Judith zu Hardancour [fini !]

Nom/Prénom : Judith d'Hardancour
Âge/Date de naissance : 36
Sexe : Féminin
Race : Humain
Faction : Péninsule, Marquisat de Ste-Berthilde
Particularité : doigts vernis rouge et boucles d'oreilles estréventines

Alignement : Neutre Bon
Métier : Mère-Marquise de Sainte-Berthilde
Classe d'arme :

Équipement :
Sa garde-robe, souvent dans le noir et le vert émeraude, aux coutures le plus souvent orientales, ainsi que quelques tenues traditionnelles pour les rencontre formelles. Boucles d'oreilles.
Éventuellement une cape par temps de pluie.

Description physique :
Du haut de ses 36 ans, Madame d'Hardancour a un aspect tout a fait patricien. Une chevelure châtain ramenée en chignon, des yeux noirs perçant méticuleusement l'âme de son interlocuteur, elle a adopté un peu de ce charme mystérieux sur lequel elle fantasme tant, à coup de fard à paupières et bijoux à motif floraux, tant à la mode dans les cités marchandes. Charmante, sa poitrine savamment (et diplomatiquement) couverte par des robes sombres réhaussant ses hanches, il y avait bien longtemps qu'elle n'avait porté aucun enfant ; ses formes s'en trouvaient d'autant plus raffermies.
Des doigts fins, dotés d'une particularité unique en péninsule : les doigts de Judith d'Hardancour étaient vernis ! Un vernis écarlate d'Ys, qu'elle n'importait régulièrement depuis la montée au pouvoir de son époux à Sainte-Berthilde, contribuait à l'aura singulière de la noble. Son majeur gauche avait aussi la caractéristique d'avoir une légère bosse, prouvant discrètement sa nature d'écrivaine... et gauchère.


Description mentale :
Une femme à l'esprit très analytique, Madame d'Hardancour est littéralement fascinée par les interactions humaines. De l'enfant à l'adulte, de l'hobereau au prince-marchand, elle prendra un grand plaisir à discuter, s'intéressant facilement à la plupart des sujets de discussion. Cultivée, mais consciente du manque de culture de ses compatriotes, elle ne fait jamais étalage de son savoir dans les discussions ou les sciences ne sont pas le principal sujet. Et lorsque les suivants de la cour entamaient la conversation avec elle, elle restait polie et sympathique, l'air patricien et fermé de prime abord dévoilant une femme ouverte d'esprit et appréciée par la gente modeste.

Femme de marquis, c'est une dame particulièrement au fait des protocoles et des règles de la bienséance, c'était une hôte au sens de l'organisation poussé, et être invitée aux réceptions de Madame d'Hardancour était un prestige particulier.

De plus, d'Hardancour était également une femme politique fidèle à son mari. Franche, elle n'hésitait pas à dire à Godfroy la vérité crue, à condition qu'il le demande. Le reste du temps, une convention mutuelle et tacite de non-ingérence leur permet de vivre chacun leur vies et leurs projets, sans être contredits par des opinions diamétralement opposée. Aussi la vie avec Godfroy, malgré les apparences, étaient bien moins tumultueuse que ce que les détracteurs affirmaient. Mais l'on ne pouvait taire certains bruits qui racontaient comment Judith d'Hardancour était, à des moments très aléatoire, particulièrement irritable, les yeux vitreux incapable de ne percer aucune âme -sauf peut-être la sienne.

Très attirée par les charmes de l'étranger, elle disposerait d'une petite collection de livres, bibelots et d'artefacts d'origine estréventine dans ses quartiers. Religieuse, son approche avec le divin est très spirituelle : Les pourquois et les comments de la religion, l'introduction de la logique dans l’interprétation des traditions sacrées.

Capacités magiques :
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Histoire : Judith d'Hardancour, dite « Madame d'Hardancour » Née en 972 du dixième cycle à Hardancour, morte en ████  du cycle suivant à  ███████, Judith d'Hardancour était la femme de Godfroy l'Effroyable. L'une des premières nobles à afficher publiquement son interêt pour les sciences, elle est souvent considérée dans les milieux progressistes comme étant une figure de lutte contre la société patriarcale de l'époque. Quoiqu'il en soit, il est avéré que d'Hardancour fut une figure reconnue de l'éducation, des sciences et du développement de la théologie de son époque jusqu'à aujourd'hui.

