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 [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)

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Louve Noire
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MessageSujet: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeLun 18 Avr 2016 - 22:55

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Journal d’Elisabeth Chantenuit, le 4e jour de la 6 Enneade de Verimios

La vie fut étrange et remplie de surprise. Il n’avait fallu qu’une ennéade pour voir mon quotidien bouleversé. Ma protégée Lyarra était revenue, de plus, elle revenait de la guerre. Je n’acceptais pas encore de la voir participer à des batailles. Je comprenais son envie de combat, d’indépendance, elle était influencée par son maitre et mon vieil ami « Vieux loup ».  La vie ne l’avait pas épargné mais cette fille pouvait devenir une femme moins guerrière. Elle avait fait son choix, je ne serais pas là pour la juger et ni Damedieu.

Néanmoins, je fus agréablement surprise qu’elle prit la décision de prendre sa fille sous son aile. Depuis ce temps, mon inquiétude fut vite évaporée, mais je sentis sa gêne de s’occuper d’une enfant issue de son terrible cauchemar.  Pourtant, elle semblait accepter ce passé et avancer. Lyarra  semblait aussi beaucoup plus déterminée, mais, elle m’avait avouée que pendant un moment, elle était partie dans une drôle de vie d’errante…Elle semblait se chercher. D’après ses paroles, son comportement était d’extrême à un autre, un moment de transition chaotique après la mort de mon vieil ami vieux loup. La mort d’une personne, notamment, une référence d’une vie pouvait perturber un individu. Je comprenais la raison de ces humeurs…sa recherche de soi.

Le prêtre Kairn avait su la recadrer et faire d’elle une femme plus posé. Elle avait toujours son petit caractère, la petite Lyarra n’allait pas totalement changer mais elle se fixa à un but qui m’effraye: Devenir une réelle guerrière, se faire une place dans ce monde.  Kairn vénérait Othar, il serait le meilleur maitre pour elle, moi, je me contenterais de lui donner la douceur d’une mère et prendre soin de sa fille en son absence. Puis, au fond de mon cœur, je voulais cette enfant devenue femme auprès de moi..Lyarra m’avait tellement manqué.

Nous étions arrivées à Lourmel en louant deux nuits dans une belle taverne. On était assise autour d’une table, je m’intéressais à Kairn ; il avait le même âge que moi ; cet homme était intéressant à écouter et croquer la vie en pleine dent Il respectait ma religion, je respectais la sienne et on se partageait quelque point de vue.

Elia, la fille de Lyarra, regardait sa mère avec curiosité. Cette petite n’avait pas choisi de renier sa mère mais de la regarder, plutôt, la connaitre. Cette enfant était très analytique, un peu réservée mais son esprit était redoutable. Cette petite pourrait devenir une belle femme, une belle prêtresse peut être.
Lyarra semblait apprendre sur son enfant, connaitre son caractère. Par ailleurs, elle prenait plaisir de regarder sa fille. Je fus heureuse de voir son regard plein de vie envers Elia.

Caley était une belle femme et guerrière. Elle ressemblait à Lyarra, mais, cette fille semblait beaucoup plus réservé. Elle demeurait néanmoins une belle femme. ( Par contre, je ne comprends pas l'engouement des femmes de choisir la voie de l'épée......)

Lyarra décida d’aller au château et récupérer les affaires. Sa main se posa sur son épaule, je refusais catégoriquement son acte. Elle c’était disputé avec Dame de Laval…..Il ne fallait pas qu’elle créait d’autre problème.

« JE m’occupe de tout, Lyarra. Occupe-toi de ta fille, c’est le plus important. » Adressais-je avec douceur à ma protégée.

« Comme tu veux, mère »

Je quittais l’auberge. Je demandais une audience et accepta de me voir. Un guide me servit d’accompagnateur et me fit attendre à la salle d’audience. Rapidement, je regardais la salle du Trône de Lourmel. L’endroit était charmant. Le silence fut rompu par l’ouverture de la porte. Deux femmes rentraient dans la salle. A droite, une servante ; à gauche, la Dame de Laval.
Je m’inclinais avec grâce devant les deux demoiselles, adressant un sourire courtois et remplie de douceur.

Bonjour, J'espère que vous pardonnerez cette intrusion.Je me nomme Elisabeth Chantenuit, prêtresse de Néera du temple de Serramire. Je suis ici au sujet de ma protégée Lyarra Courevent. Il semblerait qu'elle vous ait légué deux bien et m'a mandé de venir les chercher en son nom. » Annonçais-je
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeSam 23 Avr 2016 - 18:18

Cécilie était assise sur la banquette qui trônait près de l'âtre dans son bureau, récitant une liste d'objets et d'ingrédients en tout genre dont la chef des cuisines, la gouvernante, le palefrenier et Yorik lui avaient dit avoir besoin ainsi que les valeurs maximum qu'elle allouaient aux uns et aux autres lorsqu'on frappa a la porte.

Quelle ne fut pas la surprise des deux jeunes femmes en apprenant qu'une prêtresse demandait audience. Maélyne étant absente le serviteur s'était tout simplement tourné vers elle pour savoir ce qu'il convenait de faire. Ce fut sans une hésitation que Cécilie et Rose le libérèrent de sa tâche pour se rendre à grand pas vers la salle dans laquelle le serviteur inconscient avant amenée l'étrangère. Pourquoi ne l'avait-il pas fait patienter confortablement dans un salon plutôt que debout seule dans la grande salle entourée des éventuels serviteurs affairés ?!

En poussant la dernière porte, Rose découvrit une femme blonde d'âge mûr mais aux traits encore doux. Cécilie en revanche de perçu qu'un froissement de tissus auquel elle répondit par une gracieuse révérence tout en lâchant l'épaule de sa suivante.

Si l'attaque cavalière de la prêtresse la surpris, elle était de bien trop bonne humeur pour être décontenancée. Son sourire calme ne bougea pas bien que son soleil se ternisse légèrement a l'évocation de la guerrière.

« Et bien vous ne perdez pas de temps, ma mère. On m'a dit que vous demandiez audience, malheureusement la Dame de Lourmel n'est pas ici. Je me nomme Cécilie de Laval, je ne suis que son Intendante. Mais heureusement pour vous, je pense avoir ce que vous cherchez. Vous avez l'air pressée, je vous en prie, suivez-moi. »

Elle attendit d'entendre les pas de la prêtresse se rapprocher d'elle pour reprendre l'épaule de Rose et faire le parcours qui la séparait de son bureau en sens inverse. Le long du large escalier, elle  ne put s'empêcher de demander :

« Je m'étonne tout de même que Lyarra ne soit pas venue en personne… Ces objets semblaient lui être assez précieux. »
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Louve Noire
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeMer 4 Mai 2016 - 18:29

vis la surprise de la demoiselle en énonçant Lyarra et je tilta sur sa mauvaise surprise. Je ne me doutais pas un instant que Lyarra avait agis avec maladresse à son encontre. Par la Damedieu, Lyarra n’avait pas suivis mes enseignements et les règles coutumiers des Dames de la Péninsule. Heureusement, ces derniers temps, la dernière bataille commençait transformer Lyarra en quelque chose d’autre. Mais, pour le cas de Dame de Laval, elle ne semblait pas avoir changer. De toute façon, ma fille avait bien dit la maladresse qu’elle avait faites à son égard.

De plus, la dame était surprise de mes paroles Cavalière. J’étais doublement gênée d’avoir agis ainsi…Beaucoup de noble n’avait pas de temps à m’accorder, je faisais en sorte de déranger le moins possible. Une peur m’empara poussait par la conscience de l’avoir vexé. Il serait fâcheux de faire du mal à une femme qui semblait douce.

« Je vous prie de me pardonner pour mes paroles très cavalières…C’est une mauvaise habitude. La noblesse est souvent occupée, par contrainte, j’ai pris l’habitude d’aller droit au but. » riais-je

Au cours de notre parcours qui me semblait emmenait vers son appartement. Elle me fit au même moment une remarque à propos de Lyarra. Je ne fus pas surprise de ses remarques. Mais, je fus surprise de voir ma fille lui donnait ces deux livres à cette femme. Je me demandais quel rôle cette femme avait-elle jouer. Ma protégée n’était pas une personne à confier son cœur si facilement et dévoiler tout son âme.

« Je suis sa mère adoptive. Elle a voulu le faire par elle-même, mais j’ai préféré qu’elle s’occupe de sa fille. »

Puis, nous rentrions dans son appartement. Je découvris son espace intime et ma timidité caché prit le dessus. Je n’étais pas à l’aise à être dans les endroits privés des nobles, puis, ma timidité me força de ne pas trop rentrer dans les endroits privés…Une étrangère comme moi ne devait pas subir autant de privilège.

La servante prit les deux livres recouverts de drapé. Je l’accueillis avec un grand sourire. J’enlevais le drapé, découvrant son vieux journal intime, crée par ses mains. Un souvenir lointain traversa mon esprit…Lyarra avait douze ans, véritable créatrice, elle créa son journal intime sous mon regard admiratif. Enfant, elle aimait touchée à tout, elle avait suivi à la lettre mes conseils pour créer son journal. Ce souvenir poignant me fit rougir, un peu émue par ces souvenirs heureux.

« Ce livre était faites de ses petites mains, elle avait douze ans. Elle avait appliqué à la lettre mes conseils pour faire ce journal. Elle aimait beaucoup écrire, dessiner. Ce journal fait remonté des lointains souvenir, c’est agréable. »

Cependant, je fis une remarque, ce livre fut le plus grand cadeau que Lyarra puisse offrir à une personne. Elle n’avait aucune valeur économique, mais une valeur sentimentale. Je me demandais pourquoi Cécilie était cette élue ? Rapidement, par les paroles de Lyarra au cours du voyage, cette femme avait jouée quelque chose. Lyarra était dans une période troublait, elle se cherchait et abandonna toute méfiance à cette femme. Pour dévoiler son être.

Je permis de dire quelque chose, un encouragement ou une révélation…

« Je me permet de dire quelque chose…Lyarra m’avait conté que vous lui avait donné quelques conseils. Surement, elle vous a observé et prit vos valeurs. Dernièrement, à ma grande surprise, elle s’est étrangement adoucie…Elle a une profonde assurance et plus calme dans ses paroles. » souriais-je « Par contre, elle n’a toujours pas changé dans sa voie de guerrière, au contraire, elle est doublement déterminée, à mon grand malheur. » Riais-je pour cacher ma peur de la voir mourir

Je n’ai jamais accepté de la voir prendre l’épée et se battre. Vieux loup formata ma fille dans cette voie, elle aurait pu choisir une voie plus saine. Une femme ne serait jamais acceptée dans le milieu de la guerre. Pourtant, Lyarra avait déjà choisis ce domaine pour s’émanciper de sa féminité et ne pas ressembler à sa mère, soumise aux plaisirs pervers des hommes.
Je m’inclinais en toute reconnaissance de cause envers cette demoiselle. Malgré mon âme, mon cœur pour tenter de la changer, la femme avait su faire quelque chose. Un peu attristée, mais, au fin de compte heureuse qu’une personne avait mis une graine bienfaitrice.


« Je vous remercie d’avoir mis une graine bienfaitrice à ma protégée. Je sais que pour vous ce n’est pas grand-chose, pourtant, à mes yeux, cette graine est en train de créer une nouvelle femme. »
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeSam 11 Juin 2016 - 2:33

Le caractère de la prêtresse et surtout son attachement à Lyarra surprirent un peu la demoiselle, mais après tout qui était-elle pour juger une femme de foi ? Et quelque chose de doux émanait d'elle, une tendresse toute particulière lorsqu'elle parlait de l'enfance de sa protégée. A croire que les horreurs qui étaient gravés dans le journal que Rose et elle avaient parcouru n'étaient que mystification.

Les quelques nouvelles que la prêtresse lui apportèrent, tirèrent également un demi sourire à la jeune musicienne. Plus douce ? Plus posée ? Et bien cela ne pouvait lui faire de mal. Mais elle doutait vraiment qu'un changement de “ valeurs ” comme le disait si bien son hôte, s'opère si facilement. Elle avait été au premier rang de l'inconstance et l'inconscience de la jeune femme. Elle promettait comme si cela ne signifiait rien, changeait d'idée comme de chemise sans prendre en compte les autres. A quoi bon écouter une personne, homme ou femme, qui ne savait pas tenir sa parole ? Dans le meilleurs des cas, elle faisait parti de ces enfants grandis trop vites qui pensaient que la vie n'étaient qu'une question de combat et de force personnelle. Dans le pire, une de ses gamines qui avaient appris très tôt que la manipulation était le meilleur moyen d'arriver à ses fins et maîtrisait cet art au point de dupée une maître du style. Il lui faudrait bien plus qu'une après-midi a flatter une noble demoiselle pour changer quelque chose a sa façon d'être.

Mais par égard pour la visiteuse, elle garda cela pour elle… Et même plus. Alors que Rose remettait les documents à la prêtresse, surprise de la voir ainsi troublé de rentrer dans le bureau de l'Intendante et éviter soigneusement du regard l'épais fauteuil couvert d'un châle et auprès duquel trônait la grande harpe ouvragée de Cécilie, cette dernière fut assez attendrit d'entendre l'émotion qui faisait vibrée la voix de cette femme. Elle semblait à la fois si douce et timide que l'entendre parlé de Lyarra avec une telle emphase touchait la demoiselle au cœur. Non, cela ne changeait pas son opinion sur la guerrière, mais cela lui rappelait que tout être mérite d'être connu et compris, même s'il n'est pas forcément apprécier et estimé.

« Si j'ai put lui être d'un quelconque secours, j'en suis heureuse. Je remercie Néera qu'elle soit revenu d'Amblère et qu'elle puisse compter sur une femme de bien telle que vous après cette épreuve. Vos paroles montrent à quel point vous tenez à elle. » dit-elle avec un doux sourire.

Une phrase de la prêtresse trouva enfin son chemin à travers la froide barrière que l'agacement de Cécilie avait dressée. Elle était restée s'occuper de sa fille… Elle tourna sa langue sept fois dans sa bouche, mais non, elle se devait d'ajouter quelque chose à ce sujet…

« Elle… m'a permis de parcourir son journal. Rose et moi ne l'avons pas lu en détail, mais elle mentionnait sa fille plus d'une fois. Autant comme un échec, un regret, que comme une chose merveilleuse. Je… Après l'avoir rencontrer, je n'aurai jamais pensé qu'une femme comme elle reprendrait contact avec son enfant. C'est une bonne chose pour elle… Mais je m'en fais beaucoup pour sa fille… »

Elle avait envoyé le capitaine de sa garde pour savoir si la fillette était bien traitée, lorsqu'il avait vu le temple et la petite Elia, il avait fait une donation superficielle pour les orphelins sans jamais révélé ni son nom ni celui de celle qui l'avait envoyé. Elle-même côtoyait Aline jour après jour, partageant ses joies et ses peines. Elle la sentait s'épanouir peu à peu malgré l'adversité tout comme les enfants de l'orphelinat de Mère Patrice et la seule chose qu'elle souhaitait à n'importe quel bambin, c'était de pouvoir grandir simplement. Avoir le temps de jouer et le droit de rêver à une vie paisible… Alors…

« La vie que mène Lyarra n'est pas compatible avec l'éducation d'un enfant. Je suis convaincue qu'elle veut bien faire, mais elle n'a rien d'une mère. Ses aspirations passeront toujours avant les véritables besoins d'Elia. Pas ceux dont rêve sa mère, dont vous rêvez peut-être vous aussi, mais ceux que tout enfant devrait pouvoir avoir sans se battre. Une stabilité, un entourage, une vie dépourvue de sang et de guerre le plus longtemps possible. »

Elle failli s'arrêter mais ajouta encore :

« Je ne vous dirai pas ce qu'il est bon pour vous, pour elle ou même pour sa fille. Mais si jamais vous vous rendez compte qu'Elia a besoin de plus d'une vie de mercenaire, ou que Lyarra se rend enfin compte qu'elle n'a de mère que le titre et qu'en abandonnant sa fille pendant près d'une décennie, elle a perdu tout droit de lui imposer sa folie… sachez que ma porte sera toujours ouverte pour cette petite… Vous pourrez le dire à sa mère. »

Oui. Sa mère pourrait venir de temps à autre, mais elle aurait une famille… Peut-être même une famille de sang. Cela pouvait paraître barbare de ne pas proposer du même coup à sa mère de devenir garde ou de rester de quelque façon que ce soit, mais Lyarra telle qu'elle l'avait cernée, était non seulement un élément perturbateur d'un point de vu diplomatique, mais également un danger pour l'équilibre mental et les valeurs de sa fille. Lorsqu'une enfant vacille devant une mauvaise influence, lui donner n'importe quel encadrement sain ne sert à rien si on la laisse en contacte permanent avec ce qui la détruit peu à peu…
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Louve Noire
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeVen 17 Juin 2016 - 14:25

Pour l’instant, la prêtresse ne répondit pas en premier lieu. Loin d’être vexer, au contraire, l’inquiétude de Cécilie était compréhensible. Son tempérament était contraire aux mœurs, sa vie se différait de la vie des autres femmes. Son caractère impériale, rustique, voire arrogante pouvait devenir insupportable pour quelque membre de la noblesse. Sa fille était tout le contraire d’Elisabeth, ce comportement était issu en partie du « Vieux Loup » mais aussi son vécue. Son vécue l’avait forgé, endurcit comme fragilisé. Lyarra ne pourra jamais sortir de sa vie de guerrière ; cette voie Otharique était ancré en elle à l’initiative du Vieux Loup. Mais, elle espérait que sa fille changerait Lyarra, transformant en une femme plus maternelle, puis, renoncer à sa voie. Les retrouvailles émouvantes avaient surement créé en elle ce sentiment qui lierait la mère à sa fille.

