Sujet: [invalidé] Piété sanglante Jeu 21 Avr 2016 - 18:02
Edit du staff (04/06/2016):
L'un des perso n'ayant pas encore RP son entrer dans les ordres ni son initiation, ce Rp est invalidé en attendant un aplanissement de sa timeline.
Que les auteurs n'hésitent pas à contacter le staff lorsque la maj aura été faite.
Le Temple construit au coeur de la montagne était non sans rappeler aux humbles - mais nobles - voyageurs les récits qu'ils avaient pu lire sur les cités troglodytes de la Nanie, loin au nord au delà des marches septentrionales. Les épaisses colonnes étaient délicatement gravées de moult représentations des guerres qui avaient ravagé les terres de ce monde, nourrissant l'égo du plus grand et noble guerrier qui veille sur chaque soldat. Le marbre du sol resplendissait de milles couleurs, traversé par d'étroites veinures d'une rare magnificence. La voûte de roche brute rappelait à l'homme dans son ensemble à quel point il était futile de lutter, et qu'au jour où il mourrait - l'arme à la main ou non - il rejoindrait à jamais le monde souterrain de Othar. C'est avec modestie que les visiteurs d'un jour avançaient, la tête courbée, écrasés par la beauté et la puissance de ce saint lieu. Milles rumeurs l'entouraient, que Othar lui même l'eut crée ou même des maîtres artisans nains exilés par le cataclysme qui les avait frappé voilà si longtemps.
Deux silhouettes, le visage recouvert par l'ombre de leur cape rabattue, approchèrent et les cinq hommes s'inclinèrent devant les prêtres aux allures martiales et mystiques. S'avançant vers les croyants ils touchèrent de leur main, musclée et sèche montrant l'oeuvre d'une vie du maniement du burin et de l'épée, le front de chaque guerrier qui plaqua son poing contre son coeur en expirant à chaque fois. Le rite de bienvenue achevé les hommes se redressèrent et continuèrent leur avancée dans les entrailles de la terre. Pendant quelques minutes il n'échangèrent aucun mot et cela continua jusqu'à ce qu'ils débouchèrent dans une grande pièce où trônait un magnifique marbre représentant le Guerrier. S'écartant des uns des autres les hommes se mirent à genoux et prièrent, épée au fourreau posée sur leurs genoux. Le cinquième préféra marcher autour de la statue, tout en touchant d'un geste pieux le cercle d'argent simple mais rehaussé d'un emblème reconnu, qui lui enserrait le front. Un prêtre approcha de lui et inclina la tête.
"Salutations fils d'Othar. Recherches tu la paix du Guerrier ? - Aye mon père. Je tiens mêler mon sang et mon corps aux fidèles serviteurs du maître de mon épée."
L'homme hocha la tête et fit signe à l'homme de le suivre. On ne refusait point grand chose à un éminent Duc. Ils s'enfoncèrent de nouveau dans les méandres du temple de pierre et gagnèrent une petite pièce qui ouvrait sur plusieurs portes et autres noires entrées taillées dans la roche dure. Le guide s'écarta de son hôte et approcha aussitôt de l'homme qui passe une des arches de pierre. Ils chuchotèrent quelques instants et le pieux noble sentit le regard des religieux pesaient sur lui. Ils s'éloignèrent et il se retrouva bientôt seul. Rejetant la tête en arrière il vit venir à lui plusieurs jeunes femmes et jeunes hommes, tous vêtus de manière spartiate. Des initiés parmi d'autre. L'une d'entre elle attira l'oeil de l'homme. Une vraie guerrière aux muscles dessinées, aux formes galbées. Sa lourde chevelure était appréciable et son regard... Captivant. Sans un mot il la désigna et les autres s'éloignèrent. Dégainant sa dague le Duc s'approcha, s'entailla la paume et se mit à genoux devant la jeune femme, apposant sa main sanglante sur son ventre.