Fille de Charles d'Hardancour et de Séraphine de Navier, Judith était une fille qui vécut une enfance plutôt recluse. Sa mère, morte en couches, laissa un Charles désemparé est très protecteur de sa seule et unique héritière. Irrité à l'idée de la laisser s'amuser avec d'autres jeunes gens de son âge, de peur d'être dévergondée par leur mauvais comportement, voire pire, être égratignée par quelque jeu dangereux,  les seuls contacts qu'elle n'ait jamais eu furent principalement les domestiques, sa nourrice, ses précepteurs, et les rares occasions où Charles organisaient des réceptions étaient pain bénit pour la pauvre d'Hardancour, qui n'hésitait pas à partager son bonheur avec toute la châtellenie dès qu'elle voyait des jeunes fils et filles d'hobereaux avec qui jouer, seuls véritables compagnons de jeunesse que Charles tolérait.

Aussi était-il naturel que Judith se donna corps et âmes dans la littérature et les sciences. Ses précepteurs faisaient les louanges de la petite à un Charles fier de sa fille, et n'hésitait souvent pas à passer au monastères et aux bibliothèque faire le bonheur de celle qu'il avait affectueusement surnommée « son petit ange ».

« Je me plais à croire qu'une fille ingrate aurait maudit son père de l'avoir laissé isolée sans compagnons de son âge. Moi, je le remercie du fond du cœur. C'est les œuvres qu'il me rapportât du monastère qui firent de moi ce que je suis devenue, et c'est mes élaborés songes de princesse marchande et de magicienne qui m'éveillèrent à la passion de l'inconnu, de l'homme lointain, et après maturité, à cette diplomatie qui manquait tant à mon époux. » Lettres à█████, an 4 du onzième cycle.

Un des importants hôtes récurrent et ami de Charles était Clotaire, de la maison des Saint-Aimé, ancienne prétendante au marquisat de Sainte-Berthilde , et différents témoignages attestent de l'amitié naissante inattendue entre le brut et peu fin Godfroy de Saint-Aimé et la jeune noble de campagne durant ses années d'adolescence. Cimentée par le mariage, Judith d'Hardancour admettra par la suite que leur complicité initiale avait engendré, sur le long terme, comme une tolérance mutuelle qui leur permit de surmonter la plupart défis qu'ils allaient relever durant cette période mouvementée. Madame d'Hardancour se servira plus tard de cette expérience pour établir sa thèse sur le mariage et l'amour, non sans son flegme caractéristique : « Je considère l'amour dans le mariage, Madame de █████,, à l'image du feu sur un bol de bois : intense au début mais destructeur, il ne laisse plus aucune substance une fois consumé. L'amitié dans le mariage, est plutôt à l'instar de l'eau sur un même bol: l'eau croupit, et moisit le bol ; mais reste que le bol subsiste ; et une certaine froideur suffit à conserver l'eau. » -Échange avec la comtesse de █████, an 2 du onzième cycle.

Judith donna 3 enfants à Godfroy sur l'espace de quelques années. Le peuple, ainsi que le couple, considérait cela comme une bénédiction de Néera, et Judith s'assurera que les enfants reçoivent une éducation littéraire correcte tout en projetant ses rêves d'enfants sur eux, n'hésitant pas à les laisser sortir et découvrir la vie en plein air. Mais à son grand désarr, les garçons, Louis et Jean, préférèrent le plaisir des chasses à courre avec leur père ; la fille Eléonore, quant à elle, se désintéressait des fantasmes de la mère, à quoi elle préférait l'étude de la religion et du panthéon pentien. C'était peut-être ce qui poussa Judith à organiser les premiers salons sur la philosophie et la théologie, entreprise modeste, mais qui par l'approbation de son mari, firent du couple des Saint-Aimé un facteur décisif de la position intellectuelle et religieuse de Sainte-Berthilde.
Les entreprises furent d'abord insignifiantes : invitant d'abord des précepteurs en philosophie naturelle, mathématiques et littératures ,  elle appréciait engager des conversations assez passionnées avec les éducateurs de leurs enfants. Petit à petit, les conversations à part se muèrent en débats, et les débats en salons de discussions, tant et si bien qu'aucun noble berthildien ne ratait les réceptions de Saint-Aimé, souvent considérée comme étant une marque de prestige locale. Le niveau n'était en rien comparable à ceux des grands salons mondains langecins, mais les mages, magistères et libres penseurs de haut vol de toute la péninsule étaient accueillis avec des éloges princiaux. L'on déplorait souvent néanmoins l'absence de Godfroy, qui prétextait être « aux prises avec un ours dans les montagnes au Sud », mais le charisme d'Hardancour suffisait amplement au bon déroulement des soirées.

