Nombre de messages : 12 Âge : 32 Date d'inscription : 06/08/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 20ans (né en 989) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Miradelphia Palsambleu [TERMINEE] Ven 7 Aoû 2015 - 10:43
Nom/Prénom : Miradelphia Buhasaiah (de naissance), devenue Miradelphia Palsambleu (nom d'emprunt) Surnom(s) :Le Continent / Cheveux-de-sang / Noire-Neige / Capitaine Coupe-Gorge Âge/Date de naissance : 20 ans / 15 Verimios (été) 987 Sexe : Féminin Race : Humain Faction : Ithri’Vaan Particularité : Ambidextre / Acrobate / Possède deux canines en or sur la mâchoire supérieure
Alignement : Chaotique Mauvais Métier : Pirate/Contrebandière (s'il le faut) Classe d'arme : Corps à corps (+) (cimeterre,dague) / A distance (couteaux de lancer/arbalète)
Équipement : Détrompez-vous, contrairement à ce que vous pensiez, et malgré mon audace, je n'étais pas le genre de femme à me balader en dévergondée. Totalement l'opposé, il me fallait faire preuve de plus de jugeote, puisque la mer m'obligeait à prendre mes précautions, à accueillir ses bienfaits, mais surtout à me protéger de ses attaques. Si conciliante et pourtant si agressive. Ainsi, je n'hésitais donc pas à couvrir toutes les zones de mon corps susceptibles d'être irritées par les aléas de la vie sur un bateau.
Certes légère, ma tenue m'offrait aussi bien une protection contre le froid qu'un moyen de m'aérer les esprits sous le soleil. Je n'hésitais pas non plus à me couvrir d'une cape de fourrure pour les temps les plus rigoureux. J'arborais un pantalon noir en cuir, au même titre que mes bottes. Un simple chemisier clair, surmonté d'un corset brun –qui de surcroît se révélait plutôt épais et la seule armure qui pouvait me protéger d'une épée, cuir de sanglier du Brissalion-, me maintenait à l'aise. L'avantage que me prodiguait ce choix vestimentaire augmentait considérablement ma vitesse et mon équilibre, je pouvais donc me mouvoir plus aisément, que ce fut en combat ou tout bonnement pour escalader et passer un obstacle.
Ma cupidité et mon arrogance me forçaient à porter fièrement certains de mes « trésors de guerre », j'aimais porter des bijoux brillants et ostentatoires, en or, avec des pierres précieuses, et nombreux furent les voleurs qui tentèrent un coup de maître mais qui s'en mordirent les doigts -je leur faisais manger leur propre main sans hésitation-. On pouvait trouver des colliers autour de mon cou, posés les uns sur les autres, et au moins une bague à chacun de mes doigts, sans oublier les bracelets à mes poignées. Ma fierté, une dague faite d'or et couverte d'émeraudes. Autant une arme d'homme qu'un bijou de femme.
En parlant d'armes, mon équipement se composait principalement d'un cimeterre, offert par mon père, et dont j'avais plus qu'une parfaite maîtrise, ainsi que ma dague que vous avez découvert plus tôt. J'ai aussi eu l'occasion de manier quelques armes de jet comme les couteaux accrochés en bandoulière à ma ceinture, que j'apprécie particulièrement, et plus rarement une arbalète en cas d'abordage. Mon objet le plus cher à mon cœur restait mon grappin, dont j'avais l'utilité en toute occasion, autant pour atteindre une poutre de bois qu'une poutre de chair à arracher.
En tant que Capitaine, aux frais de mon père, j'avais eu le droit à un navire nommé « La Brise », car son attribut le plus important était sa légèreté, qui lui offrait aussi bien de la maniabilité qu'une vitesse sans équivalence lui permettant rapidement de distancer un éventuel poursuivant. Bien entendu, mieux ne valait pas que « La Brise » fut capturé, sa résistance était vraiment diminuée par rapport aux autres navires sur ces eaux, mais il était redoutablement silencieux, ce qui rendait nos attaques imprévisibles.
Description physique : Aussi loin que je me souvienne, on m'a toujours associée à ma chevelure particulièrement visible, aussi vive qu'épaisse, et pour certains, les plus vieux marins, je restais à jamais la « petite aux cheveux de sang ». En effet, la teinte surprenante qu'avait prise ma coiffe avec le temps tendait à un mélange brillant entre le pourpre et l'éclat d'un carmin, qui rappelait le fluide de la vie. J'appréciais réellement ce surnom qui m'avait été attribuée par les anciens, d'autant plus que ma crinière rousse, soyeuse -car constamment traitée et brossée- et en perpétuelle croissance, tentaient par sa profondeur, tous voulaient s'y perdre. Mes cheveux, dont les racines étaient lisses à la base, ondulaient telles des vagues à mesure qu'ils s'allongeaient, jusqu'à atteindre le bas de mon dos, je pouvais facilement y cacher de ma face et plus loin que mon petit nombril.
J'alliais souplesse et puissance dans un corps harmonieux resté figé entre celui d'une athlète et les rondeurs les plus féminines qui soient. Père disait que j'avais beaucoup pris de ma mère. Tant au niveau de sa beauté et de ses traits fins, que par le mystérieux teint pâle qu'elle possédait pour une habitante du Sud. Cela offrait un contraste parfait entre le rouge de mes boucles et le quasiment blanc nacré de ma peau. Ma jeunesse offrait un potentiel illimité à mon apparence et mes courbes naturelles. Quant à ma poitrine plantureuse, elle offrait à ses messieurs plus de battements de cœur qu'aucun combat aussi exténuant aurait-il pu être. Ma beauté était l'empreinte que je laissais graver dans l'esprit de ceux qui me croisaient, je pouvais inspiré la volupté à n'importe qui, quelque fut son sexe et sa fidélité. Mon fessier ferme mais bien en chaire, prolongé par mes jambes interminables, attisait les flammes, les étincelles dans les yeux, et érigeaient les mats.
