Le géant légendaire et la guerrière. ( Pv: Jin) ( Lourmel)

3e jour de la première Ennéade de Verimios de l'an 8

Pas très loin de la caserne de la garde de Lourmel, une foule forme un grand cercle. Au milieu se dresse deux fiers combattants. Antoine le garde se met face à Lyarra. Les deux s’adressent un sourire courtois. Autour, la populace s’impatiente de voir le combat, puis, les marchands se vaque aux paris. Ainsi, la mise se porte sur le vétéran.

Lors du signal, les deux combattants s’affrontent. Les lames s’entrechoquent, doublé par la violence des deux antagonistes. L’oesgardienne assaille de toute part, mais il ne semble pas défait pour autant. Un coup se porte sur le ventre de la belle, la dernière réplique par un coup porter sur l’épaule. Ainsi, les antagonistes expérimentent des techniques nouvelles, violente et sournois. L’expérience mets à mal Lyarra, mais son discernement surprend le vieil homme.

Pendant ce temps, la foule hurle d’encouragement pour l’étrangère, d’autre, supporte le vétéran. La jeune femme semble attirer les faveurs du peuple, précisément la gente féminine. Le combat est plus qu’un simple duel, c’est la guerre des sexes. Une femme guerrière est rare dans ce milieu d’homme, Lyarra ne peut être qu’être soutenue par les femmes de sa condition.

Lorsque vient le dernier combat, le silence accable l’arène de fortune. Les deux gladiateurs du moment se toisent du regard, jugent les moindres failles. Puis, Lyarra charge son adversaire par un coup porter vers le haut, enchainant par une attaque circulaire. L’homme fléchit sur les violent coup de son adversaire qui ne semblait pas se fatiguer. Mais, l’homme ne semble pas perdre son sang-froid, il patiente et profite pour contre attaquer. La vaillance de Lyarra semble fléchir, son corps ne permet plus de suivre sa témérité. A bout de souffle, l’homme arrête sa lame sur le visage de la guerrière, symbole de sa défaite.

Son regard se porte sur la lame de son adversaire, son orgueil prend un coup. Mais, ce défaut disparait par une forme d’humilité. Lyarra s’incline devant son adversaire par une belle révérence, accompagné par les applaudissements de la foule.

« Merci pour ce combat, j’ai pris beaucoup de plaisir. » dit-elle d’une voix douce.

Après avoir repris ses affaires pour s’éclipser, Lyarra s’arrête devant un géant. Lentement, l’oesgardienne baisse ses yeux pour remonter sur celui de l’inconnu. La taille surprend au départ la guerrière, puis, elle esquisse un large sourire.

« Woah, tu as mangé beaucoup de soupe. Faut croire que la légende est vrai. »

Jindanor avait tant insisté pour sortir que les médecins avaient enfin déniés le laisser sortir... Le bras en écharpe pour éviter que son épaule n'empire et qu'il n'utilise celle-ci à outrance, et une canne pour l'aider à se tenir debout, l'anémie n'était plus réellement un problème, le problème était la douleur et les sensations de fourmillements dans ses jambes endolories.

Cela faisait maintenant trois jours depuis la visite de la Dame de Lourmel, une dizaine depuis qu'il avait pu revoir Cécilie... Et enfin pouvait-il prendre l'air, pour de vrai. Il avait enfin quitté cette chambre, se laissant vagabonder dans la cour d'entrainement, aux côtés de ses camarades. Anthoine était bien heureux de pouvoir voir le géant se trimgballer dans cette cours, et les hommes qui ne le connaissaient pas encore apprenaient rapidement à le connaître.

Ce géant de deux mètres dix, il avait certes l'air affaiblis, mais il n'en restait pas moins impressionnant et assez effrayant.

Cependant, cette journée, comme toutes les autres après tout, n'allait pas être de tout repos.. Une jeune femme, s'était pointée, traînant derrière elle la fierté d'une armée, et l'humilité d'un coq. Elle défiait un à un les hommes du campement, ceux-ci lui riant au nez, malgré cette lame qu'elle portait.