« Lyarra décide de devenir prêtresse d’Othar proposait par un Moine d'OThar qui a découvert son talent à Amblère. Elle va voir si l’ordre d’Othar correspondrait à son choix…Ou faire son rôle de mère. Je ne sais pas….  » Elle repris lentement sa respiration, puis, continua
« Votre inquiétude est compréhensible et je tente de la mettre sur une autre voie.Le problème, il est très difficile de créer un lien entre une mère et une fille issus d’un crime. Elle n’était pas prête à s’occuper de sa fille, elle avait plein de tourments et me confia son enfant. Elle avait confiance en moi et me promit qu’un jour, elle serait prête de tenir ce role. Je pense qu’elle est prête à faire son rôle de mère. Je le pense sincèrement. »

Sa voix était tremblante se ressassant un mauvais souvenir. Le regard de sa fille remplie de colère et de désespoir la fit frissonner. C’était un souvenir douloureux pour une mère de voir le tourment de son enfant. Elle ne souhaitait à personne cette horrible expérience. Elle s’arrêta un moment…Cécilie pourrait comprendre le choix de Lyarra. Comment réagir à ce choix ? Doit-on juger une personne par cet acte ? Elle espérait montrer cet angle, cette décision difficile pour une femme. Un viol était horrible qui pouvait détruire une femme. Parfois, des enfants du crime était tué ou subissait la haine des enfants. C’était douloureux pour l’enfant comme pour la famille. Elisabeth comprenait le choix de Lyarra, au contraire, Elisabeth suggéra de prendre sa fille sous son aile. Seule le temps pouvait retirer les tourments d’une femme. Aujourd’hui, la guerrière était prête….Du moins, son jugement portait sur cette conclusion.


« Elia a besoin de sa mère ; Lyarra a besoin de sa fille car je l’ai vue émue pour son enfant. Séparez les deux seraient une souffrance., Lyarra sera digne d’être une mère. C’est une louve…Une louve est prêt à se battre pour protéger son enfant. On ne peut pas retirer cette qualité d’être une protectrice… Puis, elle n’imposera jamais sa décision sur son enfant car la liberté a une grande valeur à ses yeux. Vous savez, les mariages arrangé est une hérésie à ses yeux et qui est contre les valeurs de Néera et d’Arcam. Vous pouvez imaginer la suite… »ria un peu pour garder une bonne atmosphère mais aussi témoignait l’espoir que sa fille change son objectif.

Elle prit une bonne gorgé pour hydrater sa gorge asséchée. Elle toussa un peu dans un ton agréable, puis, se gratta la joue, génée.

« Lyarra a un mauvais caractère, têtue et parfois, il faut réussir à la suivre. Elle est une femme active, impossible à l’arrêter et une femme très rebelle. Je peux comprendre votre regard vis-à-vis d’elle et un agacement…Elle n’est pas douée pour la douceur…Mais, on s’attache à son coté fougueuse car elle a un gros cœur derrière… » souri-t-elle

« Si vous le souhaitez, je peux l’inviter à nous rejoindre et vous laissez parlez  de cette proposition. Vous aurez une chance de rencontre Elia. »
Au fond, elle espérait que cette femme convaincrait Lyarra de prendre une autre voie que la voie Otharique.
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeDim 19 Juin 2016 - 16:32

Cécilie écouta la prêtresse. Même elle semblait dans un flou totale concernant les projets de Lyarra. Elle récupérait sa fille sur un coup de tête sans même avoir un toit au-dessus de la tête pour la protéger de la pluie... Et pourtant cette femme était prête à quitter tout ce qu'elle connaissait pour suivre la guerrière. La jeune intendante n'arrivait pas a avoir si elle devait considéré cela comme une naïveté sans limite ou l'expression d'une profonde culpabilité envers celle qui lui avait confier son enfant qui l'encourageait a faire passer les envies farfelues d'une adultes au dessus des besoins d'une enfants.

Cette prêtresse qui se prétendait mère, Cécilie n'en avait que peu entendu parlé dans les écrits de Lyarra. Celui qu'elle surnommait le « Vieux loup » l'avait façonnée et il ne fallait pas réfléchir longtemps pour comprendre que si une femme de foi s'était réellement intéressée à sa vie, elle aurait été protégée par le temple lui-même avant que tout ses malheurs ne s'abattent sur elle. Qui que soit cette... Elisabeth, et quelques soient ses raisons d'agir comme elle le faisait, essayer de privilégier une personne qui avait déjà fait ses choix en poussant son innocente fille dans ses bras était tout sauf responsable et la DameDieu devait se tordre de voir l'une de ses disciple faire un tel Choix.

« … Je pense qu’elle est prête à faire son rôle de mère. Je le pense sincèrement. »


« Et pourtant vous dites vous même que vous ne savez pas si elle fera passer d'abord sa fille ou son envie de guerroyer. Je pense que vous ne réalisez pas la gravité de la situation. Vous faites passer les envies de Lyarra avant les besoins de sa fille. Et si même la gardienne qu'elle a toujours eut se détourne d'elle, cela me fait encore plus redouter l'avenir de cette petite... »

La voix tremblante de la prêtresse avait poussé Cécilie a parler. Elle semblait s'accrocher à l'idée qu'une réconciliation était possible comme si sa propre santé mentale était en jeu. Cela n'était bon pour personne... Même si elle n'était pas fondamentalement méchante, les plus grands maux viennent parfois des meilleurs intentions. Et comme elle le pensait, Elisabeth continua dans la même ligne. Une seconde fois, elle l'écouta jusqu'au bout.

« Lyarra a besoin de sa fille car je l’ai vue émue pour son enfant. »
« Une louve est prêt à se battre pour protéger son enfant. »
« elle n’imposera jamais sa décision sur son enfant »
« les mariages arrangé est une hérésie à ses yeux et qui est contre les valeurs de Néera et d’Arcam. »
« Je peux comprendre votre regard vis-à-vis d’elle et un agacement… »

Autant de phrases qui confortait Cécilie dans sa première impression... Et même plus. Elle se comportait comme si elle pensait comprendre les réactions de la demoiselles. Elle prononçait le nom du Barde. Elle disait que protéger un enfant au fil de l'épée suffisait à en être responsable.

« Merci... Mais je crois que c'est un choix qu'il vous faudra faire toutes les trois, sans moi. Si je pousse Lyarra dans ses retranchements, cela ne donnera rien de bon. Qu'elle se braque ou accepte, Lyarra et Elia auront tôt fait de me considérer comme une ennemis. On ne peut pas aider les gens contre leur volonté... Et il me semble que vous devriez en avoir conscience vous même. »

Peut importe les sentiments de cette prêtresse, ses mots et ses actes étaient éloquents. Cécilie commençait à comprendre la véritable raisons des valeurs totalement tronquées de sa protégée. Les mots raisonnable ne semblaient pas avoir d'influence sur ces femmes dont la décision était déjà prise. Dans ce cas, il lui restait encore une carte à jouer pour toucher le cœur de cette prêtresse inconsciente du mal qu'elle avait déjà fait et qu'elle pouvait encore faire.

Un moment, Cécilie se tourna pour s'appuyer sur le bord de son bureau avant de faire de nouveau face à la prêtresse, les yeux humblement baissés comme a son habitude pour ne pas la mettre mal à l'aise. Lorsqu'elle parla, ce fut d'une voix calme et sereine, pointant la vérité de chaque mot qu'elle prononçait.

«  Vous parlez comme si vous me connaissiez, comme si vous saviez ce que je peux ressentir à l'égare de Lyarra. Cela va peut-être vous surprendre, mais non, ce n'est pas de l'agacement que j'éprouve envers elle. C'est de la pitié. De la pitié pour une fillette qui s'en ait remise aux mauvaises personnes tout au long de sa vie, qui a d affronter le monde trop tôt et qu'on laisse dans un espèce de monde fantasmé dans lequel tout est obstacle à surmonter. Elle pense que rien ne pourra l'arrêter, qu'elle est capable de toute affronter et de tout vaincre par la seule force de son bras et un peu de volonté. J'aimerai que le monde soit ainsi et qu'elle n'ai jamais à souffrir de la réalité, je lui souhaite sincèrement. Mais même sa façon de vivre sa propre vie est un conte, une histoire que l'on raconte à la veillée.

Vous dites qu'elle serait une protectrice d'exception ? Elle n'est même pas capable de s'occuper correctement d'elle-même. Je ne parle pas ici de rumeurs que je n'ai put vérifier. Elle n'a pas de parole. Elle a à moité abandonné la seule mission que lui a confié ma cousine pour partir a Amblère en quête de gloire. Elle confie le journal de ses anecdotes les plus sordide à une parfaite inconnue. Elle revient prendre sa fille sur un coup de tête avant sans rien avoir a lui offrir, ni toit, ni pain, et quitte tout ce qu'elle connaît sur la proposition d'un homme en l’entraînant dans son sillage. Elle est aussi naïve que fragile et je la plains réellement.

Même si protéger sa fille à la pointe de son épée suffisait à faire d'elle une bonne mère, ce qui n'est pas le cas et j'ose croire que vous le savez, elle n'a rien d'une protectrice. Rien d'une mère. Elle n'a même rien d'une femme. Si un jour elle pourrait faire un bon père jamais elle n'aura l'étoffe d'une mère. Et autant que je puisse en juger, le nom d'une bête aussi sauvage et destructrice que le loup lui va fort bien. Une chienne errante réclamant l'attention et aimant a croire qu'elle est une louve sauvages. Voilà ce qu'elle est.

Je ne sais pas ce que le mariage arrangé vient faire dans vos délires puisqu'il s'agit d'un choix parmi d'autres comme le reconnaît tout le clergé de Néera, mais si vous prononcez avec autant de nonchalance le nom du Barde qui a attenté à la vie de la DameDieu, je comprends mieux pourquoi les valeurs de votre soit disant protégée sont tronquées à ce point.

Elle ne veut pas imposer son choix à sa fille ? Ne serait-ce que ça montre son absence totale de compréhension du rôle de mère. Quelle âge a sa fille rappelez moi ? Une enfant a besoin de règle et de stabilité pour s'épanouir. Pas de se laisser allé au gré du vent pour forger ses propres armes contre le monde. Si vous avez regretté ne serait-ce qu'un instant le destin qu'à subit Lyarra, vous devriez réfléchir plus à ce que mérite sa fille.

Vous voulez qu'Elia grandisse auprès de ces guerriers ? Soit. Le choix vous revient. Souvenez vous simplement que leur dieu tutélaire a pourchassé une femme pendant un Cycle entier, ravageant le monde dans le simple but de s'emparer d'elle contre sa volonté. »


Elle faillit ajouté que les prêtres d'Othar n'étaient liés par aucun serment d'honneur semblables à ceux que respectaient les chevaliers, et qu'une prêtresse de Néera n'avait rien a faire dans un monastère Othraïque... Mais elle s'abstint.

« Je comprendrai que vous ne puissiez en entendre davantage. Je ne vous retiendrai pas davantage... Rose. »

La Suivante compris très bien le message et se tient prête à raccompagner la prêtresse à la moindre intention de cette dernière.
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Louve Noire
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeMer 22 Juin 2016 - 21:09

Elisabeth était dans une position indélicate, plus précisément le cul entre deux chaises. De ce fait, le raisonnement d’Elisabeth était beaucoup plus logique et raisonnable dans ces propos. La vérité était très dure à digérer, mais, elle trouvait cela nécessaire. C’était sa faute de ne pas retirer Lyarra de sa vie avec Vieux Loup et retirer sa vocation de guerrière et lui apportait la paix. Oui, se disait la femme. Pour ne pas froisser cette petite fille et sa vocation, elle la laissait faire. Lors de son viol et de la naissance d’Elia, elle aurait pu la convaincre de la rejoindre. Pourquoi n’avait-elle pas fait ? Officiellement, elle n’était pas son enfant, elle était juste « l’amie » de Vieux loup gardant la petite fille pendant ses contrats. Puis, sa véritable mère avait une importance pour Lyarra mais cette femme ne pouvait pas l’éduquer…. Une petite gouvernante… Pourtant, Elisabeth aimait cette petite et se donnait la meilleure d’elle-même pour lui donner plein de conseil, l’aider à se développer. Par la notion de choix de Néera, elle avait accepté le fait que sa fille soit une guerrière comme son père car il était digne d’être pris comme exemple. Encore une fois, elle réfléchissait si la femme n’était pas charmée…Leur relations était ambigu.

Elle regretta…Elle regretta…son manque d’initiative…le fait d’être toujours calme et ne pas avoir la force de convaincre. Sa fille était beaucoup plus convaincante, son caractère était persuasif. Sa demande était simple : L’accompagnait à Rochenoire pendant sa durée de la formation et qu’elle puisse être proche de son enfant. Le Moine de cette ordre guerrier avait convaincue qu’elle puisse voir de temps en temps sa famille…Et une fois Moine guerrière, elle pouvait suivre une cause et être en dehors du monastère.

Sa situation était difficile et bloquée. Elle devait prendre une décision, une partie pris. Rejoindre cette intendante ou aider sa fille. Comment réagirait-elle ? Elisabeth ne savait pas vraiment…Lyarra avait abadonner son enfant, pourtant, elle avait subvenu au besoin de sa fille financièrement. C’était-il un total abandon ? Ceci dit…Serait-elle une bonne mère ? Une mère guerrière serait bon pour une fille comme Elia. Elia aimait l’aventure à travers les livres, mais serait-elle comme sa mère ? N’était-il pas mieux d’être une femme de la bonne société… ? Puis, au fond de son cœur, Lyarra appartenait à Vieux Loup et pas à elle-même. Elle ne pouvait pas avoir d’enfant, son corps ne le permettait pas. Elia était comme sa propre fille…sauf qu’elle n’avait pas la légitimité du sang. Niveau éducation, Elisabeth avait tout fait en apprenant les valeurs de la vie, la politesse et le culte des cinq. De ce fait, la prêtresse pouvait être sa véritable mère que sa propre fille Lyarra. C’est égoïste, Elia n’est pas mon enfant….Par les cinq, par Néera…Je ne mérite pas d’avoir cette fille pour moi ?.je l’ai éduqué…Non, tu as promis à Lya…de s’occuper d’elle… son esprit la tortura.

La vérité la tortura…oui, la torture était bien difficile. Au fond d’elle-même, Lyarra avait fait le choix de prendre cette voie de guerrière. SA fille…n’avait pas de réelle vocation. Serait-il mieux de trahir sa fille…plutôt, la raisonné. La louve lui faisait peur…Le seul pour la canaliser n’était que son père…Il était bien le seul à canaliser toute cette énergie…
Ne pouvant pas dérober sa tristesse. Les larmes coulèrent de ses joues qui était la première réponse aux jugements inquisitrices de la dame.

« Vous avez raison…JE ne peux pas dire le contraire… »


Elle prit une longue respiration pour tenter de se calmer. D’un geste de la main, elle retira les larmes.

« Madame, je ne sais pas comment je pourrais dire ou agir….Vos paroles sont vrais car inconsciemment je le savais…Depuis longtemps. Je voulais que ma fille soit une femme qui ne prenne pas la voie de l’épée. J’ai voulu au fond de moi. Je vous l’assure, je souhaitais qu’elle ne soit pas cette femme guerrière. J’ai fait l’erreur…de ne pas être convaincante comme vous l’êtes. »


Elle laissa planer un petit silence, puis, sans pour autant se justifier…elle préférait dire la vérité sur sa situation. Elle se tint le ventre, lentement et se mord la lèvre inférieure.

« J’ai une malédiction de ne pas pouvoir faire d’enfant. Ainsi toute mon amour, je l’ai mis pour cette fille devenue femme. JE connaissais sa mère, car, je la soignais souvent à cause de sa clientèle…violente » Pour ne pas dire monstrueux. « De ce fait, je l’ai aidé à la mettre au monde…Puis, un ami commun, vieux loup décida de la prendre sous son aile. Ainsi, il était son principal tuteur, sa mère ne pouvait pas l’éduquer et moi je l’aidais pendant son absence pour garder sa protégée…Je n’avais pas une réelle autorité sur elle…je le regrette de ne pas réussir aux files des ans de ne pas la changer. Il avait de plus en plus la mains mise et souhaita de plus en plus d’être une guerrière. Par cette effet boule de neige, elle était son apprenti…. Je n’avais pas un réel pouvoir de persuasion. Je le regrette…J’espérais ! O que j’espérais qu’un jour, elle voudra vivre une vie simple et paisible…

Elle laissa un long silence le temps de créer une petite accalmie. Elisabeth n’était pas une femme très forte pour subir un jugement. Elle semblait vouloir bien faire, mais, ses épaules n’étaient pas apte à subir cette charge lourde. Elle n’était qu’une femme qui voulait donner son âme aux gens qu’elle voulait aider…En retour, elle voulait qu’on aide car elle n’était pas forte pour tenir tête…Oui, elle n’était jamais forte pour ceci.