"Bénis moi, Kodratos d'Hanning Duc des Septmont, ma fille. Bénis moi fille de Othar que le Père des Batailles puisse veiller sur nous..."
Touché par le froid et l'humidité, le regard étincelant, et le visage de marbre Kodratos semblait presque transi, révélé par la présence de la jeune femme au coeur de la Montagne du père du Petit Peuple...
Dernière édition par Kodratos d'Hanning le Dim 24 Avr 2016 - 19:37, édité 1 fois
Louve Noire
Humain
Nombre de messages : 575 Âge : 29 Date d'inscription : 26/07/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 22 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
A Rochenoire, j’étais chargée d’accompagner un vieil homme dans un des temples d’Othar de la ville réputée pour ses minerais. J’étais sur mon cheval, habillée d’une robe de prêtrise mettant en valeur mon appartenance au culte du dieu de guerre. J’avais du mal à m’y faire et porter une robe n’était pas dans mes habitudes. Elle était noire et rouge, une grande simplicité laissant entrevoir les muscles ciselés de mes bras et mes épaules arrondies.
Une fois à l’intérieur de ce temple, le vieil homme me servit de guide. Mes yeux remplie de curiosité affichait une forme d’admiration pour les œuvres des anciens.. Je vis toute les représentations des lointaines guerres, la grande statue de mon Dieu et tout ce qui est lié à ce culte. Un moment, je restais là à observer cette beauté virile de ce lieu. Puis, une nouvelle fois je suivis le prêtre, regardant furtivement quelques hommes cherchant la bénédictions des prêtres guerriers.
Une fois arriver, le prêtre me remercia et me congédia. Il me conseilla de prendre le chemin en direction d’une pièce très intimes pour me recueillir. Ainsi, je suivais les indications à la lettre, je traversais les dédales de couloirs pour me retrouver dans une petite pièce qui semblait être ce lieu intime
Je m’étais assise sur un des bancs, mes mains se joignirent et je fermais les yeux. Je ne priais pas, en faites, je ne priais jamais pour Othar ou faire quelque rituel qui me semblait absurde. Ce dieu de la guerre, dans sa philosophie, ne demandait pas une prière ou des sacrifices, il demandait voir la capacité de l’homme à faire ses choix et actions, atteindre un objectif, quitte à le prendre par la force. De ce fait, Othar était plus qu’un homme de guerre, il était la représentation d’un objectif suprême qu’une personne se mettait en tête. Il était guerrier car il avait un objectif, prêt à tout pour réussir à ses fins. Pour ça que je priais rarement, il attendait de moi de faire mes preuves. Comment vais-je finir ? Comment atteindrais-je mes objectifs ? Mon idéal martial.
Plongé dans ma profonde méditation, j’ouvris les yeux, regardant une nouvelle fois le statut. Les autres initiés étaient à coté, je ne posais guère attention à ce qui m’entourait. Je n’étais pas venue pour eux mais pour moi. Puis, un bruit de pas s’approcha, un homme gaillard fit signe aux autres de partir. J’étais seule en face de cet homme, il se mit à genoux, entailla sa main et posa sur mon ventre. Je ne disais rien, mais, une colère m’empara…Je vais devoir nettoyer ma robe…et laver mes affaires était une horreur de femme. Je me contentais de ne rien mettre en évidence, je gardais mon calme et je le regardais droit dans les yeux, imperturbable.
"Bénis moi, Kodratos d'Hanning Duc des Septmont, ma fille. Bénis moi fille de Othar que le Père des Batailles puisse veiller sur nous..." Dit-il l’homme face à moi.
Son regard était dans un transe presque étrange. L’homme semblait être un fanatique, il était presque semblable aux fanatiques de Néera. Ma première réaction fut une surprise voilé…Un duc agenouillait devant moi était insolite…et un plaisir non négligeable. J’étirais un sourire, un faible sourire à la pieuté de l’homme. Par délicatesse, je mis mes doigts sur son menton, lui relevant la tête, mon regard se riva sur le sien. Je ne montrais aucun sentiment.
