Armand de Valbois d'Ancenis

[justify]Nom/Prénom : Armand de Valbois d'Ancenis
Âge/Date de naissance : 32 ans, né en l'an 975 du 10eme cycle
Sexe : masculin
Race : humain
Faction : La Péninsule
Particularité : esprit encyclopédique

Alignement : Loyal bon
Métier : officier administratif ou militaire
Classe d'arme : corp à corp

Équipement :

Armand est très attaché à l'allure qui est synonyme de son statut social. Il porte donc en toute occasion l'uniforme dut à son rang ainsi que les gants et les bottes noires. Cependant, il n'est pas du genre à multiplier les effets personnels et d'apparats.
Ceci se limitent à l'épée d'Adériani, hérité à la mort de son mentor, elle symbolise les idéaux qui les ont liés. Une lame plus longue que la moyenne mais légère, forgé par les nains pour les hommes, elle fut achetée par l'arrière grand-père du vieux capitaine. C'est donc une arme de grande qualité permettant un style de combat souple et aérien.
Le seul autre objet personnel est une pipe elfique offerte par son père avec qui il fumait lorsqu'il rentrait de l'académie militaire. Le bec est en bois de chêne doré et le corps est sculpté dans une pièce de bois de grand cerf d'Anaeh. Le travail d'un artisan talentueux souhaitant rendre hommage à la nature en recouvrant le bol de motifs végétaux aux contours soulignés par de la peinture d'or.
Sa blague à tabac manufacturé de cuir de veau lui permet de ne jamais être à cour de la précieuse herbe. son bourre pipe n'est qu'une modeste pièce de bois vernis.

Description physique :

"tiens toi droit", un ordre de sa mère plus qu'un conseil qu'Armand applique encore aujourd'hui. Ainsi, il domine la majorité des hommes grâce à sa grande taille. Pas particulièrement large au niveau des épaules, sa musculature est parfaitement adaptée à son style de combat acrobatique mais, ne lui permet de développer une force incroyable. Cette longue silhouette fine à la démarche ferme et assuré a pour habitude de se déplacer avec les bras croisés dans le dos.
La tenue vestimentaire est d'une grande importance pour cet homme ainsi que la nécessité d'être toujours impeccablement rasé mais, paradoxalement il ne prend pas le temps d'entretenir sa longue chevelure d'ébène désordonnée.
Ses arcades sourcilières avancés voilent son regard déjà sombre. Ajoutez à cela son menton à fossette et son long nez aquilin et vous avez le portrait de quelqu'un à l'air extrêmement sérieux et dur, ce ne sont pourtant que des apparences puisque Armand a le sourire facile.
Il est vrai que lorsqu'on l'observe on ne s'attend pas à ce que le timbre de sa voix soit si chaleureux. Cette voix douce et caverneuse, hypnotique lui conférant une certaine autorité.


Description mentale :