« J’ai toujours pensé qu’une mère de sang sera toujours plus importante qu’une tutrice. Pour Elia, je voulais que Lya se rapproche de sa fille. Je regrette peut être de ne pas forcer…à être auprès de sa fille plutôt….Mais, je ne savais pas ce que je pouvais faire par cette incident… «


Ses mains se mirent à joindre son visage pour canaliser les dernières forces. Puis, elle avoua au plus profond de son cœur ce qu’elle voulait vraiment.

« Ce que Lyarra…voulait…c’est que je l’accompagne à Rochenoire et que sa fille..soit avec moi, du moins, pendant sa formation. Elle voudrait voir sa fille plus souvent…Comme vous l’avez souligné…serait-elle mère ? une bonne mère ? Vous avez raison……je ne voulais pas me l’avouer à moi-même…j’ai un doute pour Lyarra….Mais madame, je vous le dis en toute sincérité. Je n’aurais pas la force de la convaincre. »

Puis termina…

« Je vous le demande….Aidez-moi à la convaincre….La persuader…Lyarra doit être convaincue en jouant le même jeu qu’elle. Ce que je veux dire, il faut lui faire face…Pour ça, vous avez plus de force que moi…Vieux loup avait réussi à la canaliser…la recadré. Je sais qu’il a poussé à ses derniers retranchement… »
Puis… « Une fois battu…Elle ne sera pas votre ennemie…elle aura un respect total envers vous. » Combien de fois Vieux Loup avait-elle pu calmer l’ardeur de son enfant ? Enfant, elle n’était pas une fille à rester calme comme Elia. Elle était active, rebelle et aimée les défis… Cet homme était un des rare à la mettre au pli….
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Cécilie de Missède
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeLun 27 Juin 2016 - 1:09

La respiration de la prêtresse s'emballa, mais au lieu de l'accès de colère que Cécilie s'attendait à voir paraître, un léger reniflement lui apprit l'état d'Elisabeth. Rose s'était détournée pour trouver un livre dans la bibliothèque afin de ne pas gêner leur hôte plus que nécessaire. Les bras que Cécilie gardaient croisés depuis le début de sa tirade glissèrent le long de ses flancs. Elle avait fait mouche... et cela lui faisait mal.

A l'extérieur cependant, rien ne paraissait, son visage resta le même : posé, calme, serein. Un sourire bienveillant étirait ses lèvres. Elle tendit à demi la main vers Elisabeth. Ne sachant pas exactement ou elle se situait, elle ne pouvait guère faire plus. Après un long silence, la prêtresse laissa cependant tomber la sentence qu'avait deviné Cécilie : elle savait que ce qu'elle s'apprêtait à faire n'était pas de la meilleur augure pour Elia, mais elle ne pouvait se résoudre a faire face à Lyarra.

Malgré elle, les choix de cette femme répugnaient de plus en plus la jeune Intendante. Avoir laissée une enfant à peine née à un vieux guerrier ermite au lieu de l'élever au sein du temple Serramirois. Se dire sa mère sans l'avoir éduquer. Cette femme espérait toujours pouvoir changer Lyarra au lieu de l'accepter mais sans jamais avoir eut le courage de l'aider à changer réellement.

Ses idées lui appartenaient. Ses raisons également. Et Cécilie faisait ce qu'elle pouvait pour ne pas lui tenir rigueur de la façon dont les choses avaient tournées pour Lyarra et sa fille... Mais décider d'entrer une fois de plus dans ce jeu...

« Vous voulez quoi exactement ? Vous voulez que, moi, une parfaite étrangère, prenne la responsabilité de choisir le style de vie d'une enfant que je ne connais pas ? J'ai l'impression que vous êtes particulièrement indécise concernant la conduite à adopter. Je ne vous ait pas dit tout cela pour empêcher Lyarra et sa fille de se voir totalement. Mais pour que cette petite fille soit éduqué dans un milieu approprié et ne subisse pas les idées folâtre d'une adulte inconsciente de ses responsabilités. Ne serait-ce pas plus logique pour vous de parler avec Lyarra et Elia pour savoir ce qu'elles désirent toute les deux et faire en sorte de trouver un arrangement qui convienne à tout le monde ? »

Cécilie soupira légèrement. Au moins, on ne pouvait pas dire que cette femme faisait preuve de mauvaise volonté. Sa capacité à se remettre en question était honorable... mais elle semblait si facilement ébranlée dans ses convictions...

« Écoutez, vous avez l'air de vouloir leur bien mais je vous sens perdu. Je suis allé très loin pour essayer de vous faire comprendre ce qui me parait comme une évidence et je m'en excuse. Mais si Lyarra ne peut être une véritable mère et qu'il serait inconscient d’emmener une enfant vivre dans un monastère d'Othar, cela ne veut pas dire que tout compromis est impossible. Je vous en prie, réfléchissez à la situation de façon objective, sans laisser vos émotions seules maîtresses de vos décisions. Elles ont leur place, mais ne sont les seules conseillères que vous ayez.

Si comme vous le pensez Lyarra veut sincèrement renouer des liens avec sa fille, qu'elle vienne régulièrement vous voir pour passer du temps avec elle en votre présence. Petit a petit, vous pourriez les laisser de plus en plus seule, voir comment cela se passe. Peut-être qu'au bout de quelques mois ou quelques années une réelle confiance s'établira entre elles deux, mais en attendant, vous êtes la seule figure parentale qu'Elia connaisse, et ce malgré tout ce qu'elle peut dire. Elle n'a qu'imaginé sa mère. Le choc de la réalité peut être difficile et vous devez être là pour l'aider. De même, si l'influence de Lyarra se révèle trop nocive, vous serez là pour protéger la petite. C'est important que le seul parent qu'elle n'ait jamais connu ne change pas du jour au lendemain. Mais si Lyarra veut à tout vent partir au Médian, peut-être pourriez vous couper la poire en deux et l'y rejoindre en allant officier dans un temple de la région et en emmenant Elia avec vous. Ainsi sa vie changerait de cadre mais pas d'organisation. »


Les mains de la jeune femme bougeait légèrement au fur et à mesure de ses explications. Les mots luis venaient au rythme de ses réflexions. Puis elle fit une légère pause avant de reprendre.

« Dans tous les cas, ce n'est pas a une étrangère de trouver ce compromis. Qu'elle soit de votre sang ou non, Elia est votre fille. Vous vous êtes occupée d'elle depuis sa naissance. C'est vous qui l'avez bordée, qui l'avez veillée quand elle était malade, qui l'avez rassurée quand elle faisait des cauchemars, étreinte lorsqu'elle avait mal. Vous avez été là pour elle chaque seconde de sa vie et vous avez fait d'elle la personne qu'elle est en train de devenir, ayez foi en vous, ne laissez plus la culpabilité vous détruire, c'est votre plus mauvaise conseillère, que ce soit pour vous, Lyarra ou Elia. Vous êtes sûrement la personne la mieux placée pour savoir ce qui est bon pour elles-deux. »


Un sourire un peu plus franc prit place sur le visage de la jeune femme.

« Si vous n'arrivez à rien, vous pouvez revenir me voir, mais je pense que vous pouvez faire réellement la différence. »

Elle n'y croyait qu'à moitié, mais s'il y avait encore une chance que cette fillette ne soit pas déracinée de tout ce qu'elle avait connue jusque là et que cette femme prenne une fois pour toute ses responsabilités...
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeDim 3 Juil 2016 - 17:39

Elisabeth avait compris ce qu’elle devait faire. Elle devait agir, prendre une position et discuter avec Lyarra. Cécilie l’avait bien déstabilisé, cette femme avait une parole aussi coupante qu’un sabre. Elle était forte dans sa douceur. Ses vérités étaient douloureuses à entendre mais véridique.

« Je vais…je vais appliquer votre conseil madame. » Dit-elle à voix basse, géné.

Elle se leva un moment, s’inclinant avec grâce devant l’intendante.

« Je vous remercie pour votre aide et votre franchise. Je dois prendre congés et j’en parlerais à Lyarra. Je vous souhaite une agréable après-midi et que Néera vous protège. »

La prêtresse fut guidée par Rose et quitta les lieux définitivement.

---------

Revenue du Château, Elisabeth s’empressait de prendre Lyarra en privé. La guerrière ne mettait aucune objection demandant avec amabilité à Kairn de s’occuper de son enfant. Les deux femmes se joignirent dans la chambre. Puis, Elisabeth demanda à Lyarra de s’asseoir et fit de même.. Lyarra se tut un moment, se préparant à écouter Elisabeth.

Elisabeth contait l’histoire de leurs entrevues dans les moindres détails. La prêtresse ne voulait rien caché à Lyarra. Cependant, la guerrière perdit le sourire et figea son regard sur celui de la prêtresse. Sa colère commençait à monter et prendre le dessus. Une fois que la prêtresse ait fini de raconter l’histoire. Lyarra ne fit aucune remarque, remémorant les paroles d’Elisabeth. Puis, ses paroles fut calme, cachant sa colère intérieure.

« Je t’avais dit mot pour mot que je voulais être plus présente pour ma fille, que tu t’occupes toujours d’elle. Je sais qu’au Monastère, on ne pourra pas la prendre mais la ville possède un Temple de Néera. Elle sera toujours en sécurité mais je serais plus proche d’elle. Tu as mal entendu…et déformé et tu as fait de moi une femme horrible qui va torturer son enfant. »
elle respira un moment, tapotant du doigt la surface du bureau « Cécilie t’a dit la même chose sur le compromis. Elia a besoin de toi…mais, elle a envie de voir sa mère et elle aura soif de me voir. Je t’ai dit ma formation sera peut-être long mais une fois « prêtresse » je serais plus souvent pour ma fille et servir Ma cause. » la regardant droit dans les yeux« Pour le reste, je suis quoi pour toi ? Une femme nocive ? Tu m’as dit oui car tu as peur de moi…en croyant que je ferais comme vieux loup ? Penses-tu que vieux loup m’a pris car il m’a forcé ? En faites, le fais que je sois dans un ordre, tu as peur qu’Elia soit comme moi ? C’est ça en faites…Tu me vois comme une mauvaise influence sans me l’avouer. »

Elisabeth se tut un moment, le regard bloqué sur celui d’Elisabeth. Son cœur battait vigoureusement sous l’effet de la pression qu’elle avait. Elle regrettait ses paroles et ne souhaitait pas rentrer en conflit. Sa main était tremblante mais, par courage, elle fit face...Alors



« Tu as raison…j’ai mal compris et j’ai mal agis…je te demande pardon pour ça…mais… » respira lentement et continua « Ce que je souhaite Lyarra de ta part est d’être une Mère pleine et entière. J’aimerais te voir responsable de ta fille et l’éduquer. N’est-ce pas mieux d’avoir une mère présente qu’une mère souvent absente ?   J’aime Elia, je la considère comme ma fille tout comme toi…Mais, je souhaite avant tout que tu arrêtes…de prendre cette voie que vieux loup t’a montré. Je veux que tu sois mère Lyarra. Une vie simple ne te plait pas ? Pourquoi t’entêter à suivre une voie qu’on aura du mépris pour toi.

« Tu le sais déjà. Pourquoi, je vais revenir dessus. »

« Cet incident ne justifie pas ce choix de ne pas être mère responsable.»

Tout d’un coup Lyarra sentit sa colère monté. D’un geste de la main, elle frappa la table et se leva. Sa voix était plus roque, plus insistante.

Je n’ai jamais demandé d’avoir un enfant ! Je n’ai jamais voulu un enfant depuis longtemps ! Pourtant, j’étais contrainte ! Tu vas me dire que je dois tout abandonné parce que je suis devenue mère par la force des choses ? Sacrifier une partie de mes soldes à chaque Campagnes pour gérer un enfant non désiré ! Que sais-tu mère le fait d’être contrainte d’avoir un enfant ? Tu as toujours voulu avoir un enfant, moi je n’ai pas désiré. »

Elle se calma un moment…La colère avait pris le contrôle de sa pensée.  Elisabeth la regarda surprise un moment et se tut dans un long silence. Rapidement, Lyarra essuie une larme qui perle dans sa joue.

« Je ne serais jamais complètement une mère pour le simple fait que je n’ai pas voulu. J’aime ma fille, tu le sais bien. Mais, je ne pourrais jamais être plein et entière. Tu me demande de tout abandonner pour quelque chose qu’on m’a pris. Tu ne sais pas ce que c’est d’être une femme violé…ta façon de faire le prouve bien. »


« Lyarra….Je…

« Je ne veux pas de pardon ou autre. Tu ne sais rien le fait de subir cette contrainte. Toi, tu as toujours voulu avoir un enfant et tu espères de me voir comme toi tu veux que je sois. Je ne serais jamais comme vous. Je t’ai promis d’être là pour elle mais ne me demande pas de tout abandonner pour mon enfant…Si je te la confie, je savais depuis le début que tu voulais être une mère… et que j’ai confiance en toi.»

Elle s’asseya sur le lit, mettant ses mains sur sa tête pour reprendre le contrôle d’elle même. Elle ne supporta pas qu’on lui impose ou dicte sa vie. Je fais en sorte de devenir meilleur mais ne me demande pas d’être une autre femme que je ne suis pas Elisabeth voulait toujours et contraindre Lyarra à suivre une vie calme et posé. Cependant, toute la vie de cette guerrière était une vie de défis. Sa vie chaotique et des horreurs qu’elles avaient vue…Elle ne pouvait pas nier une chose, elle aimait cette vie d’aventure et se battre. Elle se sentait vivante et terriblement libre.

« Pourquoi tu as donné ce journal à cette femme inconnue à tes yeux ? Pourquoi tu ne m’as pas donné à moi ? »


Lyarra la regarda un moment, puis, la pointa du doigt

« Par instinct, je la sentais comme une femme bien et digne de confiance. Puis, elle manque cruellement confiance en elle qu’elle a besoin de voir quelqu’un de visionnaire. J’ai confiance en toi mais je n’aurais que des reproches car tu ne supportes mal la vie que je mène…

« Pourtant, elle te voit comme une femme bernée d’illusion sur la véritable réalité…je me dis la même chose

Lyarra soupira une nouvelle fois, le regard bleuté de la louve se figea sur celui d’Elisabeth.

« Ce qu’il me diffère de vous les femmes et de moi. Je ne suis pas encline à être à genou devant les hommes, accepter de subir un choix d’un père ou d’un mari. Ce qui vous déplait en faites, c’est que je suis libre de faire mon choix. Cécilie est une femme qui subit la tutelle de sa famille comme toute femme noble qui se respecte. Ces femmes sont juste une monnaie d’échange et de procréation. Une vie d’esclave.  Mon rêve d’émancipation est une fable pour vous ? Les femmes qui marquent le monde sont des femmes qui ne se plie pas à la société. Voilà la différence. Voilà ce que vieux loup m’a appris : Etre maitresse de sa vie. »

Les deux femmes ne se parlaient plus, Lyarra s’allongea un moment regardant le plafond de la chambre. Elle restait inchangée sur sa position. Elisabeth ne pouvait pas la changer, mais accepter le choix de Lyarra. Elisabeth repris la discution.

« Que rêves-tu voir pour ta fille ? »


« Je veux qu’elle soit heureuse et qu’elle choisisse sa vie qu’elle souhaite choisir. Si, elle veut devenir comme toi,Je la pousserais au maximum. Si, elle souhaite être une guerrière, une marchande, une femme savante. Je donnerais tout plein de courage pour qu’elle y arrive jusqu’au bout.. C’est simple. Je veux qu’elle s’épanouisse et vivre une vie qu’elle souhaite. Pour ça, j’ai besoin de toi et que tu la gardes en lieu sûr…Ce que moi j’ai subis est un choix personnel. Pour ma fille, je veux qu’elle soit une vie bien meilleure. Tu es meilleure tutrice que moi et comme je te l’ai dit. J’ai beaucoup d’amour pour cette enfant mais je n’ai pas la compétence d’être mère. L’éducation n’est pas mon fort car je suis éduqué à la manière de vieux loup…Toi, tu as l’éducation d’une femme et je veux qu’elle soit femme…donc tu es meilleur que moi. Il faut que tu penses que je suis un homme dans un corps de femme. Je serais plus le père qu’une mère. »


« Je ne te dirais plus ce que tu dois être…Je vais t’accompagner au médian et faire ce que j’ai fait pour Elia….. » Elle se tut un moment » Ce que j’ai peur Lyarra… j’ai peur de te perdre en te voyant prendre une voie dangereuse. L’ordre d’Othar ne vont pas être tendre avec toi. T’es vraiment sûr de choisir cette vie de souffrance ? Le monde n’a pas assez souffert des gens privés de leurs êtres cher ? »


Lyarra se leva du lit, s’approchant d’Elisabeth. Les mains de la guerrière vinrent chercher son visage, la prendre dans ses bras. La seule chose que Lyarra pouvait offrir était son affection sans faille pour cette mère de substitution. SA mère la voulait en sécurité…Lyarra voulait une vie remplie d’aventure et se sentir vivre. Deux philosophies différentes, deux vies différentes.