« Othar n’attend pas d’un homme qui demande bénédiction, mon cher Duc. A mes yeux, je vois un homme de bonne stature. N’attendez rien d’Othar, il sera le simple observateur de vos actes et de votre courage de guerrier et non de la chevalerie. » Répondis-je avec un sourire
Je le regardais droit dans les yeux, puis, je n’hésitais pas à être franche. Je repris ma posture initiale, je pris un bandage qui me servait de serre. Je pris sa main et je la bandais. Heureusement, le bandage était taché de son sang, pas le reste de l’habit…Puis, je lui posais la question, franche et sans retenue.
« En quoi Othar poserait un regard sur vous ? Quels sont vos hauts faits ? vos objectif et votre idéal ? Qu’est que vous êtes prêt à faire pour atteindre votre objectif que vous êtes fixé ? C’est cela un guerrier, un objectif…et pour cela qu’Othar demande à nous tous de se compter que sur soit même. Et non sur le dieu. Car il hait ça et je serais de même avis que lui.
Un frisson parcouru le Duc tandis qu'il baissait attendant la grâce de la jeune femme. Il ne savait pas pourquoi au fond de lui il avait décidé de prendre une femme. La plupart des initiés étaient clairement des guerriers, de preux fidèles d'Othar, au corps souvent raturés de milles cicatrices et au regard noir. Mais les yeux de la jeune femme brillait de la même étincelle que ceux de Kodratos et son visage était comme un appel pour l'homme qui l'était. Des journées de voyage, nombre de combats et l'anniversaire du deuil de son maître faisaient qu'il était particulièrement sensible envers le culte du Père des Batailles.
Lorsque les doigts de la jeune femme frôlèrent son menton, Kodratos sentit sa respiration se coupait et une profonde chaleur s'étendit sur son visage ainsi qu'au plus profond de son ventre. Sa tête lui tourna légèrement tandis qu'il avait l'impression d'être aux prises d'un dangereux serpent des marais des Sombres. Ou peut être était il le monstre vu les mouvances qu'il ressentait dans son ventre. Mouvances étrangement agréables et... réconfortantes. Hypnotisé par les yeux de la dame d'Othar, il se délecta des fines raies sombres qui dessinaient de magnifiques mosaïques au sein de l'iris couleur d'un ciel d'hiver, qu'une pupille - auréolée d'un bleu roi presque divin - perçait avec délicatesse. Ses paroles transpercèrent son coeur et ses lèvres se retroussèrent sur ses blanches et égales dents dans une attitude féroce. Il n'eut même pas été étonnant que Kodratos se mit à grogner. Mais il se contenta de fixer durement la jeune femme.
"Je ne suis pas un simple chevalier ! Je suis une main armée du fer du Père ! La guerre est le nerf de la politique et du monde ! Je me vois comme un guerrier ! J'ai vaincu les rebelles de mon territoire, tué mon prédécesseur. J'ai manié l'art pour plier l'acier à ma volonté !"
Kodratos regarda le bandage dont la jeune femme avait entouré sa main blessée. D'un mouvement rageur il le retira et jeta à terre le tissu gorgé de sang. Il préférait monter le courage, la bravoure qui l'habitait. Tant que la blessure n'était pas mortelle nulle inquiétude ! Qui était elle ? Une simple novice qui osait lui parler de la voie qu'il devait suivre. Mais il avait raison. Il ne devait que sur lui pour affronter certains de ses ennemis. Et n'en était pas elle un ? Et voilà bien longtemps que Kodratos n'avait pas possédé de femme. Se relevant brusquement le Duc fit fi de la moindre moeurs et attrapa la jeune femme par la taille, la plaquant entre lui et le mur, ses lèvres se refermèrent fermement - mais sans brutalité - sur celles de l'initiée et sa main remonta avec force la robe de la jeune femme, caressant sans vergogne la jambe galbée et si excitant qu'elle tenait...
Une nouvelle ennemie à vaincre...