Si l'on souhaitait faire entrer Armand dans une case, il serait l'archétype de la petite noblesse d'épée au service des grands de ce monde. En effet, ses origines modestes (il appartient à une branche secondaire de sa famille née de la nécessité d'une alliance) et qu'il soit le quatrième d'une fratrie de cinq rejetons (ne le prédisposant donc pas à gouverner la seigneurie de son père) ont forgés un homme au service de ses pairs mettant toutes ses compétences à leur service.
Son père le destinant au culte (bien que finalement il s'avéra qu'il ait les qualités d'un meneur d'homme), il reçu une solide éducation religieuse faisant de lui une personne extrêmement pieuse et attachée à ses croyances. Malgré cela, sa curiosité lui permis de se défaire un en partie du carcan dogmatique de l'Eglise et son esprit s'éveilla peu à peu accroissant sa curiosité
Il rejoignit finalement l'académie militaire à l'âge de seize ans après avoir été happé par la propagande anti-drows. C'est ici que son véritable potentiel s'éveilla, sa curiosité appela la rigueur. Il travailla dur et devint doué autant dans la bataille que dans sa préparation. Le maniement de l'épée était pour lui un art délicat qui le poussa à jouter encore et encore avec les maîtres d'arme de l'école. Sa piété l'aida à développer son courage et son esprit chevaleresque.
En parallèle, il étudia l'économie afin de compléter sa formation de noble souhaitant intégrer un gouvernement.
En fait même si depuis son plus jeune âge on lui avait appris à respecter sa place et celle des autres, ce n'est que durant les campagnes anti-drows en Ithri'Vaan au contact du capitaine D'Andériani qu'il commença à vouer un véritable culte à la position sociale et l'appartenance aux ordres des uns et des autres, il apprit également le respect absolu des institutions en place. Il faut signaler qu'Armand rencontra d'Andriani six mois après le décès de son père (qui l'affecta beaucoup). Cet homme à l'allure bourru fut pour lui comme un second géniteur. Ils passèrent tout deux de longues soirées à débattre sur des sujets philosophiques, théologique, politique cultivant son amour du savoir.
La mort de ce père de substitution lors d'une escarmouche signa la fin des campagnes militaires pour Armand qui avait déjà offert davantage de sa jeunesse que la majorité de la noblesse à la couronne.
Toujours entouré de gens aimants et bien intentionnés à son égard, il est quelqu'un de parfaitement à l'aise en société, cependant, il n'accorde que peu d'attention à la sexualité préférant servir la monarchie et continuer à s'éduquer.
En somme, Armand est loyal aux valeurs nobiliaires; il est fidèle, courageux et accorde une grande importance à l'amitié. Comme dit la célèbre maxime; il n'est pas cruel, il est dur mais juste. Naturellement il déteste la trahison et la cupidité et ne s'attachera pas aux personnes véhiculant ce genre de valeurs.

Histoire :

Ayant déjà résumé en grande partie la vie d'Armand pour expliquer comment fut façonné son caractère, je m'exercerai ici à mettre à la dispositon du staff et des autres joueurs une série de lettres afin de mieux comprendre le parcours de mon personnage.



Lettre d'Antoine d'Ancenis, seigneur de Valbois (père d'Armand) au prêtre Jules d'un temple de Diantra daté du 73 Barkios 981 :

Prêtre Jules,

Mon fils Armand approchant de ses sept années, je fais appel à vos services afin que vous preniez en charge son éducation. Il est évident que je prendrai entièrement tous les frais liés à celle-ci. Je m'adresse à vous car, je souhaite qu'il dispose de la meilleure formation religieuse possible au sein même de la capitale. Je sais, mon ami, que vos fonctions vous occupent beaucoup mais, je souligne par la présente lettre l'importance qu'a à mes yeux qu'il puisse disposer des professeurs les plus droits et les plus respectueux de la foi.
En espérant que nos nombreuses années de collaborations vous permettront d'être bienveillant à son égard et d'accéder à ma requête

Avec tout le respect que je vous dois et mes plus sincères salutation, Antoine d'Ancenis, seigneur de Valbois

Réponse du prêtre Jules à Antoine d'Ancenis, seigneur de Valbois daté du 11 Verimos 981 :

Seigneur Antoine d'Ancenis, Seigneur de Valbois

Mon vieil ami, rassurez vous c'est avec joie que je ferai de votre enfant un jeune adepte sous ma responsabilité. Je veillerai personnellement à son éducation. Pour ce qui est de sa pension d'entretien, je vous ferai parvenir une série de documents pour vous donner une idée de son montant. Faites le moi envoyer accompagné de vos gens dès que vous le jugerez prèt à partir, j'irai pour ma part lui trouver une chambre une fois que ce courrier sera parti.

La DameDieu vous protège mon vieil ami, Jules.

