Niklaus d'Altenberg
Humain
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| Sujet: Proclamation du duché du Garnaad Mar 23 Fév 2016 - 0:11 | |
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Proclamation du duché électoral du Garnaad
Les territoires des anciens territoires royaux du Garnaad représentés ce jour par leurs seigneurs ou leurs magistrats le cas échéants, à tous ceux qui pourraient être concernés, donnent par la présente leurs salutations et déclarent les choses suivantes :
Comme il est apparent à tous qu’un prince est destiné par les Dieux à être le dirigeant d’un peuple, de le défendre de l'oppression et de la violence comme un berger son troupeau; et qu’il est également apparent à l’inverse que nos Dieux n’ont pas créé les peuples pour être les esclaves de leur prince, pour lui obéir aveuglément, mais bien que nos Dieux ont créé le prince pour ses sujets (sans lesquels il ne pourrait d’ailleurs pas être prince), de manière à gouverner ses sujets équitablement, de les aimer et de les soutenir comme un père ses enfants parfois au péril de sa vie. Et quand ce prince ne remplit plus les tâches pour lesquelles les Dieux l’ont nommé mais qu’au contraire il les oppresse, cherchant à disconvenir dès qu’il le peut à leurs droits coutumiers et à leurs privilèges souverains et utilisant avec opportunisme leur fidélité, cet homme n’est plus un prince mais un tyran et ses sujets sont autorisés à ne plus le considérer comme l’envoyé de leurs Dieux. Certains ayant voulu faire de nous leurs sujets sont de ceux ci.
Et en particulier lorsque ces actions sont faites délibérément, sans autorisation des états qui représente ses sujets, les nobles des territoires doivent non seulement réfuter la soit disante autorité royale, mais sont légalement obligé, par leurs serments, par le droit coutumier, par nos traditions et par les valeurs qui nous déterminent de choisir un autre prince pour défendre leurs sujets. Voici la seule alternative que nous trouvons pour protéger nos humbles sujets et pour appliquer les remontrances et doléances dont ils nous font part et qui déchirent leurs vies et qui n’ont jamais trouvé oreille attentive du Roi ou des représentants de son autorité. Voici donc que les lois de la nature nous impose à nous, nobles des terres royales, de défendre nos sujet et nos personnes, même si cela doit être au péril de notre vie.
Ainsi avec la chute de la royauté Diantraise, la fuite de la régence et après l’incendie de la capitale, nous ne pouvons ni ne devons nous soumettre à l’autorité d’un pouvoir que nous considérons défunt. Pour ceux s'étant annoncé Roi de la Péninsule et souhaitant notre immédiate fidélité, nous réfutons en particulier la notion qu'un prétendant dispose de tous les pouvoirs sur les états qui composent son domaine ainsi que sur les territoires que représentent ses vassaux sans que cette autorité soit démontrée. Dans l'attente, les seigneurs des terres sont les plus à mêmes de comprendre et d’administrer les sujets qui y vivent, et seul les sujets étant communs à ces seigneurs doivent être décidés par une autorité supérieure.
Toutes ces considérations nous donnent des raisons suffisantes pour renoncer à l’autorité royale en attendant son rétablissement. De cette façon nous avons accepté que Son Honneur Niklaus d’Altenberg nous représente à la Diète de formation de la Ligue Péninsulaire et signe en notre nom notre adhésion à la Ligue Péninsulaire.
De cette même façon nous nous sommes réunis aujourd’hui pour proclamer nos raisons de renonciation de toute autorité royale proclamée tant que cette dernière ne sera pas légitimée. Et qu'afin d’organiser nos territoires pour assumer pleinement et dans l’ordre notre liberté retrouvée avec le départ des occupants, notre défense et le maintien de nos droits coutumiers et ancestraux. Par la présente nous déclarons de manière unanyme que la régence royale a commis une forfaiture et a perdu, ipso jure, tout droit de souveraineté sur nos territoires, et que nous sommes déterminés à partir de ce jour de ne plus accepter juridiction ou souveraineté de leur part, ni à appliquer le moindre acte ayant pour objet nos territoires, ni à utiliser leur nom comme celui de notre prince. En conséquence nous déclarons que tous les officiers, magistrats et vassaux de la Couronne sur nos terres répondent à présent à nos ordres. Nous ne nous ne prononçons pas par la présente contre celui protégé par ladite autorité de régence, mais remettons en cause les manières de la régence et son autorité.
