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 Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde)

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Louve Noire
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MessageSujet: Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde)   Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde) I_icon_minitimeLun 29 Fév 2016 - 13:56


« Reposes toi, père. Tu es malade, la bataille ne t’a pas aidé à te régénérer la santé. Tu ne peux plus te permettre avec ton âge de faire n’importe quoi. » Terminais-je par un baisé sur le front.

Mon père était allongé sur le lit, épuisée par la bataille qui avait envenimé sa décadence physique. Je craignais que son vieil âge ne permettrait plus de faire tant d’exploit. Froissart était sa dernière bataille, sans aucun doute. Je ne me permettrais plus de le voir guerroyer.  Il était musclé, son âge n’avait pas enlever sa lourde musculature, mais sa santé ne cessait de se détériorer. Ce métier n’était plus permis actuellement.  Il le savait, je le savais.

Je fermais la porte, lui adressant un dernier sourire complice. Je prenais par la même occasion sa grande épée et mes épées à une mains accrochée de chaque côté de la ceinture.  Je traversais les différents couloirs pour tomber sur la grande cour et me diriger sur l’écurie du château. J’empruntais mon cheval pour sortir du château.  Le fort était calme, les soldats se remettaient de fatigue de la dernière bataille. On sentait toute la tranquillité du fort qui éclipser l’horreur de la bataille quelque jours auparavant. C’était bizarre.

En trottant à la sortie du château, je vis encore les traces de la dernière bataille qui avait eu lieu. Elle était toute récente, on voyait la nature meurtrie par ce conflit et quelque reste des pièces d’armes et armure qui trainait par simonie.  Peu à peu, le fort fut de plus en plus loin et éclipser par cette épaisse forêt du nord. J’étais seule dans la nature, seule à moi-même. JE profitais par la même occasion de me diriger dans la grande rivière qui était à côté du fort.

Je descendais du cheval, je retirais toute l’attirail et habit qui me gêner. Sans hésitation, je me glissai dans l’eau de la rivière, sentant le froid pénétrait toute les parcelles de mon corps. Je fermais les yeux, je n’entendais rien, je me contentais de respirer et de nager pour me détendre. Je me sentais seule, c’était plaisant. J’avais besoin d’être en face de moi-même.

Peu de temps après, je m’installais sur un beau rocher en train de fixer mon reflet, je regardais mon visage carré, mes lèvres charnues et mon regard cernait de fatigue. Puis, la longue chevelure qui tombait en cascade sur l’eau. Elle était longue, elle atteignait le milieu du dos.

Quelque mètre de là, je sentis une présence qui s’approcher timidement. Au coin de l’œil, je fixais cette présence inconnue, elle ne semblait pas hostile, elle était plutôt hésitante. J’étirais un sourire, puis je riais. JE me levais droit comme en I, je mis mes mains à coté de ma bouche et j’hurlais. Par respect pour la jeune inconnue qui semblait être une femme, je pris mon long manteau et je recouvrais ma nudité.  

« N’ayez crainte ! L’eau est bonne ! Approchez si vous voulez ! »
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MessageSujet: Re: Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde)   Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde) I_icon_minitimeMar 1 Mar 2016 - 13:42

    Froissart.
    Elle ne s’y était rendue que pour voir son frère et s’était fait. Il était très occupé mais il l’avait tout de même reçue. Malgré les larmes Jérôme avait tenté de la réconforter et il avait accepté de lui confier une tâche, de l’aider à s’occuper pour oublier que son fils venait de mourir. Elle lui en était reconnaissante même si pour l’heure le chagrin était encore insupportable.
    Sentant qu’elle ne garderait pas la face très longtemps, Mathilde avait demandé qu’on selle son cheval pour qu’elle sorte prendre l’air. Jérôme n’avait donné aucune consigne particulière la concernant et lorsqu’elle quitta les écuries personne n’avait tenté de la retenir. Elle avait pris l’air, tantôt au pas, tantôt au trot. Les larmes avaient coulés, marquant ses joues et laissant ses yeux rougis. Mais cette sortie lui faisait du bien, son cheval habituellement agité, toujours à vouloir partir à la course, était étonnamment calme. Comme s’il ressentait le besoin de sa cavalière.

    Alors qu’elle s’apprêtait à rentrer, Mathilde mit pieds à terre pour conduire Tempête jusqu’à la rivière. Elle lâcha la bride de son étalon pour qu’il aille boire tout seul tandis qu’elle l’attendait sur la berge.
    Un mouvement en amont de la rivière attira son attention. Une femme nageait nue, visiblement elle ne craignait pas d’être vu. Détournant le regard, Mathilde siffla le plus discrètement qu’elle put pour faire revenir son cheval. Lorsqu’il fut près d’elle, elle se saisit de la bride et commença à faire demi-tour. Une hésitation la retint finalement. Elle ne voulait pas laisser cette femme seule dans la rivière, qui sait sur qui elle pouvait tomber.
    Lentement elle s’approcha donc de l’endroit où nageait l’inconnue. Cette dernière sentit sa présence et entreprit de sortir de l’eau. Toujours sans la moindre gêne vis-à-vis de sa nudité. Mathilde détourna le regard tandis que la jeune femme lui hurlait de s’approcher sans crainte. Quand son regard glissa à nouveau vers elle, Mathilde fut soulager de constater qu’elle avait passé sur ses épaules un long manteau.