Lettre d'Armand de Valbois d'Ancénis à Antoine d'Ancenis, seigneur de Valbois daté du 17 favrius 988 :

Cher Père,

Je vous écris aujourd'hui une lettre un peu plus longue qu'à l'accoutumé pour vous faire part de mes pensées liées à des évènements récents qui ont agité la capitale. Le prêtre Jules m'a expliqué que les révoltes paysannes de cette année sont la conséquence de la mauvaise récolte qui a touché le royaume. Toujours est-il que le sang a coulé, la garde a dû donner de soit pour calmer la paysannerie locale et leur corps n'en est pas sorti indemne non plus. Certains roturiers furent pendu avec ce qu'ils avaient dans leur propre ventre afin de montrer l'exemple. J'ai dû soigner la main coupée d'un soldat en larme!
J'ai longtemps pensé la monarchie comme un environnement calme et ordonné. Maintenant je l'envisage plutôt comme un océan; paisible sur les plages où il se jette, un peu à l'image de notre cher domaine de Valbois mais beaucoup plus agité et torturé en son coeur.
Notez que je ne fais que vous confiez mes pensées les plus intimes et en aucun cas je cherche à remettre en question l'ordre de notre monde mais, il est évident qu'aujourd'hui nous ne sommes pas sur la bonne voie pour construire le monde meilleur que la Bienveillante, notre créatrice, souhaite pour nous.

Mon père, recevez mon amour indefectible, Armand

Lettre du Prêtre Jules de Diantra à Antoine d'Ancenis, seigneur de Valbois daté du 47 Varimios 990 :

Seigneur Antoine d'Ancenis, seigneur de Valbois,

Je suis un peu confus je dois vous l'avouer. Votre fils m'a adressé une lettre indiquant son souhait de quitter les ordres pour rejoindre l'académie militaire de Serramire. Il m'a demandé de plaider sa cause auprès de vous craignant que vous le jugiez trop peu expérimenté pour cette décision. Sachez que votre fils est un des meilleurs élèves que j'ai eu, je vais donc le laisser lui même défendre son choix en vous citant la lettre qu'il m'a laissée :
" ... Prêtre Jules ne voyez pas dans ma disparition soudaine la volonté de défier qui que ce soit mais je devais me hater de prendre une décision, le convoi de recrue quittant Diantra le jour même. Comme nous en avons longuement discuté , la politique des ordres de la Dame Dieu ne correspondent pas à mes opinions, ne voyez donc pas dans cette décision une contestation de ma foi mais au contraire son affirmation. Je me soumet au très saint écris - "Ainsi, tous ceux privés de ce choix doivent être aidés afin de leur permettre de disposer d'eux-mêmes et de faire leurs propres choix" – et je fais mon choix, et si vous êtes bienveillant à mon égard et à celui de la très sainte Mère vous ne trouverez aucun argument pour contester mon libre arbitre. "
En somme mon vieil ami, je n'ai plus rien à apprendre à votre fils puisqu'il a compris l'essence même de notre idéologie et je me vois obligé de soutenir sa décision.

Fraternellement, Jules

Lettre d'Armand de Valbois d'Ancenis à Antoine d'Ancenis, seigneur de Valbois du 20 Karfias 991 :

Cher père,

Depuis mon arrivée à l'académie militaire j'ai eu l'occasion d'échanger quelques courriers amicaux avec le Prêtre Jules et c'est avec beaucoup de bonheur que je reçois de sa part votre consentement à mon changement d'orientation. Sachez que je dors peu, je travaille dur pour rattraper mon retard en stratégie et en maitrise des armes. Le soir je poursuis mon éducation en économie et religion grâce à des écrits que me fait parvenir le Prêtre Jules.
Je vous avoue que la menace drow m'inquiète beaucoup, les nouvelles qui nous parviennent sont alarmantes et il me tarde de pouvoir lutter contre eux, de me sentir utile.
Mère m'a écrit une lettre m'indiquant que vous étiez touché par la maladie, sachez que je vais prier pour vous, j'ai d'ores et déjà prévu de venir passer quelques jours au domaine pour célébrer la fin d'année avec vous.

Votre fils qui vous aime, Armand

Lettre d'Armand de Valbois d'Ancenis à Antoine d'Ancenis, seigneur de Valbois daté du 64 Barkios 994 :

Mon père!