« Mère, un jour ou l’autre, on meurt. La vie en est ainsi…Il y a ceux qui veulent une vie simple, d’autre, une vie remplie de défis. C’est moi, je suis une femme comme ça. Et rien au monde je souhaite changer cette vie. J’aime la vie que je mène. Le fait de prendre les armes n’est pas le fait de tuer des gens. Mais le fait de montrer qu’une femme est capable de se défendre. La cause que je veux servir est simple : Permettre à la Femme de toute condition de se défendre. Pour cela, je dois me perfectionner, m’améliorer et m’élever pour avoir une expérience digne d’un maitre. » Elle se tut un moment, puis repris. « Tu sais, j’ai vu ce que ma véritable mère a subit depuis mon enfance. J’ai vu ce que la condition de femme était…La femme n’est rien d’autre qu’un trou pour baiser et procréer. Pour beaucoup, la femme n’a peu de valeur. Pour ça, j’ai choisi de me battre contre cette idéologie. C’est une vie dangereuse mais je souhaite cette vie car je sais que ma véritable mère souhaite me voir une femme libre et forte et ne souhaite pas me voir esclave. Elle était une femme esclave d’un bordel et Vieux loup était son libérateur. Elle ne la pas choisis pour rien.»

Elle mit ses mains sur les deux joues d’Elisabeth, la regardant droit dans les yeux

« Acceptes-tu maintenant et définitivement le choix de ma vie ? »

Pendant un long moment, Elisabeth n’émettait aucun son, puis, se résigna à accepter le train de vie de la guerrière.

« Alors. Sois cette femme que tu désires être…Montres à ton enfant que tu es une mère forte. »

« Je vais te laisser. Repose-toi maintenant. Tu as subi assez de jugement. Demain, je vais voir Cécilie, toi tu te reposes. » Dit-elle

Puis, elle partit prendre l’air et trouva un moment de solitude.

------

Lorsque le Soleil se leva le lendemain matin, Lyarra était déjà débout depuis une heure. Elle se préparait à partir rejoindre le château et donner sa décision. Par surprise, elle vit Elisabeth bloquer le passage et lui donner un présent : Une Robe.  La guerrière fit un drôle de regard, la prêtresse n’était pas encline à laisser Lyarra simplement vêtu d’une tunique. Prise au piège, Lyarra ne pouvait pas sortir de sa chambre.

« Il faut que tu sois présentable…Sur ça, tu as aucune contestation à me faire. » insista la prêtresse

Lyarra soupira, levant les yeux au ciel. Elle détestait les robes.

« Non mère… »

Elle se laissa faire comme une docile petite fille. Elisabeth retirait les tenues trop simplistes de sa protégée pour la rendre présentable à l’intendante. Elisabeth toucha les cicatrices de sa protégée, cette dernière ne fit aucune remarque. Elles étaient toutes les deux silencieuse. Elisabeth acceptait le choix de sa fille ; Sa fille n’haussait pas la voix pour exprimer son opposition. Puis, elle dévoila la robe plié en plusieurs partie. Une robe à corset noire mettant en valeur son opulente poitrine. Une nouvelle fois, Lyarra regarda Elisabeth surprise de se rendre compte que cette femme connaissait parfaitement le type de robe qui conviendrait à sa protégée.

« Pour une prêtresse très… »

« Je suis une prêtresse mais avant tout femme. Je sais quel habit t’irait. Et je l’ai acheté à une couturière de Serramire après notre retrouvaille. »

« Euh…Merci » détournant du regard.

Puis, elle la vêtit convenablement, la préparant au petit soin. Par la suite, Elisabeth prit soin de coiffer sa chevelure noire qui tombait en haut de sa poitrine. Puis, par une grande surprise, elle la vit sortir un objet très exotique. Elle fronça les sourcils un moment, se demandant ce qu’elle faisait.

« Une noble m’a offert ça après l’avoir aidé dans un moment les plus dure de sa vie…C’est un maquillage. J’utilise quelque fois pour être élégante. »

« Une prêtresse…Qui. »

« Je suis une Femme avant tout. Mon rôle de prêtresse ne m’empêche pas de me faire belle. » reprit-elle. « Maintenant, tu te tais et tu te laisses faire. »

Il fallut quelque minute pour préparer Lyarra. Ces quelques minutes étaient une horreur pour la guerrière en train de subir ce pouponnage inutile. Néanmoins, elle fut surprise que cette prêtresse l’a rendue…Belle. Elle fut doublement surprise de ne pas être garçonne ou rustre mais élégante. Néanmoins, le corsage était gênant…Etre femme n’était pas son truc. Sa transformation était totale, elle avait du mal à accepter cet état de fait.

« Tu vois… Tu es une belle femme. »

« Le corset est gênant. »

« Mais, il te met en valeur…Que tu sois prêtresse, guerrière et autre. Il faut se distinguer. Le meilleur moyen de se distinguer reste l’habillement. Une femme ou un homme doit être élégant, attirer le regard. A Diantra, on se distingue de cette façon. »

« Je ne pensais pas que tu serais ainsi. »

« Je suis Diantraise et éduqué par une famille bourgeoise. Le paraitre est important. Maintenant, va demander audience et tiens-toi bien devant Dame de Laval.

« Oui… » soupira.

Lyarra quitta l’auberge se dirigeant vers le château. Sa chevelure était lisse, la robe lui mettait en valeur. Une fois présenté devant la garde, elle fit la demande d’une entrevue auprès de Dame de Laval. D’un regard, elle capta qu’un homme plongeait son regard sur les deux monts de chaire. Lyarra se contenta de sourire…elle arqua légèrement son dos pour attiser son regard.Puis son confrère se permit de servir de guide et une énième fois, elle attendait dans la salle d’audience. Elle était assise convenablement sur un banc. Elle était droite, fière et assurée. Elle ne pensait à rien…N’y même ce qui se passerait par la suite. Elle attendait juste sentant la Robe à corset bloquait quelquefois sa respiration.

Puis, elle vit Rose et Cécilie. La guerrière fit une grande révérence dont elle avait répété plusieurs fois les mêmes gestes. sa révérence était élégante, féminin mais elle était encore imparfaite...

« Madame, je vous remercie de me recevoir et j'espère de vous attirer un meilleur regard sur ma personne que notre dernière rencontre. »


Elle se surprit de se voir comporter comme une femme de bonne société…et parler…Sans rusticité. Elle n’aimait pas ça mais c’était un bon moyen d’attirer un meilleur regard. La Louve était encline à faire un effort, elle espérait que cette femme serait encline d’avoir un nouveau « regard » sur Lyarra.
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeMar 5 Juil 2016 - 12:36

Lorsque la prêtresse quitta la pièce, Cécilie se rassit avec un soupire. Que faire, par Néera... Elle s'était montrée dure... inhabituellement et peut-être inconsidérément dur... Mais elle faisait ce qui était juste, n'est-ce pas ?



Un second soupire. De retour, Rose la trouva sur la banquette, tête dans les mains. Cette affaire semblait avoir une portée toute personnelle pour la demoiselle... la suivante se demandait bien pourquoi sachant la façon dont s'était soldée la dernière rencontre des deux femmes. Pourquoi tenait-elle tellement a cœur son devenir et celui de sa descendance...

-Cécilie ? Tu vas bien ? Tu as l'air épuisée.
-Ce n'est rien. Cela passera. Évita-t-elle, son air serein habituel revenu en une fraction de seconde. Qu'étions nous entrain de traiter déjà ?


Le reste de la journée fut aussi calme que la matinée. Peu à peu, le sujet sortit de la tête de l'Intendante et de sa suivante. La prêtresse saurait très certainement régler le problème après tout... Et si Elia ou sa mère avaient un lien de sang avec les de Lourmel, elles ne seraient jamais légitimées. Alors Cécilie ne pouvait pas faire grand chose de plus que de couvrir le nom de sa cousine et de faire en sorte que l'inconduite de son père ne mène pas d'autres personnes à la ruine. Sa décision était déjà prise au plus profond d'elle-même. Mais à part cela, elle ne pouvait rien faire, car on ne peut sauver quelqu'un malgré lui. Néera sait que chacun est libre des ses Choix.

La bonne humeur de ces derniers jours revint à la charge pour balayer le reste de doute et de compassion que la jeune musicienne éprouvait. Jindanor était de retour. Anthoine également, même si cela n'avait pas le même impacte sur son humeur. Après une journée de problème, de réception de fournisseur, d'explications étranges concernant des disparitions le trésor et dans les cuisine, quelques missives urgentes et unes ou deux personnes éconduites à cause de l'absence de la Dame des lieux, Cécilie s'autorisa comme chaque soir un moment de détente bien mérité après un léger soupé. En compagnie d'Aline, de Rose, de son chevalier et parfois de quelques personnes supplémentaires comme des conseillers ou certains enfants du château, dans les jardins protégés du vent du Nord ou dans le grand salon, les soirées s'éternisaient de plus en plus. Discussions, musiques et parfois jeux d'esprits ou de cartes, les rivegeoises aimaient à mettre un peu de soleil dans l'été grisâtre. Quelques fois, elles se prenaient à penser aux salons de leur demeure de Missèdes ou aux longues soirées dans la Citadelle de Beaurivages. Ce n'était certes pas aussi fantasque que leur souvenirs, mais un peu de convivialité semblait mettre du baume au cœur des habitants du château... et plus que tout à celui d'Aline. Cécilie avait même sympathisé de façon assez inattendu avec les deux têtes guerrières du château : Yorik le capitaine de la garde qui trinquait volontiers avec le Capitaine rivegeois et Berthold, conseiller militaire de Maélyne qui se montrait toujours prévenant et plutôt de bon conseil... le contraire aurait été un comble.

La vie coulait son cours entre deux chambardements. Inconsciente des événements à venir et oublieuse du passé, c'est une fois le cœur léger et les doigts douloureux d'avoir pincer la harpe que la musicienne sombra dans le sommeil sans une pensée de plus pour Lyarra ou sa fille.

Comme chaque matin depuis le retour d'un certain bûcheron, ce ne furent pas les cauchemars, le soleil ou le bruit ambiant qui volait de la cour à la chambre par la fenêtre ouverte, mais bien Rose qui réveilla la jeune femme à grand renfort de patience et grâce à la promesse d'un baim. Ce petit détail avait presque le goût de la nostalgie après tant d'angoisses.

Alors que sa fidèle suivante commençait un ballait d'aller et venue pour monter de l'eau chaude, c'est avec délectation que Cécilie se glissa hors des draps et chercha à tâtons son chemin jusqu'à la fenêtre. En chemise, elle s'appuya sur le rebord. Le soleil chauffait déjà l'air malgré une légère brise. Rose l'avait laisser dormir plus que nécessaire... son sourire redoubla. L'aile Est avait cela de tout particulier qu'elle faisait face au soleil levant et la chambre de l'Intendante était même assez haute pour ne pas être gênée par les rempares. Même si elle ne pouvait pas le voir, elle pouvait sentir les rayons sur sa peau, ses mains, ses épaules, son visage. Ses poumons s'emplirent d'air. Elle expira à fond. Debout, mains en coupes, elle adressa une prière à Néera, Tyra, Kyria puis Othar... et même une rapide à Arcam. Quelques mots sincères pour remercier tous ces êtres de ce bonheur et implorer encore un peu leur clémence.

Durant les quelques secondes qui lui restaient, elle commença a détacher ses cheveux tressés en fredonnant. Lorsqu'enfin Rose fut de retour, elle accéléra radicalement le mouvement, arrachant pour une fois quelques éclats de rires à sa demoiselle alors qu'elle l’incitait à entrer dans le sabot qui servait de baignoire au lieu de papillonner à demie nue devant la fenêtre et de poser des questions dépourvues de sens.

-Allons, mets-y un peu du tien. Une jeune femme t'attend dans la salle d'audience. Stephen n'a pas bien saisi son nom, mais elle n'est pas habillée en paysanne et d'après ses dires « Elle a des arguments pour elle. ». Je te laisse interpréter cela à ta guise.

Un léger soupire s'échappa des lèvres rieuses de Cécilie. Au moins ce n'était pas une noble, sinon le serviteur aurait au moins retenu la particule. Bien. Elle pouvait donc prendre quelques liberté pour une fois.

-Et bien va lui dire que je ne pourrait pas la recevoir avant une heure ou deux. Il faut que je résolve un petit problème avant le déjeuné ou notre très chère chef des cuisines va faire rôtir quelqu'un à la broche.
-Pourvu que ce soit Anthoine... Ne te méprend pas. Il est adorable... Mais depuis quelques temps j'ai l'impression qu'il est un brin trop... intéressé.
-Il t’apprécie, c'est normal. Il ne doit pas être le seul homme a se retourner sur ton passage d'ailleurs.
-... en effet...

Le ton à la fois agacé et gêné de la jeune femme redoubla les rires de son amie.

-Allé, envoie quelqu'un m'excuser auprès de notre hôte. Qu'on l'installe dans un salon si elle le désire.

Pas très convaincue mais faisant contre mauvaise fortune bon cœur, Rose sortie dans le couloir pour attraper le premier serviteur venu. Pour une fois que l'Intendante ne faisait pas tout pour être la plus digne de sa charge, elle n'allait pas en faire une pendule. A son retour, Cécilie s'était glissée dans l'eau chaude, ne gardant que le médaillon d'or de sa famille sur sa peau blanche. Tête renversée sur le bord du bassin dans une posture qui mettait en valeur sa gorge d'une façon qui aurait put être obscène si elle n'avait pas été prise avec tant d’innocence, ses doigts se promenaient sur les arabesques qui ornaient le bijoux pendant que son autre main jouait dans le vide une mélodie qu'elle était la seule à entendre. Elle ne sursauta même pas lorsque la porte de sa chambre fut refermée et que Rose se glissa derrière le paravent qui la cachait des importuns visiteurs, la laissant commencer à œuvrer et obéissant sagement à ses quelques consignes, toujours à demi absente.

Après avoir enduit ses cheveux de pâtes de miel, cannelle, citron, huile de noix et son visage d'eau de rose et d'huile de lys, Rose laissa sa demoiselle se détendre un moment, vaquant dans la chambre pour ranger, dépoussiérer et préparer une tenue adéquate. Au bout d'une demie-heure, avant que l'eau ne refroidisse vraiment, elle revint près de Cécilie pour s'occuper de ses ongles, de ses mains, laver et peigner ses cheveux et l'aider à se rincer avant de l'envelopper dans un grand drap de lin. Debout près de la coiffeuse, pendant que sa suivante peignait encore une fois et pressait les cheveux gorgés d'eau qui lui tombent jusqu'à mi-mollet au point qu'ils soient à peine humide, la demoiselle se frottait les dent et les gencives avec un mélange à base de menthe, de sel et de corail en poudre ramené de Beaurivages avant de les rincer à l'eau clair et de les frotter une seconde fois avec un ruban de soie.

La tâche achevée, Cécilie put repasser sa chemise, enfiler de longs bas blancs qui lui remontait jusqu'aux cuisse, passer ses dessous, ajuster sa brassière, lasser son jupon puis passer une sur-robe d'un bleu tendre, la plus confortable. Malgré ses manches extrêmement longue, il suffisait d'un peu d'habitude pour ne plus être gêné du tout. Lacée sur le devant de manière à mettre la gorge blanche de sa porteuse à l'honneur, le décolleté n'en était pourtant pas vertigineux. Il fallait encore plusieurs minutes à Rose pour tresser sa chevelure en un chignon complexe à l'aide de ruban bleus et d'épingles, chignon duquel coulait une cascade de cheveux auburn jusqu'au creux de ses reins. Une goutte d'eau de rose et muscade derrière chaque oreille. Lacer ses souliers. Et enfin, elle était prête à commencer une nouvelle journée.

Rose ajusta encore quelques détails, ajouta sur son front la chaînette que Cécilie portait quotidiennement pour que des mèches rebelles ne voilent pas son visage sans qu'elle ne s'en rende compte et alla chercher le bâton de marche que la demoiselle tenait de plus en plus souvent a avoir a portée de main. Après une dernière vérification et la remise en place de la chevalière des de Laval oubliée sur la table de nuit, les deux femmes quittèrent la pièce.

Un bref passage aux cuisines permis de vérifier que la disparition du couteau a désossé avait été élucidée... Heureusement pour tous les habitants du château. Elle n'avait toujours aucune nouvelles de Jérôme, d'Odélian ou des tractations qui devaient se déroulées à propos d'Isgaard, il ne fallu donc pas beaucoup plus de temps pour pouvoir accorder toute l'attention dont avait besoin a leur mystérieuse hôte. Quelques minutes et elles poussaient la porte de l'antre dans laquelle on les attendait.

Rose se figea littéralement sur le pas de la porte, arrêtant la marche de celle qu'elle guidait par la même occasion. Mais elle se reprit cependant assez vite pour que cela n'engendre pas plus de qui pro quo. Lyarra, car c'était bien elle, se leva immédiatement et fit un pas en avant pour exécuter une profonde révérence.

