Une balade à cheval loin de la cour....[Melkart d'Aphel, pnj]

L'homme courtisait de diverses manières la gent féminine... Je ne comptais même plus les exemples me venant à l'esprit, mais comme toutes femmes je savais apprécier les attentions subtiles qu'on démontrait sans brusquer les choses . Je séjournais au palais soltaar ce moment où j'ai pu rencontrer un homme intéressant, homme de la mer avide de voyage d'un côté tandis que de l'autre la fougue et la noblesse avec le sens de la famille. À l'exception de mon époux malheureusement indisposé par sa, santé fragile, il se démarquait par son esprit vif. Un cousin éloigné, frère du prince d'Ys et duc de Soltariel que je découvrais au fur et à mesure. Je sortais de mes appartements en songeant à ce que je ferais ce jour-là. Lire un livre .Converser avec des nobles de la cour . Me promener dans les jardins ducaux. Je regardai durant un instant l'extérieur du palais, le beau temps était idéal pour faire une balade mais je ne connaissais pas la ville comme un habitant de la citadelle. 

Je désirais simplement me changer les idées dans un cadre détendu, enclin à la libre discussion et peut-être une activité distrayante. Je suis passé prendre des nouvelles du rétablissement de Maciste au sein de ses appartements privé, puis continua ma journée en échangeant quelques mots avec mes dames de compagnie, mes proches amies. Celle-ci rejoignit son fiancé et Camilla lire à la bibliothèque, elles seraient bientôt belles-sœurs après tout. Je rencontrai sire Melkart au milieu de cette même allée. Était-ce le hasard ? Je le saluai naturellement avec amabilité, nos rapports semblaient moins protocolaires depuis cette promenade parmi les bosquets exotiques. Il semblait de belle humeur lorsque je croisai son regard, je me mis à lui dire.

- Vous me paraissez de bonne humeur messire Melkart, votre soirée et nuit à dut se passer fort bien. Vous avez probablement beaucoup à faire à avec mon cousin le duc. J'ose penser qu'un homme comme vous sait occuper ses journées entre le commandement de la flotte royale et vos propres passe-temps.

- J'espère que je ne vous retarde pas ? Je ne voudrais pas être la cause d'un retard à un rendez-vous.

Dis-j'en souriant légèrement, je m'adressais à sa personne calmement. Verrait-il cette pointe enjouée s'insinuer au timbre de ma voix ?

- Vous avez contempler les astres, cela me semble fascinant et magnifique la nuit tombée,  vous pensez qu'on peut lire l'avenir dans les étoiles ? Qu'avez-vous prévu en cette belle journée ?

Dis-j'en m'adressant d'un air amusé au patricien.

Si seulement on pouvait déchiffrer les événements futurs dans les étoiles, réaliser un tel exploit me paraît onirique. Les astrologues prétendaient qu'on arrivait à se guider en mer par ces corps, célestesscintillant toutes les nuits. Je percevais ce ciel étoilé comme un paysage de toute beauté, enclin à la rêverie que la plus brillante étoile n'était pas toujours la plus grande. L'homme et moi-même noussentîmes attirer l'un par l'autre... La frontière entre la passion et le désir se mesurait à pas grand-chose, je ne montrais subtile pour lui exprimer que je n'étais pas, indifférente mais étant noble, la moindre petite rumeur, faute ou erreur de jugement circulait assez vite, les moeurs de la cour revêtaient plusieurs aspects sans s'en douter parfois, nos mots avaient un impact en fonction de la manière et le comportement dont on faisait preuve.

Je ne suis guère parfaite et ne souhaite pas l'être pour être franche car les jeux des apparences se révélaient trompeurs. Combien de nobles gens s'amusaient à être et ne pas être par envie de plaire, donner une bonne image de soi afin de grimper la hiérarchie de la noblesse ou autres. Toutes les occasions sont bonnes dès lors où l'ambition du pouvoir et l'influence prenaient le dessus ; mariage, alliance politique et commerciaux etc. La liste était bien longue, j'espérais que le noble praticien ne jouait pas un rôle, mon intuition me disait qu'il se démarquait par sa personnalité fougueuse et vive, aimant jouir de la vie tel le marin voguant à travers les flots ! Marin aguerri, frère du duc, érudit, bon vivant que me réservait-il pour la prochaine fois, j'avais hâte de mieux cerner ces facettes. L'homme en lui-même !

- Je ne vous tiens guère rigueur messire, puis nul besoin de justification à propos de vos actes. J'apprécie ce que je perçois de vous.

Dis-j'en lui répondant aimablement, je me demandais s'il saurait sauter sur l'occasion....