Il m'était raconté que je n'avais pas une mine particulièrement joyeuse ou encore aguicheuse, bien que mes yeux, comme deux petites pierres vertes étincellantes, -encore un présent de mère- ornaient majestueusement mon visage, je fronçais avec excès les sourcils et lançait en permanence un regard noir à mon entourage, avec une attitude plutôt déconcertée. Je souriais difficilement. Je riais, bien entendu, lorsqu'une situation comique se présentait à moi, mais en-dehors de cela, je me montrais en permanence stoïque, voire sous le joug de la colère, et très peu ne m'avait jamais vu sans un sourcil méprisant levé. Pour ceux qui avaient eu la chance de me voir ouvrir la bouche, ils avaient pu constater mon côté pirate, puisque j'avais en effet eu l'occasion de remplacer mes deux canines supérieures par des reproductions en or. Ajouté à cela, nombre de femmes prétendaient que ma langue était étonnamment forte et flexible à la fois, cela restait pour moi un fait plutôt intriguant.
Description mentale : Je me présentais comme l'un des cas qui justifiait que les apparences pouvaient être trompeuses. De l'extérieur, je ressemblais à une belle et jeune femme dans les débuts de son apogée, la peau comme la neige et les cheveux comme le feu. Il n'en restait pas moins que ma mine restait le plus souvent arrêtée sur une expression de dégoût, de mépris, ou encore d'impassibilité dans le meilleur des cas. Non pas que je n'étais jamais contente, il était juste difficile de m'arracher un sourire. Je paraissais donc lassée de ma vie actuelle, mais cela était complètement faux ! J'adorais ce que je vivais, et je savais que je n'échangerai ce que j'avais pour rien au monde. Les seuls moments où je sentais que je pouvais lâcher du zeste et passer d'un extrême à l'autre résidaient dans mes escales au bordel avec mon équipage. Je vivais au jour le jour, et m'amusais de tout. J'avais d'autant plus un goût prononcé pour la boisson, la chaire, les femmes, la chaire à nouveau, et la bagarre. Il fallait au moins que je sois ivre pour me mettre à rire.
Honnêtement, je me trouvais maléfique, et j'entretenais cet aspect de ma personnalité qui prenait largement le pas sur les autres. J'étais une femme méchante, cruelle, méprisante, railleuse, sournoise... Tous les termes péjoratifs m'allaient bien. Manipulatrice de génie, menteuse compulsive capable de broder n'importe quel tissu de mensonge susceptible d'emporter la conviction d'un tiers, et pourtant, paradoxalement, j'étais de nature très franche, mais toujours dans l'excès, c'est à dire trop directe et trop bavarde, à moins qu'un stratagème ne m'empêchait de me montrer si peu courtoise. A vrai dire, je n'avais pas vraiment de barrière morale, autant dans mes paroles que mes actes. N'étais-je pas une pirate redoutable ? N'oublions pas l'aspect cupide de ma personne.
Quand on grandit avec un équipage exclusivement masculin, et que l'on a l'occasion d'observer et d'écouter radoter et jurer des vieux loups de mer toute la journée, je peux vous assurer que l'on finit par calquer son attitude sur leurs vécus. Il était donc tout à fait normal de me voir agir comme un homme plutôt qu'une jeune demoiselle. Il n'était pas venu celui qui prendrait ma grâce. Et je ne me gênais pas pour emporter celles des autres jeunes filles. Cela a aussi fini par m'endurcir, j'étais particulièrement intrépide, voire complètement folle et suicidaire, et très peu osait me suivre.
Beaucoup me traiter d'égocentrique. Je le prenais pour compliment. En revanche, je me révélais moins enclin à concéder lorsque quelque chose ne me plaisait pas ; j'avais tendance à partir au quart-de-tour, mon penchant pour la violence gratuite était reconnu dans de nombreux ports. Je crachais et me montrais grossière, j'adorais être condescendante. J'en voulais à tout le monde, tout le temps, et pour aucune raison, j'étais seulement animée par l'envie de faire jaillir le sang et de rabaisser les autres plus bas que terre. J'étais déterminée. Je voulais être la reine, car Miradelphia était mon nom, et tout me revenait de droit.
Capacités magiques : Néant.
