Artémis, chasseur de primes en Ithri'Vaan (terminé)

Nom/Prénom : Artémis Kaäthar
Date de naissance : 968^ème année du X^ème cycle (40 ans à la création de la fiche)
Sexe : Masculin
Race : Humaine
Faction : Ithri’Vaan
Particularité : Artémis affirme avoir du sang drow dans les veines par son grand père paternel, une « haute personnalité du Puy » selon lui. Fanfaronnade ou réalité ? Personne ne le sait et cela n’a jamais eu d'impact sur son existence, les seigneurs de l’Elda n’ayant guère d’appétence pour leurs bâtards humains.

Alignement : Loyal mauvais
Métier : Chasseur de primes
Classe d'arme : Corps à corps / A distance

Équipement : Une épée qu’il porte au flanc droit (Artémis est gaucher), un arc long et son carquois dans le dos, deux dagues de jet dissimulées dans ses bottes.

Description physique : Le corps d’Artémis est adapté à sa profession. Le chasseur de primes privilégie en effet l’agilité et l’endurance à la force brute, d’où une musculature nerveuse jouant sur sa grande carcasse longiligne. Des traits du visage assez fins lui donnent un certain charme lorsqu’il veut bien sourire à son interlocuteur. Une particularité d’Artémis vient de sa chevelure précocement blanchie, trait assez rare chez les humains à son âge.

Description mentale : Egoïste et pragmatique, voilà les principales caractéristiques d’Artémis qui pense avant tout à lui et à la prime qu’il prévoie d’empocher. Le gaillard n’est pas pour autant dénué d’humanité et peut même se révéler un compère plutôt agréable entre deux contrats. A noter d’ailleurs qu’il ressent un immense plaisir durant ses traques, son instinct de chasseur jouissant de ces délicieux moments où il poursuit ses proies.

Capacités magiques : Aucune

Histoire :
Une histoire comme tant d’autres, affligeante de banalité et qui ne changera probablement jamais les équilibres géopolitiques de Miradelphia. Artémis est le fils d’un marin soltarois et d’une servante diantraise. Un père souvent absent qui ne passait que pour laisser un peu d’argent, une mère surchargée de travail, les éléments étaient réunis pour que le garçon s’acoquine très tôt avec les bandes de crapules de la capitale humaine. Petits larcins et vol à la tire l’amèneront dès sa quinzième année devant les tribunaux, où son jeune âge et sa gouaille lui éviteront la prison en échange d’une intégration à l’armée, toujours à la recherche de recrues.

Étonnamment, Artémis se révéla un bon soldat, apprécié de ses chefs et de ses camarades. La vie dans les rues lui avait appris l’importance d’obéir à l’autorité, à défaut de la respecter, et pendant quelques années il se tint à carreau, utilisant sa maigre solde pour améliorer l’ordinaire de sa mère. De son père, plus de nouvelles, soit que son navire ait coulé soit que le gaillard ait trouvé une coquine plus jeune à lutiner. Le jeune homme semblait d’ailleurs avoir hérité des penchants paternels, appréciant fort la compagnie des dames de petite vertu ou des servantes peu farouches.

Comme souvent, ce fut un décès qui amena un changement radical dans sa vie. Sa mère fut emportée par une fièvre maligne, et une fois ses larmes séchées Artémis comprit que plus rien ne le retenait à Diantra. La soif d’aventure le taraudait depuis déjà des années et il déserta de l’armée pour rejoindre une compagnie de mercenaires en route vers l’Ithri’Vaan. Il vécut ainsi en louant son épée jusqu’à sa vingt-cinquième année, lorsqu'il quitta sa compagnie pour s’installer à son propre compte grâce au petit pactole qu’il avait amassé.

Achetant une maison à Thaar, il entreprit de se mettre au service des seigneurs du crime local, ayant compris une chose : les truands des hautes sphères sont prêts à payer de fortes sommes pour venger un affront, leurs positions ne tenant souvent que par la crainte qu’ils inspirent. C’est ainsi qu’Artémis devint chasseur de primes, pourchassant les débiteurs ou les traîtres de la pègre. Ne rechignant pas à assassiner lui-même ses proies, il se fit cependant une spécialité de les ramener en vie afin que ses employeurs puissent eux-mêmes les exécuter.

A l’approche de ses quarante ans, Artémis continue ainsi à œuvrer à travers tout l’Ithri’Vaan et parfois jusqu’aux provinces de la Péninsule. Compensant la baisse de ses réflexes par son expérience et sa ruse, il commence toutefois à envisager de prendre sa retraite mais jusqu’à présent le plaisir de la chasse à l’homme se révèle encore une drogue trop puissante pour lui faire remiser ses armes.

HRP

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[Métier] : Chasseur de primes

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] :  Corps à corps / Distance

[Alignement] : Loyal mauvais