Cécilie lui répondit d'une révérence parfaitement maîtrisée au premier froissement de tissus. Rose lâcha son épaule et se tint un pas en retrait, saluant également la nouvelle venue. Mais lorsque les premiers mots de Lyarra passèrent ses lèvres, ce fut au tour de la musicienne de réagir. De nouveau droite, elle avait perdu le sourire rayonnant que lui avait offert ce magnifique début de journée.

Elle...

Jamais elle n'aurait pensé qu'elle puisse être cette femme vêtue bourgeoisement qu'avait décris le serviteur... non pas qu'elle soit particulièrement au fait des habitudes vestimentaires de la jeune guerrière, mais au vu de son phrasé, de ses activités, et du retour que lui avait fait Rose et quelques gardes, elle ne l’imaginait pas pouvoir se fondre dans le décors au point de ne pas être immédiatement éconduite ou gardée à l’œil jusqu'à l'arrivée manu-militari d'une autorité quelconque.

Enfin... Il était trop tard pour lui dire que cette entrevue n'était absolument pas désirée et due principalement au peu d'attention qu'elle avait porté à ses devoir ce matin là...

-Vous êtes très en beauté, Lyarra.
L'accueillit Rose avec un sourire amical pour laisser au trouble d'une certaine personne le temps de s'évaporer. Il fallait dire que la robe lui allait bien, même si le maquillage n'était pas dans le goût de la jeune femme. Peut-être était-ce pour masque les ravages de sa vie d'aventure. Cicatrices, hale du au soleil, gerçures dues aux conditions difficiles, cheveux mal entretenus pendant plusieurs ennéades, cela ne devait pas être facile de s'embourgeoiser en un jour et cette femme avait fait un effort honorable depuis leur dernière rencontre.

Cécilie inspira profondément, refusant de devenir agressive pour une vieille entrevue. Un sourire bienveillant reprit sa place d'honneur sur son visage. Après tout cette femme revenait de la guerre et avait passée plusieurs ennéades seule dans un camp remplit de soldats et de mercenaires qui n'avaient pas vus une femme depuis la pentianisation.

-Lyarra. J'ai été heureuse d'apprendre que vous étiez revenue saine et sauve d'Amblère. Un peu moins que vous ayez oublier de transmettre mes amitiés à Jindanor mais enfin, on ne peut penser à tout.

Le ton était chaleureux malgré la remarque incisive, le maintient parfaitement maîtrisé donnant à chaque mouvement une grâce certaine et selon certains une raideur tout aussi visible.

-Je ne m'attendais pas à ce que vous demandiez à me voir. Aurais-je oublier de remettre quelque chose à votre amie hier ?


Mais malgré cet accueil amical, elle était bien décidée à ne pas réitérer ses erreurs de la dernière fois.
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Louve Noire
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeMar 5 Juil 2016 - 18:20

Lyarra posa son regard de Louve sur la belle Rose qui était figée de surprise. La belle servante ne s’attendait pas de voir la Guerrière devenir une Demoiselle. Sa surprise lui fit sourire. Comme quoi, une Louve surprendra toujours une personne. Néanmoins, le compliment de Rose lui faisait chaud dans son cœur remplie de muraille. Peut-être qu’Elisabeth n’avait pas tort…L’élégance était une bonne arme pour séduire…voir créer une nouvelle folie avec des amants du soir. Tiens, l’homme qui m’a regardé un instant, je pourrais le charmer. Qui sait. Je pourrais bien m’amuser un moment. Elle balaya de son esprit cette occasion du soir. Ce n’était ni le moment…ni le lieu…Toute sa concentration était pour cette entrevue.

De nouveau, les yeux bleus perçants se posèrent sur celui de Cécilie. Elle avait su du regard sa surprise avant d’apercevoir son faux sourire. Cette dame n’était pas prête d’apprécier sa personne et les paroles à son encontre avec Elisabeth approuvé son observation. Malgré son sourire faussement bienveillant, ses paroles incisives renvoyaient la faute de la guerrière. Elle voulait se venger. Pourtant, La guerrière ne se permit de faire aucune remarque…Elle avait de quoi…Cette personne se permettait de la juger, de dire qu’elle était dangeureuse, irresponsable..voir folle. Pourtant, cette Rousse vivait dans un cocon doré ne voyant que la beauté du monde…Mais elle n’avait pas connu la pauvreté, la faim, le fait de manger de la viande dure…voir de la viande humaine. Son instinct première était de cibler cette hypocrisie et de la détruire par le franc parler.. Fille traditionnel. Petit oiseau dans ta cage dorée. A travers mon journal, tu te permets de me critiquer sans comprendre le véritable sens…Comme quoi une fille de bonne famille ne voit rien et ta cécité n’est pas une excuse de rien voir….Quel sourire hypocrite. Je ne décide pas de me battre. Je suis lasse. Tu as des bonnes qualités. Je vais écouter mon instinct premier…et mon cœur. Je suis aussi reprochable dans mon comportement… Je veux la paix. Cependant, Lyarra ne souhaitait pas bousculer Cécilie et nullement envie de créer une nouvelle dispute. Elle savait qu’elle était reprochable pour sa maladresse, quelque chose qu’elle avait faite sans réellement se souvenir et avoir manquer à sa promesse…Non, elle ne montrait aucune animosité. Elle était calme parfaitement calme se contentant de regarder. Elle répondit avec la même sagesse et retenue.

« Amblère m’a marqué dans de nombreux domaine de ma personne. J’ai encore beaucoup de progrès à faire, mais, je ne me cache pas que j’ai une fierté d’avoir réussie. » Elle souri lentement approuvant qu’elle était avant tout guerrière, puis, avec modestie et humilité.« Néanmoins, je me suis manquée envers vous…je vous ai fait une promesse et je ne l’ai pas amené à son terme. Je me suis bien manquée à votre égard, voir doublement après notre dernière entrevue et d’autre que je n’ai surement pas fait gaffe. Je vous demande pardon pour mes maladresses et de mes fautes.

Lyarra se voulait sincère et vrai dans ses mots. Ces mots pouvaient persuader de sa bonne volonté de reconnaitre ses fautes et écarter tout orgueil de sa part. Si, elle était un peu plus jeune, elle aurait été encore cette petite femme farouche et très direct, voir arrogante…Comme quoi, le temps la changeait. Comme dans son habitude, elle voulait
rentrer dans le vif du sujet, elle n’aimait pas parler de manière oisive…Il y avait une limite à être noble dans ses paroles.

« Hier, vous avez proposée quelque chose à ma mère de cœur. Elle m’a tout révélée. Je l’ai rassurée en disant que je pensais comme vous sur de nombreux point pour ma fille. Je veux qu’elle est une vie stable, qu’elle apprenne le monde dans la paix. Je veux surtout qu’au final, elle a des armes pour affronter une fois adulte le monde qui l’attend et qu’elle soit heureuse. Je souhaite son épanouissement personnelle… »

Elle n’avait pas envie de dire que sa mère avait mal comprise Lyarra et indirectement, elle osait la faire passer pour la méchante. Lyarra ne souhaitait pas dire des saletés sur sa mère de cœur, elle était maladroite et ses émotions prenaient trop le dessus. Indirectement, Lyarra ne fit aucune remarque sur ses paroles à son encontre. Encore une fois, elle oubliait toute volonté de se battre.

Elle croisa ses bras sous sa lourde poitrine, réfléchissant bien à ses prochaines paroles. Les regards de ses femmes se posèrent sur elles, légèrement surprise de sa réponse. La jeune femme garda toujours son contrôle. Elle renchérit en toute sincérité

« Je ne pourrais être une Mère pleine et entière. J’ai de l’affection pour mon enfant. Elle est belle, rayonnante et me ressemble physiquement. Mais…pour une raison que je le sais…je n’aurais pas cette fibre maternel qu’une femme aurait avec un enfant consenti. » terminant sa phrase une pointe de tristesse, de colère et de mélancolie

Si Elia était un enfant consentis elle était la fille de mon premier amour…je serais surement une bonne mère. Elle est le sujet de la haine que j’ai envers cet homme. Il m’a détruit, même après sa mort. Je n’aurais jamais cette fibre maternel qu’une mère aura pour un enfant. Personne n’arriverait réellement acceptait cet état de fait. Pourtant, je l’aime…je ne la déteste pas…Je l’aime a ma manière…C’est entièrement paradoxal. Pensa-t-elle

« Je ne pourrais que l’aimer d’une autre manière, l’aiguayer comme un paternel mais pas comme une mère. Elisabeth est forte pour ça… Je l’ai abandonnée car j’avais peur de moi-même… » lachant un léger soupir de colère dans son aveu « oui, c’est un fait et je ne peux pas me cacher…même en ayant subvenue financièrement aux besoins de ma fille avec une bonne partie de mes soldes. Je ne peux que me dire que vous avez une grande partie raison.

Elle avait fait le choix. Mais serait-il pas mieux d’abandonner un temps pour éviter de lui faire du mal ? De le détester et réparer les maux de son cœur ? Lyarra pensait que ce choix était approprié et sa mère de cœur avait renforcé cette idée.

« Cependant, je ne pourrais la laisser ici…ne voyez pas comme une mauvaise volonté ou un défaut. Je veux juste être plus proche de mon enfant à Rochenoire. Elisabeth sera avec elle dans un Temple de Néera, elle reproduira le même rôle qu’a Serramire. Ce que je veux lui montrer…au fil des ans. Quand, on a un rêve, un objectif à atteindre. Malgré les traverses, les peines, les sacrifices de soi... etc…il faut se donner les moyens d’y arriver. Il faut mieux regretter de l’avoir fait que d’avoir des remords pour n’avoir rien fait.


Puis, elle termina sur cette phrase-là plus importante à ses yeux…

« Ce que je souhaite plus tard et lorsque je serais vieille avec une longue chevelure blanche parlant comme une vieille mégère…Je veux voir ma fille jouir de sa vie car elle aura décidé de choisir son destin comme moi je jouis de la mienne.

Son regard se posa sur celui de Cécilie, son regard était clair et ne montrait aucune agressivité mais une prise de position qui était dans les vœux de Cécilie. Elle était droite comme une Dame avec une épée. Puis, au fond, elle voulait se réconcilier…Pourquoi pas partir sur un bon chemin au lieu du mépris.
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Cécilie de Missède
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeMer 6 Juil 2016 - 0:41

Cécilie laissa la jeune femme s'épancher à l'envie, intérieurement soulagée d'apprendre que la petite ne serait pas livrée à elle même et qu'Elisabeth, bien qu'un peu faible, serait toujours près d'elle. Elle n'interrompit pas la guerrière, attendant qu'elle arrive au bout de sa tirade malgré ses longue poses, le regard toujours humblement baissé. La demoiselle fut amusée de retrouver ses propres mots dans la bouche de Lyarra. Quelque soit la façon dont s'y était prise cette prêtresse, elle avait bien plus d'influence sur sa protégée qu'elle ne le pensait.

Lorsqu'enfin, elle se tut, la musicienne prit un instant pour être sûre qu'elle n'allait pas reprendre une fois de plus la parole avant de répondre très simplement.

« Et bien j'en suis heureuse. Tout comme je suis rassurée de savoir que vous avez pris votre décision en pesant tous les éléments. Elia mérite d'avoir une vie heureuse. »

Ses mains se posèrent l'une sur l'autre.

« Je vous remercie d'être venue me donner des nouvelles et je prie Néera de vous porter attention et assistance dans votre voyage. Aviez-vous besoin de moi pour autre chose ? »


Si c'était là tout ce qu'elle avait à apprendre, elles pourraient écourter cette rencontre tout le moins désagréable. Seule la plus stricte éducation et le secret de la naissance de Lyarra poussait Cécilie à l'accueillir encore de la sorte sans lui demander sans attendre de quitter les lieux. Elle n'avait pas plus de bonté à accorder à cette femme qu'elle n'en avait déjà donné et pour une fois qu'elles semblaient pouvoir se quitter sans un désaccord, il était peut-être préférable que cela reste ainsi.
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeVen 8 Juil 2016 - 13:09

« En effet.. C’est ce que je souhaite. »

Lyarra ne répondit pas un instant. Elle hésita un moment de lui proposer une promenade. Serait-il bon de proposer avec un différent digne d'un fossé Eldéen ?  Leurs différences philosophiques sont très grandes, radicalement opposés. Les deux femmes ne partageaient pas les mêmes valeurs… La louve protégeait la notion de liberté, d'émancipation et une liberté féminine ; Cécilie était l'archétype du traditionalisme. Restez dans cette tradition était une horreur pour cette guerrière qui revendique sans vergogne sa liberté mais ce monde n'était pas pour Lyarra mais pour Cécilie qui était parfaite pour cette société. Les deux femmes représentaient deux mondes différents comme le blanc et le noir. Cécilie était d'une grande douceur, Lyarra était farouche. Lyarra était une fille au moeurs légère, Cécilie était une fille chaste. Ces deux opposition était presque semblable à ce culte inconnue le Karamstra duquel deux forces s'opposé. Par ailleurs, ce culte correspondait bien à ces deux femmes. Cécilie était la tranquillité, Louve Noire était le changement.

Pourtant, Lyarra n’était pas une personne très sociale et l’art des mots n’était pas son fort malgré ses effors.  Cependant, elle avait toujours appris de ne rien renoncer. Elles étaient différentes l’une et l’autre mais la troisième fois serait-elle la bonne ? Peut-être…Il fallait juste tenter. Une bonne rencontre ne se créait pas un ou deux entrevues…parfois, il fallait du temps pour créer un bon lien et usé de la patience.  La guerrière savait que cette femme ne se proposera pas…Lyarra prit les devants.

« Si vous le souhaitez…Si vous n’êtes pas occupée. Je vous propose d’être votre Dame de Compagnie pour une matinée et vous présentez Elia. Comme vous le souhaitez…Je peux comprendre votre refus…Vue mon comportement de notre dernière rencontre…Je ne peux pas dire que j’étais une femme…très bien élevé. » Elle termina ensuite « Je serais honorée de vous avoir en ma compagnie et d’avoir une dernière chance. »

Au moins, elle aurait fait un effort pour être présentable jusqu’au bout et surtout…être une femme à l’image ce que la société veut…du moins en apparence. Dans le fond, Lyarra restait Lyarra…Néanmoins, elle se surprit d’elle-même dans sa dernière parole…Elle n’était pas du genre à taire sa fierté…Plutôt…son orgueil. Puis, une personne méritait à taire sa fierté...Cette personne était Elisabeth. Depuis longtemps, cette femme voulait voir sa fille de cœur avoir une tenue exemplaire.   Pour l’amour de sa mère de Cœur, Lyarra se permit de canaliser sa personnalité…Pour combien de temps ? Seul le temps le dira.
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeSam 9 Juil 2016 - 1:02

Cécilie soupira sans cacher un instant son dépit. L'agacement et l'offuscation qu'elle ressentait devant la grossièreté et l’inconstance que la jeune femme faisait passer pour un désir échevelé de liberté avait fait place à l'épuisement. Cette femme s'obstinait à revenir à la charge… Elle ne pouvait nier qu'elle faisait à chaque fois d'incroyables progrès. Elle s'exprimait plus posément, plus respectueusement. Elle avait fait une révérence. Elle s'invitait toujours sans prévenir, mais elle mettait au moins les formes.

Mais pour une raison étrange, et malgré toute la rancœur et la méfiance qu'elle gardait pour elle, la jeune intendante n'arrivait pas à la jeter dehors. Elle finissait même pas se dire que seule sa curiosité était à blâmer dans cette affaire.

« Rencontrer Elia me ferait en effet plaisir, mais avant j'aimerai que vous répondiez à ma question. Vous n'avez pas l'air de la saisir, alors permettez-moi d'être directe. » laissa finalement tomber la musicienne sans une once d'animosité dans la voix. « Pourquoi est-ce si important pour vous de venir me voir ? Pourquoi m'avez-vous confier votre passé ? Pourquoi toujours venir me jeter votre vision du monde au visage ? »

Depuis leur première rencontre dans ce temple, Lyarra semblait gravité autour de Lourmel, s'en éloignant et y revenant sur un coup de tête. Sachant ce qu'elle savait sur le lien qui unissait la jeune guerrière à Maélyne, Cécilie aurait put le comprendre… si Lyarra cherchait à tous crains à se rapprocher de sa sœur de sang. Hors ce n'était pas à cette dernière, mais bien à la jeune rivegeoise qu'elle semblait s'accrocher, et cette dernière ne se l'expliquait pas. Puisque la seule froideur ne semblait pas suffire à débouter la jeune femme, elle voulait au moins comprendre les raison de cet attachement étrange.
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeSam 9 Juil 2016 - 14:06

Lyarra fut contente d’avoir une dernière chance. Elle esquissa un sourire satisfait, voulant montrer une bonne part d’elle-même. Puis, Cécilie se permit d’usé la franchise pour connaitre les sentiments de la guerrière à son égard. Les questions étaient précisées, directe et intéressante. Pourquoi Lyarra appréciait cette femme ? Quel était la raison ? Parfois, la raison n’avait parfois pas sa place et le cœur agissait contre la raison. Elle se rappela toujours de leurs premières entretenue en apercevant une femme douce et digne de confiance. Combien de fois Lyarra était-elle méfiante et n’avoir guère confiance ? Son instinct était une arme redoutable pour trouver les bonnes personnes.  C’était ça…Lyarra se laissait guider parfois à ses instincts qui était un meilleur conseillé. Ainsi, elle se permit de redire ce qu’elle pensait comme la dernière fois. Une deuxième fois, sa vision était toujours la même mais c’était surtout le besoin de Lyarra d’avoir une personne comme Cécilie..