Histoire : ◄Demeure du maître Buhasaiah dit le Démon « entrée », Ys, Ithri’Vaan - 50 Karfias 987 « Te voilà parmi nous mon frère ! Je n'espérais plus te voir venir... » « Et pourquoi donc ? » « Tu le sais bien. Nous avons quelque peu été en froid avant ton départ définitif de mes terres. » « Croyais-tu que j'allais rater les noces de l’Élégant Démon des Plaines Multicolores, Buhasaiah ? Je t'ai même apporté un cadeau. A ta mesure. Nous avons été élevé tous deux dans le goût du luxe, notre famille jouit de la richesse depuis plusieurs générations déjà, et même si tu as toi même érigé ton propre petit empire en notre très chère pays d'Ys, je ne pense pas que tu ais eu l'occasion un jour de contempler la présente merveille... » « Ces noces dont tu parles, elles remontent à déjà deux ans. Toi et ta ponctualité... Mais maintenant que tu en parles Tareer, j'ai moi-même un objet d'une grande beauté à te présenter. Quelque chose qui rendrait jaloux tous les tyrans de la lignée Buhasaiah. Femme, approchez. » « Est-ce donc... Madame, quel plaisir de mettre enfin un visage sur la digne conjointe de mon noble frère. » « Je te présente mon épouse, Dame Isabelle. Allons, souriez un peu ma chère ! Montrez la blancheur de vos dents et la délicatesse de vos traits ! Ne trouve-tu pas ma dernière acquisition magnifique ? » « Quels sont tes desseins ? » « Hm... Ne t'en amuses pas, petit frère, où je serais prêt à te donner le bâton comme autrefois. Mais pressons, il serait temps que tu puisses enfin te désaltérer et manger à ta guise après ton long voyage. La mer était-elle clémente ? Et comment se porte le navire que je t'ai offert ? Oh, j'ai mal employé ce terme. Je parlais du bateau que tu m'as dérobé lorsque tu as pris la poudre d'escampette. » « Ce vieux rafiot ? Il a coulé depuis belle lurette. »
◄Demeure du maître Buhasaiah dit le Démon « salle à manger », Ys, Ithri’Vaan - 50 Karfias 986 « Que penses-tu de mon investissement ? Est-ce qu'elle te plaît ? Je suis sûr que je peux t'en avoir une du même genre. Même si elle semble être l'unique femme du Sud à la peau clair et aux cheveux de feu. Un très beau spécimen que j'aime à contempler. » « Ne la traite pas ainsi, frère aîné. Elle risque fort de se montrer haineuse à ton égard. » « Ne dis pas de bêtises ! Et puis j'ai le pouvoir et l'argent, tout ce dont les femmes rêves. » « Peut-être que si tu perdais le porcin qui te sers de bidoche, tu aurais davantage de succès avec la gente féminine. » « Sombre idiot, il n'y a que toi pour oser insulter ton hôte sous son propre toit. Mais assez parlé de moi. On raconte que tu serais devenu un contrebandier... » « Et c'est tout ce qu'on dit de moi ? J'ai passé l'âge... » « Ne joue pas ça avec moi ! Je t'offre l'hospitalité car nous fûmes façonnés à partir de la même chair, mais sache que je pourrais très bien me montrer moins accueillant et conciliant avec toi. « Pour pas changer... Évite seulement de pointer cette fourchette dans ma direction. » « Notre famille a une réputation à tenir. Je comprends pas comment avec tout l'héritage que nos nobles ancêtres nous ont laissé, tu te contentes de transporter des marchandises douteuses à travers les pays. Ne vois-tu pas toutes les possibilités qui s'offrent à toi ? Regarde de tes yeux ce que j'ai pu construire ! Et même si tu ne travailles plus pour moi, comme autrefois, lorsque tu me secondais encore dans tes années de docilité, je saurais tolérer ta personne, peut-être pas un rival potentiel et dangereux, mais tu pourrais t'installer sur des terres frontalières à mes possessions. Tu vois, j'ai de la sympathie. Je t'accorde cette autorisation... » « Je ne veux pas de ta charité ! Et si tu crois pouvoir décider ce qui est le mieux pour moi, tu te trompes amplement. Je ne suis plus sous ton joug. » « Ecoute-moi bien Tareer, j'ai encore l'impression d'avoir affaire à un enfant capricieux qui ne naviguent que vers des horizons impossibles à atteindre. Tu n'as toujours été qu'un rêvasseur. A lire tous ces livres épiques sans intérêt. Si père décida de te confier à moi, c'était dans le seul but de te rendre productif. Accepte mon offre, je pourrais subvenir à tes besoins le temps que les choses se fassent. » « Tu as toujours été jaloux de moi, n'est-ce pas ? Jaloux de cette liberté que tu ne pouvais même pas songer atteindre un jour. Et envieux de la relation particulière qui m'unissait à mère. Certes je ne vis que pour l'aventure, mais surtout je sais me remettre en question lorsqu'il le faut. Ce discernement que tu n'as pas... » « Mange avant que cela refroidisse. J'espère qu'à notre prochaine entrevue, tu seras frappé par le génie. En attendant, libre à toi de rester en ces lieux, peut-être sauras-tu te réhabituer à vivre dans un palais. Du moins, le temps que tu puisses t'offrir un bateau par la force de tes bras... »