    Après avoir attaché Tempête à un arbre, Mathilde se dirigea vers la berge et adressa un sourire pour répondre à celui que lui offrait l’inconnue.
    Elle était loin d’être d’humeur à faire la conversation, ses joues étaient encore humides des larmes qu’elle venait de verser, pourtant elle n’hésita pas une seconde.


    « - Bonjour. Je suis désolée, je ne voulais pas vous déranger. C’est juste que je vous aie vu de loin et que j’aie craint pour votre sécurité. Vous ne devriez pas venir nager …. Ainsi… toute seule. »

    Maintenant qu’elle se tenait près d’elle, Mathilde eut tout le loisir de la détailler. Elle était presque aussi grande qu’elle, ses yeux étaient aussi bleus que les siens, mais ses longs cheveux étaient bruns alors que les siens étaient blonds. Elle avait laissé l’une des servantes du château lui relever les cheveux, mais elle devait les avoir aussi long qu’elle. C’était une belle femme, de son âge probablement, mais il y a avait quelque chose de … dur et de sauvage sur son visage.

    « - Mais je dois avouer que je vous comprends. C’est une très belle journée pour se baigner, même si elle doit être glacée ! »
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MessageSujet: Re: Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde)   Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde) I_icon_minitimeMer 2 Mar 2016 - 15:15

« - Bonjour. Je suis désolée, je ne voulais pas vous déranger. C’est juste que je vous aie vu de loin et que j’aie craint pour votre sécurité. Vous ne devriez pas venir nager …. Ainsi… toute seule.  Mais je dois avouer que je vous comprends. C’est une très belle journée pour se baigner, même si elle doit être glacée ! »

Je la regardais droit dans les yeux, j’esquissais un sourire amusée. Cette femme semblait croire que j’étais une simple femme de la ferme ou domestique du château. Je m’amusais de la voir détailler mon visage. Elle m’analysa avec curiosité. Cette femme tentait-elle de mieux me cerner ? Je ne fis aucune remarque sur son regard curieux. La demoiselle doit être surprise sur quelque chose en particulier. Je ne connaissais pas sa pensée.

D’un geste de la main, je désignais mes épées à une main et la claymore. La femme pourrait comprendre que je suis une femme militaire. Sa phrase était inappropriée à ma profession. A cette idée, je me mis à rire.

 « Je serais vexée d’être comparée à une simple dame. Je suis profondément vexée ! Je plaisante. J’apprécie votre inquiétude que vous avez pour moi, je ne m’attendais pas d’être protégée en retour. J’apprécie ce geste » Je pris mes affaires pour éviter d’occasionner la gêne de la noble. « Je vais me changer. Profitez pour rincer votre visage marquait par la fatigue » Je n’énonçais pas que son visage était marquée de larmes et de tristesses. Elle avait compris le message.

Je me cachais à l’arrière de l’arbre. Je retirais ma longue cape noire pour enfiler mon armure en cuir. J’arrangeais ma chevelure humide pour qui tombe à l’arrière de mon dos. J’arrangeais parfaitement la tenue de cuir pour irréprochable. Elle était abimée par le temps mais utilisable. Je sortis de mon vestiaire rudimentaire pour m’approcher de la dame, cape en main.

Je posais la cape en cuir sur le sol, invitant la demoiselle à s’installer sur la cape. Je lui montrais mon intérêt pour cette personne de haut-rang. Elle était noble, j’étais une roturière. Mon maitre m’avait toujours dit d’avoir un minimum de respect pour la noblesse. A mes yeux, la noblesse n’était rien d’autre que des humains normaux avec un pouvoir. Peu de noble méritait le respect, car il pavanait souvent en belle armure sans un réel talent de combattant.
J’oubliais un peu ce moment de réflexion inapproprié.Je regardais la noble, je lui adressais un sourire complice.

« Vous savez. C’est moi qui vous protège Dame de Clairssac. Vous ne savez peut-être pas, votre frère me parlait de vous. Je suis sa partenaire d’arme et mercenaire. Précisément, je suis la fille du mercenaire.  Je ne savais pas que les Clairssacs avaient des visages magnifiques. Vous pouvez en être fière. » Je rigolais, je m’installais sur le rocher.  Je sortis deux viandes sécher. Le deuxième était adressée à mon invitée. « Dites-moi. Comment une femme seule va-t-elle prendre le risque de se promener dans un lieu qui vient juste sortir d’une bataille. Vous prenez des risques. Etes-vous une fille rebelle ? Sur ce fait, on ne semble pas si différente. »

Je m’inclinais légèrement, adressant toujours le sourire.
« Lyarra. Lyarra courevent, fille adoptive d’Edouard Marchevent qui est maitre d’arme de Jérome de Clairssac. Je suis une guerrière qui suit son maitre pour perfectionner mon art. Enchantée de vous connaitre. »

Mathilde de Clairssac était face à moi. Le destin avait valu rencontrer une noble et la sœur de mon employeur. A la première vue, Mathilde semblait différente des autres "cul poudrée" de la noblesse. Elle était très humble, on ne sentait pas l'arrogance. Cette femme sortait de l'archétype maladive de la noblesse, l’orgueil.  Dans un mouvement d'épaule, je sortis une phrase.

"Vous me plaisez déjà Mathilde...."