J'ai eu vent des terribles méfaits Drows, la capitale est assiègée par un ennemi invisible, elle est maintenant isolée du reste du monde et le roi est seul dans cette bataille. Ah qu'il est dur pour moi de rien pouvoir faire pour l'aider en dehors de mes prières quotidiennes! Je dois être patient, le royaume survivra mais les chaînes de ma formation inachevée me pèsent.
Il m'est difficile de comprendre comment une forme de vie peut mettre autant d'énergie, et de génie il faut bien l'avouer, à détruire les autres. Je ne cache plus ma haine pour ce peuple destructeur que sont les Drow. J'ai longtemps pensé que l'immortalité était un don à jalouser et à envier. Mais plus le temps passe et plus elle m'apparaît comme une faiblesse, comme une incapacité à comprendre la valeur de la vie et la nécessité de la preserver.
Mère m'a rassuré sur votre état de santé dont vous ne me parlez guère dans notre correspondance! Le mal qui vous ronge s'est stabilisé et ne progresse plus, me voilà rassuré!

Je vous aime, Armand

Lettre d'Armand de Valbois d'Ancenis à Elaina de Valbois d'Ancenis daté du 58 Karfias 997 :

Mère,

Oh mère, je partage votre immense tristesse, la maladie de père s'est réveillé si vite que je n'ai pas eu le temps de me préparer à sa mort. La douleur est pour moi insoutenable, je pleurs en pensant que je ne pourrai plus fumer la pipe à ses côtés lorsque je vous rendais visite, je pleurs à l'idée que lui et moi nous n'aurons plus l'occasion de refaire le monde pendant de longues heures.
En plus de cela le royaume va mal et cela m'affecte également, les tragédies se succèdent pour la famille royale depuis la grande peste. La mort des filles de son altesse puis de sa femme. Les tragédies qui touchent notre bon roi sont encore l'oeuvre de ses maudits Drow, père me demandait de calmer mes ressentiments vis-à-vis d'eux mais se rendait il bien compte du mal que ces êtres causent?
Que pensez-vous du nouveau roi Trystan? De ce que j'ai pu lire et entendre il est quelqu'un de bon mais sujet à la dépression. Malgré toutes les critiques qui sont faites à son sujet, je crois qu'il puisse être un bon roi, le sang royal coule dans ses veines, je crois qu'il est capable de rétablir la grandeur de notre peuple et je le servirai aussi longtemps que je respirerai.
Je ne peux accéder à votre requête me demandant de postuler pour un office à l'intérieur du royaume. Je pars en campagne dans le Ithri'Vaan, je comprends vos inquiétudes pour ma vie mais sachez que je me sentirai lâche si je ne faisais pas tout ce qui est en mon pouvoir pour venger notre peuple et le roi.

Ne me jugez pas trop durement ,votre fils qui vous aime, armand 

Lettre d'Armand de Valbois d'Ancenis à Elaina de Valbois d'Ancenis daté du 2 Barkios 998

Cher mère,

Voilà un moment que je n'ai pu vous écrire mère, les campagnes militaires m'impose un rythme de vie vraiment différent de ce que j'avais connu qu'ici. Je vous écris aujourd'hui d'une ville elfe dont le nom est imprononçable. Peut-etre vous demandez vous comment je me suis retrouvé si loin de l'Ithrii'Vaan. Nous avons donné la chasse à un groupe de Drow sous le commandement du capitaine d'Andériani, ils pensaient pouvoir nous échapper dans la forêt d'Anaëh mais ils ont été massacrés par les grands guerriers qu'elle habrite. Le capitaine connait les elfes suffisament bien pour qu'ils nous tolèrent dans leurs avant-postes mais il est impossible pour nous de nous enfoncer d'avantage dans leur royaume, ils le refusent et nous respectons leur volonté de protéger leur domaine. Leur culture est facinante et se sont de grand guerrier. Malgré leur nature méfiante envers les hommes, il est possible de se lier d'amitié avec certains en s'interessant à leur mode de vie, j'apprends beaucoup de chose.
J'ai discuté avec l'un d'eux agé de presque trois milles année au sens où l'entendent les humains. Il est interessant de comprendre que lui estime avoir ce qu'il appel deux cycles et huit cent cinquante et un ans. Il m'a parlé d'un évènement qu'il appel le voile. Nous sommes chanceux de pouvoir assiter à cet événement millennal, j'ai hâte de vivre cela!
Je dois vous parler également de l'amitié qui me lis au capitaine d'Andériani, nous partageons les mêmes valeurs, c'est un homme droit et intelligent. Il reste modeste sur ses faits d'arme mais est un grand guerrier. Peut etre qu'un jour j'aurai l'occasion de vous l'ammener à Valbois, je suis sûr que vous l'apprécierez.
Nous repartons d'ici une dizaine de jour plus au sud pour reprendre la campagne contre les drows.