◄Demeure du maître Buhasaiah dit le Démon « Chambre à coucher de Sheera », Ys, Ithri’Vaan - 60 Favrius 986 « Mon frère est né comme cela. C'est comme une malédiction dans notre famille. La cupidité, l'avarice, l'ambition démesuré. De père en fils. » « Mais pourtant, vous en avez réchappez ? » « Je tiens davantage de ma mère, pour tout vous dire. Nous avons un goût commun pour la découverte, nous sommes curieux de nature, pas comme la tendance paranoïaque du reste de la lignée. Puis-je m'approcher du berceau et voir ma nièce ? » « Faites donc, monsieur. Mais sachez qu'elle dort profondément. Et que comme son père, elle bave.» « Quelle est magnifique. Elle semble être comme une petite créature boursouflée et fragile allongée dans un petit nuage. Je n'ai pour désir que de la réveiller pour la prendre dans mes bras et lui pincer ses énormes boules qui lui servent de joues. Quelle petite princesse ! Même son berceau semble hors de prix ! » « Son père sait comment la gâter. Faites moins de bruit, beau-frère, il est déjà si difficile de la coucher... » « Elle vous ressemblera énormément. Sheera a déjà vos yeux d'émeraudes, votre douce peau blanchie et votre chevelure que je trouve particulièrement exotique. Je suis sûr que depuis toujours on vous complimente sur votre allure, ma très chère ? Sachez, Dame Isabelle, que je ne suis qu'un homme. Je ne puis me maîtriser lorsque je vous contemple, de loin comme de près. Le parfum que vous laissez derrière m’enivre... » « S'il vous plaît, non... » « Vos lèvres pulpeuses me sonnent de les rejoindre au plus vite. Vous m'inspirez. Vous me donnez envie de m'évader, de sortir de ce corps et de faire le tour du monde. Je ne suis pas insensible à votre personne. Je ne saurais dire ce qui m'arrive... Je vous aime Isabelle. Je saurais vous satisfaire mieux que ce porc qui a fait de vous sa femme ! Que ces murs m'en soient témoins, je n'ai pas peur de mon aîné ! » « Il ne faut p... Je ne peux... Je vous aime aussi Tareer. »
◄Demeure du maître Buhasaiah dit le Démon « Chambre à coucher de Tareer Buhasaia », Ys, Ithri’Vaan - 15 Verimios 987 « Monseigneur... Réveillez-vous je vous prie ! » « Quelle folie vous prend, bonniche ? » « Il est arrivé une chose à Dame Isabelle. L'enfant... » « Quel enfant ? Ma nièce, la fille de mon frère ? » « Non, sire... Le votre ! Dame Isabelle vient d'accoucher ! Il vous faut tout de suite la rejoindre. Le maître est parti tôt ce matin à l'aube, mais pressons par pitié, ici les oreilles sont aussi sournoises que les pires immondices... » « Mais quelle est cette sorcellerie ? Par quel subterfuge ? Cela ne se peut, voilà des mois que je n'ai croisé Isabelle, et la présence constante de mon frère... » « Il n'en ai rien. Il arrive que la femme enceinte n'est pas vent de sa propre grossesse. » « Quand est-il de ce garçonnet ? » « Cette fille. Elle va bien. »
◄Demeure du maître Buhasaiah dit le Démon « Chambre à coucher de l’Élégant Démon », Ys, Ithri’Vaan - 15 Verimios 987 « Je prendrai ce bébé avec moi. Qu'on me fasse affréter un destrier, je m'en vais sur le champs. » « Bien, monseigneur. » « Mon aîné ne sera pas surpris d'un départ si soudain, je n'ai jamais été vraiment doué pour quitter les gens dans les règles de l'art, et voilà bien plusieurs fois que je lui ai déjà fait le coup. » « Non ! Je vous en prie ! Ne me l’enlevez pas ! Par pitié ! » « Madame, si le maître le découvre... » « Je comprends votre détresse Isabelle. Mais sachez que Buhasaiah ne sera pas non plus clément avec moi s'il apprend cette trahison. Il me fera pendre par le coup au crépuscule, et vous et moi voulons que ce bébé puisse vivre. Je n'ai pas le choix Isabelle. Pour votre bien et le sien. » « Emmenez-moi dans ce cas. » « Je crains ne pouvoir satisfaire à vos exigences. Vous êtes exténuée, vous ne tiendrez pas la route, et je ne saurais survivre à la seule pensée de vous avoir perdue. Je reviendrai lorsque les jours seront de meilleures augures. »
◄Demeure du maître Buhasaiah dit le Démon « entrée », Ys, Ithri’Vaan - 15 Verimios 987 « Vous ne reviendrez pas, n'est-ce pas ? » « Que vous prend-t-il bonniche pour penser que vous n'avez le droit de me parl... » « Silence ! Les énergumènes dans votre genre, je les connais, monseigneur. Et vous devriez avoir honte d'avoir fait ça à votre propre frère. Et que raconterez-vous à cette fillette lorsqu'elle grandira ? » « La stricte vérité. » « Vous avez peur du maître. Cela se sent dans vos paroles. » « Je n'ai pas peur de mon frère. J'ai peur de la folie qui le consume. Nous ne sommes pas nés taillés dans le même bloc de pierre. Alors que j'use de ma raison, il ne suit que ses passions. » « Votre raison, cela explique certainement le pétrin où vous vous trouvez aujourd'hui. » « Je... Garderez-vous votre langue dans votre poche ? » « Je pense à la sécurité de madame. Je suis une tombe de ce côté. Si vous aviez conscience de toutes les choses que ma mémoire a eu l'occasion d’enregistrer. Je pourrais faire tomber les plus grands des tyrans. » « Bien. » « Si j'apprends que vous avez jeté l'enfant dans un tas de détritus, ou pire, dans la mer, je viendrais personnellement vous arrachez de mes mains votre virilité. » « Oh. Que dire. Regardez-là. Elle est mon seul trésor aujourd'hui. La seule chose que j'ai conçu sans l'aide de personne. » « C'est ce qu'ils disent tous... » « J'y tiens plus qu'à la prunelle de mes yeux. Elle est ma descendance. Celle que longtemps j'ai attendu. Ma douce Miradelphia autrefois inatteignable. » « Eh bien. Je ne vous jugerais pas davantage sur vos choix. Vous semblez si consciencieux, et malin... » « Est-ce un sarcasme, car j'ai l'impreaaaaaaah ! » « Ouste ! Cheval au galop ! Du vent ! »