Du fait des motivations exposées ci-avant, l’ensemble des seigneurs des domaines royaux représentés ce jour, officiers de la Couronne, et avec le consentement de leurs magistrats et de leurs conseils, érigent le duché électoral du Garnaad composé du comté de Valblanc, de la baronnie de Vallancourt, de la baronnie d’Apreplaine et de la baronnie de Castel-Pic dans les limites des territoires définis par le traité de la Paix de Diantra. Nous nous soumettons au gouvernement bienveillant d’un duc élu entre les suzerains de ces quatre territoires. Ce Duc-électeur représentera les intérêts des territoires au Conseil de la Ligue Péninsulaire et fera vœux de diriger avec justice et équité nos territoires en veillant à respecter et à ne pas enfreindre sur les pouvoirs coutumiers des barons du Garnaad. Il veillera à la conservation de ces territoires pour tout le temps que le duché sera organisé.
Messire d’Altenberg, baron d’Apreplaine a été élu ce jour pour être le premier duc-électeur du Garnaad aussi longtemps que Néera lui prêtera vie ou jusqu’à ce qu’il juge bon de rendre son titre de Duc-électeur par un acte séparé. Et, en tant que Duc-électeur, devra toujours donner audience à ses pairs, devra présenter chaque mois les discussions faites au Conseil de la Ligue et devra prendre conseil auprès de ses pairs. En place du sceau de la Couronne pour les actes liés aux territoires du duché, le sceau de chacun des territoires devra être utilisé pour les actes baronniaux ou comtaux. Ce dernier est composé en quatre cantons : au dextre du chef se trouvent les armes du Valblanc de poupre aux six fasces d’or, au sénestre du chef se trouve les armes de l’Apreplaine d’azur au cygne éployé d’argent, au dextre de la pointe se trouvent les armes de Castel-Pic d’azur au chateau d’argent, au chef chargé au dextre d’un soleil d’or et au sénestre d’une lune d’or, et au sénestre de la pointe se trouve les armes de Vallancourt, de sinople à l’alouette éployée d’or. Les grandes armes sont supportée par deux dauphins. Ce sceau devra être utilisé pour les actes appliquées par le duc à l’ensemble du duché.
Nous ordonnons également que la monnaie battue sur notre territoire le soit conformément à celle de la Ligue Péninsulaire, dès que cette dernière sera décidée. Nous ordonnons également que chacun d’entre nous et de nos successeur prennent un nouveau serment de respect des coutumes et du droit ancestral de nos contrées et de régner avec équité, bonté et avec les préoccupations d’un bon père de famille sur ses sujets. Ils comprennent également qu'ils ne reçoivent pas par cet acte la propriété éminente des territoires et veilleront à retourner, le jour de l'union, leurs terres et leurs trésorerie, à la Couronne rétablie.
Nous ordonnons que tous les officiers et toutes les personnes ayant jurées fidélités à nos charges pour la couronne jurent fidélités à nos nouvelles charges et au duché électoral que nous formons. Nous nous attendons à ce que cette proclamation et les actes qu’elles formulent soient appliqué sans délais et de manière inviolable, les personnes ne la respectant pas devant être rapidement punis. Nous nous réclamons pour cette rapide mise en place du bien public. Et, afin de mieux maintenir tout et chaque acte pris dans ce texte, nous donnons commandement à tous et chacun de nos sujets de les respecter.
Nous ne reconnaissons plus les ordres d'une régence nous ayant abandonné. Mais nous reconnaissons que nous ne disposons pas de la propriété éminente des terres que nous organisons aujourd'hui. Si les Dieux rendent la sagesse aux hommes de la Péninsule et permettent à ces derniers de trouver un nouveau Roi, La raison et nos serments nous dictent de retourner ces terres à la Couronne, ce que nous ferons. Dans l'attente de ce jour, et en place d'une autorité étrangère que nous ne reconnaissons point, la présente proclamation fait foi.
En présence des témoins ci-après précisés, qui ont apposés leurs sceaux et leurs paraphes, daté de notre assemblée en Apreplaine le Panahos de la sixième énnéade de Vérimios de l’an huit du onzième cycle.
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