Hrp: Voici à quoi ressembler Lya à l'époque.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde)   Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde) I_icon_minitimeVen 4 Mar 2016 - 21:44

    Le moins que l'on pouvait dire c'est que l'inconnue était du genre franche. C'était un peu déstabilisant mais Mathilde fit bonne figure et garda le sourire. Pourtant lorsque la jeune femme partit se changer, elle hésita un instant à retourner au château pour éviter une nouvelle confrontation. Laissant couler son regard sur les épées de la « Dame », Mathilde les fixa quelques secondes. Donc il s'agissait d'une guerrière... Là encore elle hésita à s'enfuir discrètement, qu'est-ce qui lui prouvait que cette femme n'était pas une ennemie ? Rien... A part peut-être son air joyeux et cordial.
    Lorsqu'elle revint enfin, elle étendit sa cape sur le sol et lui fit signe de venir s'asseoir près d'elle. Elle était restée là, plantée comme un piquet, sans dire un mot, hésitante encore quant à ce qu'elle allait faire... Mais lorsque cette inconnue prononça son nom, bizarrement la tension quitta ses épaules. Lentement elle se dirigea vers la rivière, et comme la guerrière le lui avait conseiller plus tôt, elle se pencha pour nettoyer son visage sali par les larmes. L'eau était fraîche. C'était un vrai régal.
    Pendant qu'elle se rafraîchissait, l'inconnue continuait. Visiblement elle était au service de son frère. Le compliment qu'elle lui adressa la fit rougir et elle tourna à nouveau son visage sur la rivière. Elle bredouilla un « merci » et laissa la guerrière reprendre.

    Une fille rebelle ? Elle ? Jamais elle ne s'était posée la question. Pourtant, en bien de point on pouvait lui reprocher d'être rebelle. Elle n'avait pas rendue la vie de ses frères très facile ces derniers mois. Mais elle ne s'était jamais sentie rebelle dans l'âme... juste sans réelle place à elle.


    « - Je prends des risques oui... Mais je ne sors jamais sans arme... et puis pour être franche, je ne me soucis guère de moi en ce moment. »

    Son regard balaya la rivière scintillante puis se reposa sur la jeune femme assise sur le rocher. Se redressant, Mathilde lui adressa un sourire avant d'aller s'installer sur la cape qu'elle avait étendu là pour elle.

    « - Enchantée de faire votre connaissance Lyarra Courevent. Vous êtes plutôt du genre directe comme femme. Vous ne semblez pas vous embarrasser des convenances et des usages. C'est … rafraîchissant ! Surprenant mais rafraîchissant ! »

    Elle avait vu Jérôme à son arrivée et elle savait qu'il ne resterait pas longtemps à Froissart. A vrai dire il devait partir très bientôt et il n'avait que peu de temps à lui accorder. Peut-être aurait-elle la chance de pouvoir manger avec lui ce soir... A moins qu'il n'ait pas le temps. De toute façon en ce moment sa vie était réduite à attendre.

    « - Je suis étonnée que mon frère vous ait parlé de moi, je ne le savais pas bavard à propos de sa famille. Et je m'inquiète à voir votre enthousiasme, de ce qu'il a bien pu vous dire ! »

    Mathilde observa Lyarra un peu plus. Son regard était perçant et il était évident qu'à cet instant elle l'a jaugé. D'un signe de la tête, Mathilde désigna les épées posées plus loin.

    « - Vous avez un sacré attirail. J'ai moi même une épée, mon cousin me l'a offert avant de partir en guerre, elle se nomme Vorpale. »

    Quittant le confort de la cape, Mathilde s'approcha de Tempête qu'elle avait attaché à un arbre tout proche et elle releva la couverture de monte qui masquait la fine épée. Elle dénoua le lacet qui la retenait et revint devant la guerrière avec le présent d'Hagen.
    Le fait que cette femme s'y connaisse en arme l'intriguait, elle avait envie d'avoir un avis extérieur … et elle avait surtout envie de penser à autre chose qu'à son fils.
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MessageSujet: Re: Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde)   Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde) I_icon_minitimeMar 15 Mar 2016 - 22:59

« - Enchantée de faire votre connaissance Lyarra Courevent. Vous êtes plutôt du genre direct comme femme. Vous ne semblez pas vous embarrasser des convenances et des usages. C'est … rafraîchissant ! Surprenant mais rafraîchissant ! »


Je la regardais droit dans les yeux, je la voyais assise. Je me mis à rire et haussais les épaules. Il était vrai que mon comportement se laisser désirer. On me considère de brute, voire un garçon manqué. Mon maitre me reprenait sans cesse sur mon franc parlé ; il savait que je ne supportais pas le léchage de cul.

« Je ne supporte pas d’user des mots délicats quand une phrase clair et concise sont parfois plus efficace. Je n’ai pas un réel caractère de femme, je suis brutale. Mais bon, je fais néanmoins du charme. Les hommes doivent aimer une femme un peu autoritaire. »

« - Je suis étonnée que mon frère vous ait parlé de moi, je ne le savais pas bavard à propos de sa famille. Et je m'inquiète à voir votre enthousiasme, de ce qu'il a bien pu vous dire ! »

Un sourire taquin se marqua sur mon visage.