◄Un port parmi tant d'autres « à bord de la Voile rieuse », Ys, Ithri’Vaan - 20 Verimios 987 « Qu'on lève l'ancre. Nous devons partir le plus tôt possible. » « Capitaine Taash ? Ne vous attendions pas de sitôt. Avez-vous trouvé ce que vous cherchiez, voilà des mois que nous ne vous avions pas revu. J'aime pensé à quitter le poste, pardonnez-moi... » « Ce n'est rien. Pouvons-nous partir, oui ou non ? » « Eh bien, nous n'avons pas totalement ravitaillé ce bâtiment comme vous pouvez le constater. » « Ne sommes-nous pas des pirates ? Nous trouverons tout ce qui nous manque sur les mers ! » « Mais qu'est-ce donc ? » « De quoi parles-tu donc, mon second ? » « Ce que vous tenez dans ce panier ? J'entends des gémissements. Est-ce là votre nouvel animal de compagnie ? » « J'aurais certainement préféré cela... » « Oh mon dieu. D'où sort donc cette petite poupée pâle à la frimousse rousse? » « Que tu le crois ou non, elle est ma fille. » « Dans quelle galère l'oiseau-palsambleu s'est encore fourré ? » « Une femme. Toujours le même équipage ? » « Il y a quelques nouvelles têtes. Parmi les anciens, certains sont partis à cause de notre dernière mésaventure. Ils n'ont pas apprécié voir le bateau coulait sous leur pied. Voici donc la « Voile rieuse », j'ai pu en tirer un bon prix. Je suis sûr qu'il vous plaira une fois sur l'eau. » « Et cesse de m’appeler ainsi... » « Réussir à confondre un juron avec un volatile ! Ah-ah ! Il fallait l'entendre pour le croire, mon Capitaine. Bien que je puis admettre que c'est un sacré nom d'oiseau. Mais au juste, je ne sais pas où se trouve sa mère en ce moment, et vous semblez vouloir élever cette enfant seul à bord de ce navire, que lui direz-vous sur ses origines ? Car un moment viendra où elle voudra savoir. » « Que sa mère est morte en couche. De toute façon, je n'envisage pas de remettre un pied en terre d'Ys avant très longtemps. Je n'ai pas de famille ici, rien ne m'y retiens... Qu'on m'apporte une chèvre ! »
◄A bord de la « Voile rieuse », Mer Olienne - 47 Karfias 997 « Comment était ma mère ? » « On a déjà eu l'occasion d'en parler petite Palsambleu. » « Non Capitaine ! A chaque fois, vous avez éludé la question. » « Que veux-tu savoir ? » « J'ai tant de questions, mais je ne sais pas où commencer. » « Eh bien lorsque cela te viendra, et que tu auras fini de nettoyer le pont, on en reparlera. » « Mais... Je veux que vous me la décriviez encore, père. » « Elle était la plus belle femme que j'eus l'honneur de croiser. Je l'ai tout de suite aimé. J'avoue volontiers que ne la connaissant pas personnellement, seul son physique avait su réveiller en moi ma virilité... » « Beurk ! » « Je m’égares, mille excuses princesse. Et bien que dire de plus à part le fait que tu sembles lui ressembler comme deux gouttes d'eau. Tu as acquis sa chevelure si fabuleuse, qui pourtant chez toi a pris une teinte plus sombre, sa pâle peau, et ses yeux brillants de mille éclats comme des étoiles au ton verdoyant. Tu es ce que l'on appelle une beauté rare dans notre Sud. » « Merci, père. » « Et ce sourire... » « Pourrais-je la rencontrer un jour ? Si le Capitaine m'en donne la permission évidemment. » « Voilà quelque chose que longtemps je n'ai pas osé te dire, car je veux tant que tu portes bien. « Je suis prête à tout entendre ! J'ai grandi avec des pirates. Je suis aussi dur que la coque de ce navire. » « Je ne crains pouvoir un jour avoir l'occasion de satisfaire ce désir, légitime à mon sens. Car le premier cadeau que ta mère t'a offert... N'est autre que sa propre vie. Je souhaite que tu me pardonnes, de ne pas t'avoir révéler ce fait plutôt, je ne cherchais qu'à te protéger. Le comprends-tu ? Tu es si chère à mon cœur qu'elle l'était de son vivant. Mais ne soit pas triste... » « C'est fort regrettable, en effet. » « C'est tout ? » « Je ne vais pas insister davantage. Personne ne peut battre la mort. Et puis je ne l'ai pas connue. Mais parfois la nuit, lorsque les rêves me prennent en leur sein, je crois percevoir son visage si bienveillant, et pourtant un regard si triste... Hum... Je pars de ce pas achever mes corvées. » « D'accord... Qu'y a-t-il mon fidèle second ? » « Vous en avez fait une pirate, Palsambleu, c'est une pure. Vous avez peut-être reçu une éducation plus élevée que nous autres, plus aisée j'oserais même dire, mais Miradelphia est une gens du peuple, et le peuple le plus rustre. » « Quel mouche t'a piqué, mon brave ami ? » « Vous êtes trop bienveillant et clément. Mais comme vous êtes un habile orateur, personne ne discute votre manière d'être. Et puis, quel savoir-vivre dont vous faites preuve en permanence, ce goût du luxe et cette connaissance des choses, aucun pirate ici, ou ailleurs, ne peut prétendre un jour vous égaler. » « Nous venons certes de deux mondes bien différents, mais il n'en reste pas moins qu'aujourd'hui nous partageons une même vie, naviguons ensemble, et à jamais. » « A votre santé, Capitaine. Et la piraterie ! »