Louve Noire
Humain
Nombre de messages : 575 Âge : 29 Date d'inscription : 26/07/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 22 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Je me sentis plaquer contre le mur, l’homme m’embrassa avec vergogne, me toucha et voulait me prendre…Non, il voulait me violer, me détruire…Rapidement, dans ma tête, je revis les souvenirs me hantaient. Le duc ressemblait à l’homme de mon adolescence, cet homme avait fait naitre mon enfant…Cet homme m’avait détruit. Toute une vague de peur me pénétrait au plus profond de mon âme ! Oh grand jamais ! je ne me laisserais prendre ainsi…Non ! Je ne veux pas de nouveau subir cette humiliation. Je ne laisserais pas ce deuxième homme faire pareil, je ne voulais plus sentir cette souffrance. NON hurla mon âme.
Tout était noire, mon cœur, mon âme criait de rage. C’était décidée, j’allais le tuer.
Le mur contre mon dos, je devais sortir d’ici. Mon premier réflexe était de donner un coup de tête sur son visage, accompagnait par un coup de poing en direction de son visage. L’homme tombait par terre. J’en profitais pour saisir mon épée, la dégainant.
J’étais loin de l’homme, à distance, il pouvait être dangereux et me surprendre. J’étais totalement aux aguets, prête à tuer pour me défendre. Je n’allais pas laisser cet homme prendre mon corps ! Non, aucun homme n’avait le droit de me toucher ! de me prendre sans mon consentement !
« Dégage vites d’ici ! » Dis-je d’un ton sec et froid
Cependant, ma conscience me rappela à l’ordre de ne pas tuer un duc, sa mort pourrait détruire mon avenir ! Ma position était inconfortable…Je ne pouvais pas le tuer, mon avenir serait brisé et la vie de ma fille en souffrirait aussi. Mais, je ne pouvais pas me laisser faire, non…je ne me laisserais pas faire.
Nul ne savait ce qui avait bien pu poussé Kodratos à se jeter sur la jeune femme mais ses intentions étaient claires. Cependant malgré l'acte odieux auquel il souhaitait s'adonner, il le faisait avec presque une certaine retenue. Ses mains, bien que baladeuses, n'osaient approcher de la poitrine voir même du de la croupe et du con de la femme. Non elles se contentaient de la maintenir contre lui, l'une agrippant sans les tirer ses cheveux et l'autre plaquée au creux de son dos. Le Duc pouvait sentir la chaleur du bas ventre de la femme qu'il désirait, de son adversaire qu'il forcerait si cela était nécessaire. Tout cela pour venger la mort de ces traître, de ces idiots et pour enfin assouvir la soif de vengeance qu'Othar avait qu'il eût autrefois tué un des siens et...
Le coup de tête surprit Kodratos qui sentit ses lèvres éclataient sous le choc, recouvrant son menton d'un mince filet de sang. Un goût métallique en bouche, il se recula juste à temps pour éviter un coup de poing mais dût pour cela glisser au sol. Le choc, la douleur lui firent reprendre ses esprits et il secoua la tête. Par les Divins qu'avait il donc tenté de faire ! Violer une pauvre femme ! Othar savait qu'il la désirait, son bas ventre brûlait d'envie et son sexe était érigé, dévoré par sa libido. Mais il ne pouvait forcer les cuisses de l'initiée. Ce n'était tout simplement pas humain. C'était se laisser aller à l'état d'une bête méritant qu'on lui passe l'épée au travers du corps. Et pourtant en regardant les flammes de torches se réfléchir sur les cuisses tannées et découvertes de la jeune femme, l'éclat de ses yeux emplis de fureur, sa poitrine que l'on décelait à travers le tissus.... Tout cela attisait l'attraction qu'elle avait pour Kodratos. Un profond dégoût de lui même et de solitude s'abattit sur lui et il se prit la tête entre les mains.