« A notre dernière entrevue, je me souviens de vous avoir dit que vous êtes une Hirondelle, une femme de capacité. Et que je souhaitais apprendre de vous. » Elle hocha la tête «  je me souviens parfaitement. Vous êtes toujours ça à mes yeux…Mais ça va plus loin que ça. »

Elle s’arrêta un moment, haussant les épaules, se grattant sa joue

« Cécilie…dans ce monde. Je ne fais pas confiance à la majorité car j’ai peur qu’on me détruise ou autre. Je me protège, je me voile, je deviens dangereuse car je me sens menacé. Pour vous, instinctivement, je vous ai senti propre et honnête mais surtout vous avez un cœur. Pour ça que je vous ai confier mes biens car j’avais confiance et pas à ma mère de cœur car j’aurais sentit son jugement. »


Puis, elle se rappela un moment qu’elle avait besoin de quelque personne pour ne pas sombrer dans la mélancolie. Elle avait besoin des gens pour l’aider, l’aider à affronter la vie et s’efforcer de s’améliorer. Pendant toute sa vie, Vieux Loup était cet source de motivation. Sa mort l’avait affecté et renchérit plein de maladresse. Aujourd’hui, elle avait un but, un objectif issus de ses tripes dont un Moine guerrier avait su la faire ressortir. Cependant, comme tout être humain, elle avait besoin d’un moment calme, d’écoute, de confidence et de conseil. Encore une fois, Cécilie avait ce petit quelque chose qu’elle ne serait vraiment bien expliquer. Par sincérité, elle s’exprima

« Pour tout dire, vous êtes très humaine…je veux dire par là, vous n’êtes pas là pour détruire une personne mais motiver en conseillant par divers moyens. Votre douceur est quelque chose qui me fait du bien. Peut-être c’est égoïste de ce que je vais dire…J’ai envie de sentir cette douceur, de la garder pour ne pas sombrer pour être toujours juste dans mes choix. On a parfois besoin d’un guide dans certain domaine… On peut dire que vous en êtes une.» puis elle termina « Vous avez plein de capacité qui ne demande qu’à être déployé totalement.  Ça se voit, on le sent. Vous avez une arme redoutable que peu possède…l’art des mots qui permet de guérir, de détruire, de sauver et d’amener la paix. Vous êtes très forte. Pour jouir de cette capacité, il faut être délié de ses chaines. Vous êtes une hirondelle comme je vous l’ai dit il y a quelques Ennéade qui ne demande qu’être libre.

Elle garda toujours ce calme et cette sincérité. Elle n’avait pas changé d’un iota sur la vision de Cécilie. Elle connaissait ces défauts mais se rappelait de ces qualités. Lyarra espérait que sa réponse aller répondre à ses questions et peut être abaisser une nouvelle fois sa méfiance par le fait qu’elle n’avait pas changer sa vision d’elle.

« Voilà ce que je pense…J’espère vous avoir répondue à vos questions. Mes pensées sur vous n’ont pas changée. »
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeVen 22 Juil 2016 - 15:36

Cécilie écouta attentivement la réponse... et malgré la logique, rien ne fit sens dans son esprit. Quoi que dise cette femme, elle ne souhaitait pas apprendre. Sinon elle ne serait pas parti. Elle lui avait donné son journal car instinctivement elle avait eut confiance en elle... parce qu'elle était « honnête »... Elle qui avait passé toute ses années à échanger des informations sur toutes les cours qu'elle traversait. Les dieux savaient quelles sombres égarements la tenaient aux tripes.

Malgré la sincérité et les compliments qu'elle entendaient, Cécilie ne pouvait s'empêcher de continuer à sentir le jugement que portait la vagabonde. Si jadis, les intuitions de Lyarra et son franc parlé avaient su touchés le cœur de la musicienne au point de lui faire verser une larme de reconnaissance et de la plonger dans plusieurs ennéades de jalousie et de doute, ce n'était plus le cas. Elle n'était plus ni seule, ni perdue, ni même fragile. Elle avait affronté bien des choses et elle en affronterait encore bien d'autres la tête haute. Le jugement que portait la vagabonde sur son soit disant enfermement était aussi malvenu que sentencieux mais elle n'en avait cure.

Au moins avait-elle eut une réponse. Une réponse peu satisfaisante, certes, mais une réponse tout de même.

Elle avait besoin de parler a quelqu'un qui l'écoute en tant que personne sans préjugés ni intérêt déplacé. Soit.

La franche camaraderie n'était pas vraiment au rendez-vous. Cécilie ne se déferait pas de sa méfiance si facilement et elle s'en voulait bien plus à elle-même qu'à cette femme pour l'importance qu'elle avait donné à des mots qui n'en avaient pas. Mais la cordialité pouvait être maintenue.

Elle passa sur le fait qu'elle voulait s'attribuer le titre de Dame de compagnie, un honneur s'il en état, surtout pour une roturière, parce qu'il y avait bien peu de chance que la vagabonde soit au fait de ce que signifiait réellement ce titre. Refermant la main sur le bras de Rose, elle hocha doucement la tête à l'intention de son hôte.

« Vous pouvez amener Elia ici si vous le désirez. »

Sortir des murs sans le Capitaine ou Jindanor n'était pas possible, et l'un comme l'autre, ils avaient encore du travail.
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeDim 14 Aoû 2016 - 16:09

Ce fut le consentement de Cécilie que Lyarra va chercher sa progéniture dans l’auberge. Pour ne pas répéter les mêmes erreurs, elle fit toute la procédure des Dames de la cour. Au moins, une chose était sûr, elle n’était pas noble mais elle tentait d’y ressembler. Du moins, elle le fit à sa façon. Jamais, Lyarra n’acceptera totalement les manières nobles. Cette femme restait bien trop rustique et forte caractère pour se plier à convenance des nobles qu’elle trouva futile. Elle ne sera jamais complètement comme Cécilie. Pour sûr, elle ne le sera jamais.

Une énième fois, elle revint à l’auberge et être de nouveau au château. Elia semblait bien silencieuse, son regard se posa sur les murs des château, remplie de curiosité de connaitre cet endroit. A ses yeux, c’était la première fois qu’elle côtoyait la demeure d’une Dame. Pour une petite fille, c’était un honneur ! Une joie. Ainsi, elle regarda sa mère de ses deux perles bleutées étirant un sourire enjôleuse. Pour Elia, cette mère était étrange, elle ne la connaissait peu mais fut attiré par son comportement entreprenante. La vie à L’orphelinat était répétitive, cependant, les livres d’histoires lui permettaient de s’évader. Aujourd’hui, elle pouvait s’évader avec cette mère.  Au fond de son cœur de petite fille, Elia aimait se déloger de la vie monotone…Qui sait, un jour, elle sera partie de ses femmes qui aimerait une vie de nomade.

De nouveau dans la grande salle d’audience, les deux demoiselles étaient en face de l’intendante accompagnée de sa suivante. En même temps, Elia et Lyarra firent une révérence. A la surprise de sa mère, Elia fit une très belle révérence digne d’une petite demoiselle de la cour. Elle avait de la grâce dans ses gestes et une légèreté.  Sa mère était un peu moins gracieuse….Elisabeth avait dû être pointilleuse sur l’altitude en société.. Lyarra se souvenait de son exaspération de s’incliner, d’avoir une altitude très féminine. Rapidement, son altitude farouche, trépident d’aventure était collé au plus profond de son corps. De base, elle n’était pas féminine, elle était garçonne dans sa tête. Sur ce point, la fille et la mère étaient bien différente.

« Cécilie, voici ma fille. Elia » désigna-t-elle avec un grand sourire.

« Enchanté… » sourit-elle timidement.

Puis, la petite fille commença à regarder l’ensemble de la pièce pour ensuite s’attarde sur la robe de Cécilie. Piqué d’admiration, Elia trouva la rousse étrangement belle et remplie de grâce. Au fond, son regard s’illumina de curiosité, de joie et de la découverte, mais accompagné d’une retenue exemplaire pour ne pas se laisser submergé par ses émotions. Son regard parlait beaucoup. Puis, les deux perles bleutées fixèrent sur celle de sa mère.

« Mère, Madame de Laval, ressemble à Catherine d’Elgard. Une grande rousse et prêtresse de Néera. Elle lui ressemble beaucoup. »

« Surement, c’est toi qui connait mieux l’histoire que moi. »

« Pour sûr ! Elle a soigné plein de gens et était réputé pour sa douceur. » Puis, son regard intéressé se porta sur Cécilie, un regard curieux « Etes-vous aussi une prêtresse, Dame de Laval ? » posa innocemment la petite fille qui semblait remplie de curiosité.
 
Puis, Elia posa rapidement un regard rapide entre Cécilie et sa mère. Elle trouva sa mère belle mais n’avait pas encore la grâce de Cécilie. Elia ne montrait pas directement ses sentiments, mais, elle avait un esprit critique et un franc parlé. Elle n’hésita pas à dire sa pensé. Parfois, très franche.

« Mère, tu serais encore plus jolie avec cette robe. Tu serais une belle Dame. C’est jolie une belle dame. Beaucoup de garçon t’aimeront davantage. »


Elle leva les yeux aux ciels. Sa fille était comme Elisabeth. Pourquoi devrait-elle porter une Robe…Comme quoi, Lyarra devait aussi subir l’avis de sa fille. Déjà, la guerrière fit un grand effort de porter sa robe qui la mettait certes en valeur mais désagréable à le porter. Le corset l’étouffait et écrasait sa lourde poitrine. Pourquoi souffrir pour juste plaire…Oui, du superflue…C’était du superflue.

« Elia aime beaucoup la lecture, notamment l’histoire et elle n’hésite pas à dire un peu ce qu’elle pense…aussi. En tout cas, vous risquerez de subir son interrogation. Sourit Lyarra.

PS: désolé pour l'attente et désolé, j'ai tenté de bien faire mais j'ai eu du mal à trouver une réponse convenable. J'espère qu'elle te plaira. N'hésites pas à me dire si je dois changer quelque truc :)
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeMer 17 Aoû 2016 - 17:48

Lorsque Lyarra s'éclipsa, Cécilie s'autorisa à pousser un soupire las. Les dieux savaient qu'il lui fallait de la patience... Elle en profita pour s'échapper vers les jardins, dans l'espoir de croiser une certaine personne en plein tour de garde.

Mais moins de deux heures plus tard, un serviteur l'appelait de nouveau en salle de justice. Elle était en pleine discussion avec le Capitaine de sa garde et celui des gardes du château, aussi donna-t-elle la consigne d'amener les visiteuses dans un petit salon et de leur apporter une collation.

Cependant, elle ne tarda pas plus que nécessaire, s'arrêtant juste au coin d'un couloir pour que Rose réajuste la bretelle de la brassière qui maintenait son opulente poitrine et le tomber de sa robe. La mode Missédoise avait cela de bon que les corset n'étaient pas de rigueur... par contre pour ce qui était des longues manches dans lesquelles s’empêtrer, les coupes ajustées au millimètre et des jupons multiples... Elle replaça enfin les mèches folâtres qui s’échappaient de son filet avant de reprendre leur marche. Sa chère amie frappa deux coups avant de pousser la porte derrière laquelle Lyarra et sa fille attendaient. En avant-garde, Rose guida fidèlement la demoiselle jusqu'aux deux femmes qui se fendirent d'une révérence. Elle nota avec amusement que celle de l'enfant était à la fois bien plus simple et plus gracieuse que celle de la guerrière mais sa discrète neutralité ne fut en rien mise à mal. Elle était une ombre et jouait ce rôle à la perfection.

Lorsque Rose effectua une légère révérence, Cécilie lâcha son épaule pour prendre une pose un peu plus naturelle, tête haute face à ses hôtes... quoi que, comme toujours, sa posture semblait plus noble et droite que décontractée. Un froissement de tissus, la présentation maladroite de Lyarra désignant une fille que Cécilie ne pouvait voir, et une petite voix timide se présenta. La musicienne sourit, ses yeux inutiles humblement baissés, l'oreille légèrement orientée dans la direction de ses hôtes.

« Moi aussi je suis ravie de faire enfin ta connaissance, Elia. Ta mère et moi avons beaucoup parlé de toi. Mais je vous en prie, installez-vous. Si vous désirez quelques chose, n'hésitez pas.  »

Avec une facilité déconcertante lorsqu'on connaissait la difficulté que pouvait représenter le fait de diriger un aveugle, le duo que formait la musicienne et sa demoiselle de parage trouva une place sur la causeuse en un battement de cil. Une légère brise entrait par la fenêtre devant laquelle trônait un cercle à brodé posé sur un guéridon près du plateau de collation qui avait été apporté quelques minutes avant l'arrivée de l'Intendante. Tout dans ce salon respirait le calme et le confort spartiate des gens du nord. Banquettes de bois recouvertes de peaux et de quelques coussins, boiseries et bas reliefs massifs, armes aux murs, grande cheminée ou ne couvait plus une braise en ces jours d'été.

Pourtant Rose regardait en souriant les yeux de la gamine faire le tour de chaque objet avec une curiosité qui n'avait d'égale que celle de deux personnes qu'elle commençait à connaître fort bien. Les yeux de la servante ne purent s'empêcher de revenir sur Lyarra avant de s'en détourner à nouveau. Son visage, sa tenue, sa façon de se tenir. Elia avait déjà quelques traits de sa mère... en moins farouche.

Lorsque le nom de Catherine d’Elgard fut énoncé, Cécilie ne put retenir un rire léger alors qu'un sourire flatté flottait sur les lèvres. Être comparée avec tant d’innocence à une figure pareille était flatteur... et montrait également que la fillette avait reçue une réelle éducation religieuse pour connaître un tel nom.

« Non, je ne suis pas une prêtresse car en tant qu'aînée d'une famille possédant des terres, ma place n'est pas dans les ordres. »

La vérité était plus étranger et plus complexe que cela, mais une enfant n'avait pas à savoir que si Cécilie n'était jamais entré dans les ordres malgré son handicape, les difficultés de successions et la haine de sa propre famille, c'était à cause de la dévotion réelle du père de famille. Après tout, si une enfant n'était même pas considérée comme digne d'hériter de ses parents, elle n'était pas digne de servir la Dame-Dieu.

« Mais ma famille descend de Sainte Aliénor. » si la petite avait été élevée au temple, elle avait sûrement déjà étudié les nombreux saints dont les statues ornaient la Cathédrale de Diantra. Si elle n'était pas parmi les plus connus, Aliénor et l'histoire de la pentianisation de Missède n'était pas non plus parmi les plus obscures. «  J'ai beaucoup de respect pour les prêtres et les prêtresses. Je pense que nous devrions tous prendre exemple sur eux. Surtout en ce qui concerne le Choix et la Bienveillance. »

Ses mains étaient restées sagement posées sur ses genoux en une attitude sereine qui flirtait avec une certaine rigidité. Son regard était toujours baissé. Elle était presque de profile par rapport à la petite et ne bougeait pas pour lui faire face.

« Mais tu dois bien connaître ça, n'est-ce pas ? Je suis bien placée pour savoir que les religieux sont des précepteurs plus qu'exigent. »

Et le moins que l'on pouvait dire c'était que la petite ne mâchait pas ses mots. Rose eut un mal fou à ne pas éclater de rire... La petite avait raison, cette robe mettait en valeur le corps sec de la guerrière, cachant ses muscles trop marqués et lui donnant un peu de rondeur. Remontant vers son visage légèrement maquillé, Rose croisa le regard de Lyarra une fraction de seconde et se détourna, embarrassée, alors que la guerrière reprenait la parole.

« Ne vous en faites pas. Je suis sûrement aussi curieuse qu'elle et je répondrait avec plaisir. » assura Cécilie, un immense sourire aux lèvres. « Je te propose quelque chose. A chaque question que tu poseras, j'aurais le droit de poser une question. Et a chaque réponse que tu me donneras, je serais obligé de te répondre en retour. Qu'en dis-tu Elia ? »

Un petit jeu qui venait de lui passer par la tête. Un échange qui pouvait être tout a fait banal ou se transformer en petite stratégie pour obliger l'autre a répondre à des questions délicates dans la bonne humeur.
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeVen 19 Aoû 2016 - 17:51

La jeune Elia fut captivé par les réponses de Cécilie. Lorsque cette dernière parla de la Sainte-Aliénor, la petite fille se ressouvint des enseignements d’Elisabeth. « Sainte-Aliénor » fut un déclic, elle lui raconta comme une chroniqueuse les moments marquants de cette femme légendaire qui avait marqué la Péninsule jusqu’à la construction du Temple Néerite à Diantra. Elle était une petite encyclopédie, ressortant ce qu’elle savait. On ne pouvait point douter de son gout pour l’histoire.
La mère se contentait d’écouter avec un regard rivé sur sa fille. Sa mère ne connaissait pas tous les histoires de la péninsule. Elle n’était pas inculte sur l’histoire péninsulaire mais elle ne connaissait pas autant que sa fille. Elisabeth l’avait éduqué, elle constata surtout que sa fille promettait pour l’avenir. A cet âge, sa fille remplie de curiosité et de déduction promettait une femme rusée ou une fille un peu trop érudite, plongeait dans les livres.