◄A bord de la « Voile rieuse », Mer Olienne - 12 Bàrkios 999 « Miradelphia ! Descends tout de suite de là » « Laissez-là la Capitaine. C'est ce que Cheveux-de-sang aime faire. Elle est d'une telle souplesse et d'une telle agilité... » « Je vais faire comme si je n'avais rien entendu. » « Elle connaît le métier sur le bout des doigts, et ce qu'elle souhaite c'est que vous lui fassiez un peu plus confiance. Je comprends à quel point elle peut être précieuse pour vous, elle l'est pour nous aussi. Après tout n'a-t-elle pas vécue toute sa vie sur ce bateau ? Contre vent et marais. » « A force de grimper le mat et de courir ainsi sur les poutres, elle risque un jour de chuter, et je ne le permettrais pas. » « J'y pense, Capitaine lors de notre dernière escale, j'ai entendu dire que le maître Buhasaiah avait fait quérir un équipage pour votre capture. » « Il me fait trop d'honneur. Mais je commence à prendre cela comme une routine, voilà déjà plusieurs entreprises qui lancent contre mon navire. » « Il faut dire que ces derniers temps, nous avons attaquer nombreux de ses navires marchands. « Sache qu'il n'y a rien de personnel dans cette affaire. Et comme je le dis toujours « tant de richesses, si personne n'en profite... ». Il devrait être flatter que quelqu'un s’intéresse à ses biens. » « Je veux bien vous croire. Ce Seigneur là possède des fortunes colossales. »
◄A bord de la « Voile rieuse »,, Mer Olienne - 22 Favriüs 1001 « Qu'on les écorche vifs ! Nous n'en avons pas l'intérêt. » « Tais-toi ! Tu manques cruellement de discernement, tu ne sais pas de quoi tu parles. Et que fais-tu dans la cabine du Capitaine, ne t'a-t-on pas ordonner de surveiller l'arrivée d'un éventuel navire à l'horizon. » « Mais père... » « Il y a des règles à respecter lorsque l'on devient pirate. » « ... » « Sais-tu pourquoi je t'ai nommée ainsi ? » « Si vous insistez. » « Je n'aime pas cet attitude condescendante, jeune fille. Pour tout te dire, je voulais que tu puisses te sentir chez toi où que tu sois, où que tu ailles. Je n'ai pas eu la chance dans ma jeunesse de me lancer dans une telle exploration du vaste monde, et j'espérais quand t’élevant dans la liberté, tu puisses un jour marcher sur ces terres et dire à tous qu'elle te revienne de droit. Car telle est ton identité, et à cela la légitimité de ton ordre. Miradelphia est magnifique, elle regorge de diversité, elle est mystérieuse, tout comme tu es. Et ce que je désire tant, c'est que tu parcours le continent de long en large comme l'aventurier que je rêvais d'être. Pas que tu te réduises à cette sale besogne de marin. » « Vous pensez donc qu'il aurait été préférable pour vous de m'abandonner à ma naissance ? » « Je pense juste qu'il aurait juste que je ne te fasse pas entrer dans mon entreprise. J'avais de grands projets pour toi, mais il semblerait que j'ai mis en premier plan mes propres besoins avant les tiens. Je ne me suis cependant pas résolu à me séparer de toi, cela tu dois le retenir. » « Mais ce qui est fait est fait. » « Regarde-toi ma fille. Crois-tu qu'Isabelle, feu ta tendre mère, aimerait te voir ainsi ? » « Où est-elle pour ainsi pouvoir me juger ? » « Surveille ton langage ou il t'en coûtera, Cheveux-de-sang. » « Des corvées, j'en ai déjà assez père. » « Qui a dit qu'il était aisé d'élever une jeune fille sur un vaisseau pirate... »
◄A bord de la « Voile rieuse », Mer Olienne - 15 Karfias 1005 « Voilà dix huit longues années que nous ne côtoyons à bord de ce même rafiot. Nous avons eu l'occasion d'avoir des moments de bonheur, comme certains temps de tension, ce que je regrette. Mais j'ai jugé qu'il était temps que tu prennes ton envol, belle oiseau, à bord de ton propre bateau. Tu acquis auprès de ce navire tout l'expérience nécessaire pour entretenir et diriger ton propre navire. Libre à toi de choisir quel voie tu prendras. En guise de présent, je souhaite te remettre ce bateau. Il est baptisé du nom de « La Brise » car tu ne trouveras pas vaisseau plus rapide dans ces eaux. » « Ainsi vous me renvoyez de cet équipage ? « Je t'émancipe, nuance. J'ai l'impression que tu te sens restreinte, prisonnière, en ce point je vais donc dans ton sens. En choisissant de ne plus te retenir, je t'offre la possibilité de choisir ta propre voie. » « Vous ne voulez plus m'avoir dans les pattes surtout. » « Lorsque j'entends que ma propre fille intente des mutineries contre moi, je n'ai d'autres choix que d'ordonner une sentence exemplaire. Certes particulière pour ma chair, mais une sentence tout de même. » « Et si nous rencontrons sur les mers ? » « Nous croiserons nos choppes, ou dans le pire des cas, nos fers. Sache que ce navire dont je te fais l'honneur ne pourrait résister à la « Voile rieuse ». N'entreprends rien à mon encontre, ma fille. » « Sinon quoi ? » « J'arracherais moi-même ces deux dents dorés qui ornent désormais ta petite bouche. » « J'y tiens moi à ces bijoux. » « Un dernier conseil... De pirate à pirate, et de Capitaine à Capitaine... Choisis intelligemment ton équipage, sur ton modèle particulièrement. Sans des hommes fidèles, tu t'exposes à la mort, et au milieu des mers, cela ne pardonne pas. Tu as déjà pu observer les conséquences d'un équipage loyal à son Capitaine. S'ils ne t'avaient pas vu grandir parmi eux, tu aurais fini violé, lynché ou pire encore. Par quel nom aimerais-tu que l'on te nomme ? » « Tout est à moi. Je suis le Continent. »