Puis... Vint sa demande à Anthoine.. Le bougre était assis à table, avec Jindanor, discutaillant et raillant autour d'un pichet de vin baigné d'eau.

"... Et alors, la coquine m'choppe le chibre et m'balance un-..." Il s'interrompit, observant la femme en question, alors que Jindanor calmait son rire, observant la dite à son tour.

Et vous Monsieur,regarde les autres droit dans les yeux, Prouvez moi que vous êtes différent des autres qui sont en train de se pavaner tels des coqs, la peur de voir une femme battre un homme. J'ose croire de vous voir plus courageux que vos confrères."

-... Tu veux te battre ?

Jindanor observait les deux, intrigué... Et il ne sait réellement comment, mais de fil en aiguille ils finirent dans cette cours, encerclés d'une vingtaine d'hommes formant une arène, se battant comme des lions, Anthoine qui du haut de son expérience et de ses qualités d'escrimeurs, tenait tête à la demoiselle, celle-ci restant impressionnamment correcte dans un combat l'opposant à Anthoine...

Jindanor estimait qu'elle pourrait tenir tête à une dizaine des hommes qui composaient la garde de Cécilie.. Cependant, Anthoine n'était pas un simple garde, c'était un escrimeur qui avait servis en tant que Mercenaire, avant de se ranger sous cette bannière, un homme d'expérience et de renom quoi qu'on en dise. Son penchant pour la boisson et les femmes ne cassait pas ses qualités, et aujourd'hui encore il le rappelait, enchaînant estoque et coupes sans défaillir, touchant son adversaire à de nombreuses reprises.

Lorsqu'il finit par pointer sa lame sur le visage de la demoiselle, il glissa celle-ci sous le sien, le remontant un peu, avant de se reculer, lançant cette lame émoussée en direction d'un autre garde, George, qui l'attrapa aisément. Allant par la suite s'emparer de la lame que la jeune femme avait laissé à terre.

-M'ouais. Pas mal, pour une femme. J'aimerais voir comment tu manies l'chibre. Il ria légèrement, gratifiant la femme d'une grande tape sur l'épaule avant de s'en retourner vers Jindanor, alors qu'elle le remerciait pour ce combat.

Elle s'approcha du géant, qui ne s'était pas gêné pour dominer l'arène, observant par dessus l'attrouppement, alors que tous se séparaient, riant et vannant la demoiselle sur ses possibles atouts pour les parties de jambes en lair.

-Woah, tu as mangé beaucoup de soupe. Faut croire que la légende est vraie.

Jindanor ricana,passant sa main valide sur son visage.

-La légende, comme quoi bouffer de la soupe te ferais grandir ? Des conneries. J'tiens ça de ma famille... C'un trait familiale comme qui dirait.Qu'est-ce que tu viens faire par ici ? Et où as-tu appris tout ça ? Tu m'intrigues.. Une femme qui porte l'acier, et qui le manie aussi bien que certaines putains manipulent le chibre, c'est rare. Jindanor avait volontairement repris les paroles d'Anthoine, quelques jours plus tôt, en riant à propos d'une possible rencontre avec une telle femme. Anthoine, t'avais pas dis que tu ferais tout pour épouser une femme pareille ?

-Hé... Faut-il encore qu'elle soit bonne au pieu. Sinon ça n'vaut pas l'coups.

Il ria avec Jindanor, avant de revenir s'asseoir sur cette table, non loin d'une tente.

-Viens... On va discuter, tu vas pouvoir tout nous raconter.

La légende, comme quoi bouffer de la soupe te ferais grandir ? Des conneries. J'tiens ça de ma famille... C'un trait familiale comme qui dirait. Qu’est-ce que tu viens faire par ici ? Et où as-tu appris tout ça ? Tu m’intrigues. Une femme qui porte l'acier, et qui le manie aussi bien que certaines putains manipulent le chibre, c'est rare. Anthoine, t'avais pas dit que tu ferais tout pour épouser une femme pareille

Tout d’abord, Lyarra fixa l’homme du regard, les bras croisait sous sa poitrine. En guise de réponse, la guerrière se contentait de sourire à la phrase de l’homme , puis, leva les yeux aux ciels en écoutants cette absurdité. Il ne fallait pas se leurrer, les hommes ne représentaient pas des hommes délicats. Ils évoquaient le stéréotype des hommes rustres, sans un réel gout de finesse. Mais, la rusticité était dans les gouts de Lya.

