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| Paisible rencontre | Ëninríl & Jalaad | |
| | Auteur | Message |
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Ëninríl Il'Dolwen
Ancien
Nombre de messages : 347 Âge : 24 Date d'inscription : 14/02/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 341 ans (Mort en l'an 9 XI Cycle) Taille : Niveau Magique : Arcaniste.
| Sujet: Paisible rencontre | Ëninríl & Jalaad Jeu 8 Oct 2015 - 11:42 | |
| Cycle XI, An VIII, Verimios, Première ennéade Anaëh, Ouest d'Eteniril
"On croit que tout est perdu et puis voila qu'un petit oiseau se met à chanter" Extrait d'un chant druidique
La forêt chantait tout autour de lui ses mille louanges. Le Flux était en cette saison au plus fort, parcourant chacun des êtres d'Anaëh et résonnant dans les veines du druide. La chaleur de Verimios commençait à se faire sentir, les bourgeons avaient éclos, les feuilles resplendissaient du vert de l'été dans les prunelles vairons d'Ëninríl. Pourtant, il n'en était pas de même dans son cœur. Malgré la joie de retrouver en Neraën lors de son Intronisation les vestiges du passé de son oncle, la guerre au loin et les menaces pesant sur Anaëh lui empêchait de profiter pleinement de ce paysage féérique.
Ses lèvres touchèrent l'écorce rugueuse d'un fresne et son essence se mêla au Flux. Comme dans un songe, le jeune Ornedhel vit, au travers des sens du Fils, le bouquet de vie sous ses branches tombantes. Il passa des heures, à contempler la Beauté de la Mère et de Sa Création. Lorsqu'il se retira, il reprit sa marche, l'esprit et le cœur apaisé. Ses pieds, nus, écrasait l'humus sous leur passage, laissant une trace éphémère du voyage du druide. Sa cape et sa capuche virevoltait doucement dans le vent du début de l'été. Les vestiges de son totem, os rassemblés par un lacet de cuir et pendant là où son corps le permettait, produisaient un son spécial, que l'on pourrait assimiler à de la pluie battante.
La chaleur relative de l'Oeuvre fut remplacée, soudainement, par une bouffée de fraicheur, qu'Ëninríl apprécia pleinement, en écarta les bras et en offrant son corps tout entier au vent. Plus loin, se tenait un petit lac. Il faisait à peine plus de quelques pas de longueurs, mais l'eau était lipide et claire, car reliée à un réseau de petit ruisseau. Ceux-ci s'écoulait doucement dans la mare, produisant un petit son cristallin. Penchée au dessus de l'eau, une petite fée fit mine de détaler à l'approche du héraut d'Anaëh, mais, percevant son essence rassurante, elle s'approcha et vint se percher sur un se des doigts tendu. Ëninríl, l'esprit totalement ouvert la Symphonie, perçu le Flux qui parcourait la petite créature, et en apprécia la force. "– La sagesse réside dans le fait de s'émerveiller devant chaque merveille, sans se soucier de l’intérêt de celle ci", se remémora-t-il. D'un petit mot en elfiique, il l'envoya dans la forêt, avec la bénédiction de Kÿria.
L'Ornedhel se pencha à son tour au dessus de l'eau, et y admira son reflet, troublé par les ondulations de la mare. Il se délecta de la sensation de fraicheur en se désaltérant, l'eau glacée coulant dans sa gorge. Loin des batailles et de leur préparation, rien ne pouvait entravait sa bonne humeur, soutenue par la présence tout autour de lui, d'Anaëh. Loin des regards des Cités, il pouvait donner libre cours à sa passion pour la Mère et Sa Création.
Il se débarrassa de son arc et son carquois, ses lames de pierre et de bois, puis de sa cape, qu'il posa près sur une pierre plate, à quelques pieds de la berge. Il s'y assit en tailleur et prit de nouveau un moment pour méditer. Il ferma les yeux et sombra dans un état second.