◄A bord de « La Brise », Mer Olienne - 11 Favrius 1006 « Qu'en pense le Continent ? » « Le Continent n'est pas enclin à se montrer juste, ni même indulgente. Elle les fera étriper sans tarder. Elle n'a que faire d'une éventuelle rançon si le chose n'avance pas. C'est une tueuse sadique et déterminée. Voir le sang couler et se faire craindre est la seule chose qui l'anime.» « Elle est si éloigné du Capitaine Taash. Comment peut-elle ordonner qu'on tue ces pauvres enfants ? » « Elle n'a aucune patience. Ils tardent à répondre à nos exigences, et ça l'agace au plus au point. Elle n'est déjà pas réputée pour son tempérament amical. Je ne donne pas cher de la peau de ces petiots. Ils ne passeront pas la nuit à coup sûr. » « Nous sommes donc tombés d'accord ? Si Cheveux-de-sang nous oblige à tuer les fils de ce riche marchand, nous nous rebellons. S'il faut une mutinerie pour pouvoir arrêter cette femme, je prendrai volontiers le risque. Elle nous a fait faire tant de chose dégradante... » « J'ai déjà l'appui de dix des nôtres. En espérant que les autres auront acquis la conscience nécessaire pour entrevoir un échappatoire positif à cette affaire, avant que cela n'aille plus loin. » « Demain, à l'aube, nous devrons attaquer. »
◄A bord de « La Brise », Mer Olienne - 12 Favrius 1006 « Voyez ce qui vous arrivera si vous me défiez à nouveau. Coupez leurs têtes ! Jettez leurs corps dans les eaux profondes. Que les plus immondes des créatures marines se repaissant de votre chair putride de félon. » « Balancez-moi cette vermine par-dessus bord ! » « Que cela vous serve de leçon à tous. A partir du moment où vous avez posé un pied sur ce navire, vous faites parti de mes biens. A la vie à la mort. Je suis votre seule déesse ! »
◄Un port parmi tant d'autres « une auberge », Ys, Ithri’Vaan - 50 Karfias 1007 « Personne ne l'appelle Miradelphia. Ni même Palsambleu. Encore moins Cheveux-de-sang... » « Palsambleu c'est son père, le Capitaine Taash... » « Tu la salueras en tant que Capitaine, Capitaine Coupe-Gorge en présence d'ennemis ou si par chance l'ivresse la prend, mais elle préfère qu'on la nomme « Le Continent ». Tu dois bien comprendre pourquoi... » « Et surtout le bleu, ne la fixe pas. Jamais. Même quand tu penses qu'elle ne te voit pas. Elle a comme qui dirait des yeux dans le dos. Et la lame facile. » « Même si c'est parce que tu trouves que c'est une belle femme. Sache qu'elle est beaucoup plus virile que toi, et que tu risques d'y perdre tes seuls bijoux à bord. » « Ne la regarde jamais droit dans les yeux, sauf si elle vient elle-même te parler. Ne la contredis pas. Ne la provoque pas. » « Ne lui demande jamais rien directement, passe par son second. » « Oui je comprends. Ce n'est pas une enfant de cœur... » « C'est un pirate ! C'est tout ce que tu dois savoir. Et qu'elle n'hésite pas à tuer les membres de son propre équipage s'il le faut. » « Et puis, dernier point... Qu'importe ce qu'on te demandera de faire, tu le feras. Qu'importe ce que tu verras, tu tairas, tu ne questionneras pas, tu ne te questionneras pas toi-même, et surtout, tu n'abandonneras pas le navire. » « C'est pour la vie parmi nous. Sinon, je peux t'assurer que tu préférais cent fois plus mourir que subir ce qu'elle risque de te faire. » « Te sens-tu prêt à nous rejoindre, mon ami ? » « Oui. » « Bienvenue à bord de « La Brise », moussaillon. »
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Dernière édition par Miradelphia Palsambleu le Dim 16 Aoû 2015 - 22:45, édité 40 fois
Arichis d'Anoszia
Ancien
Nombre de messages : 1618 Âge : 30 Date d'inscription : 27/05/2013
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 47 ans (né en 961) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Fiche enfin terminée (bien qu'elle reste un peu brouillon par moment à mon humble avis)
Bon parfois vous verrez des phrases se poser comme un cheveu sur la langue, je suis adepte du patchwork quand les idées me viennent d'un coup je rajoute à la suite. Certains passages ne me plaisent pas, je l'avoue, si ça passe c'est tant mieux, sinon je comprendrais parfaitement que j'aurais à les retravailler. Je suis aussi une adepte des tournures de phrase chelou, mais je confirme qu'elles ont normalement toutes un sens
La plupart des éléments présentés ici, notamment l'histoire, ont pour but de mettre en brillance l'aspect égocentrique du personnage. Parce qu'elle se nomme Miradelphia, elle décide que tout lui appartient, sinon pourquoi ne s'appellerait pas autrement ? Elle veut être la Reine, mais elle ne sait comment y parvenir sans faire couler le sang, car en effet il se trouve aussi, comme son alignement le souligne, qu'elle a un penchant naturel pour la destruction, au point que son propre père a décider de se débarrasser d'elle.
L'histoire se présente sous un format plutôt inhabituel je l'admets, mais chaque partie est censée révéler soit une part de son passé, soit un détail sur sa personnalité. Les informations sur le passé de Tareer Buhasaiah sont plutôt floues, puisqu'elles rejoignent les histoires respectives de deux autres membres du forum qui ont fait le choix de ne pas en dire trop pour pouvoir exploiter davantage d'éléments plus tard.