« Il aime beaucoup sa famille. Il est trop soucieux pour vous. Parfois, je le vois comme un doux garçon qui enlève sont aspect stratège. C’est très déroutant. Dommage qu’il soit mon employeur, je n’hésiterais pas de le charmer. Bien sûr je plaisante…Peut être pas. »


Je posais mon regard sur le sien avec ce sourire taquin, voire un brin de malice.  Elle semblait me détailler, je me contentais de la fixer continuellement. A quoi pensait-elle Mathilde de Clairssac ? Elle me jaugea sur mes capacités, elle était en train de m’analyser. Je vois, cette femme avait peut-être un petit doute sur ma personne. Cette femme veut me connaitre. JE la laissais dans son jugement.

« - Vous avez un sacré attirail. J'ai moi même une épée, mon cousin me l'a offert avant de partir en guerre, elle se nomme Vorpale. »

Mon regard se porta sur mon attirail. Ces trois armes étaient de bonnes qualités, mon père adoptif prenait soin de ses affaires, notamment son épée de chevalerie.

« Vous avez donnez un nom. Pour mes armes, je n’ai donné aucun nom. Mais cette épée à deux mains est une épée de chevalerie. Elle appartient à mon père adoptif. Je le prends soin, il sait que j’adore son épée. »

Je la vis quitter le confort de ma cape, elle s’approcha de sa monture pour revenir avec son arme. Délicatement, je pris avec soin son arme. Son épée était légère accompagnée d’une grande finesse, elle permettait une attaque rapide et efficace pour un coup d’estoc Oui, sa finesse permettait d’être rapide. Rapidement, je détaillais son arme et la silhouette de la demoiselle. Cette arme était appropriée pour cette noble.

« Cette fine lame permet de faire des attaques rapides et des coups d’estoc. Votre belle épée permet d’être rapide. Elle est très bien pour vous. Ce que je peux vous conseillez pour perfectionner votre maniement d’épée est de travailler votre agilité et rapidité. »

Je me taisais un moment, je la regardais droit dans les yeux.

« Un homme croit qu’une femme est faible. Pourtant, une femme guerrière est efficace contre un homme pour plusieurs raisons. La femme connait sa faible force, elle le compense par la technique et l’agilité. Vous pourrez facilement vous défendre à l’aide de bonne technique. »

Je lui tendais son épée. Je m’éloignais de la jeune femme, rapidement, je pris ma claymore a deux mains. Je dégainais la belle arme pour la présenter à la jeune noble.

« Ceci est une claymore. Elle est un peu plus lourde, mais une bonne technique peut aisément trancher un bras. »

Puis, je posai mon doigt sur le menton de la jeune femme pour insister son regard sur le mien. Mon geste était osé. Je m’en fichais, je voulais connaitre le caractère de la personne face à moi. Je lui souriais.

« Un entrainement vous intéresse ? Je suis une femme, vous êtes une femme. Je serais une bonne professeure pour vous. Et je me sentirais utile de vous rendre forte. Je ne vous cache pas qu’une consœur d’épée me fait du bien. Je me sentais un peu seule dans ce milieu d’homme. »

Ps: Désolé marraine, je ne la trouve pas parfaite T.T
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MessageSujet: Re: Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde)   Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde) I_icon_minitimeMar 29 Mar 2016 - 18:54


 « Je ne supporte pas d’user des mots délicats [...]Les hommes doivent aimer une femme un peu autoritaire. »

Mathilde observait la femme qui venait de prononcer ces paroles avec un mélange de surprise et d'amusement. Il lui faudrait probablement du temps pour s'habituer à son franc parler. Mais après tout qui était-elle pour la juger ? Elles ne venaient pas du même monde, elles n'avaient pas été éduqué de la même manière mais est-ce que cela signifiait que son éducation à elle était meilleure que celle de cette femme ? A bien y regarder, celle qui semblait la plus heureuse et la plus épanouie n'était pas forcément celle qui avait la position sociale la plus avantageuse.

« - Je comprends ce que vous voulez dire. Vous ne voulez pas vous embarrasser de manières, mais peut-être que vous devriez apprendre à les manier comme vous manier vos armes. Vous seriez alors bien plus redoutable. »

Une femme de la trempe de Lyarra Courevent était une force de la nature, une vraie guerrière à n'en pas douter. Mais si elle avait su user des mots comme les Dames de cour alors elle aurait pu avoir un rôle tout à fait différent. Elle aurait pu servir Jérôme au sein même de sa Cour, se mêler aux autres, espionner sans éveiller le moindre soupçon. Mais avec ses manières de charretier elle aurait été capable de débouler dans le boudoir, de caler ses bottes sur la table et de renverser le thé en riant... voir même en insultant les dames outrées par son comportement.

« Il aime beaucoup sa famille.[...] je n’hésiterais pas de le charmer. Bien sûr je plaisante…Peut être pas. »

Les dernières paroles de la guerrière firent à nouveau monter le rouge aux joues de Mathilde. Comment pouvait-elle parler ainsi de son frère devant elle ? Certes, elle se doutait bien qu'il n'était pas le dernier à courir après les femmes, mais tout de même il s'agissait de son frère et elle n'aimait pas l'imaginer de la sorte. Et encore moins dans les bras de l'une de ses soldates.

 « - Je vous prierai de ne pas parler ainsi de mon frère devant moi. Je n'ai pas besoin de connaître vos pensées lubriques le concernant. »

Le ton de Mathilde avait été plus froid que ses précédentes paroles mais elle ne semblait pas en colère. Son regard suivit les mains de Lyarra tandis qu'elle prenait Vorpale et qu'elle testait son équilibre et sa fluidité. La jeune femme resta légèrement à l'écart, l'observant tandis qu'elle lui prodiguait quelques conseils concernant la technique à adopter avec une telle arme.
Alors qu'elle lui rendait son épée pour se saisir de la sienne. Mathilde eut un léger mouvement de recul lorsqu'elle dégaina la dite Claymore. Elle était bien plus imposante que sa fine lame et semblait bien plus lourde, bien que Lyarra lui affirme qu'elle ne l'était qu'à peine un peu plus.