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| | | Jalaad Sil'Avryn
Elfe
Nombre de messages : 22 Âge : 34 Date d'inscription : 28/08/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 467 ans Taille : Niveau Magique : Arcaniste.
| Sujet: Re: Paisible rencontre | Ëninríl & Jalaad Sam 10 Oct 2015 - 12:38 | |
| Dans les bois, un son. Un murmure, lent, diffus, une chanson familière qui résonne de toutes parts, sans cesse, reprise en mille et une nuances par tout ce qui vit. Comment peut-on imaginer quitter cela. Comment peut-on imaginer s’arracher de ses racines, et vivre au milieu des pierres muettes, cisaillées par le fer du ventre de la terre ?
Merveille de toutes les merveilles, la forêt s’épanouissait. Jalaad avait encore au cœur la vivacité des hivers et des frimas de ses terres natales, mais peu à peu elle avait appris à goûter la note verdoyante et florissante des étés plus suaves du sud de ces bois immenses, leur frénésie de vie, leur appétit et leurs excès de verdeur. Que tout était paisible, que tout était beau. Les émeraudes morcelées des feuillages sous le soleil, et les averses de parcelles d’or tiède que celui-ci semait sur les solitudes charmantes des clairières et des lacs étaient autant de merveilles infimes que l’on ne pouvait que ravir et se chavirer l’âme.
Sur les rives d’un cours d’eau chantant, la corneille lissait ses longues plumes noires. Immobile, elle veillait, ses yeux à demi clos sur des pensées obscures, goûtant le simple plaisir d’être, et d’être au milieu de la Symphonie qui imprégnait chaque chose autour d’elle. Elle était dans un de ces jours aimables, où l’ombre reflue, où la druidesse des neiges et des nuits de givre se laisse comme gagner par l’efflorescence heureuse qui anime toutes choses. Ainsi, elle ne bougea point lorsque la silhouette silencieuse et fine d’un frère d’Anaëh se profila dans l’ombre des arbres, et vint s’asseoir sur la rive. Il ne lui prêta nulle attention, mais très vite elle l’observa, ne détournant point ses prunelles grises de ce visage inconnu et pourtant si familier. Pas un étranger, non ; elle pouvait presque percevoir l’écho de ses prières et la magie qui soufflait sous ses pas.
Elle aurait souri, peut-être, comme elle ne souriait jamais qu’à ses propres pensées.
Une infime hésitation se fraya un chemin quand elle le vit clore ses longues paupières et s’abîmer dans les remous d’une rêverie sans fond. La curiosité n’était pas grande, mais les rencontres étaient rares pour Jalaad qui se complaisait dans une solitude monacale : il fallait bien prendre nouvelles, savoir ce qui se tramait dans le monde, quoiqu’elle ne goûtât guère, ces derniers temps, les sombres contes qu’on lui faisait.
Ses pattes effleurèrent l’onde trouble quand elle s’envola, semant quelques éclaboussures et des remous nouveaux. Elle se posa à quelques pas de lui, et un instant plus tard, c’était une grande femme blême qui trempait le bout de ses doigts dans les vaguelettes qui se mouraient sur la rive. Quelques pierres crissèrent sous ses pieds, un bruissement de plumes, de perles et d’étoffes se mêla à l’harmonie forestière. Sans un mot, elle s’assit. Jalaad ne parlait jamais la première. Et puis, rien ne valait de rompre la méditation de quelqu’un, la druidesse aimait bien trop se perdre elle-même dans ces états seconds pour oser songer un instant à troubler cela.
Alors, comme elle savait si bien le faire, elle attendit l’instant de l’éveil. Le temps ne compte point, quand il est si long : elle était patiente.