Douce femme pardonnes moi. Je ne sais ce qui m'a pris. Voilà si longtemps que je n'ai guère touché aux plaisirs de la chair. Et tes yeux.. Non ta beauté et ta personne en son entièreté sont d'une telle magnificience que je ne désire que t'amener en les Septmont et t'épousailler sur le champ pour faire de toi ma Duchesse Guerrière...
Se relevant avec prudence, Kodratos s'essuya le bas du visage avec sa manche et adoptant une attitude de duel neutre s'approcha de la jeune femme. Cette dernière ne tenta pas de l'embrocher au bout de sa lame, ce qui aurait sûrement signer son arrêt de mort, et il repoussa doucement sa main armée. Il caressa la joue de la belle et ferma les yeux, appuyant son front contre celui l'initié.
Sauras tu me pardonner douce guerrière ?
Louve Noire
Humain
Nombre de messages : 575 Âge : 29 Date d'inscription : 26/07/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 22 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Re: [invalidé] Piété sanglante Sam 7 Mai 2016 - 16:17
Lorsqu’il toucha ma joue, une électricité prit mon corps. Je le fusillais du regard, le regardant droit dans les yeux. Il osait me toucher, se faire pardonner et me conquérir ? Je le fixais droit dans les yeux, avant de saisir sa main, par la suite, je le retournais, le poussant contre le mur. Ma lame se posa sur le cou, je ne dérogeai pas de son regard.
Ce que je voyais était un homme totalement perdue, faible et qui n’avait aucun contrôle sur son être et véritablement sur son destin. Je le sentais, je haissais de voir la faiblesse d’un homme qui voulait me prendre. Je n’étais ni un objet, ni une prostitué…J’étais femme ! Indépendante et soumise quand je déciderais d’être soumise. Il voulait m’acheter avec sa richesse ? La richesse ne m’intéressa pas, il représentait fièrement ce qu’elle disait Caley. Un homme de pouvoir, remplie de richesse et qu’il achète des « nobles catins » avec de l’argent.
« Regardez-vous » dis-je sèchement. « Je ne suis pas une prostituée, pas une petite noble qui vendrait son cul aux plus offrants. Votre argent ! Votre titre, ne m’intéresse pas ! Vous pensez que je suis corruptible ? détrompez-vous. J’ai une fierté. Ma fierté ! Je ne laisserais aucun homme, ni même, un noble prendre ce que je suis, mon être. »
Je retirais ma lame, le toisant du regard. Il était clair, je le jugeais devant son acte. Un apprenti devrait se taire et laisser les aînées critiquaient les hommes. Mais, non, je pris les dispositions, mon regard se figea sur le sien.
« Vous êtes Duc. Agissez en tant que tel. Car ce que je vois en vous, ce n’est rien qu’un noble qui se pavane tels un coq. Vous voulez me montrer ce que vous êtes ? Réellement et me faire la cour ? Alors, je vais vous dire ce qui représente l’Homme et susceptible de me charmer. » Je m’arrêtais un moment, puis, je repris avec plus d’ardeur « Forgez-vous un objectif ! Abandonnez cette illusion que la richesse peut tout acheter. Car la richesse est la faiblesse de tout homme guerrier, il se repose sur ce qu’il acquit. Ne soyez pas comme cette noblesse conne et qui légitime leurs pouvoir par le « sang ». » Puis, de manière plus intimiste, je disais « Soyez confiant sur vous-même, ne cédez pas à ces pulsions et ayez un respect sur vous-même.. »
Je soupirais un moment, rengainant ma lame. Je terminais mes parole.
Le coeur de Kodratos battait la chamade tandis que ses doigts éraflaient la tendre joue de la femme. Sa peau était douce, aussi douce que la duchesse qu'il avait aimé autrefois avant de se trouver à sa place. De même que ces yeux électriques. Ou peut être était ce son regard lourd de reproches, de haine et de colère. Peut être même une pointe de jalousie ? Le Duc laissa retomber sa main et la regarda d'un air détaché. Il lui semblait qu'il s'éveillait d'un long rêve éveillé ou enfiévré. Décidément il ne savait plus se retrouver dans ses accès de... furie divine ? Folie chtonienne ? Peu importait il restait faible. Un frisson le parcourut et il tomba à genoux, crachant une bile noire et acide qui lui retourna d'autant plus l'estomac. Aussi faible qu'un nourrisson il se laissa aller à des tremblements tandis que les paroles de la jeune initié martelait son crâne qui lui semblait prêt à exploser.