« - Ce n'est pas moi qui ait donné ce nom à mon épée. C'est mon cousin lorsqu'il me l'a offerte. J'imagine que ça ne sert pas à grand chose lors d'un combat mais vous devriez peut-être faire pareil. C'est comme... créer un lien différent avec son arme, du moins je suppose. »

Mathilde n'y entendait rien en combat et ça lui convenait très bien. Elle n'avait jamais eu besoin de se servir de son épée pour le moment, pourtant elle avait suivit les conseils d'Hagen et elle avait essayé de pratiquer le plus régulièrement possible. Mais seule... ce n'était pas le plus facile.

« Un entraînement vous intéresse ? [...] Je me sentais un peu seule dans ce milieu d’homme. »

Cette demande venait donc à pic ! Mathilde adressa un grand sourire à Lyarra et retira sa cape qu'elle jeta par terre. Ce jour là elle était vêtue de son pantalon de monte, dissimulé sous une jupe large qui ne la gênait pas une fois en selle. Son chemisier blanc était maintenue par son corset sombre, il était un peu serré mais elle s'en accommoderait.

« - Avec joie Dame Lyarra. Et en contrepartie, je vous apprendrais à mieux aborder une Dame la prochaine fois. Vous éviterez ainsi de les faire fuir quand vous viendrez me rendre visite à Etherna. »

Concluant sa déclaration d'un grand sourire, Mathilde dégaina son épée et jeta le fourreau sur sa cape. La journée avait mal commencé, mais à présent, elle trouvait dans la compagnie de cette femme un exutoire à sa peine et une excellente manière de passer le temps.
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MessageSujet: Re: Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde)   Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde) I_icon_minitimeMer 6 Avr 2016 - 11:54

« Bien, répliquais-je à la dame, perdons pas de temps. En garde ! »

Je sortie du fourreau ma longue lame d’acier, je regardais son arme. Par choix, j’invitais la dame à m’attaquer. Rapidement, elle ne tardait pas à se lancer corps et âmes dans ses assauts. Je m’étais mis en garde, arquant les genoux, ancrer à la terre. Je me contentais de me protéger, parait ses assauts. Par amusement, je répliquais, forçant à reculer. Le combat était inégal, je m’amusais à la regarder et d’observer ses gestes.

Mathilde manquait d’équilibre dans sa garde et ses attaques étaient décousue. Mais, son esprit farouche me plaisait, elle était impressionnante. La jeune femme avait un bon potentielle, elle pourrait devenir une bonne guerrière et mener des hommes.  Dans sa hargne, je discernais le caractère de la femme. Je déduisis une noble avec l’esprit d’aventure, se jetant corps et âme dans l’aventure.

Rapidement, je la repoussais d’un pied dans le ventre, je me lançais dans un terrible assaut. Des coups circulaires étaient portée dans chaque endroit faiblement défendue. Mon but véritable n’était pas de la tuer, mais, la harceler de coup. Rapidement, je jetais ma lame sur le côté, je rentrais directement dans sa garde, poitrine contre poitrine. Par un effet de surprise, je la faisais chuter au sol, prenant soin de ne pas lui faire mal. Rapidement, j’étais à cheval sur elle, mes mains la plaquaient aux sols, la dominant avec une once de fierté. Indirectement, je pris plaisir de voir cette femme soumise à mon arrogance. Je tirais une forme de vengeance envers les femmes aux sangs-bleus. Nos regards se croisèrent, je vis sa surprise et je me contentais de sourire.

« Voilà, le meilleur moyen de vaincre un adversaire est la surprise. Vous avez du potentiel, je pris plaisir de vous regarder. Vous êtes une femme qui n’a pas peur du risque. » annonçais-je d’une voix amusée

Je me relevais, repris mon épée et la sienne. La femme se releva et je lui envoyé son épée. Je mettais une nouvelle fois en garde, étirant un sourire, la défiant du regard.

« Reprenons…et je veux vous voir dans une colère noire avec le désir de me tuer. Alllez ! Attaquez-moi ! » Criais-je pour l’inviter à se battre !
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MessageSujet: Re: Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde)   Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde) I_icon_minitimeMer 6 Avr 2016 - 13:35


Fort heureusement, Mathilde avait déjà eu quelques séances d’entraînement. Du moins lorsqu’elle était enfant et qu’elle pouvait rivaliser contre Guillaume avec leurs épées en bois. Son cousin lui avait également montré comment la tenir et quelques mouvements qui auraient pu lui être utiles pour se défendre et pour attaquer. Mais cela remonté à de nombreux mois et il fallait bien reconnaître qu’elle était rouillée.
La guerrière lui fit signe d’attaquer, et pas franchement sûre de ce qu’elle faisait Mathilde s’exécuta. La première minute devait être totalement ridicule, mais Lyarra ne faisait aucun commentaire, se contentant de parer les coups aussi facilement que si elle avait eu affaire à une mouche. Bizarrement, Mathilde avait peur de lui faire mal…
Et puis après un instant d’hésitation, elle resserra un peu plus sa prise sur la garde de l’épée et attaqua plus fermement. Cette femme était rompue à l’art de la guerre, elle s’était battue contre des hommes bien plus coriaces que la brindille qui se tenait devant elle. Comment pouvait-elle croire qu’elle parviendrait à lui faire mal ? Une fois cette constatation faite, Mathilde s’autorisa à mettre plus de force et de précision dans ses attaques. Bon il fallait remettre dans le contexte que … la force chez Mathilde … ce n’était pas vraiment le mot ! Disons qu’elle se débrouillait bien pour garder en main son épée, qu’elle serrait les dents à chaque fois que les deux aciers se rencontraient et que malgré les vibrations qui remontaient dans son bras, elle tenait bon.

