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 Othar le Coléreux

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Sapientia
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MessageSujet: Othar le Coléreux   Othar le Coléreux I_icon_minitimeDim 5 Juin 2016 - 22:12


Othar le Coléreux
Courage - Volonté - Combat - Constance
Honneur - Victoire - Haine - Colère



Othar le Coléreux 799814Othar

Sommaire:
  1. Théologie
  2. Organisation séculaire
  3. Clergé



I. Théologie


Dans le culte pentien péninsulaire, Néera est la déesse prédominante, Liberté, Justice, Bienveillance sont ses armes. Mais Othar, principalement acclamé en temps de guerre et dans les terres du Nord servant de bouclier au reste de la Péninsule, a une place toute particulière dans le cœur des Humains. Dieu de la guerre, des combats, de la colère, voire de la haine, il est aussi celui qui ne renonce jamais et qui passe tête haute à travers les moments les plus difficiles. Il prête sa force seulement aux plus méritants et sert d'exemple à tous ceux qui vivent des moments difficiles.




I.2.1. Symboles associés :
·         Attributs: l'épée, le casque et le marteau
·         Symbole : deux épées croisées avec un marteau, tête vers le haut (forme une étoile à 6 branches)
·         Couleur : rouge, orange, noir, gris
·         Élément : le feu
·         Magie associée : élémentaire du feu

I.2.2. Épiclèse :
L'Aveugle
Le Guerrier
Le Coléreux
Le Seigneur de la Guerre
Le Roi sous la Montagne
Le Constant


I.2.3. Iconographie

Othar est plus souvent gravé sur du métal ou peint sur des vitraux pour être illuminé par les flammes du soleil, que sculpté dans la roche, malgré sa parenté avec les Nains. Il est également représenté comme un humain d'âge mûr, au visage couturé de cicatrices et aux yeux bandés, ou luisants des flammes de sa colère. Il porte un casque et brandit un glaive, mais un marteau est également ajouté dans l’œuvre.



Othar est le dieu des combats qui se mesura aux premières créatures du monde et repoussa la Mort même lorsque celle-ci trouva le moyen de le faire prisonnier. Il est la persévérance, la volonté, la colère et le conflit personnifiés. Il réprouve toute forme de faiblesse ou d'abandon. Ayant été enfermé à cause d'un mensonge, il exècre également toute forme de tromperie et porte une certaine bienveillance aux personnes franches et honorables.

Le point culminant de l'enseignement d'Othar est réellement la persévérance. Autant celle qui est la panache du guerrier face à l'ennemi, que celle que doit appliquer tout homme et toute femme dans sa vie quotidienne.

Paradoxalement, ce dieu à cheval sur la vérité et la parole donnée n'a aucun goût pour la justice. Endurer l'adversité est un bien, respecter sa parole une nécessité, que ce soit dans un but altruiste ou pour faire les pires atrocités. La colère est juste quelle qu'en soit l'origine, et elle reste une source de pouvoir inépuisable. Les dommages collatéraux qui pourraient surgir d'une telle lutte sont également négligeables, puisque seules la force et les compétences personnelles sont valorisées.

Ses adeptes se réfèrent à trois livres : Les Volontés d'Othar, livre sacré sensément écrit par le premier prêtre d'Othar, Les Mémoires, recueil de stratégie et de science militaire enrichi à chaque génération par les grands hommes du culte, et le Code, écrit et réécrit par les Anciens du culte comme des conseils aux jeunes générations.



Othar, dieu de guerre et de conquête, désira Kyria dès qu'il foula le sol qu'elle avait façonné. Mais la belle fuit, et la poursuite ne prit fin qu'à l'arrivée de Tyra, qui sépara les deux divinités par un Océan. La Colère se fraya alors un chemin dans le cœur du Guerrier pour la première fois.

Lorsque pour se venger, Arcam fit naître l'amour dans le cœur du Tyra et la poussa à s'attacher à son aîné, Othar, ce dernier, blessé par la solitude, voulut s'emparer d'elle. Fougueux, il arracha son Voile. Mais lorsqu'il découvrit le visage de la Mort, il n'éprouva plus que du dégoût. Il la repoussa et la chassa, refusant de poser les yeux sur elle un instant de plus.