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| | | Ëninríl Il'Dolwen
Ancien
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 341 ans (Mort en l'an 9 XI Cycle) Taille : Niveau Magique : Arcaniste.
| Sujet: Re: Paisible rencontre | Ëninríl & Jalaad Mar 22 Déc 2015 - 18:19 | |
| "Bavardage est écume sur l'eau, action est goutte d'or." Proverbe Noss
Dans un discret froissement de plumes, la corneille apparu aux côté du druide en méditation. Celui-ci ne se perturba point et fit mine de ne pas avoir senti sa présence. En un second froissement, le corbeau se changea en une femme à l'aspect lugubre. Nue, sous son manteau de plume, elle toisait le druide encore abimé dans sa transe. Celui-ci passa encore de longues minutes à l'écoute de la Symphonie, percevant la moindre vibration du Flux, que Jalaad avait perturbé par son arrivée. Lorsqu'il s'éveilla, le silence l'accueillit, uniquement agrémentée des gazouillis des oiseaux ou du bruit des feuilles dans le vent. Silence qu'aucun des deux ne voulut briser. L'un et l'autre comprenaient l’intérêt de laisser la nature s'exprimer. "– Comment les nôtres vous nomme, druidesse ?" La phrase avait résonné comme un gong dans son mutisme. Pourtant, il l'avait prononcé avec tant de douceur qu'on eut put croire que ses paroles se fondaient dans la Symphonie. Ëninríl ouvrit les yeux. Il balaya la clairière du regard et se tourna vers la druidesse. Ses traits, marque de l’intemporalité de son existence, était ceux de quelqu'un que le Chant des Arbres ne trompe pas sur ses semblables. Le druide se leva et fit face à sa pair. "– Quel petit coin de paradis, comme il en existe plein dans la Prime Oeuvre. On oublierai presque tous les maux qui assaillissent notre monde..." Les drows pouvaient attaquer, loin au Sud, que l'on ne remarquerait rien ici, si les murmures de la Symphonie ne venait pas. Ici, des abeilles butinaient les fleurs, les cerfs boivent l'eau au bord de la rivière et les sangliers se roulent gaiement dans la boue. C'est ici que l'on peut apercevoir la beauté de la Mère. Si seulement ses Fils ne l'avait pas négligé... Brusquement, Ëninríl se détourna. Il enleva ce qui aurait pu le gêner dans son projet, mais garda tout de même sa capuche en plumes grises. Puis il se glissa dans l'eau glacée, qui aggressa son corps nu immédiatement. Puis le liquide froid devint revigorant et l'Ornedhel finit par l'apprécier. Ses premiers mouvements de brasse furent laborieux, mais il prit vite le rythme et se mit à nager avec plus d'assurance. Tout en glissant dans l'élément de Tyra, il écoutait les paroles que prononçait la druidesse. Sa voix était aussi douce, d'une certaine façon. Lorsqu'il remonta hors de l'eau, quelques minutes plus tard, il était frigorifié mais plein d'une vigueur nouvelle. Il eut un sourire pour Jalaad et l'incita à faire de même d'un mouvement de tête. - HRP:
Citation originale : "Bavardage est écume sur l'eau, action est goutte d'or." Proverbe Tibétain
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| | | Jalaad Sil'Avryn
Elfe
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| Sujet: Re: Paisible rencontre | Ëninríl & Jalaad Mer 23 Déc 2015 - 16:32 | |
| — Jalaad.
Le mot resta suspendu dans un souffle, un murmure comme un chuchotis de corneille.
Les yeux clignèrent, la figure demeura de marbre, mais la druidesse savait apprécier la compagnie de ceux qui savent, et de ceux qui, plus que tous les autres, étaient ses frères. Même si c’était rarement perceptible tant que l’on n’avait pas appris à déchiffrer les silences hiératiques de l’obscure, elle appréciait la compagnie des autres druides, pour la sagesse, pour tout ce qui n’était point de mots et qu’ils pouvaient à leur guise échanger dans les langages multiples qui étaient ceux des mages et des enfants de la forêt. Un oiseau, comme elle ; plume cendreuse contre plume noire, elle se plaisait à guetter les indices de ce qu’il était.
