Roland de Dorour
Humain
Nombre de messages : 56 Âge : 35 Date d'inscription : 16/05/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 26 ans, Année 981 du 10ème cycle en Favriüs Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Roland de Dorour Lun 18 Mai 2015 - 12:13 | |
| Nom/Prénom : Roland de Dorour Âge/Date de naissance : 26 ans / Favrius 981 du Xème Cycle Sexe : Masculin Race : Humain Faction : Péninsule Particularité : Reconnu pour avoir défait de nombreux chevaliers en duel et remporté plusieurs tournois. Vainqueur du Kerkand.
Alignement : Chaotique Neutre Métier : Seigneur de Dorour, Conseiller Politique de Maélyne de Lourmel & Chevalier Classe d'arme : Corps à corps
Équipement : Il n'y a pas lieu de parler de fortune étendue, de possessions innombrables lorsqu'il s'agit de Roland… Il suffirait de porter son attention sur son domaine familial de Dorour pour embrasser l'ensemble de sa propriété matérielle, vous y découvririez même l'homme et ses facettes. Modeste par sa taille, le domaine n'est constitué que d'un village fortifié, d'un moulin, de quelques fermes avec champs et bétails et d'une tour de guet en bois pour prévenir les menaces, mais il faut surtout se pencher sur le château qui tient lieu de demeure du seigneur et domine l'ensemble tout en se tenant légèrement à l'écart. Au sein de ce petit monde s'imbrique les différentes pièces qui façonnent le personnage et ses loisirs… Des chenils où sont gardés les chiens de chasse jusqu'au terrain d'extérieur consacré à l'exercice du combattant sur lequel peut être improvisé une lice qu'on pourrait qualifier du pauvre – mais qui remplit sa fonction – en passant par les écuries où l'on trouve quelques montures dont un étalon eracien à l'usage exclusivement guerrier. Et bien sûr, il y avait la demeure en elle-même, ses nombreuses pièces, dont celle de ses trophées de chasse où trônait, empaillée, l'immense tête du kerkand qu'il était parvenu à tuer et qui fait l'une de ses grandes fiertés.
Outre cela, il possède bien évidemment les divers attributs du chevalier, bien que dans son cas, il dédaigne l'épée – le peu qu'il en possède serait assurément désigné comme vulgaire, commune - au profit de la lance qu'il manipule aussi bien à cheval – pour la guerre et la joute – qu'à pieds, et possède pour toute armure qu'on pourrait qualifier de lourde que celle qu'il emploie en tournoi. Il y préfère la souplesse d'un haubert qu'il surmonte selon la saison d'une tenue de cuir plus ou moins épaisse, et fonction de la situation, plus ou moins riche – la plus riche constituant sa tenue « guerrière » d'apparat. Il possède bien évidemment de nombreuses tenues dont le style et la ligne sont indubitablement marqués par le nord, de la très simple tenue de travail à la tenue plus distinguée sans pour autant embrasser l'excentricité du sud. Enfin, il possède un talisman autour du cou sur lequel figure au centre l'étoile à cinq branches figurant sur le blason familial autour de laquelle gravite une représentation simplifiée des attributs pentiens.
Description physique :
Cultivant un style de combat qu'on pourrait qualifier d'aérien, non plus baser sur le développement de la force la plus brute mais plutôt sur l'association de la vélocité et de la précision, son physique s'est construit en conséquence. Il est grand, tout au moins, dans la moyenne des hommes du nord, et mince, pourvu d'une musculature fine et sèche, ses excès largement compensé par la large variété d'activité physique qu'il pratique quotidiennement. Doté d'une excellente endurance qui lui permet d'exercer ses talents à sa manière, même si ces derniers pourraient paraître plus exigeant que les efforts consentis par ses adversaires. Il a les cheveux courts – qu'il taille régulièrement – et blonds, des yeux verts. Outre cela, Roland dégage, malgré des traits pouvant paraître durs de prime abord typique du nord, une bienveillance naturelle tant par son attitude que par ce sourire si souvent présent dans son expression, il apprécie la vie, aime s'amuser et rire aux éclats et il n'hésite pas à le montrer, même lorsque la situation exigerait le sérieux.
Description mentale :
Roland est un bon vivant, adepte de la philosophie hédoniste, il recherche le plaisir sous de nombreuses formes et s'y consacre et complaît totalement, conscient des hauts comme des bas, il préfère relativiser ces derniers et grossir les premiers, sans les attendre, il cherchera à les provoquer. Dans cette recherche, il possède un certain nombre de loisirs et quitte à rogner sur certaines autres dépenses, il se donne les moyens d'en profiter pleinement – sans toutefois aller à l'excès. Parmi ces activités de premier ordre, on trouve la chasse, qu'il pratique aussi régulièrement que possible, d'abord pour le plaisir – mais aussi pour ses vertus physiques utiles lors de tournois ou de batailles. Ces dernières, lorsqu'elles sont riches en prises – en petit comme en gros gibier - sont d'ailleurs le prétexte systématique de festivités populaires à Dorour, à l'occasion desquelles il n'a guère d'hésitation à se mêler à ses gens, à partager le fruit de sa chasse.