Je vous embrasse, votre fils qui vous aime, Armand.

Lettre d'Armand de Valbois d'Ancenis à Elaina de Valbois d'Ancenis daté du 71 Verimios 998 :

Ma mère!

J'ai appris que notre cousin Aemeon III participait à une guerre civile contre le roi! Mais quelle folie s'est emparé de lui? Je suis extrêmement déçu par son comportement et celui de tous les grands de notre royaume. Pendant que mes hommes et moi nous saignons et dormons dans la boue pour que nos frontières restent loin des menaces extérieures, ces hommes, censé montrer l'exemple à tous, se déchirent pour leurs ambitions personnelles plutôt que de s'unir pour élever l'humanité, leur rôle premier entre tous. Mon coeur souffre de voir mon peuple ainsi déchiré.
Mais n'ayez aucune crainte mère, je garde ces jugements pour moi. D'Andériani est un homme sage, je suis ses conseils; rester à l'écart et me concentrer sur ma tâche. Relever le moral des hommes qui commencent à douter des raisons de leur combat. Je tiens mon rang et remplit mon devoir pour la grandeur de l'homme, tel est la volonté de la Dame Dieu.

Votre fils, Armand.

P.S : vous serez surement aussi attristé que moi d'apprendre que le Prêtre Jules est une des premières victimes de ce conflit imbécile. Il est tombé en tentant de protéger des enfants du culte pendant la prise de Diantra, sa bibliothèque personnelle m'est légué et sera transporté à Valbois.

Lettre d'Armand de Valbois d'Ancenis à Elaina de Valbois d'Ancenis daté du 32 Karfias 1 :

chère Mère,

Je suis inquiet, le voile comme l'appellent les elfes ne devait pas durer plus d'une heure et voilà plus de trente jours que nous attendons le retour du soleil. Ah je me rappels comme j'avais hâte que cela arrive! Aujourd'hui je n'ai qu'une envie, que les choses redeviennent comme avant. Depuis que cela a commencé les drows sont beaucoup plus actifs et combattif. Nos pertes sont plus importantes que les mois précédents. Mon ami d'Andériani est surement la seule personne que je connaisse qui ne semble pas affecter. Il continue à vivre comme si de rien n'était à l'image de la période de la guerre civile. Rien ne semble toucher cet homme guidé par son devoir. Il me repète sans arrêt que les desseins des dieux sont au-dessus de notre compréhension, alors autant ne pas s'en préoccuper et continuer à oeuvrer pour le royaume. Dans le fond je suis d'accord avec lui, la Sainte Mère nous rappelera à elle quand elle le jugera nécessaire.

Je vous aime, Armand.

Lettre d'Armand de Valbois d'Ancenis à Elaina de Valbois d'Ancenis, non daté (écris en l'an 4) :

Tout est foutu, les conflits internes qui déchire le royaume ont négligé nos compagnies et nous sommes sans cesse obligé de battre en retraite. Il ne se passe pratiquement plus une semaine sans qu'un ami de longue date tombe. Dernièrement j'ai été séparé d'Andériani et je n'ai plus de nouvelle. Il est aujourd'hui difficile de convaincre les hommes de continuer à se battre. Le soutien du roi n'est plus et moi-même je commence à perdre espoir. Je pense qu'il est difficile pour vous et les autres de vous rendre compte à quel point nous avons perdu du terrain en Ithri'Vaan. Et heureusement, sinon la panique pourrait très vite embraser le royaume.
J'ignore quoi faire, rester ici et mourir pour rien ou rentrer comme un lâche. Je n'ai toute façon pas le temps de réfléchir à ça maintenant, à l'heure où je vous écris, nous n'avons que quelques heures d'avance sur ceux qui nous poursuivent. Cette situation où l'on peut être pris à tout instant est insupportable. Nous nous dirigeons actuellement vers les lisières de l'Anaëh, si il y a bien un endroit où nous serons en sécurité c'est là-bas. J'ai eu l'occasion de développer de bons rapports avec les elfes et même si ils sont toujours extrêmement méfiant à l'égard des hommes, ils nous aideront. De plus je sais que les drows ne braveront pas la forêt.