« D’accord, je veux que mère aussi participe…hum…si cela ne vous dérange pas. » répondit-elle à la proposition de Cécilie

Elia ne pria pour lui faire subir de nombreuse interrogation, adoptant une franchise parfois crue dans ses interrogations. Un Elia la fixa droit devant, cherchant le regard de la Dame. Ses yeux bleus miroitaient de curiosité, un sourire un brin malicieux à l’affut d’une réponse digne d’intérêt. Elle commença avec sa voix entreprenante sous le regard de sa mère.

« Parlez-moi de votre ligné. Comment est-elle descendue de la Sainte Aliénor ? On m’a dit que chaque noble avait quelque chose qui leurs est propre……Votre famille aussi ? »

Puis, elle posa son doigt sur sa lèvre charnue, cherchant de nouvelle question pour nourrir sa soif insatiable de nouvelle connaissance

« Comme toute dame ? Etes-vous promise ? Avez-vous une histoire d’amour avec un brave chevalier ?! » Accentuant le ton avec sa voix enjôleuse « Mais…je garderais le secret…Mère aussi…. »

Elle posa son regard sur sa mère pour faire remarquer qu’elle devait garder le secret. Lyarra répondit simplement par un sourire. SA fille avait déjà un petit caractère ; Lyarra laissa faire sa fille se demandant la réaction de Cécilie. Est-elle amoureuse ? Promise malgré son handicap ? Lyarra était légèrement curieuse de savoir sa réponse mais ne fit aucune réaction. Elle répondit à sa fille.

« Oui, ne t’en fais pas. »

Au même moment, Lyarra détourna un peu sa tête vers la fenêtre pour regarder la cours extérieur d’un air pensif. Elle laissa sa fille mener son investigation, Lyarra était en train de réfléchir sur son avenir. Son regard était un peu vide, voire légèrement soucieuse. Suivre la voie d’Othar était une bonne solution ? Elisabeth n’avait-elle pas tort ? Ne serait-il pas mieux de vivre avec sa fille et suivre une vie simple ? Par ailleurs, pour la première fois, elle prenait contrôle de sa vie. De sa naissance jusqu’à ces vingt et un ans, elle suivait son maitre d’arme, l’accompagnait dans chaque fait et geste lorsqu’elle avait l’âge de le suivre. Le fait de prendre les rênes de sa vie était quelque chose de captivant et terrifiant. Il fallut un bon mois d’errance et de bêtise pour se remettre en question et rattraper ses erreurs. Encore une fois, elle réfléchissait un bon moyen de rétablir une bonne harmonie entre elle et Cécilie. A l’époque, elle serait vraiment la fille chieuse et qui enverrait chier lorsqu’on l’emmerdait. Aujourd’hui, Lyarra comprit que le monde était plus complexe et fallait user de nouvelle stratégie. Encore une fois, la jeune guerrière réfléchissa sur les divers moyens……sa fille l’interrompit dans sa réflexion posant ses mains sur les siennes. Les deux regards se lièrent donnant un petit moment mémorable entre une mère et une fille. Ce lien inconnu mais unique.

« Mère, tu réfléchis trop. » bouda l’enfant
« Je sais…Je réfléchis pour résoudre mes petits tracas. »
« Pour le voyage ? »
« Entre autres. »
« Pour ton rêve ?»
« Oui. »
« Pourquoi as-tu peur ? Tu aimes ce que tu fais…Tu peux juste réussir. » renchérit son enfant.
« Dans notre rêve qu’on souhaite réaliser, on a toujours peur de se tromper. Ce qui rend la vie remplie de péripétie, d’embuche et une forme d’humilité. Tu comprendras par toi-même…tu verras. Je ne veux pas dire, tu ne poses plus de question-là. Il faut continuer ton investigation. »

LA petite fille ne saisissait pas encore les paroles de sa mère, cependant, ses questions ne la laissèrent pas de marbre. D’une main, elle balaya ces interrogations pour se préoccuper de sa compagne de jeu. Elia semblait réfléchir et termina par une question en reprenant le mot « rêve »

« Madame, avez-vous un rêve que vous souhaitiez réaliser ou vaste projet qui vous tient tant à cœur… ? » sa voix était toujours aussi calme, douce mais demeurait d’une profonde inspiration.

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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeVen 19 Aoû 2016 - 19:58

Cécilie sourit en entendant Elia débiter tout ce qu'elle savait sur Sainte-Aliénor. Vraiment, cette fillette avait du vivre la tête plongée dans des livres pour en savoir autant... Ce qui la laissait d'autant plus craindre son déracinement... Mais enfin cela ne la regardait que dans la mesure ou Lyarra l'acceptait alors il fallait qu'elle arrête de vouloir s'en mêler, de vouloir aider des gens contre leur volonté. Tout ce qu'elle pourrait faire, c'est se mettre a disposition de la petite plutôt que de toujours passer par sa mère. Et si un jour elle avait besoin d'elle...

« C'est à toi que je propose ce jeu. Pas à ta mère. » répondit-elle toujours aussi douce malgré l'autorité naturelle qui pointait dans sa voix.

Mais pour le reste elle était parfaitement prête à jouer le jeu que lui imposerait la petite... Qui démarra fort avec quatre question sans laisser l'occasion à Cécilie de donner une seule réponse. Après que la petite se soit assurée que sa mère ne dirait rien, bien que cela ne change rien pour Cécilie, la musicienne prit une goulée d'air assez grande pour répondre d'un coup.

« Aliénor a eut plusieurs enfant avec le Seigneur di Chiard et a été, jusqu'à la fin de leur vie, ils ont été le couple de prêtre le plus respecté de l'actuelle Missède. Mais on parle plus rarement de leurs enfants, car en tant que disciple de la Créatrice des Hommes, ils ont eut un très grand nombre d'enfants. La plupart sont devenus prêtre, guérisseurs ou chevaliers avant de prendre la route pour aider le peuple. Leur aîné à repris la seigneurie de son père, fondant définitivement notre lignée. Je ne sais pas vraiment ce que tu entends par « quelque chose qui leur est propre ». Je ne suis ni fiancée, ni mariée. Et j'ai éconduit bon nombre de prétendants. »


Elle reprit doucement son souffle, mais quand elle reprit la parole, son débit était bien moindre, plus posé, plus... pensif. Elle ne pouvait dire l'entière vérité, mais l'éclat qui lui était venu aux lèvres, cela faisait bien longtemps qu'elle ne l'avait partagé... Elle venait de se faire happer par les souvenirs de sa propre réponse.

« Et j'ai été très amoureuse quand j'étais plus jeune. J'avais à peine quatorze ans et je me produisais plusieurs fois par ennéade dans les salons de Madame de Lacrue, une vassale du Baron... enfin du Comte de Missède qui restait à la ville plutôt que dans son fief à cause d'une santé fragile. Ce n'était pas un chevalier mais un jeune noble passionné de musique que ses parents voulait voir entrer dans les ordres. Il apprenait comment créer des instruments sur son temps libre. »

Elle manqua de rire en se souvenant d'un jour ou il avait voulu lui montrer son atelier. Ses essaies étaient médiocre et il avait les mains déformées par les blessures à force de fausses manœuvres, mais ensemble, ils avaient essayé chacun des instrument qu'il avait tenté de réalisé. Le pauvre avait deux mains gauches, mais cela ne semblait jamais le décourager. Joyeux et charmeur... oui... elle préférait se souvenir de lui ainsi... C'était mieux... Sinon comment tourner la page ?

« Mais je ne lui ait pas parlé depuis des années... » finit-elle.

« Il me semble que cela fait quatre question pour toi. Alors est-ce que tu as un amoureux ? Parle-moi de Serramire. Tu aimais la vie au temple ? Sais-tu lire et écrire ? Qu'est-ce que tu penses du voyage qui s'annonce ? … oui cela fait bien quatre, je t'écoute. Et pas de triche. »

Elle laissa l'enfant répondre puis lui intima doucement.

« Ta mère m'a l'air un peu pensive... »


L'échange entre Lyarra et sa fille fut doux. Presque trop intime pour supporter qu'une autre oreille que la leur ne soit de la partie. Mais Cécilie était bien trop habituée à entendre ce qu'elle ne devait pas pour que cela change grand chose. Perdu au fond de son verre pour un instant, elle les laissa finir et ne ressuscita que lorsqu'Elia revint à la charge... Pour poser une question qui la prit de court. Un rêve... Un but passionné dans lequel elle mettrait tous ses efforts...

«  Et bien non. Je n'en ai pas. » Pas depuis qu'elle avait comprit que le monde des hommes resterait profondément injuste quel que soit ses désirs et ses essaies. La liberté. La paix. L'harmonie. Les voyages. L'amour. Autant de rêves inaccessibles qui n'apportaient que ruine... et pourtant... en y réfléchissant mieux... « Quoi que... Je me prend parfois a rêver que les affaires du cœurs ne soient pas soumises à la politique... Que l'honneur soit indépendant de l'amour... Mais ce n'est pas un rêve pour lequel je me battrai sans relâche. Mes buts à moi son beaucoup moins poétiques que les tiens ou ceux de ta mère, j'en suis sûre. Je veux que tous les gens sur lesquels je veillent soient en sécurité et en bonne santé. Je veux accomplir mon devoir correctement et aider ceux qui le demandent. Faire en sorte que les personnes que j'aime soient heureuse. Rien de plus, rien de moins. Tu vois, c'est assez peu exotique... Mais toi ? Si tu pouvais faire tout ce que tu voulais, sans avoir a penser au moyen ou à avoir l'autorisation de quelqu'un, que ferais-tu ? »
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeSam 20 Aoû 2016 - 16:31

Elia écoutait l’histoire de la famille et de sa vie amoureuse. On ne pouvait pas nier sa soif insatiable de connaitre les secrets de la belle Cécilie. Lyarra était pensive. La petite fille respira et répondit fur à mesure à ses quatre questions. Avant de répondre, l’enfant s’accorda un petit moment de réflexion avant de lui répondre sans une once de mensonge pour ne pas mentir à sa partenaire de jeu.

« Mh…..Les garçons ne m’intéressent pas…et ils n’aiment pas trop avoir une fille…un peu trop….garçonne ? Méchante ou….heu…carac….Caractériel ? Ils ont peur, je crois. Puis…je m’ennuie…je m’ennuie avec les garçons de mon âge…Et les filles…Elisabeth me dit toujours de m’amusait avec les gens de mon âge, mais, je n’aime pas les filles, elles sont fragiles… »

Elia fit une petite moue et posa son doigt sur ses lèvres charnue, répondant à la deuxième question.

« C’est une belle ville mais….je vois beaucoup de gens triste….Donc, enfin de compte, je suis triste aussi car les gens sont triste. Je m’ennuie au temple, les filles et garçons de mon âge m’ennuient. Parfois, quelques filles sont des vrais peste. Je me laisse pas faire mais je m’attire les foudres d’Elisabeth….. Et elles profitent pour que je me fasse crier par Elisabeth. Elisabeth me dit que je ressemble à ma mère…des fois….Sauf Une, elle s’appelle Olivia, on est meilleures amies. Elle est super joviale et on dort souvent ensemble. Puis, elle me fait découvrir plein de chose
sympathique… »
elle poussa un soupire et hocha la tête. Puis, elle vit sa mère pensive et n’hésita pas à parler à voix basse. « Une fois, on a fugué car c’était amusant de fugué. On a fait plein de découverte, on a imaginé qu’un gros monstre nous pourchasser…Cependant…Elisabeth et la Révérende Mère étaient furieuse. Il fallut que les gardes nous retrouvent…Mais j’ai rigolé… Ne dites pas à Mère, j’ai pas envie qu’elle le sache.»

Elle regarda un moment Cécilie en attendant sa réaction. Par la suite, elle répondit aux dernières questions que la jeune Dame attendait avec patience.

« Je sais lire et écrire ! » répondit jovialement à jeune fille « Je vais moins m’ennuyer…Puis, je suis avec Mère. Je suis deux fois…plus contente car maman est une aventurière et je peux voir plein de chose grâce à elle. Puis, mère a l’air gentille et un peu comme moi. Puis, mère est belle. Je sais que je saurais aussi belle qu’elle. Et ça, j’en suis contente »

Puis, elle regarda un long moment sa mère et la tira de ses rêves. Elles s’échangèrent avant de poser sa question sur le même sujet.

« Madame, avez-vous un rêve que vous souhaitiez réaliser ou vaste projet qui vous tient tant à cœur… ? »

« Et bien non. Je n'en ai pas. Quoi que... Je me prends parfois à rêver que les affaires du cœurs ne soient pas soumises à la politique... Que l'honneur soit indépendant de l'amour... Mais ce n'est pas un rêve pour lequel je me battrai sans relâche. Mes buts à moi son beaucoup moins poétiques que les tiens ou ceux de ta mère, j'en suis sûre. Je veux que tous les gens sur lesquels je veille soient en sécurité et en bonne santé. Je veux accomplir mon devoir correctement et aider ceux qui le demandent. Faire en sorte que les personnes que j'aime soient heureuse. Rien de plus, rien de moins. Tu vois, c'est assez peu exotique... Mais toi ? Si tu pouvais faire tout ce que tu voulais, sans avoir à penser au moyen ou à avoir l'autorisation de quelqu'un, que ferais-tu ? »

Pour la première fois, Elia gardait un long silence. Depuis quelques temps, elle n’avait jamais dit à quoi elle inspirait ou à quoi elle aimerait être. Elisabeth ne serait pas contente si elle prenait ce choix en raison de sa religion et de la culture péninsulaire. SA mère ne connaissait pas aussi le rêve de son enfant. Sur son avenir, du moins, ce qu’elle aspirait faire dans sa vie future était un long secret. Beaucoup d’enfant de son âge de son temple voulait être Chevalier, guerrier, forgerons pour les garçons…c’était typique des garçons les métiers d’armes. Quoi que, Elia aimait aussi manier les épées et le fait d’avoir vue la première fois sa mère s’entrainait seule l’avait émerveillé. Quant aux filles, elle entendait les mêmes choses : Dame de compagnie, couturière, prêtresse de Néera. Ces choses-là…l’énervait.

Il fallut au cours de son escapade avec sa meilleure amie pour tomber nez à nez sur une homme à l’allure sobre. Elle se rappelait image par image que cet homme l’avait fait miroité avec une force inconnue qu’on appelait Magie. Elle voyait par ses mains le feu planait dans les airs. Depuis toujours, ce secret la captivait et voulait devenir comme cet homme, elle voulait manier le feu. Par la suite, elle tombait sur les légendes des livres d’histoires de ses manieurs de magie qu’on appelait Mage et des conteurs qui parlait d’un homme puissant portant le nom de Nakor. Cependant, au sein des gens du pays du Nord, la magie était mal vue. Depuis toujours, elle garda ce secret pour elle. Mais aujourd’hui, elle devait annonçait son petit secret car c’était le jeu .Elia ne voulait pas décevoir Cécilie.

« Je ne veux pas être prêtresse, pas être une dame de compagnie… Ce que je souhaite…………je ne veux que personne le sache…C’est un secret et une promesse de ne pas tricher…Vous me promettez de ne rien dire… ? » regarda les trois femmes avec un regard sérieux et boudeuse. Elle attendit un moment pour avoir la confirmation de ces trois femmes. La mère répondit par un hochement de tête. Elle inspira un moment « Je veux apprendre la magie…» elle se gratta la joue un moment « J’ai vu un homme maniait le feu devant moi.c’était captivant, déroutant et je voulais connaitre ce secret. Puis, en voyant le feu, je voyais…Des couleurs informes…qui s’intensifia…la lumière c’était assombrie…Et je ressentais toute plein d’étrange chose…c’était bizzare…mais je veux savoir…je veux connaitre cette magie… Mais, Elisabeth n’aime pas la magie car elle trouve cela dangereux…Ça c’est nul..»

Elia se souvint encore de ressentir cette énergie parcourir son corps et les flammes possédaient d’étranges couleurs indéfinissables. Elle se rappelait parfaitement de ce moment-là, accompagné d’un profond mal de crâne. Depuis ce jour, elle voulait savoir et manier le feu de cet homme.

« je veux devenir…Mage…..Mais je n’ose pas dire…Car c’est taboo… » En regardant Cécilie par une petite peur de représailles.

Lyarra caressa la joue de sa fille, la regarda droit dans les yeux.