Mais petit à petit, les discussions prirent d'autres tournures : après la philosophie naturelle (et éventuellement surnaturelle), l'on parlait de philosophie fondamentale, et après la philosophie fondamentale, on discutait théologie. C'était la partie préférée de la plupart des convives, car chacun y trouvait quelque choses à dire, et d'Hardancour veillait à ce que toutes les discussions respectassent les prérogatives de la bienséance. Et peu à peu, les hommes de foi commencèrent à s'intéresser aux salons et aux récéptions. De quoi parlait-on ? Était-ce des discussions pures de toute impiété, dont les Langecins raffolaient ? Nenni. Les ordres du jours étaient souvent clairs, lorsque portant sur la chose religieuse, et Haut-prêtre de tout les bords ralliaient les discussions. Les nobles au cou de taureau soutenaient les prêtres d'Othar sur la nécessité de préparer le menu peuple à l'art du combat, même sommairement : Les avocats lançaient des joutes oratoires avec les Néerites sur la Justice, et les rares suivants d'Arcam élaboraient en commun les premières théories de la probabilité.
Contrairement aux croyances populaires, le rôle des réceptions d'Hardancour était à cette époque minime : Judith n'avait ouverte que quelques sessions, et la plupart des véritables évènements se faisaient souvent dans les temples avoisinant Sainte-Berthilde. Ce ne fut que lors du couronnement de Godfroy en tant que marquis que madame d'Hardancour commença la plupart de ses projets.

Durant toutes ces années, Judith d'Hardancour se découvrit une passion d'épistolière : s'amusant d'entretenir des relations avec d'autres femmes nobles du même rang, les lettres d'Hardancour étaient lues dans les manoirs des quatre coins de la Péninsule. Beaucoup de ses œuvres nous sont parvenus à ce jour, aidant grandement à déterminer la position sociale de la femme de l'époque, et indirectement, des remous politiques ayant secoué la Péninsule. Il est également admis que l'ascession au marquisat de Sainte-Berthilde augmenta le carnet d'adresse de Judith d'Hardancour de manière significative. Et en effet, une fois au pouvoir du marquisat de Sainte-Berthilde, les défis se multiplièrent et la gravité de leurs actes n'était plus la même. Mais le couple (et surtout Judith), avait déjà plusieurs idées en tête, et lorsque Godfroy devint marquis il était clair que les plus belles années de la contrée n'allaient que commencer.

MISE A JOUR : MàJ : Ayant servi Godfroy de Saint-Aimé avec fidélité, sinon avec inspiration, elle enclencha divers projets de création de routes commerciales avec Etherna et la Nanie, l’accueil d’une colonie naine, et un projet en gestation d’université et même le rêve secret de faire revenir un Roi. Mais hélàs, tout cela fut interrompu par des troubles naissants avec la florissante contrée du Langecin. Prise entre le, devoir l’aamour de la culture et de la paix et enfin une grossesse de plus en plus manifeste suivie d'une fausse couche, Judith tenta de prendre du recul… Mais bien tôt, le présent la rattrappa. A la mort d’Azénor d’Anoszia, celle qu’elle voulait autrefois en tant que protégé, de la mort douteuse de son frère Oschide, et enfin de la mort de son propre mari, Judith ne put faire que ce qu’elle faisait autrefois : revenir à ses livres, broyer du noir. Le château ne l’entendait guère plus, et passé était le temps des récéptions dans son salon à l’orientale devenu poussiéreux. Mais bientôt l'on entendit la dame revenir en force, remettant son salon au goût du jour et retravaillant pour l'avenir de son pays natal, aidant Louis de la même manière qu'elle aida autrefois Godfroy son mari, de loin, et avec un regard bienveillant.

HRP

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(re)Bienvenue !

Il manque juste l'équipement (quelques lignes suffiront), et ce sera bon pour moi.

C'est bon  

Code:

[Métier] : Marquise de Sainte-Berthilde

[Sexe] : Féminin

[Classe d'arme] : Aucune

[Alignement] : Neutre Bon

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Ancienne Fiche:

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