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 Lorsque la mort apporte la vie. [Privée]

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Maélyne de Lourmel
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Maélyne de Lourmel


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MessageSujet: Lorsque la mort apporte la vie. [Privée]   Lorsque la mort apporte la vie. [Privée] I_icon_minitimeMer 10 Fév 2016 - 12:17


2ème jour de la 2ème ennéade de Vérimios.

Une ennéade passa lorsqu’on vint quérir Maélyne. Une missive venait d’arriver et celle-ci semblait être de la plus haute importance. Effectivement, elle venait du front. Elle annonçait la victoire de la coalition concernant la reprise de Nebelheim face à plusieurs centaines de morts-vivant. Un frisson d’effroi la parcouru alors, imaginer les hommes affronter leurs frères précédemment tombés au combat, en état de décomposition, l’image lui donna soudainement la nausée. Pourtant, la lecture continuait. C’était un véritable compte rendu de plusieurs pages qui reprenait les mouvements des osts de Lourmel et d’Outremont ainsi que les ordres du Marquis. Vint ensuite une annonce à laquelle Maélyne ne s’attendait pas du tout. Alwin de Karlsburg, Comte d’Arétria était décédé suite à ses blessures de guerre. Les pages tombèrent, malgré les lignes qui restaient à lire. Dans un silence, elle s’approcha de sa fenêtre, et laissa perdre son regard dans l’horizon. La jeune femme n’avait que très peu connu cet homme pourtant il lui avait laissé une très belle impression. « J’espère que nous chemins se recroiseront. » Ces mots résonnèrent dans son esprit vu que c’était les derniers qu’elle lui avait adressés. Le jour même, Maélyne priait déjà Tary.

Du 4ème au 9ème jour de la 2ème ennéade de Vérimios.

« Comment vous portez-vous mon oncle ? » Demanda Maélyne au seigneur de Forgestrange, allongé dans ce lit qui l’accueillait maintenant depuis fort longtemps. « Je me sens faible, Maélyne. Je me sens partir, Tyra me réclame, je le sens. » La jeune femme ne répondit rien, à la place, elle prit sa main, pour la serrer dans la sienne. Des larmes vinrent remplir ses yeux mais elle les contrôla assez pour les empêcher de d’explorer ses joues. Un long moment passa, ils étaient restés silencieux. Puis, Céodred reprit la parole. « Est-ce que tu t’en sors ? N’as-tu pas trop de travail ? » La Dame ne put que sourire, même à la porte de la mort, son grand-oncle se préoccupait encore d’elle plutôt que de lui-même. « Oui, mon oncle. J’ai demandé à Cécilie de m’aider concernant l’intendance. Heureusement qu’elle est auprès de moi, je ne pense pas avoir les épaules pour tout gérer moi-même. » Dit-elle sur un ton qui ne plaisait pas au seigneur de Forgestrange. « Arrête donc de toujours te sous-estimer, Maélyne. » Rien de plus ne sortit de sa part à part une toux grasse qui semblait l’incommoder au plus haut point. « S’il-vous plaît ! Fanehir ! Orahil ! » Les guérisseurs entrèrent dans la chambre puis s’occupèrent de soulager le vieil homme du mieux qu’il le pouvait. Maélyne s’était levé de son lit, non, elle n’était pas prête. Non, elle ne voulait pas encore perdre quelqu’un qui lui était proche. Pourtant les regards des deux hommes ne la rassurèrent point. Il n’en avait plus pour longtemps et bientôt, il s’en ira rejoindre ses aïeuls auprès de Tyra. Cinq jours passèrent avant que l’on ne vienne annoncer à Maélyne le décès du Seigneur de Forgestrange. Celui-ci avait demandé à ce qu’on le ramène dans son propre château. L’information devint officielle assez rapidement et des missives furent envoyés au front pour répondre la nouvelle auprès de ses fils et petits-fils partis combattre. Maélyne de son côté s’étaient naturellement rendue aux funérailles, rendant ainsi hommage à l’homme qui l’a longuement soutenue.

1er jour de la 3ème ennéade de Vérimios.


Kaya fut scellée au petit matin et Maélyne partit en compagnie de quelques gardes. Elle souhaitait chevaucher pour se vider l’esprit. Leur destination n’était autre qu’Outremont. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait plus mit les pieds au château de son père ainsi que dans les bois qui l’entouraient. Le voyage fut assez long, pourtant dès son arrivée, la Dame n’hésita pas un instant à se balader sur les différents sentiers forestiers. Malgré les recommandations de ne pas s’y aventurer, de peur de croiser des sauvages, elle décida de n’en faire qu’à sa tête. Plusieurs heures passèrent, la nuit venait à peine de tomber lorsque Maélyne mangeait à la table entourée de la famille qui était restée au château. La plupart des hommes étant à la guerre il n’y avait quasiment que des femmes et enfants assis autour d’elle. L’un des bambins vint la trouver, tenant dans ses mains un nid composé de paille sur laquelle plusieurs petits œufs se trouvaient ainsi que des pierres y ressemblant. « J’l’es ai trouvé à moi tout seul ! » dit-il avec un grand sourire. « C’est pour toi, Maélyne ! »

De ses mains froides, elle prit le présent, offrant un remerciement et un sourire à l’enfant. Ces œufs étaient de toute taille, elle en reconnu certains venant de poules ou d’oies alors que d’autres lui était complètement étranger. Un peu intriguée, elle décida néanmoins de ne pas s’en occuper tout de suite, donnant ainsi la priorité au repas et à sa famille. Une fois dans le salon, face au feu, le même bambin vint expliquer où il avait trouvé chaque œuf et chaque pierre. Le plus petit d’entre eux avait été ramassé dans les bois, au creux d’un arbre mort. Le sourire ne quitta pas son visage lorsqu’elle écouta tous ses récits.

Une fois dans sa chambre, une bonne s’occupa d’allumer le feu pendant que Maélyne se débarrassa de sa robe. Habillée dorénavant d’une longue chemise de nuit, elle reprit le présent qu’elle plaça sur la petite table se trouvant près du feu. Elle était fatiguée, pourtant, elle mettra encore du temps à s’endormir, trop occupée à penser à un tas de choses. Finalement la fatigue la rattrapa et ses yeux se fermèrent.

Le lendemain matin, une des servantes vint réveiller Maélyne. On s’occupa d’elle comme chaque matin. Une petite toilette, sa nouvelle robe du jour, une coiffure, de simples bijoux. Puis les enfants entrèrent. Le petit de la veille s’empressa d’aller revoir son cadeau, auquel finalement, il s’était attaché.
« Tu l’as cassé ? » demanda-t-il alors à Maélyne qui vint le rejoindre.

Effectivement, l’un des œufs étaient brisés, pourtant, elle n’avait pas la souvenance de les avoir fait tombés.
« Je n’ai pas la souvenance de les avoir cassés pourtant, veux-tu bien me pardonner ? » le sourire de l’enfant suffisait à lui seul pour rassurer Maélyne. « Descendez maintenant, je vais arriver d’ici quelques minutes. »

A nouveau seule dans cette chambre, Maélyne termina de se préparer, ne se rendant pas compte qu’un petit reptile venait de se faufiler dans ses cheveux.
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