Vu l'incertitude qui plane quant à la suite des événements, je tiens à vous dire que je vous aime et que vous me manquez, Armand.

Lettre d'Armand de Valbois d'Ancenis à Elaina de Valbois d'Ancenis, non daté (écrit en l'an 4) :

D'Andériani est mort, son testament et son épée m'ont été apportés par un de ses hommes ayant survécu à la déroute. Il a succombé à ses blessures pendant la retraite, une fin bien triste pour un homme souhaitant mourir au coeur du champ de bataille. Comme vous vous en doutez, cette nouvelle me bouleverse, j'ai l'impression de perdre mon père une seconde fois.
Pour ma part j'ai réussi à emmener se qu'il restait de ma troupe en sécurité. J'ai décidé de quitter le front, nous avons échoué, seul un imbécile continuerai à se battre où tout est perdu.
De ce que j'ai compris le royaume tombe en miette, je jugerai de ça à mon retour.
Désolé si je ne suis pas plus causant, je suis beaucoup trop écoeuré et malheureux pour avoir envie d'écrire quoi que ce soit.

Armand.

Lettre d'Armand de Valbois d'Ancenis à Blanche d'Ancenis daté du 3 Karfias 6:

Cher Cousine,

En vue des événements récents qui ont divisé le royaume, je reconnais, par la présente lettre, vos filles comme étant les dernières descendantes de la dynastie des Firiam et par conséquent comme étant les héritières légitimes du trône du royaume de la péninsule.
C'est pour les raisons sus-cités que je mets à votre disposition mon épée et mes compétences, je jure fidélité à vos filles et par conséquent à vous même leur mère jusqu'à mon dernier souffle.
Pour vous servir au mieux, soit par mes compétences économiques ou mes compétences militaires, je vous demande de m'introduire dans les hautes fonctions de la baronnie d'Ancenis.
Je jure fidélité à votre nièce, Bathilde d'Ancenis, héritière légitime de la baronnie d'Ancenis et de la servir tant que ses intérêts seront en accord avec ceux de la reine légitime du trône du royaume de la péninsule.

Mes sincères salutation, Armand de Valbois d'Ancenis

HRP

Comment trouves-tu le forum ? : interessant
Comment as-tu connu le forum ? : ok google!
Crédit avatar et signature : 

Mon avatar correspond à l'affiche du film Napoléon de 1927 d'Abel Gance



[en fait désolé j'arrivais pas à poster ma fiche de perso parce que j'avais mis l'URL vers la photo de mon avatar U_________U, oui j'ai fait chier tout le monde avec ça aujourd'hui.
Merci à Sarina de Feoda pour son petit coup de main ^^]

Citation :

Métier : officier administratif ou militaire

Citation :

Malgré cela, sa curiosité lui permis de se défaire un en partie du carcan dogmatique de l'Eglise

Citation :

Il rejoignit finalement l'académie militaire à l'âge de seize ans après avoir été happé par la

Citation :

Voilà un moment que je n'ai pu vous écrire mère, les campagnes militaires m'impose un rythme de vie vraiment différent de ce que j'avais connu qu'ici. Je vous écris aujourd'hui d'une ville elfe dont le nom est imprononçable.

Citation :

J'ai discuté avec l'un d'eux agé de presque trois milles année au sens où l'entendent les humains.

Citation :

J'ai appris que notre cousin Aemon III participait à une guerre civile contre le roi!