Elle tentait même de déstabiliser son adversaire et elle était plutôt fière d’elle jusqu’à ce qu’elle reçoive un énorme coup de pied dans le ventre qui la propulse à terre. Sonnée, Mathilde mit plusieurs secondes  à retrouver son souffle. Lorsqu’elle voulut se relever, la guerrière s’installa sur elle, plaquant ses bras au sol. La posture était surprenante, jamais la jeune Ethernoise ne s’était retrouvée dans une situation pareille.
Mathilde fut totalement sidérée qu’elle ait osé la frapper ainsi, sans le moindre ménagement. C’était bien la première fois qu’on la traitait avec autant de violence et de fermeté. Pourtant ses paroles, pleines de vérité, firent sourire la jeune femme. Elle était à présent plus amusée que choquée et désireuse de se venger – du moins à son niveau.

Mathilde se releva en grimaçant, massant son ventre douloureux. Mais dès que l’épée vola vers elle, elle la saisit et se remit en garde.
Elle voulait la voir en colère ? Pourquoi ? Ne fallait-il pas être parfaitement lucide durant un combat ? La colère n’était-elle pas source d’aveuglement et d’erreur ?
Mais la jeune femme tâcha d’écouter les consignes de son professeur. Elle l’attaqua à nouveau, cherchant à se mettre en colère en repensant au coup de pied qu’elle venait de recevoir. Mais ce n’était pas assez. Elle le ressentait dans ses attaques.
S’arrêtant un instant. Mathilde braqua son regard sur la guerrière. Une colère noire ? … Qu’est-ce qui pouvait la mettre dans un tel état ?
Serrant le poing, la jeune femme comprit enfin…. Une telle rage l’habitait mais elle l’avait toujours enterrée parce qu’elle n’avait jamais trouvé comment l’exprimer.
La souffrance qu’elle éprouvait depuis la mort de Kiel, l’injustice qu’elle éprouvait, la colère contre sa mère, contre les Dieux, contre elle-même pour ne pas avoir su éviter les pièges de l’amour…
Tout lui revint en bloc et même si elle sentait les larmes lui piquer les yeux, elle ne fit aucun geste pour les chasser. Elle reprit ses assauts, plus rapides, plus forts que la première fois. Elle y mettait toute sa rage, non pas pour tenter de blesser son adversaire… même pas pour gagner son duel… non elle avait juste besoin de faire sortir toute cette colère qui l’habitait et elle venait de trouver le meilleur moyen possible pour le faire.

Un cri de rage et de douleur monta à sa gorge et sans prévenir elle lâcha son épée et s’écroula à genoux. A bout de souffle et de force… Jamais elle n’aurait pu imaginer qu’un simple entraînement provoquerait une aussi violente réaction en elle.


« - Pardon… je … j’ai besoin de repr…reprendre mon …Souffle…. »

La guerrière s’approcha. Probablement pour la réconforter à sa manière, une tape sur l’épaule ou une phrase compatissante… Compatissante de quoi ? Personne ne savait, personne ne saurait jamais ce qu’elle ressentait à présent. Tout le monde s’imaginait que la pauvre petite fille née dans une noble famille n’avait pour problème que la couleur de sa tenue et la date du prochain bal. On pensait qu’elle faisait une crise existentielle… Mais personne ne saurait jamais qu’elle avait le cœur brisé à jamais.
Sa colère ne l’avait pas quitté, peut-être était ça qui la fit agir ainsi …
Quand son adversaire fut devant elle, Mathilde lui saisit fermement une cheville et la tira d’un coup sec. Prise par surprise, Lyarra se retrouva à son tour sur le dos et cette fois, ce fut Mathilde qui la surplomba
Son sourire amusé offrait un réel contraste avec les larmes qui coulaient toujours sur ses joues.
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MessageSujet: Re: Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde)   Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde) I_icon_minitimeJeu 7 Avr 2016 - 9:31

Allongée sur le sol, je la regardais droit dans les yeux. Elle avait exprimé par ses coups d’épée sa rage, son désespoir et sa colère. Au rythme de ses coups, son esprit avait l’ardent désir de me tuer, de détruire ce monde ; son corps limitait sa hardiesse. Ses coups violents raisonnaient contre ma lame, je n’avais pas bronché, je me rappelais de m’être défendue. Je retirais lentement sa main de mon poignet pour venir enlever la larme de trop. Je ne disais rien, je me contentais de la dévisager avec un petit air compatissant. Elle était bien différente, elle m’était familière. Indirectement, je comprenais sa colère car je détestais ce monde. Cette femme me ressemblait…étrangement, je me sentais un peu moins seule. Cependant, je ne montrais aucun sentiment, presque impassible dans mon regard. Ma fierté m’empêchait de montrer mes réels sentiments. Je ne la connaissais pas assez.