« Au contraire, je trouve que cette vocation t’irait bien. Si tu as peur de ce qu’on pense de toi sur le fait que tu veuilles devenir Mage. Ni Elisabeth et ni moi avons le droit de te dire non sur ce que tu désires. Par contre, si tu as cette ardent désir d’être ce que tu veux…Ma fille. Je t’aiderais et je tenterais de trouver un moyen pour que tu puisses apprendre et t’épanouir. » abordant une voix calme et appuyé

Un moment, Elia regarda Cécilie puis son regard se posa sur celle de sa mère. Elle étira un large sourire satisfait, voir heureuse. SA mère était pour qu’elle apprenne la magie. De ce fait, aux yeux de la petite fille, la mère était beaucoup plus ouverte qu’Elisabeth. Par un simple regard, un peu larmoyant, Elia remercia sa mère. De l’autre coté, Lyarra n’était pas la femme à bloquer son enfant en raison d’une culture locale, au contraire, elle poussa son enfant à accomplir son choix. Etait-ce là le véritable rôle d’une maman ? Poussez son enfant à l’accomplissement de sa tournée ? LA rendre adulte ? Par une promesse, Louve noire réfléchissait un moyen de trouver un mage. Cependant, en Péninsule, un maitre ne courrait pas dans les rues et ça vaut un pesant d’or…..

« Quel est votre devoir ? Vous êtes une Dame….une Dame peut faire plein de chose…Puis, vous rêvez de cœur…Vous n’avez pas retrouver ce monsieur ? Ou avez-vous d’autre monsieur aussi gentil que lui ? C’est triste...sinon… » recommença-t-elle pour reprendre de nouveau le jeu.
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeMer 24 Aoû 2016 - 1:37

Chaque réponse était rafraîchissante. La petite jouait le jeu à fond, parlant avec franchise, employant des mots directes. Cécilie ne se défaisait pas d'un petit sourire. Cette fillette était encore si jeune pétrie de contes et légendes. Elle rêvait grâce aux mains enflammé d'un inconnu sans même connaître la plus petite base de magie et ne voulait la connaître que parce qu'elle était fascinée par le pouvoir que cela lui conférait.

Décidément, Elia lui rappelait de plus en plus ses jeunes années. Si elle avait put lui éviter les mêmes déceptions, elle l'aurait fait, mais la vie se chargeait toujours des illusions. Le plus tôt serait peut-être le mieux.  

« C'est un joli but, Elia, du moment que tu souhaite l'atteindre pour de bonnes raisons. »

Lyarra répondit à son tour. Une réponse somme toute prévisible. Elia voulait déjà reprendre le jeu, mais Cécilie jugea qu'il était temps d'agir un peu autrement. Elle tendit une main en avant, paume ouverte.

« Elia, viens par ici s'il te plaît. Donne moi la main, j'aimerai pouvoir te voir à ma manière. »

La jeune femme laissa le temps au temps, réitérant au besoin sa demande. Essayant de convaincre la petite de lui prêteur un moment sa main. Une fois qu'elle l'eut elle la couvrit de sa seconde main. Leurs tailles n'étaient pas bien différentes, mais celle de la petite étaient bien plus douce que les siennes dont les doigts étaient érodés par les cordes des instruments qu'elle s'escrimait à pincer. Son pouls était calme et profond.

«  Si tu veux bien, j'aimerais revenir sur ce que tu viens de dire. Vouloir amasser des connaissances est louable et la magie est une source inépuisable d'apprentissage, j'en conviens. Mais pourquoi veux-tu apprendre la magie ? Pourquoi le feu plus que la capacité de soigner ? Raconte moi. »
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeVen 26 Aoû 2016 - 19:44

Elia regarda un moment la dame, adoptant une moue boudeuse. On lui empêcha de continuer son enquête, frustré de ne pas connaitre la finalité de l’histoire, Alors, en premier lieu, elle adopta un long silence en guise de protestation, à ses yeux, le fait de se taire était une bonne petite rébellion. Par ailleurs, la demande de la noble dame la rendit réticente, plutôt, sa demande l’intrigua. La jeune n’avait pas pris réellement conscience de sa non-voyante, pourtant, la Dame semblait voir et marcher correctement. Son envie de faire une remarque se fut prise de cours par sa conscience, ainsi, elle se contenta de prendre sa main avec la sienne

« D’accord » répondit-elle

Ces questions l’intriguèrent, au final, l’enfant se demandait par ailleurs la raison de son envie de connaitre la magie. Pourquoi connaitre la magie ? Pourquoi réellement l’apprendre ? Cette interrogation fut vite résolue dans sa tête, la magie était quelque chose à la fois réel et étrange. Elle était fascinée par la naissance de quelque chose à partir de rien. Oui, le feu l’intriguait, il dépassait la loi de la physique et de la logique. La magie ne s’appuyait sur aucune forme de cohérence physique, de ce fait, il était magique par son étrangeté. Ce secret la démangeait, la dérangeai ! Aucune réponse n’avait pu résoudre ce problème…Et ça, pour l’enfant, c’était frustrant. Dans un éventuel futur, Elia serait peut-être ce genre de femme voulant résoudre le mystère le plus profond de l’univers.

« humm……le fait de voir un monsieur sortir de ces mains à partir de rien me perturbe…C’est comme si c’était irréel....pourtant, c’est réel…JE veux savoir ce secret…. Je n’aime pas, je n’aime pas de ne rien connaitre. Je veux justement savoir,» elle attendait un peu et repris « Je ne connais pas le soin….peut-être il est moins impressionnant que cette magie là…Mais, je m’abstiens…je ne peux pas dire que je n’aime pas que si je n’ai pas vue. J’aime que lorsque je l’ai vue, je n’aime pas que lorsque je l’ai vue. »


Elle regardait un moment Cécilie droit dans les yeux. Ses petites mains gardaient ce contact doux et léger, ne voulant aucun mal à cette dame. La jeune fille n’avait aucune hostilité, au contraire, Elia appréciait Cécilie. La fille voulait de nouveau faire part de ce qu’elle avait ressentis par cette magie…c’était indéchiffrable, mais, elle le ressentait.

« Puis, il y a quelque chose…je ressentais depuis ce jour…une étrange chose. Je voyais quelque chose…et je sentis un frissons palpable…Je ne sais pas comment expliquer…mais cette chose étrange était là, je le sentais et je sentais toute cette chose sur cette flamme….

Elle était légèrement troublée, se rappelant parfaitement de cette étrange sensation, à la fois indescriptible et nuancé. Pourtant, Elia ne pouvait le douter, cette chose était anormale, ce jour était anormale. sa voix répété une nouvelle fois

"C'était étrange....je n'arrive vraiment pas à vous le dire.....C'est juste là...."
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeMar 30 Aoû 2016 - 18:01

"C'était étrange....je n'arrive vraiment pas à vous le dire.....C'est juste là...."

« Comme quelqu'un qui te soufflerait dans le cou par surprise et qui aurait disparut avant même que tu ne tournes la tête. Un fourmillement sur ta peau ? » murmura-t-elle à Elia tout en serrant une seconde ses doigts sur les siens.

Aux réponses de la petite, Cécilie n'avait put s'empêcher de répondre à son tour. La perception de la magie était propre à chaque personne et il y avait fort peu de chance que l'enfant se retrouve dans ce qu'elle venait d'énoncer. Mais elle voulait au moins lui laisser ce sous-entendu qu'elle comprenait ce qu'elle pouvait ressentir à l'idée de ne pas réussir à mettre de mots sur cette sensation. En tout cas, une chose était sûre : peu d'enfants avaient une quelconque sensibilité sans entraînement et cela semblait être son cas. Peut-être que vivre dans un temple l'avait nourrit d'une façon que seule la DameDieu pouvait connaître.

La musicienne sourit de plus belle. Elle avait sa réponse : c'était bien une soif de connaissance et d'absolue qui guidait la fillette dans le choix de ce but. Elle aurait aurait bien le temps de trouver sa voie, que cela soit dans la magie ou dans une autre forme d'érudition. Il n'y avait pas lieu de s'inquiéter. Les prédispositions qu'elle montrait n'étaient pas seulement magiques mais également mentales. Restait à espérer qu'elle ait le discernement pour faire ce qu'elle désirerait.

« Et pour répondre à ta question, continua-t-elle pour embrayer sur autre chose, pour l'instant je suis ici pour aider ma cousine, la Dame Maélyne de Lourmel. C'est à elle qu’apparient ce château et c'est elle qui veille sur la région. Je suis Intendante, cela veut dire que je m'occupe principalement des affaires courantes, des achats de matériel, de la comptabilité, du personnel. De la bonne marche du palais en général et du bien-être de ses habitants. Je conseille aussi la Dame quand elle me le demande. Je me tiens au service des autres en quelque sorte. La vie nobiliaire est bien moins chevaleresque que ce que content les histoires populaires. »

Elle caressa le dos de la main de la petite, lui laissant l'occasion de la retirer si elle le voulait sans souhaiter pour autant mettre fin à ce contacte qui était pour elle source d'une proximité bien différente.

« Et non, je n'ai pas revu le jeune homme dont je t'ai parlé, mais cela ne me rend pas triste. J'ai rencontré depuis des personnes bien plus douces, bien plus honorables et charitables que lui. Toutes sortes de personnes qui méritent d'être connues. Certaines d'une franchise et d'une ouverture d'esprit remarquable, d'autres d'une culture à coupée le souffle ou d'un talent peu courant. D'autres encore, n'hésitent pas à risquer leur vie pour celles de purs inconnus... »

Sur ces derniers mots, son visage s'était éclairé malgré elle d'une façon toute particulière. Indescriptible et pourtant bien présente.

« Alors pourquoi devrais-je regretté de ne plus le voir ? »


Surtout cet homme veule en particulier...

« Dit-moi, a-tu déjà lu 'La geste du Premier Roi' ? »
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MessageSujet: Re: [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie)   [Lourmel]Une prêtresse avec une belle dame ( cécilie) I_icon_minitimeDim 11 Sep 2016 - 16:05

Lyarra écoutait passivement les paroles de Cécilie. Pendant toute la durée de leur jeu, la guerrière ne fit aucune remarque et se contentait d’être observatrice. Pendant ce temps, la jeune enfant écoutait les murmures a peine audible de la Dame….

« Oui… » murmura-t-elle »

Puis, l’enfant écoutait les questions que Dame Cécilie prit soins de répondre et de combler sa curiosité. Elle fut un peu attristée que cette dame n’avait pas une particularité hors du commun. Son imagination avait mis en valeur cette belle Rousse, néanmoins, Elia appréciait la gentillesse de la noble. Lyarra croisa les bras, toujours observatrice.
A la deuxième question de Cécilie, Elia prit soin de répondre de manière impulsive.

« Car c’est triste…car les premiers amours sont toujours beau. »

Elle fit une moue de surprise, Elia ne connaissait pas ce livre. Tout d’un coup, elle cherchait à savoir en quoi ce livre pourrait bien parler…Rapidement, la jeune enfant se mit à réfléchir pour contextualiser le titre. Chaque mot était définissable et portait une signification. Par les enseignements d’Elisabeth, elle apprit à prendre notion la signification de chaque mot et de comprendre. Il fallut peu de temps pour comprendre que le titre annonçait déjà le contexte de l’histoire. Par ce petit moment de réflexion, Elia posa son regard sur Cécilie.
« Non, madame…Par contre, Geste signifie un ensemble d’aventure…Donc je déduis que c’est un livre qui conte les aventures du Premier Roi de la Péninsule. Donc, il se peut…Qu’il raconte la vie de ce premier roi. C’est bien ça Madame Cécilie ? Suis-je trompée ? » demanda-t-elle

Elle attendit la réponse. Sa mère et elle écoutèrent l’histoire de ce livre. Elia était captivée, Lyarra avait la même curiosité de sa fille. La guerrière ne connaissait pas ce livre, mais, il était intéressant de s’enrichir mentalement. Peut-être que ce Roi pourrait lui apporter quelque chose. LA mère et la fille étaient comme deux élèves en train d’écouter les enseignements du précepteur. La situation était légèrement amusant. Une fois terminée, Lyarra prit une gorgée de la petite liqueur de vie. Elia se mit à sourire, heureuse d’apprendre une nouvelle histoire.

Pendant un petit moment, un silence s’installa pour laisser un instant de pause entre Cécilie et Elia. Sur cette table, Lyarra gardait le silence, parfois, le calme était reposant. Pour l’enfant, ce petit moment était de trop. Cécilie était intéressante, cependant, pour l’enfant, son intérêt se porta sur sa mère. Elisabeth avait conté tant d’aventure sur sa mère, cependant, elle était toujours un mystère. De plus, Elia voulait savoir sur la vie de sa mère, son passé et la raison. L’enfant connaissait peu sa mère et le fait de ne pas l’avoir pris sous son aile plus tôt. Si, elle le savait d’une certaine manière…La vie d’aventurière était dangereux…Mais, elle avait envie d’être avec sa mère depuis bien longtemps.  

Elia toucha un petit morceau de lin sur la table pour nettoyer les lèvres après une gorgée de liqueur. Puis, dans un ton doux et agréable à entendre. Elle rompit le silence en posant une question à sa maman.

« Est-ce qu’une fois, Maman, tu as aimé un garçon ? » posa-t-elle simplement.

« Oui » en hochant la tête »

« Raconte-nous ! Alors ! C’était mon père ? »

En entendant le mot père, Lyarra sentit un frisson parcourir son dos, au contraire, elle n’avait aucune amour pour cet homme hormis de la haine profonde. Un petit moment, Lyarra ne fit aucune réponse, mêlée par les images traumatisantes qui secouait son esprit. Encore une fois, l’homme le hantait. Lyarra redoutait ce genre de question qui était à la fois difficile d’admettre et de supporter. Ainsi, Lyarra était dans une position inconfortable. Elle ne voulait pas révéler sur les actes de son père et aussi ne pas cacher la vérité. Le regard de sa fille fut oppressante, dérangeante mais la guerrière se permit de répondre sans lui mentir, mais, atténuant les propos.

« Je n’étais pas amoureuse de ton père. Je ne te cache pas ma fille, ton père était tout le contraire de l’amour que je lui portais. Je le remercie juste d’une certaine manière de t’avoir fait naitre. Mais, ce moment de ma vie, je préfère l’oublier…mais…si tu désires vraiment savoir qui était mon amoureux…je peux te le raconter…si tu le souhaites. » termina-t-elle pour détourner la curiosité de sa fille.

« D’accord…Et oui, je veux connaitre ton amoureux. »

Lyarra poussa un soupire, se permettant de terminer son verre. Sa fille était aux aguets, le regard de la servante était tourné vers elle. Cécilie semblait l’écouter. Pour une fois, on la força de parler une partie de sa vie…Cécilie savait bien des choses sur elle et se mit à regretter d’avoir était trop impulsive sur le coup. Donner son journal intime car on avait faillie mourir et permettre une personne de lire…Enfin, c’était le passé…Elle n’était pas dans une bonne période…

« Une fois dans ma vie, j’étais dans une période les plus tristes…Je n’étais pas une fille heureuse, je devais avoir 15 ans. J’étais à fleur de l’âge et je n’aimais pas les garçons, j’en avais peur. Cependant, dans la demeure du vieux loup qui rassemblait plusieurs guerriers. Je fis une belle rencontre, c’était un homme libre, un chevalier qui voulait s’améliorer dans le maniement de l’épée. Il était fort, brun et intimidant. Il s’appelait Alexandre. Il avait une maitrise de sa personne qui avait de quoi glacer votre dos. Au départ, je ne l’aimais pas, je n’aimais personne et c’était une manière de me protéger…Mais, je ne sais pas, il avait fait quelque chose et je me sentais désarmé. » elle fit une pause un moment, détournant son regard lointain. « Je pense que ce moment de ma vie était la plus étrange, j’étais tout le contraire que je suis aujourd’hui. Il m’a rendu incroyablement douce, il m’avait redonné confiance et je m’efforçais de le soutenir. Il était un homme, je me sentais protégée et m’apprit tous les délices de la vie et j’ai pris plaisir de le découvrir. Je le suivais à chaque pas, on partait à l’aventure avec Vieux loups comme par exemple repoussait un raid des Wandrais. J’ai appris beaucoup de lui. Je pense qu’aujourd’hui, c’est grâce à lui que j’ai réussie à avoir une certaine force…Mais, toute chose à une fin…sans comprendre la raison et le pourquoi…il est partie sans me laisser un adieu. Je fus en colère, inquiète et je m’étais résolue qu’il avait quelque chose qui lui poussa à rompre tout lien avec moi. Encore aujourd’hui, j’aimerais le revoir…Mais bon, rester sur un passé est mauvais. Il faut bien faire son deuil…

« Il n’est pas gentil ce monsieur, Mère »

« Surement, mais il a une raison…Et je respecte son choix mais je ne tolère pas sa manière. »

« Tu voudras le retrouver ? »

« Plus maintenant…je suis passé à autre chose. »

Il fallait un moment pour rompre définitivement cette peine d’amour. Lyarra était passé à autre chose, sa vocation était être une Corneille. Au fond, cette amour ardente l’avait fait souffrir et elle en avait peur de succomber une nouvelle fois à cette amour enivrante. C’était une meilleure façon de ne pas succomber une nouvelle fois…


Hrp: Désolé de ma réponse que je trouve un peu bancale. La fatigue et la reprise du rp ne me réussit pas xD A la prochaine réponse, je ferais mieux promis !
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