Ci-joint les explications liées à chaque épisode (de 1 à 13) -pour ceux que ça intéresse bien entendu- :
Spoiler:
1) Tareer Buhasaiah est le frère de l’Élégant Démon des Plaines Multicolores. Il décide de visiter son frère pour célébrer ses noces avec Isabelle. 2) On apprend que Tareer serait potentiellement devenu contrebandier, il n'en est rien, c'est un pirate. Il a aussi travaillé pour son frère aîné avant de décider de partir de son côté et de ne plus dépendre de personne. Son goût pour l'exploration l'a d'ailleurs conduit à la profession de pirate (car sans argent, pas de voyage) 3) Ayant nulle part où aller, puisque son dernier bateau à coulé, Tareer profite de l'hospitalité généreuse de son frère (pendant ce temps, son équipage cherche de quoi repartir, sans même savoir où leur Capitaine est parti → personne ne connaît ses liens de parenté). On apprend l'existence de la fille de ce dernier, c'est aussi pour Tareer l'occasion de se rapprocher d'Isabelle qui lui a tapé dans l’œil dès leur première rencontre. On y voit aussi la net différence entre Tareer et les autres hommes de la lignée Buhasaiah. Il semblerait qu'à la fin de ce passage, monsieur ait le droit à un petit quelque chose 4) Pas besoin d'explication je pense. Un peu de comique ne fait pas de mal ^^ 5) Tareer choisit d'emporter le bébé avec lui pour ne pas le perdre des mains de son frère, dont la méchanceté et la folie le conduirait aisément au meurtre d'innocents. On voit cependant le lâche Tareer se révélait alors qu'Isabelle lui propose de partir de l'emmener avec lui. Il a peur de perdre sa liberté. Il a aussi peur des conséquences désastreuses que cela aurait sur sa vie si son frère, et donc le reste de sa famille, apprenait la chose. 6) La servante devient un atout important désormais, elle sera la seule à connaître la plupart des vérités, car Tareer ne semble plus dans l'envie de revenir vers Isabelle ou Ys. D'ailleurs, c'est à se demander s'il l'aimait réellement. 7) Tareer ressemble à Jack Sparrow (XD), maladroit et couard par mon moment, mais toujours un beau-parleur et luxueux pirate. Il a en tout récupérer une partie de ses plus fidèles membres d'équipages sur un tout nouveau navire, et a dans l'idée d'élever lui-même Miradelphia a bord (dont il a choisi le nom) 8) On peut voir que Tareer reste un menteur, mais envers sa fille. On peut aussi y voir le mentale qui diffère entre les deux personnages, la douceur du père face à la dureté de la fille. 9) On peut y voir les compétences acquises par Miradelphia à force de vivre sur ce navire. Petit bonus à propos du Démon qui ne connaît pas la réelle identité du Capitaine Taash 10) Une nouvelle fois, nous faisons face à l'opposition entre le père et la fille. Miradelphia est digne d'être de la lignée de Buhasaiah vu son comportement négatif. 11) « Un équipage ressemble à son Capitaine ». C'est ce qui a coûté à Miradelphia sa place à bord du navire de son père. Cette dernière, ayant une vision des choses plus agréssives que celles de son père, il est normal que les deux entre en conflit où cependant seul le Capitaine peut remporter la partie (puisque son équipage lui ressemble et lui est fidèle 12) Miradelphia (avec les enfants) 13) est (avec les traîtres et les ennemis) 14) mauvaise (avec son équipage)
Bonne lecture si vous en avez pas marre avant XD
PS : pour les corrections et tout le tointoin ça sera pour plus tard, il faut que je pionce aussi
Roderik de Wenden
Ancien
Nombre de messages : 1133 Âge : 34 Date d'inscription : 25/12/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 27 ans (né en 982) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Bon parfois vous verrez des phrases se poser comme un cheveu sur la langue, je suis adepte du patchwork quand les idées me viennent d'un coup je rajoute à la suite. Certains passages ne me plaisent pas, je l'avoue, si ça passe c'est tant mieux, sinon je comprendrais parfaitement que j'aurais à les retravailler. Je suis aussi une adepte des tournures de phrase chelou, mais je confirme qu'elles ont normalement toutes un sens
Un cheveu sur la soupe, plutôt, non ?
Je laisse Arichis s'occuper de ta fiche, mais je me suis permis d'en corriger les explications :)
Azhar Tahwi Salougan
Ancien
Nombre de messages : 195 Âge : 30 Date d'inscription : 06/04/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 93ans (né en 914) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Demeure du maître Buhasaiah dit le Démon « Chambre à coucher de Tareer Buhasaia », Ys, Ithri’Vaan - 15 Verimios 987
Je n'ai pas très bien compris ce paragraphe. Isabelle est enceinte de Tareer et a accouché sans savoir durant trois mois qu'elle était enceinte ?
Une femme sait quand elle est enceinte il me semble ^^ juste avec les menstruations, les nausées, les coups, et le gonflement du ventre. Son mari aussi l'aurait découvert.
Citation :
« Oh mon dieu. D'où sort donc cette petite poupée pâle à la frimousse rousse? »
Il me semble que 5 jour après la naissance, les cheveux n'ont pas encore poussé sur la tête d'un bébé :d
Sinon pour ton pseudo, que ton père ai décidé de t'appeler Miradelphia je comprends, mais pourrais tu mettre "Mira Parseltruc" au lieu de Miradelphia au complet ? Voir même ton surnom de pirate ? Miradelphia comme pseudo peut porter à confusion lorsqu'on est nouveau sur le fo'. Mais bon, si tu veux vraiment le garder c'est comme tu veux ^^
Sinon rien à redire pour la fiche
Arichis d'Anoszia
Ancien
Nombre de messages : 1618 Âge : 30 Date d'inscription : 27/05/2013
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 47 ans (né en 961) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
Le Continent
Humain
Nombre de messages : 12 Âge : 32 Date d'inscription : 06/08/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 20ans (né en 989) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Et pour le pseudo c'est fait, mais c'est vraiment une fleur que je fais vous êtes jaloux c'est tout (la prochaine fois écrivait le directement dans le règlement que c'est interdit ><)
Jys
Humain
Nombre de messages : 18 Âge : 2012 Date d'inscription : 27/05/2015