Je détournais lentement la tête en direction de la rive, pour ensuite me plonger dans ses yeux.

« C’est bien… » répondis-je « Ça fait du bien d’être sois même. Hein ? »

Je lui adressais un sourire, rapidement, je changeais la situation à mon avantage. Je la fis tournée sur le côté, je me mis une nouvelle fois sur elle en califourchon. La situation était étrange et amusante, je me mis à rire. Elle était bien une clairssac…Oui, elle en était bien une…elle avait le même aspect farouche que son frère ainé. Ainsi, la famille était faite ainsi… C’était une supposition, mais, j’appréciais de voir une personne différente.

« Vous êtes bien une Clairssac..vous ressemblez beaucoup à votre frère. Croyez-moi, j’ai beaucoup d’estime pour lui. » avouais-je. Il est aussi un homme que j’admire avec un petit regret de ne pas être noble…Un rare homme que je considère humains et remplie de détermination, en terminant ma phrase dans la tête.

Je me relevais, par la suite, j’aidais la demoiselle à faire de même. D’un geste de la main, j’invitais la personne à m’écouter. Mathilde était bourrée de défaut, il fallait corriger ça. Ma principale concentration était la posture et s’ancrer au sol. La posture qu’on appelait « la garde » était la base principale du combattant. Pour commencer, je lui montrais différente garde à respecter et à me copier par la suite. Pour aller plus loin, je montrais les techniques de déplacements pour être rapide et efficaces. Je vis Mathilde en train de me regarder comprendre mes enseignements. Rapidement, je compris qu’elle était captivée et prenait plaisir d’apprendre.

Au fond de moi, j’avais la sensation d’être « Vieux Loup » en enseignant la demoiselle mes techniques de jeunesse. En quelques sorte, c’était encourageant et gratifiant.

« La posture est très importante. Si vous n’avez pas d’équilibre. Vous ne ferez pas de dégâts. Sachez-le, une femme peut plonger un homme dans les pommes avec un coup de poing. Il suffit qu’un kilo de force pour mettre hors d’état un adversaire. Refaites-le. » Mon ton était légèrement autoritaire.

je m’installais sur mon rocher. Je l’observais avec attention en la reprenant sans la moindre considération. En la regardant, je mangeais une pomme et pour conclure la petite séance d’apprentissage, je lui tendis un fruit.

« Installez-vous…je vous donnerais plein de conseil autour d’une petite détente. Si vous avez des question ou des interrogation…Bref, je répondrais.»

Merde, j’en avais trop dit. Mathilde risquerait de m’harceler avec plein de question. Tant pis…En attendant, je retirais mes bottes, poussant un soupire de soulagement.
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MessageSujet: Re: Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde)   Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde) I_icon_minitimeVen 8 Avr 2016 - 22:50


Inversant les rôles une nouvelle fois, Mathilde se retrouva sur le dos, la guerrière à califourchon sur elle. A croire qu'elle aimait cette position de dominatrice. La jeune femme ne broncha pas et accepta sans hésiter son aide lorsqu'elle lui tendit la main pour se relever. Une fois debout, elle écouta attentivement les conseils de la guerrière et tenta de mimer ses gestes pour mieux les intégrer. Se mettre en garde, l'épée pas trop haute, les jambes bien ancrées dans le sol mais pas trop en appui sur les talons pour conserver une certaine détente.
Mais, malgré sa tenue de monte, la robe qui entourait ses jambes réduisait l'efficacité de certains mouvements et l'agaçait prodigieusement. Mais tant pis, il était hors de question qu'elle se promène seulement vêtue de son pantalon, c'était impensable et inimaginable.

Tandis qu'elle refaisait quelques gestes dans le vide, Lyarra s'installa sur un rocher et grignota une pomme. Son ventre lui rappela le déjeuner qu'elle n'avait pas pris, trop déprimée à ce moment là pour avaler quoi que ce soit.

La guerrière lui tendit alors un fruit et elle l'accepta avec plaisir, non sans la remercier d'une sourire puis elle vint s'asseoir près d'elle.


« - Des questions ? Non je ne pense pas en avoir... à vrai dire je n'ai pas vraiment eu le temps de réfléchir à quoi que ce soit. Cet entraînement est parfaitement inattendu et même si je l'apprécie énormément, je suis bien consciente que je ne deviendrai pas une épéiste aguerrie avec une seule séance. C'est regrettable que vous suiviez mon frère, sinon je vous aurais probablement proposée de me suivre en Etherna. »

Oui, elle aimait bien l'idée d'apprendre à se défendre. Non pas pour jouer les bagarreuses mais plutôt parce qu'elle trouvait dans cet entraînement un moyen efficace d'extérioriser sa colère et sa souffrance. Peut-être que c'était seulement le hasard, mais … frapper de toutes ses forces sur Lyarra l'avait apaisé!

« - Mais si un jour vous revenez de campagne avec mon frère, vous serez la bienvenue à Hiviène pour me dispenser vos leçons. Et comme promis je vous en donnerai en retour. Et pour commencer... » Mathilde tapa doucement du plat de son épée sur l'une des cuisses de la guerrière. « - Une Dame ne se tient jamais assise ainsi, les jambes écartées... c'est typiquement masculin comme posture ! »

 Un petit rire amusé ponctua cette mini leçon de tenue. Il ne s'agissait pas de la seule chose qu'elle aurait dû lui apprendre à cet instant mais c'était pour le moins, la plus évidente. Mathilde se releva, attrapa son fourreau et remis son épée à l'intérieur.
Il fallait reconnaître que cette séance, aussi brève soit-elle, lui avait endolori les bras mais pendant un bref instant elle avait sentit le poids de sa peine s'alléger un peu et rien que pour ça elle en remerciait Lyarra intérieurement.


« - Dites-moi... Comment est-ce ? La vie d'une guerrière... »

La question était peut-être un peu trop personnelle et elle aurait parfaitement compris que son interlocutrice ne lui réponde pas. Et  puis après tout que lui aurait-elle répondu si elle lui avait demandé comme c'était d'être la sœur d'un Baron ?
Revenant près de la rivière, Mathilde se pencha et s'aspergea le visage pour se rafraîchir avant de revenir s'asseoir sur la cape toujours étendue là pour elle.


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MessageSujet: Re: Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde)   Deux femmes qui semblent se ressembler ( Pv: Mathilde) I_icon_minitimeVen 15 Avr 2016 - 22:46

Un instant, la jeune femme lavait son visage et retirait les dernières traces de sa tristesse. Assise sur sa cape, je ne répondis pas. Du moins, je ne répondis pas toute de suite. Je pris une longue respiration, puis, je répondis en toute sincérité.

« Je ne suis pas une guerrière…du moins, je suis une apprentis. » annonçais-je « Tout dépends du milieu, je vous avouerais…tout dépends de l’endroit qu’on se trouve. »

Je m’arrêtais un moment, je la regardais droits dans les yeux. Rapidement, sans gêne, je retirais le haut de mon habit, dévoilant les cicatrices issus des mes diverses aventure. Géner ? Loin de là, en faites, je n’avais pas une réelle pudeur. Mon éducation était faites dans un milieu d'homme au sein d'une ancienne guilde de guerrier...Les hommes n'avait nul honte de montrer leurs musculature. Les cicatrices de mon corps étaient le meilleur moyen d'appuyer la dangerosité de la vie de guerrière. Ce témoignage valait mieux que les paroles.

« Dans cette vie, on risque surtout de détruire son corps, » remis-je ma chemise « Pour mon cas, mon apprentissage c’était faites dans la triste Oesgard…la vie m’a formée…Endurcie…et détruite d’un autre coté…cette région n’était pas faite pour
suivre un développement tranquille »
je souriais sans trop penser à la vie difficile que j’avais subit.

Je m’asseyais, je regardais le ciel, puis, je repris ma parole. Je réfléchissais sur la question d’être une guerrière. Déjà, je me posais la question sur le fait d’être femme et être guerrier. Une femme doit être une femme au foyer ? Nullement et ni une génitrice d’enfant. Elle était libre d’être ce qu’elle voulait. De ce fait, un guerrier signifie aussi la liberté d’être ce qu’on est vis-à-vis de la société. Je réfléchissais avant de répondre.


« Pour une femme, c’est difficile car on doit prouver encore plus notre courage et compenser le manque de force par la technique. Puis, les hommes n’useront pas de pitié pour vous faire réellement du mal. Je pense qu’une guerrière risquerait de mourir avec plus de souffrance qu’un homme »
Il était clair que je risquerais de me faire violée plusieurs fois, torturée et tuer par la suite. Une femme était souvent la principale victime de la guerre. Je la regardais, souriante « Puis, il faut avoir un mental pour tuer des gens, faires des choses et voir ce qu’un homme est capable de faire. Par ailleurs, dans une guerre, on ne distincte plus réellement la noblesse, le mercenaire ou un simple soldat. Non, on devient des démons de la guerre. On comprend vite que n’importe qu’elle rang, on finit tous par mourir un jour ou l’autre.

Il était vrai que la noblesse dirigeait la guerre mais dans une mélée, la noblesse n’était pas aussi distincte que la piétaille ou les soldats professionnel. Tout le monde désirait de tuer, survivre et exploser tout une puissance destructrice. Je me demandais que la guerre ne fût pas une source nécessaire à l’homme d’exprimer toute sa colère, sa réelle existence : la violence.

« Bizzarement, j’ai la sensation de vivre dans une bataille. Car, on est tellement proche de la mort qu’on chérit la vie » continuais je avant de terminer « je ne verrais jamais comme une femme simple…ou comme vous car il y a une certaine forme de liberté et ne pas dépendre d’un homme. »

Puis, je me relevais, je l’invitais à rentrer dans le château, il commençait à faire tard et la sécurité de la dame était sous ma responsabilité. Par ailleurs, je me montrais particulièrement attentif aux éventuels dangers qui risquerait d’arriver. Après une bataille, les bandits étaient susceptibles d’être présent.

Je regardais Mathilde, invitant à prendre son cheval. Puis, le pied sur l’étrier, je montais sur ma monture, mon épée à la ceinture. Puis, Mathilde et moi commencions à rentrer prenant le chemin inverse.

« Par ailleurs, être la sœur du Baron doit être difficile avec ces nobles. Comment est-ce la vie d’une femme noble ? Qu’elle est votre vie ? »
Je repris la même question que Mathilde.

Au moment qu’elle racontait son histoire…Des bruits étranges se firent entendre. Qu’étais-ce donc ?
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