Tyra, blessée, jura sa perte. Elle fomenta un complot, réussissant à convaincre Kyria d'attirer le dieu de la Guerre près de la rive. Le désir d'Othar était encore vivace, il ne fut pas difficile à convaincre, mais lorsqu'il parvint au lieu du rendez-vous, sa conquête n'était pas seule. Tyra, furieuse, lui creva les yeux pour ne pas avoir accepté de la regarder, déchaîna les Océans pour traîner le guerrier dans les abysses, et Kyria referma la terre sur lui, l'emprisonnant à jamais dans une geôle dont il ne pouvait espérer s'échapper. Pour que jamais il ne puisse s'en prendre de nouveau à elle, Kyria offrit le monde sous-terrain à sa sœur et en fit la geôlière du Prisonnier.

Trompé, Trahi, Enfermé.

La Colère d'Othar se transforma en Rage. Et sa Rage en Fureur. Chacun des coups qu'il porta sur la roche pour se libérer forma à la surface du monde une montagne.




On raconte que, dans sa folie, Othar se serait arraché les cheveux et la barbe. À chaque fois qu'une poignée touchait terre, un nouvel être naissait. Solide comme le roc, dans le cœur de ce nouveau peuple flambait toute la rage et la volonté de leur créateur. Par leur seule volonté, de leurs propres mains, ils creusèrent la roche, se créant un royaume entre celui de Tyra et celui de Kyria.



II. Organisation séculaire

Les temples d'Othar sont particulièrement centralisés au Nord de la Péninsule mais même là, leur nombre n'est pas réellement important. Chaque temple est peu ou proue organisé de la même façon : un temple en pierre organisé autour d'une grande cour en terre battue pouvant être couverte en cas de pluie. L'architecture est le plus souvent spartiate et solide, agencée de façon a être facilement défendable. La cour centrale est un lieu sacré dans lequel les combats se déroulent à la gloire d'Othar.


Les prières à Othar sont peu nombreuses et se concentrent généralement sur des chants de guerre pour donner du courage. On rend plus volontiers hommage au Guerrier en vivant la tête haute et en affrontant le monde qu'en bavassant à son sujet.


Bien que la tradition vienne des croyances millénaires fortement encrées dans la civilisation, certains temples du Nord de la Péninsule encouragent toujours les sacrifices rituels pour appeler à la bénédiction et à la sympathie de la divinité.
Le seigneur qui voudra que sur son armée plane les faveurs du Père des Batailles offrira un sanglier ou un verrat, dans quelques cas même un taureau, au temple le plus proche. L’homme seul qui s’en va mener des combats, quant à lui, s’il veut s’attirer le regard du dieu, offrira un coq.
Les os et la peau sont brûlés en l'honneur du dieu tandis que les mortels se donnent du courage en se nourrissant de la force de l'animal.



En plus des fêtes annuelles et régionales ou des cérémonies quotidiennes qui ont lieu comme dans tout culte, il existe une cérémonie pouvant être demandée par n'importe qui et dépendant uniquement du clergé.

Pour tous ceux cherchant le courage et la force de résister, il existe la Veillée d'Othar. C'est une célébration pouvant inclure un ou plusieurs participants, et dirigée par un prêtre commençant traditionnellement par une épreuve de courage, suivie d'une nuit de recueillement en la présence du prêtre durant laquelle les participants doivent se remémorer chaque acte de bravoure, chaque mérite, chaque action difficile qu'ils ont accompli au cours de leur vie.

Cette cérémonie est sensée attirer l'attention d'Othar, mais surtout donner aux participants la confiance suffisante pour qu'ils puissent eux-mêmes surmonter leurs difficultés. Elle est souvent effectuée par les soldats avant de partir au front, mais également par des gens du commun ou des nobles pour des raisons très diverses.



III. Clergé

Les prêtres d'Othar sont une source d'inspiration et de courage pour tous les humains de Péninsule. Uniquement masculin à quelques exceptions près, les prêtres sont autant des guerriers que des stratèges, des protecteurs indestructibles que des attaquants vaillants. Ils servent parfois de conseillers militaires pour les seigneurs... Mais uniquement lorsque le seigneur en question le mérite par sa bravoure, ses faits d'armes et sa volonté.

Ainsi, il n'est pas rare de voir les cultistes d'Othar se ranger du côté de ceux qu'ils trouvent les plus méritants ou au contraire, refuser de prendre part à une guerre du côté d'un lâche ou d'un menteur. Tout comme leur divinité, ils ne prennent parti que pour les personnes méritantes et fortes, sans écouter les désirs de la noblesse. Heureusement, leurs effectifs sont très souvent éclatés dans chaque camp, et ne bouleversent pas l'équilibre des armées.

Le fait que les serviteurs d'Othar s'affrontent souvent lors de guerres intestines de la Péninsule ne gêne pas du tout le culte. Seuls les Grands-Prêtres doivent demander la permission du Haut-Prêtre avant de s'opposer dans une guerre, et aucun membre du culte ne peut s'opposer ou aller contre un ordre du Haut-Prêtre, bien qu'il ne tempère que très rarement les velléités guerrières de ses ouailles.



Les prêtres d'Othar voyagent et se battent au côté des soldats. Pour cela, leur tenue est à la fois simple et immanquable. Lors de leur serment, ils reçoivent un tabar rouge sang frappé du symbole d'Othar peint en gris, et une épée dont la garde est marquée du même symbole. Comme signe de courage, de nombreux prêtres se font également tatouer le symbole d'Othar à même la peau par diverses procédés, plus ou moins douloureux, lors d'un rituel présidé par d'autres prêtres.


La route est longue et semée d’embûche pour un prêtre d'Othar. Il faut des années de pratique, mais également d'étude pour espérer s'élever dans la hiérarchie. Si la compétition est présente, les désirs de chacun s'effacent devant les ordres et la hiérarchie.

III.3.1. Les Prêtres
Les prêtres d'Othar sont en très grande majorité des aumôniers militaires. Ils vivent et meurent entourés de frères d'armes et font leur possible pour se montrer assez braves et puissants pour attirer l'attention d'Othar. Ce sont généralement des rocs psychologiques sur lesquels peuvent se reposer les guerriers, car ils refusent de céder face à la peur.


III.3.2. Les Grands-Prêtres
Le nombre de Grands-Prêtres varie de quatre a dix. Il doit au minimum y en avoir deux au Nord de la Péninsule, un au Sud et un à Diantra.  Ils sont garants non seulement du bon fonctionnement d'un certain nombre de temples, mais également de la protection de certaines reliques, et de la formation des nouveaux prêtres. En tant que supérieurs hiérarchiques, ce sont les seuls (avec le Haut-Prêtre) à pouvoir ordonner un nouveau prêtre. Les Grands-prêtres sont choisis par le conseil des Grands-Prêtres, ou Conseil de Guerre, pour leurs faits d'armes.

III.3.3. Les Anciens
Quand un prêtre survit suffisamment longtemps pour que son corps lui-même ne supporte plus la fureur des combats, et qu'il soit obligé de rester dans un temple, on lui attribue le titre presque officieux d'Ancien. Il est généralement hissé au rang d'expert stratégique et sa connaissance du champ de bataille en fait un puits de connaissance redoutable. Il n'est plus obligé de répondre aux appels guerriers et s'occupe souvent de la formation des plus jeunes, autant pour leur permettre d'apprendre avec les meilleurs que pour protéger celui qui a donné son bras à Othar toute sa vie durant.

III.3.3. Le Champion d'Othar
Le Haut-Prêtre, ou Champion d'Othar, est chargé du Grand temple d'Erac, et c'est à sa garde personnelle que sont confiées les plus importantes reliques. Si jamais l'ordre venait à se rassembler pour une croisade, il en serait le général en chef. Ses ordres sont incontestables et incontestés au sein du culte. Il est considéré comme l'autorité suprême et il est le seul à pouvoir officiellement désigner quelqu'un comme faisant parti de la Légion des Morts, ou attribuer le titre de Héraut d'Othar. Il est désigné par son prédécesseur avant sa mort, ou choisi parmi les Grands-Prêtres lors d'un Conseil exceptionnel.


III.4.1. Les adeptes d'Arcam
Pour avoir poussé Tyra a tomber amoureuse de lui, Othar hait profondément Arcam. Des légendes prêtent encore plus de démêlés entre les deux divinités, mais une chose est sûre : le clergé d'Othar s'oppose farouchement à tous les adeptes d'Arcam.

III.4.2. Les adeptes de Kyria
Sans soucis, le clergé considère les prêtres de Kyria comme des paysans parmi tant d'autres.

III.4.3. Le clergé de Tyra
Le clergé d'Othar n'a que mépris pour la Mort. Suivant l'exemple de leur dieu tutélaire, il s'oppose au culte de Tyra lorsqu'il essaie de gagner en pouvoir et en influence. La seule occasion où ces prêtres se côtoient est la mort d'un grand guerrier.

III.4.1. Le clergé de Néera
Les relations les plus complexes, sont sûrement entre le clergé d'Othar et celui de sa jeune sœur Néera. Les dieux ne se sont jamais connus, puisque le Guerrier était enfermé avant la création de sa cadette. De plus, leurs préceptes s'opposent sur certains points. Cependant ils sont tous deux conscients de la nécessité de l'autre. Les prêtres d'Othar savent que les temps de paix existent, et ceux de Néera qu'il faut parfois un exemple de violence pour survivre dans l'adversité.


Othar, dans son affrontement avec Tyra, peut profiter de l'appui de ses fidèles. Alors que les âmes de ses guerriers viennent grossir les rangs des souffles sur lesquels veille la Déesse, ceux rejoignant la Légion par décret du Haut-Prêtre n'ont qu'un but dans la mort : trouver la prison de leur dieu tutélaire et l'aider par tous les moyens possibles à s'en échapper.

Le simple fait de pouvoir entrer dans la Légion est un grand honneur à titre posthume, et n'est pas donné à tout le monde. Une mort honorable au combat, un sacrifice pour remporter une victoire, le fait de compter parmi les Anciens, sont autant de qualités qui en augmentent les chances, mais même ainsi, rien n'est assuré.

Chaque année, au dernier jour de l'an, le Champion d'Othar donne officiellement les noms de tous les braves qui ont trépassé depuis la dernière annonce et qui ont été assez proches des préceptes d'Othar pour mériter de faire partie de sa Légion. Depuis sa construction, chaque nom annoncé est gravé sur les murs intérieurs du Grand Temple d'Erac.


III.5.1. Les Moines-Guerriers
Chaque région à ses traditions concernant les ordres de moines, mais ils existent principalement dans le Nord de la Péninsule. Ces communautés sont en très grande majorité non-mixtes, et organisées autour d'un cloître fonctionnant sur le même principe qu'un camp miliaire, si ce n'est que la foi y est omniprésente. Chaque ordre accueille au minimum un prêtre pour s'occuper des cérémonies quotidiennes et des grandes fêtes. Une fois entré dans un ordre, le moine a deux ans pour abandonner sa foi. Après ce délai, s'il quitte ses frères d'armes, il est considéré comme perdu pour Othar et doit porter la marque des Lâches.

III.5.2. Les Théoriciens
De rares sanctuaires d'Othar sont concentrés sur l'étude de la stratégie, des arts nécessaires à la guerre, et de la théologie sur un plan principalement théorique et toujours non-guerrier. Ces rares adeptes n'appartiennent pas officiellement au culte d'Othar et ne sont pas des combattants, mais on compte parmi eux des artisans ou des stratèges hors pair, dont même les Grands-prêtres reconnaissent la valeur.

III.5.3. Les Hérauts d'Othar
Certains grands hommes, bien que non affiliés au culte, sont reconnus par le Haut-Prêtre comme bénis d'Othar. Cette distinction ne dépend en aucun cas de la volonté de la personne et, généralement, son nom est si connu qu'il suffit à la faire reconnaître partout en Péninsule. Un Héraut se voit offrir une chevalière portant le sceau d'Othar et recevra toujours protection et aide des adeptes du dieu de la Guerre. C'est dans cette catégorie que sont d'ailleurs rangés les hypothétiques gardiens du dieu, de grand guerriers, mais sans emprise sur le culte.

III.5.4. Les Corneilles
Ainsi sont appelées les femmes choisissant de porter les couleurs d'Othar, en hommage aux oiseaux qui suivent tous les affrontements pour se repaître des restes des soldats tombés au combat... Oui, cela reste un terme assez péjoratif, mais qu'elles ont su s'accaparer avec brio. Elles se comptent sur les doigts d'une main mais n'ont rien à envier en valeur à qui que ce soit. Parmi les rares monastères acceptant des femmes, ou des guerrières devenues prêtresses à force d'acharnement, encore plus rares sont celles qui restent dans des cellules mixtes. La plupart se regroupent en petites communautés réellement respectées, et même craintes, tant leur ferveur doit être forte pour faire taire les préjugés de leur terre natale.

III.5.4. Les Marqués
Un prêtre ou un moine abandonnant les ordres est marqué au fer rouge, sur la joue ou l'épaule selon la région. Le dessin ainsi apposé est celui de deux épées brisées encadrant un marteau tête en bas, une variante du symbole d'Othar. Les prêtres et moines refusent catégoriquement de parler à ceux portant cette preuve ultime de lâcheté.


(copyright) A partir du Bg de Lyarra et d'Ust'Chath
(copyright) Rédaction : Halyalindë Yasairava
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