Il allait mourrir ici et maintenant... Seul, abandonné de son aimée, abandonné de ses hommes, abandonné par Lyarra, abandonné par les Divins, abandonné par sa raison. Abandonné, abandonné, abandonné, abandonné... Seul. Son crâne se fendrait, son sang coulerait sur la pierre froide tandis que son coeur arrêterait de battre. Son âme disparaîtrait dans les limbes de l'oublie, seule et torturée comme jamais. Puis dans la noirceur du désespoir, qui fièrement planté son étendard au coeur de son âme une lumière se fit, soudaine. "Soyez confiant sur vous-même, ne cédez pas à ces pulsions et ayez un respect sur vous-même..". Telle une averse froide au coeur du cuisant été estrévetin ces quelques mots le libérèrent du poids qui l'enserrait. Et aussi soudainement qu'ils étaient apparus les tremblements disparurent, sa vision s'éclaircit et le Duc se retrouva, pantelant et courbatu sur le sol du temple. Mais bel et bien vivant et accompagné. S'il n'était pas mort il y'avait une raison à cela. Les moeurs de l'Ithri'Vaan lui parurent tout à coup aussi sordides que ne l'était naturellement l'inceste. Ayant repris son souffle, le Duc se releva doucement et se redressa fièrement, torse gonflé, stature droite et fière. Regardant droit dans les yeux de la jeune femme, il lui rendit un regard de glace et de flamme et s'inclina, restant d'une droiture presque exemplaire.
Madame, je vous prie de pardonner mon écart de conduite. Ni la folie de l'alcool, ni l'abrutissement de la drogue n'en sont la cause. Et si rien n'explique mon odieux comportement, je saurais gré et à jamais reconnaissant de me le pardonner.
Inspirant profondément Kodratos prit la main de la guerrière et la baisa tendrement, comme il l'aurait fait d'une noble dame - et non à une manante.
Je vous remercie amplement d'avoir su me détourner de ma... folie passagère. Merci de tout mon coeur d'avoir éveiller vertu, justice et honneur en mon coeur meurtri.
Serra une dernière fois ses doigts, il l'attrapa par l'avant bras, la saluant cette fois ci comme une paire, une véritable guerrière et serra fermement, sans aucune pitié.
Je te salue ma mie guerrière ! Je ne suis qu'un homme du peuple et l'avais oublié. Plus jamais mes origines ne seront éclipsées par l'avidité, la soif du pouvoir et de la richesse.
Main gauche sur le pommeau de son épée, Kodratos fit une courbette, retirant un chapeau imaginaire, sourire éclatant aux lèvres. Il se sentait comme.. un jeune noble, aux espoirs neufs et puissants. Un officier croyant encore à l'honnêteté des hommes. Ce qu'il aurait dû être des années plus tôt dans sa vingtaine. Mais il n'était jamais trop tard, simplement une dizaine d'années de retard.
Puis je t'inviter à chevaucher à mes côtés et qu'ensemble nous guerroyons pour la prospérité, la justice et l'honneur en les Septmonts ?"
Qu'elle accepte et il en serait comblé. Qu'elle refuse il partirait sans faire de nouveau un scandale, mais son coeur en serait meurtri il le savait au plus profond de lui. L'avenir le dirait en tout cas.