« Je sais me battre, la circonstance a fait que je devais me battre. Une histoire longue et remplie d’apprentissage. » Elle se tut un moment et repris « C’est bien les hommes ça, voir une femme maniait le chibre…Apprenez à manier vos langues pour faire plaisirs aux mademoiselle.Vous savez ou je veux en venir. N’est-ce pas ? » La guerrière répondait au même ton que l’homme, espérant que ce dernier comprendrait son message.
On l’invita à boire ; Lyarra eut l’occasion de profiter un petit moment amusant. Mais, cette invitation ne pouvait en être une bonne après-midi sans un accompagnement : L’alcool. L’eau-de-vie fit partie intégrante de sa vie de débauche et de plaisir.. Sans hésitation, sans gêne, aux bonheurs des hommes ou pas, elle se servit une petite cruche d’hydromel. Ainsi, deux petits camps se formaient, les hommes approuvaient le culot de la dame ; le camps adverse ne supportait pas de voir une femme effrontée et « masculine ».

Assise à côté des deux hommes, cruche en main. Elle répondit à Anthoine sans aucune hésitation « Tu veux le savoir ? Montres moi ce que tu vaux. Je ne couche pas un homme qui sait juste manier une épée, il doit me montrer autre chose. » Dit-elle en souriant, un simple guerrier ne l’attirait pas.Un homme doit la faire vibré, sinon, l’ennuie irait gâcher sa journée. « Fais-moi vibré, je te ferais plein de petite coquinerie. A toi. » ses yeux se posa sur Jindanor. « Et à ton ami. »

La femme se mit à gouter l’eau de vie, en attendant, les deux compagnons souhaitaient entendre son histoire. Appréciant le gout, elle émit un toussotement, puis répondit à ses questions. « J’ai quitté ma région natale qui est Oesgard pour la raison que ce pays est devenue un territoire de chao et j’ai assez donnée mes fesses dans les diverses guerres. Je viens ici pour trouver du travail, je sais me battre, habile et je m’adapte à plusieurs situations. La voie des armes est un bon métier pour se faire de l’argent…Je suis si intriguante ? Car je sais me battre ? Huhu, je suis sur que c’est lié à ça… Pourtant, au sud et les autres peuples ont des femmes militaires. Pour te répondre, mon père adoptif m’a élevé à la dure. Son enseignement était strict, difficile…Et il y avait de quoi pleurer…Pour une petite filel que j’étais…Mais, ce qui est paradoxale, j’ai aimé ça…La sensation de puissance…et libre. » Son arme représentait fièrement son indépendance vis-à-vis de la société, de la norme etc… Son arme symbolisait sa force intérieure, sa hardiesse. La voie de l’arme correspondait parfaitement à son caractère farouche.

Mais, Lyarra préférait entendre des histoires. Ainsi, son regard se porta sur Anthoine, mais son intêret était pour Jindanor. Dans un regard intéressé, la guerrière rétorqua sa question. « Et toi. Pourquoi as-tu décidée de prendre la voie de l’épée ? Et que fais-tu ici ? Je pense que la question se pose à vous deux. Par ailleurs, vous venez de quel contré du pays ? » elle profita de vider son verre. L’alcool commença délicatement de conquérir son corps, se sentant envoutée. Une position bien confortable pour écouter des histoires. « Sinon. Vue que je t’intrigue tellement, tu vas pouvoir me poser une multitude de question alors. » [/color]

Je sais me battre, la circonstance a fait que je devais me battre. Une histoire longue et remplie d’apprentissage. Elle se tut un moment et repris C’est bien les hommes ça, voir une femme maniait le chibre…Apprenez à manier vos langues pour faire plaisirs aux mademoiselle.Vous savez ou je veux en venir. N’est-ce pas ?
Jindanor tourna le regard vers Anthoine, qui ricana en secouant la tête, quasiment désespéré.

-Ha, si tu savais ma belle, j'manie mieux ma langue que j'ne manie la causette.

Alors qu'ils l'invitèrent à boire, et qu'ils prenaient place, elle répondit du tac-au-tac à Anthoine.

-Tu veux le savoir ? Montre moi ce que tu vaux. Je ne couche pas avec un homme qui sait juste manier une épée, il doit me montrer autre chose, Fais-moi vibrer, je te ferais plein de petite coquinerie. A toi... Elle observait Jindanor en disant cela, ce qui ne lui fit ni chaud, ni froid... Et à ton ami. FInit-elle en observant Anthoine, qui fut tout de suite plus intéressé.

Alors qu'elle racontait son histoire, Jindanor n'était pas réellement attentif... Malgré son bras encore quelque peu douloureux, il pensait bien trop à quelqu'un... Une femme précise... Cécilie... Il l'aimait... Mais il s'inquiétait de sa sécurité, de ce qui allait être la suite de leur histoire, du futur, des risques que leurs relation soit découverte.... Anthoine lui cependant semblait être bien plus intéressé par l'histoire.

-Et toi, pourquoi as-tu décidé de prendre la voie de l'épée ? Et que fais-tu ici ? Je pense que la question se pose à vous deux. Par ailleurs, vous venez de quel contrée du pays ?

Elle n'arrêtait donc jamais de parler ? Bien pire que Jindanor... Non ? Si....Un peu...Non ? Jindanor observa Anthoine, en haussant les épaules, avant qu'elle ne continue.

-Sinon, vue que je t'intrigue tellement, tu vas pouvoir me poser une multitude de questions alors.

-... D'où je viens ? Pourquoi on est ici ? .... Pourquoi l'épée ? ...Il ricana, il n'avait pas d'histoire hallucinante, et surtout pas à conter à une traîne chemin qu'il connaissait à peine... Non, celle qui habitait son esprit n'en savait déjà que tellement peu sur lui qu'il ne se permettrait pas d'en dire plus à une inconnue... Je viens d'Oësgard, j'ai grandis près de l'Aduram, à quelques lieux de LaDross.... Lui vient de Beaurivage, il sert les Laval depuis des années... Moi je n'ai rejoins l'escorte de la Dame de Laval que depuis peu.... Je n'ai pas décidé de prendre la voie de l'épée, elle s'est imposée... Je n'ai pas une belle histoire à raconter, et celle d'Anthoine est aussi banale que tu pourrais le penser. Nous ne sommes ni des aventuriers, ni de grands seigneurs, nous vivons de ce qui tombe, et nous servons celle que nous avons jurés de servir... C'est aussi simple que ça....

Il soupira, en buvant sa choppe, Anthoine se permettant de poser les questions.

-Et donc... C'bien beau tout ça, mais sérieux... Une femme avec une épée ? T'as du avoir un paquet d'emmerde ma belle... Nan ?

J’écoutais attentivement les paroles de Jindanor. Cet homme était originaire d’Oesgard et la vie avait voulu qu’il manie l’épée. Rapidement, je fis une rapide déduction des guerres multiples dans la région qui imposaient ce choix. Il subissait les évènements. C’était là notre plus grande différence. J’avais décidé de me battre pour mon indépendance et être experte en arme, il était le contraire. De ce fait, je déduisis qu’il serait moins performant en combat. Pourquoi ? Parce qu'n homme s’appliquerait davantage à suivre la voie qu’il avait choisie et s’efforcerait d’atteindre la perfection. Un homme obligeait de se battre, serait moins performant qu’un véritable guerrier. Mon maitre me disait souvent ce genre de chose. Jindanor était un homme qui subissait les évènements. C’était triste. Ce choix imposait le satisfait-il ? Je ne savais pas et je m’en moquais. Il était clair que l’on devait apprendre à se battre pour survivre. Il ne fallait pas se leurrer. Dans cette région, il valait mieux être fort et oublier toutes « morales » pour pouvoir survivre.

« Je me doute bien qu’avec toute ses guerres, on est obligé de se battre pour pouvoir survivre. Je pense que ces guerres t’ont forcé à te battre non ? »

Je posais mon regard sur Anthoine, j’avais envie d’aller plus loin avec cet homme. Il semblait intrigué. Indirectement, je m’amusais à mettre en valeur ma poitrine en croisant mes bras. Aguicheuse ? Oui, j’avais envie de tester les réactions de cet homme avant de répondre à sa question. Plus sérieusement, je n’enviais pas ces petites « culs poudrés » qui devaient fidélités sexuelle à un époux infidèle.

« Mh….assez oui. C’est compliqué. Mon père adoptif m’a élevé en guerrière, j’ai participé à toutes ses missions, j’étais sa suiveuse. Le plus difficile était de prouver sa valeur auprès de la gente masculine et de montrer qu’on peut avoir plus de couille que les hommes. Après, on attire le respect. Pour d’autre, on attire le rejet.

Je me mis à rire et sourire en touchant mon épée de ma main.

« Tu sais, Anthoine, j’apprécie d’être le courant contraire de la société. Cette épée est signe de mon indépendance et de ma liberté en tant que femme…Puis, les emmerdes se terminent vite quand un homme se retrouve au sol. Ca dissuade. L’avantage de la femme, c’est la vision de l’homme. Quand une femme est supérieure à un homme, on est surpris, voire effrayer. En toute simplicité, je suis un homme dans un corps de femme. Rien de plus, ni de moins.

Je lui répondais par un large sourire, je posais mes mains sur la table, je le regardais droit dans les yeux. Jindanor ne semblait pas être un homme attentif, il était complètement ailleurs. Tant pis, mon intérêt était entièrement tourné vers Anthoine. Cet homme était très captivant, je voulais en savoir plus sur lui. Et puis, un homme d’âge mûr est souvent plus enivrant qu’un simple jeune homme avec qui je risquerais de m’ennuyer. Faut croire que les vieux m’attirent plus…

« Toi, racontes-moi ton histoire. Ma vie est morose. Je ne vais pas t’ennuyer avec tous mes problèmes de femme. Ta vie ne me semble pas banale. Depuis combien de temps sers-tu la Dame de Laval, et que faisais tu avant d’être chevalier ? Tu as bien des histoires à me raconter pour éveiller ma curiosité. »

Alors que Jindanor soupirait en observant l'entrainement qui se menait plus loin, Anthoine s'apprêtait à répondre aux questions un peu osait de Lyarra...

-Euh.. J'suis pas chevalier j'suis qu'un troup-...

-JINDANOR... ANTHOINE, ARRÊTEZ UN PEU DE RÊVASSER ET RAMENEZ-VOUS !! Hurla le capitaîne, faisant sursauter Jindanor qui renversa sa bière sur Lyarra avant de se lever en trombe, s'emparant de sa lame et filant au trot, sans même s'excuser... Pas besoin de s'excuser pour ça, la bière ne ferait que refroidir les ardeur de l'humaine...

-Oh bordel, reprit Anthoine en se relevant. J'ai complêtement oublié qu'on avait un tour de garde, désolé ma belle, mais on n'peut pas rester... Et pour la bière... Jindanor s'excuse, dit-il en s'emparant de son arme à son tour, filant en repassant sa ceinture autour de sa taille, son fourreau attaché à celle-ci pendouillant le long de sa jambe...

Pour ceux qui ont déjà vu courir un humain qui se ramène vite chez lui car sa rombière lui hurle dessus, là vous pouvez observer un sprint d'un très haut niveau, qui dépasserait largement cet empressement...

Après leurs départs aussi soudain que leurs arrivés, Jindanor et Anthoine ne réapparurent pas auprès de Lyarra de la journée, après tout, leur tour de garde était assez longuet, et nécessitait leurs présences à d'autres lieux.

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