L’amertume triste de ceux qui assistent au naufrage de monde emplissait la voix mélodieuse du druide ; Jalaad eut un hochement de tête, rien de plus. C’était la colère qui embrasait ses yeux sombres quand il était question de cela, chaque fois. Le reste de l’univers n’était pour elle qu’un champ de boue qui n’avait aucun droit sur la forêt, et surtout pas celui d’en outrepasser les limites ni d’oser l’atteindre et la souiller.
Sans un mot, elle le regarda se lever, défaire un à un les vêtements qui pouvaient l’entraver et s’en aller, lentement, encore coiffé de sa capuche d’aigle gris, pour se laisser engloutir par le lac.
Quelques instants plus tard, c’était son visage, émergeant de l’onde, qui lui souriait, comme une invite. Il y avait de la gaieté, dans ce frère-là ; comme une lueur, la chaleur des étés tamisés dans les collines du sud d’Anaëh, rien qu’une corneille nourrie des frimas de la côte nord ne puisse vraiment appréhender. Elle ne sourit point, mais ses yeux brillaient, un peu, d’une sérénité tranquille qui s’amusait de la légèreté candide du druide qui s’en était allé soudain profiter des merveilles de la forêt, comme si sa pensée, formulée à voix haute, avait eu besoin d’être exorcisée.
Jalaad se leva, défit l’agrafe de son manteau qui retomba lourdement en plis épais sur ses pieds, bientôt suivi par tout le reste. À quoi bon s’encombrer quand il s’agit de nager ? Elle ne gardait, comme toujours, que le lourd bracelet de galets qui cerclait son poignet, et un collier d’os qui lui cerclait la gorge, mais comme toujours, elle n’était jamais vraiment nue tant elle était couverte, des épaules jusqu’aux chevilles, de dessins, de peintures et de tatouages qui ne tardèrent pas à infuser l’eau claire de leur substance terreuse.
Quelques pas l’amenèrent sur la faible pente qui s’enfonçait vers les profondeurs du lac, et lorsque ce fut suffisant, elle plongea avec la vivacité puissante d’une flèche qui jaillit de la corde, traçant un arc de cercle dans le ventre des eaux, avant d’émerger soudainement un peu plus loin.
La Symphonie résonnait avec une force renouvelée, et il y avait comme une vigueur soudaine dans les yeux de la druidesse qui ne trompaient point sur l’attachement qu’elle avait pour ces baignades improvisées. Le froid lui mordait la chair, mais c’était sans importance, et elle avait traversé tant de frimas que cela n’était pour elle qu’une agréable fraîcheur.
Elle prit une grande gorgée d’air, et plongea de nouveau, louvoyant avec une habileté confondante jusque dans les tréfonds. Il faisait sombre, là, mais alors qu’elle ondoyait lentement sur le dos, elle contemplait l’envers de la surface, et le ciel à travers lui, tout piqueté d’or, infusé de bleu, troublé par le cristal brouillé de l’onde que de longs rais de soleil poudreux venaient transpercer. Elle finit par remonter, brièvement, aspirant un peu d’air avant de replonger en faisant cette fois signe au frère druide de la suivre, car celui qui se plaît tant à admirer les merveilles de ce qui l’entoure ne peut ignorer cela... Il y avait la verdure des arbres, et les feuillages qui parfois s’en détachaient pour tomber sur la surface que crevait soudain une averse de lumière rendue tangible par les sédiments en suspension dans l’eau, à la faveur d’un coup de vent qui écartait les cimes et dégageait le ciel d’un nuage passager. Tout se muait, tout se mouvait, l’eau se brouillait de lueurs fugitives qui tombaient jusqu’aux tréfonds pierreux et faisaient scintiller ça et là quelques éclats de quartz poli, quelques galets colorés, quelques coquillages dont la nacre étincelait comme des joyaux. Quelques algues aux nuances sourdes filtraient la lumière rare qui tombait dans ce ventre obscur qui ne voyait jamais le soleil, des poissons au dos scintillant louvoyèrent dans les rayons immobiles, et tout se figea dans un de ces moments de félicité parfaite, quand le monde décide dans un caprice du hasard à se dévoiler dans ses plus fascinantes merveilles, une vision qui ne dure pas, mais marque l’esprit et le cœur au sceau d’un amour déchirant pour ces merveilles que la nature se plaît à mettre en scène au gré de ses volontés inconstantes. |