Louve Noire
Humain
Nombre de messages : 575 Âge : 29 Date d'inscription : 26/07/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 22 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Re: [invalidé] Piété sanglante Jeu 2 Juin 2016 - 20:56
La situation était paradoxale, totalement étrange. L’homme avait germé en Lyarra toute une colère de sa jeunesse, sa rage et sa haine envers le monde. Il refit naitre le moment le plus noire de son passé : son viol. Ce souvenir était lointain, mais, était bien marqué au plus profond de son cœur. Son viol avait renforcé son désir de contrôler et de ne plus jamais se soumettre à la gente masculine. De ce fait, Lyarra avait toute une occasion de le tuer. O combien, l’homme méritait de mourir, pourtant, sa rationalité la stoppa net dans son désir de le tuer. D’Antan, même récemment, un simple homme aurait perdu sa tête. Néanmoins, son titre de Duc lui sauva la vie, il était noble et ne désirait pas se faire pendre par le duc. De ce fait, elle le haïssait davantage.
Pourtant…
Au plein tourment intérieur, elle canalisa son émotivité pour faire son rôle de sa futur vie de prêtresse. Ses paroles étaient tranchantes, destructrice et l’homme s’effondra par cette horrible vérité. Il était à genou, sortant la bile de son estomac. Le spectacle n’était guère reluisant. Le grand-duc des Septsmonts montrait toute sa faiblesse en face d’une simple apprentie. C’était pitoyable…L’homme fit vraiment pitié et poussa un soupire exaspéré. Etait-ce là un fervent d’Othar ? Incapable de tenir et avoir une once de fierté ? Lyarra ne pouvait que dire qu’il était faible, pourtant, elle éprouve un peu de pitié. C’était la seule chose que l’homme puisse avoir de la future prêtresse.
De manière rocambolesque, Kodratos changea de comportement et prit une nouvelle fois ces mauvaises habitudes. Il lui toucha la joue ; Louve noire tempère sa colère grandissante. Son cœur s’accélérait, son regard était froid comme la nuit. Elle usa de patience, une grande patience pour le supporter. Ton titre te sauve ! Ton titre te sauve[/b] insurgea-t-elle à l’intérieur de son être Tu fais pitier, tu ne vois donc pas! avoua dans son profond être intérieur.
Elle repoussa d’une main ferme son emprise et fit un pas en arrière pour marquer la distance entre les deux.
« On ne s’est pas compris. Je ne suis pas votre mie et votre pardon ne changera pas mon point de vue que j’ai avec vous. Je ne suis pas une fille qui oublie l’affront que vous m’avez fait. » s’approchant d’un pas envers l’homme, le fixant droit dans les yeux « Ne croyez pas que je vais chevaucer comme une gentille petite femme aimante. Vous êtes trompé de personne, mon cher Duc »
Elle s’arrêta un moment, regardant le banc…Puis, Lyarra renchérit de nouveau
« Je vais vous laissez, recorrigez-vous. C’est tout ce que je peux faire pour vous. J’ai fait mon role»
Elle pivota un moment pour prendre la direction de la sortie. Sa rage voulait qu’elle quitte le lieu au plus vite. Puis, une autre conscience voulait lui laissait une seconde chance à cet homme car il était faible et qui devait être recadrer ; les valeurs Néérite portait une grande importance sur la seconde chance. Puis, sa rationalité intervint et beaucoup plus malsaine : l’homme était faible, donc, manipulable, elle pourrait en tirer quelque chose ; cette idée était malsaine…une garce aurait réagi ainsi…. Tout était entremêlée, son émotion et sa rationalité se battaient sans cesse. Elle s’arrêta net, posant un dernier regard sur le Duc
« Je vous accorde une chance de vous repentir envers moi. Tachez de vous donner le moyen pour que j’ai une meilleure estime de vous. Actuellement, ce n’est pas le cas. » fit-elle avant de partir en direction du couloir
Pour la première fois, la guerrière se surprit de sa grande patience et la dernière chance qui lui accorde….
Hrp : Je te laisse le choix de l’intercepter ou de clore le rp ! Comme tu veux ! On pourra faire d’autre rp :D
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: [invalidé] Piété sanglante
[invalidé] Piété sanglante
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum