Au coeur de l'audience! ( Pv: Maé, Lourmel)

La discussion se terminait par une tension inattendue. Puis, une nouvelle fois, l’histoire de ma véritable famille revenait surface dans mon esprit. Combien de fois au cours de mes mésaventures aux Wandrais je repensais à cette sœur. Aux yeux de la société, je n’étais qu’une batarde. A partir de là, les hautes sphères de la société auraient de quoi me dénigrer, me voir inférieur.  Si, je choisissais de servir Maélyne, je serais la petite batarde qui chercherait se faire une place dans la noblesse. Jalousement, je serais toujours à l’ombre de cette femme. Mais cette hypothèse se tenait par le fait qu’on révèlera mon fameux lien de sang auprès des Outremont. Un jour ou l’autre, tout le monde sera sur notre lien, un secret ne se gardera jamais bien longtemps dans le monde des nobles.

Mais, est ce qu’elle comprendra que ce choix de partir à Amblère était lié à la peur que le monde viendrait percer le jour de notre lien..J’aurais prouvée n’importe quel moyen, on verra comme la petite batarde qui aurait un petit privilège en raison de son sang demi-bleu. J’y repense, je regrettais de trop savoir sur mes origines Mon choix de partir à la guerre était issus sur une et unique chose, mon lien de parenté. En suivant ma sœur, je ne voyais aucune chance de reconnaitre mes mérites aux yeux de tous.  Amblère était le seul moyen.

Comment faire pour terminer cela en beauté ? LA discussion auprès de Maélyne et moi était sujette à des discordes…Mon choix de partir à la guerre mènera peut-être à un nouveau désaccord.  Dans cette situation, mon objectif était simple, je devais trouver un moyen de finir sur une bonne entente. Déjà, j’avais prouvé ma valeur auprès de Maélyne dans mon expédition, mais ma volonté de rester à Lourmel était compromise. Je me demande quel serait sa réaction ? Est-ce qu’elle sera indifférente ? Ou au contraire, déçut ? Cependant, Maélyne tout comme Cécilie, elles diront que ce choix fou était une mauvaise idée. Une femme ne pouvait pas se battre dans un milieu d’homme. Les femmes dans cet endroit étaient inférieures aux hommes. C’était toujours la même rengaine….

Puis, dans la salle d’audience, Maélyne rentrait dans la pièce. Par respect, je fis une belle révérence apprit par Rose, la suivante de Cécilie. Dans un ton respectueux, j’annonçais

Je restais calme, je me contentais de la fixer droits dans les yeux. Au fond, je sentais un regret de ne pas l’avoir connue plus tôt… Là, j’étais une parfaite étrangère qui avait rempli sa mission.

Je retirais toute cette pensée négative qui envelopper mon corps, je me contentais de garder mon côté sérieux. Pour l’instant, je devais conclure cette affaire des Wandrais avant de partir guerroyer.  La phrase de Dame de Lourmel était presque une question indirecte. Cette femme testait-elle ma sincérité ? Ces gardes n’avaient pas prévenue de mon départ….

« J’ai plein de bleu et le voyage fut bien difficile. La nature était l’ennemie principale de ces montagnes. Mais, cette épreuve était enrichissante.

Je regardais Maélyne en train de feuilleter mon carnet rédigé avec soins, remplie de détail et de croquis. Elle avait toute les informations nécessaires qui répondrait à ses questions. Néanmoins, je fus surprise de la demande de Maélyne de lui raconter toute mes mésaventures. Je ne relevais pas cette perte de temps, je lui souriais avec respect et je m’asseyais à côté d’elle.

Je pris le carnet sur la petite table, j’ouvris la page intéresser pour montrer la carte simplifier.

« Je vais vous raconter.

Je pense que le pillage ne serait pas une expression exacte pour cette attaque. En effet, d’après les wandrais qui travail pour le Nord, cette attaque était plus une épreuve des jeunes wandrais, un test de bravoure. D’après les infos recueillit, l’attaque était faite la nuit et le but était de kidnapper des femmes. Pour quelle raison ? Je miserais un trophée, une preuve de la réussite.

Néanmoins, l’attaque était facilement simple, ils utilisaient l’échelles pour monter en pleine nuit noire. Cette situation était produite par le manque de sérieux des soldats qui buvait de l’alcool. »

Je me tus un moment, je laissais Maélyne prendre conscience mes informations avant d’écouter la deuxième partie de mon discours. Dans un ton maitrisé, je réfléchissais à mes futures phrases, je tournais sept fois ma langue avant de parler. Puis, je repris.


« Après avoir recueillit les informations à Karras, un wandrais au service de la péninsule m’aida et conseilla le meilleur moyen de m’infiltrer dans sa terre. J’étais vêtue comme une Wandrais, j’écoutais ses conseils pour survivre dans la montagne.

Ainsi, j’ai visité l’intérieur des terres des Wandrais. Les villages étaient en ébullition, je ne comprenais pas pourquoi. En effet, il y ‘avait plusieurs raisons qui pourrait être de l’ordre religieux, militaire ou quelque chose de culturelle. Mais, je ne voyais aucune menace réelle qui viendrait d’eux. Par contre, j’ai vue plusieurs mouvements de troupes qui va en direction de l’Ouest de la Montagne.  Je pense qu’il faudrait peut-être renforcer la défense de Norkam qui pourrait être susceptible d’être attaqué. »

Je m’arrêtais de parler, je regardais droit dans les yeux. Puis, je concluais mon récit.

« J’aurais voulu aller  profondément dans les terres mais les wandrais ont sentis ma présence. J’ai du fuir pour éviter de me faire étriper ou subir des choses bien désagréable. »

Je passais ma main remplie d’éraflure par ma longue chevelure de jais qui tombais au creux de mes reins. Mes yeux bleus était rivé sur celui de MAélyne qui était semblable au miens. Indirectement je cernais son visage qui possédait la même forme. On ne pouvait pas nier quelque point de ressemblance. Cette femme correspondait bien à nos liens parenté.


« Voilà, madame, je vous ai résumée. Tous les détails et suggestions sont écrite sur ce carnet que j’ai pris soins de réécrire. J’ai brulée l’ancien pour éviter que les autres savent le sujet de ma mission. »

Je refermais le carnet.

« Si vous avez d’autre information à savoir, je vous répondrais avec joie »