| | | Ëninríl Il'Dolwen
Ancien
Nombre de messages : 347 Âge : 24 Date d'inscription : 14/02/2015
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| Sujet: Re: Paisible rencontre | Ëninríl & Jalaad Jeu 7 Jan 2016 - 18:10 | |
| " Tel la griffe, vif et acéré, Silencieux et magnanime; Ni défaillance en ton cœur Ni souffrance inutile. Atteint ton but et ne renonce pas Que seule la nécessité guide ton bras"
Dogme du culte Kÿrien
La berge accueillait le corps nu d'Ëninríl, étendu au soleil déclinant. Son regard était tourné, plein d'une morne mélancolie, vers Jalaad, et appréciait la vision de la druidesse fendant les flots calmes du petit lac. L'eau ne semblait lu opposer de résistance et elle semblait aussi bien nager qu'elle pouvait courir sur la terre ferme, tant son habileté et son aisance dans l'élément de Tari était grande. Elle se lança dans une danse effrénée avec pour seule partenaire la mare, plongeant puis réapparaissant. Le héraut d'Anaëh tourna ses yeux vers le ciel, où de petits triangles bleus perçaient la verte canopée des arbres d'Anaëh. Ici on entendait le gazouillis des oiseaux, le frissonement du vent dans les fougères et l'eau qui éclabousse la pierre. Un paysage intemporel si pur et pourtant menacé par ceux qui avait, autrefois, foulé ces terres et s'étaient émerveillés devant la beauté de la Création. Loin, au Sud, la Symphonie n'était qu'un Cri sans nom qu'un druide ni aucun elfe ne peut approcher sans vouloir se tordre le cou pour échapper à la torture que vivaient leur frères. Et ici, on oubliait le combat mené au Sud, où la rage avait remplacé la douceur. Ëninríl profitait des derniers instants ici, avant que la défense de la Forêt ne vienne lui voler ces moments d'allégresse. Il ne dit mot, et se contenta de laisser son esprit se faire emporter vers les Sentiers Symphonique, où l'on ressentait la sève de milliers d'êtres couler dans le tronc et se répandre dans les feuilles et le moindre animal gambader dans l'Oeuvre. Le druide ressentait la présence de Jalaad, silhouette silencieuse dans le décor qu'était la Forêt, et ô combien appréciable. Silencieusement, Ëninríl se mit à parler. Il chuchota, dans un souffle presque inaudible, à la Forêt autour de lui. Son murmure enfla. Il prit de l'ampleur, sans pour autant devenir autre chose qu'un murmure. Sa voix résonnai contre les arbres, et la Symphonie prenait le relai pour porter le message. Répondant à l'appel, un premier Fils apparut à l'orée de la Forêt. Un second le rejoignit, puis un troisième. Bientôt, des dizaines d'animaux s'étaient rassemblés autour des deux druides. Une minute passa, durant laquelle le Murmure s’estompait doucement. Bientôt, il ne resta plus qu'un profond silence. Ëninríl se leva et, lentement, ragrafa se vêtements. Puis il se retourna vers la druidesse. Lui tendant sa main pour l'aider à sortir de la mare, il lui dit, en un souffle : "– Viendrez-vous répandre l'enseignement des druides avec moi ?" - HRP:
Citation originale : Halyalindë
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| Sujet: Re: Paisible rencontre | Ëninríl & Jalaad | |
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