Il a d'ailleurs de bonnes relations avec le « petit peuple », auquel il aime à se mêler régulièrement, le plus souvent pour faire la fête mais également, pour de multiples raisons – tant pour sa curiosité mais aussi pour ses devoirs, de seigneur comme de conseiller – pour discuter et s'informer, sur les conditions et les préoccupations de chacun, même si il sait ne pas pouvoir les satisfaire tous, que ça n'est pas là ses obligations, il peut intervenir. Bienveillant à son égard, il n'hésitera pas à mouiller sa chemise, comme on dit et à participer aux tâches manuelles qui rebuteraient la plupart des courtisans, mais comme il aime à le dire, il n'est pas un noble des villes et ne considère pas son confort dû - et puis tout cela entretient sa condition physique, qu'il a à cœur de maintenir au mieux.
En ce qui concerne le combat, Roland ne trouve aucun écho favorable à la dénomination de guerrier, et si il est parfaitement formé à la rigueur qu'exige les formations au sein d'une armée – mais pas à la stratégie militaire -, il n'est ni fasciné, ni particulièrement attiré par le champ de bataille. Il se définit davantage comme un duelliste, à travers les tournois auxquels il participe que les duels « courtois » qu'il organise ou auquel il s'invite contre des chevaliers et dans lequel il excelle et s'épanouit, il a d'ailleurs prit l'habitude, tant que le permet la diplomatie, de défier au moins un homme à chacune des visites qu'il rend, pour l'or et le prestige.
Au delà de ces aspects, il est rigoureux et sérieux dans les tâches qu'il exécute, que ce soit celle qui ont trait à ses passions, ses exercices aux armes, sa formation littéraire et culturelle que dans ses fonctions de seigneur et de conseiller personnel de la Dame de Lourmel. Pour autant, il est des choses dans son comportement optimiste qui peuvent déranger. Il affiche, que ce soit dans la cour des châteaux qu'au cours de ses duels une certaine arrogance et une désinvolture affichée dans son attitude, naturellement modérées, mais il se plaît à en grossir parfois la forme afin de susciter des réactions . Il est sûr de lui et affiche une certaine fierté -ce que même les grands seigneurs ne parviendraient pas à entamer – et généreux dans ce qu'il dégage, appréciant le contact – sous bien des formes – et fuit la solitude et le silence, quoiqu'il faille faire pour cela.
Histoire :
C'est à l'aube du Printemps, où la nature s'éveille et reprend ses droits, que débute cette histoire, au cœur de la forteresse surplombant le village qui dormait encore. Des gémissements et des cris, de douleur et d'encouragements agitaient une demeure devenue muette, suspendue par l'instant, jusqu'à ce que l'ensemble ne se taise pour finalement laisser s'exprimer la nouvelle vie en pleurs. L'agitation retrouva sa place et la rumeur de la naissance de l'héritier circula vite au sein des serviteurs, et gagnerait dans la journée le village. Ainsi naquit simplement Roland, fils d'Edouard de Dorour et de Tilda d'Apreroche.
Les premiers mois étaient teintés d'une inquiétude flottant dans l'air, en effet, Roland n'était pas le premier né du jeune couple, mais celui qui était venu avant lui n'avait vécu que quelques ennéades avant de succomber à la maladie, mais ça n'était pas son cas, et l'inquiétude céda bien vite la place à la joie. Et ce fut ainsi, sans grand changement, jusqu'à ses cinq ans, dans cet intervalle, il s'était déjà montré un enfant plein d'énergie et curieux de tout. C'est à cinq ans qu'il fut décidé de l'envoyer à Outremont afin qu'il reçoive l'éducation et la formation sous la coupe du seigneur, Emmanuel d'Outremont.
Il fut d'abord garçon d'écurie tout en suivant en parallèles des leçons sur de nombreux sujets différents, et après deux ans sous la protection du seigneur d'Outremont, et devenu page auprès de ce dernier, il fit la connaissance de ses deux jumelles, Lyanna et Maélyne, avec lesquelles il se lia bien vite d'amité, la complicité fut telle qu'il devint pour un peu une sorte de grand frère, adoptant une attitude protectrice qu'il allait être amené à conserver. Les années s'écoulèrent encore, et c'est à douze ans qu'il se vit honorer en devenant l'écuyer du Seigneur d'Outremont. Dès lors, on façonna l'homme qu'il était appelé à devenir et il apprit le maniement des armes dans lequel il se plongea avec enthousiasme et rigueur, et c'est très vite qu'il marqua sa préférence pour les armes d'hast et tout particulièrement la lance, monté sur un cheval comme à pied. Il fut également initié à la chasse, en cette période en se contentant d'accompagner son seigneur. Dans la même période, les deux jumelles s'en étaient allées à Missède tout d'abord, et lorsqu'elles revinrent au nord, c'est non plus à Outremont mais à Lourmel qu'elle logeait à présent. Il avait aussi eu une sœur, de cinq ans sa cadette, et avait reprit avec certains regrets qu'il avait eu d'autres frères, deux, mais qu'aucun n'avait eu, comme lui, la chance de passer la première année. Par les courriers, il apprenait également que son père semblait faiblir, et il s'efforçait d'y répondre en racontant son quotidien avec l'enthousiasme qui était le sien, comme pour lui transmettre par ce biais un peu de son énergie. Pour autant, et dès cette période, il avait déjà conscience qu'il devrait prendre la succession de son père assez tôt.
Âgé de seize ans, il fut amené à cheminer jusqu'à Alonna, accompagnant toujours son seigneur appelé pour soutenir Alonna face aux drows et aux fanatiques chaotiques qui y avaient établis un siège. Se fut là sa première occasion de rencontrer les autres races qui peuplaient cette région du monde, que ce soit comme alliés de circonstances que les ennemis dont il avait entendu le récit à travers divers histoires qu'on racontaient aux enfants. Puis un an plus tard, le Royaume de Diantra s'embrasa complètement sous l'impulsion de quelques barons, et si cela troubla les choses, il ne prit pas part à la guerre avant que Merwyn le Fol n'aille assiéger Oësgard pour mater la terre rebelle. C'est au terme de ces petites campagnes qu'à dix huit ans, il fut finalement adoubé chevalier, peu de temps avant la déchéance du duc – et du duché. Dès lors, il redoubla de rigueur dans ses entraînements, et dans la même année remporta son premier tournoi, et il commença à battre la campagne, et à régulièrement s'inviter chez les nobles pour proposer des duels courtois avec de l'or à la clé – ainsi que du prestige – aux chevaliers qui y logeaient, et il se soucia peu alors, sauf lorsque la situation l'exigeait expressément ou parce qu'il était appelé aux armes, des troubles que provoqua le trône ducal. Ça n'est que lorsque la maladie de son père s’aggrava et que le prêtre suggéra à sa mère de préparer les derniers rituels et de rappeler à lui ses enfants qu'il rentra à Dorour, non sans avoir fait parler de lui au sein de quelques cours, C'est lorsqu'il eut vingt-deux ans que Roland prit en charge le domaine familial après que son père ait succombé d'une pneumonie. Pour autant, il ne cessa pas ses bravades, appréciant et embrassant la vie, en quête d'un plaisir sous bien des formes – qui lui valurent de semer ça et là quelques bâtards dont il ne reconnut pas la paternité – mais par certains aspects irresponsable et insouciant, comme le constatait avec inquiétude sa mère. L'homme n'avait en effet pour l'heure pas sans ses préoccupations de fonder une famille et d'assurer à sa maison un héritier qui en découlerait.
Désormais âgé de vingt-six ans, il était fermement installé à la tête de son domaine, devenu le conseiller politique de Maélyne, et jouissant d'une popularité chez lui issue de sa proximité avec ses gens – il est plus aisé d'être proche de quelques centaines de personnes rassemblé dans un unique village plutôt que des milliers disséminés – comme à l'étranger à travers les nombreux duels et tournois disputés et pour nombre d'entre eux, remportés, se distinguant de la masse par son habilité et son goût du maniement de la lance, largement préférée à l'épée, et tout récemment par sa « victoire » sur un énorme kerkand dont l'immense gueule trône fièrement. A présent, le royaume traverse de multiples crises, tant par les guerres gravitant autour du trône et de la Couronne que par les drows venus mettre à mal une baronnie déjà à bout de souffle… Et dans toute cette pagaille, lui devait se trouver une femme, comme le lui rabâchait sa mère…
HRP Comment trouves-tu le forum ? : A chier, comme toujours ! Comment as-tu connu le forum ? : Il était un blond... Crédit avatar et signature : Todd Lockwood Compte autorisé par : Arichis ou Halya… C'est confus.
Dernière édition par Roland de Dorour le Mar 19 Mai 2015 - 19:43, édité 1 fois |
|