Nom/Prénom :Amras Roxane
Âge : 16 printemps
Sexe : féminin
Race : humaine
Particularité : C’est la petite sœur du Capitaine Triss Amras… Mais il ne connaît pas son existence.
Alignement : Neutre
Métier : Prêtresse et guérisseuse
Classe d'Arme : Magie (particulièrement protectrice)
Équipement : Se mettre en chemin avec si peu de bagages, voilà qui peut relever de la folie. Je m’assois sur une pierre, fatiguée d’avoir tant marché et ouvre mon cabas. Il ne recèle pas grand chose : une gourde remplie d’eau, quelques herbes curatives, un grimoire ancien, un biniou pour jouer quelques airs mélancoliques à la faveur du crépuscule… Sur ma cuisse, dissimulée par mes affaires, une petite dague… Rien de plus, rien de moins.
Description physique : De longs cheveux noirs, raides, aériens, une silhouette frêle et menue… Je ne suis pas bien grande, mesurant à peine 1m55, quand à mon poids, il est de 42 kilos. Je n’ai que 16 ans, j’ai encore espoir de voir mes formes s’arrondir, mais pour le moment, force est de constater que je suis mince, terriblement mince. Pas de fesses rebondies, pas de poitrine voluptueuse. Mes seins à moi sont petits et fermes. Je suis certaine qu’il suffirait que je mette des vêtements d’hommes pour qu’on en oublie que je suis femme. Mes hanches sont étroites, mon ventre plat. Je ressemblerais alors à un adolescent dégingandé. Mes membres sont si frêles que l’on a peur de me briser en me serrant trop fort. Beaucoup se sont déjà amusés à me dire qu’un coup de vent suffirait à me faire m’envoler… Blagues stupides d’adolescents idiots.
Je ne suis ni belle à mourir, ni moche à devenir aveugle. Quand je me regarde dans le miroir, je vois un visage fin et pâle, avec un petit nez retroussé, une bouche en cœur et des yeux noirs pétillant de gaieté. Mon visage est agréable car illuminé par l’optimisme et la joie et une formidable énergie. Mes yeux d’un noir d’onyx sont mis en valeur par des cils bruns et épais. C’est mon visage qui empêcherait les autres de me prendre pour un homme si je m’habillais comme tel. Il est trop fin pour appartenir à un garçon aussi jeune soit-il.
Côté vestimentaire, j’affectionne les robes simples et droites, sans fioritures, pratiques et légères. Cependant, il m’arrive de mettre des pantalons quand il le faut. Je suis caméléon, je m’adapte à mon environnement.
Description mentale : A me voir, je ne suis gère impressionnante : jeune, enfantine, petite, menue… On me pense douce et gentille et c’est vrai… la plupart du temps. J’aime venir en aide à mes semblables et je déteste l’injustice. J’ai grandis dans les rues de Diantra, pauvre enfant livrée à elle-même et je connais la misère. Cette enfance un peu rude a forgé mon caractère. Sous mes airs doux se cache une volonté de fer, qui s’exprime souvent sur un ton doux mais ferme. Je n’aime pas que l’on me sous estime ou m’ignore.
Un autre trait de caractère frappant chez moi est ma perpétuelle bonne humeur. J’aime la vie, je la vénère et j’en profite chaque jour. J’aime plaisanter et rire, danser sous la clarté de la lune, jouer du biniou pour la nature qui m’entoure, chanter pour apaiser les tourments de l’âme. Le verre est à moitié plein, jamais à moitié vide et l’espoir est mon moteur.
Parallèlement, je suis quelqu’un de rêveur, quelques fois un peu ailleurs. Cela m’a déjà jouée des tours. Pourtant, je sais faire preuve de sérieux quand il le faut et suis capable d’une grande capacité de concentration pour exécuter mes sorts. Je ne suis pas une guerrière, je sais tout juste griffer et mordre comme un chat sauvage quand on m’attaque et me servir d’une dague. Non, mes compétences à moi sont autres : je tiens la vie entre mes mains. Je peux soigner des gens, je peux protéger un groupe, le rendre plus fort… Je ne suis qu’une novice, mais à 16 ans, mon mentor me trouve déjà exceptionnellement douée…
Histoire : Née dans les bas fond de la capitale, j’aurais du y rester.
La vie n’est pas rose pour les pauvres. Les puissants ne voient pas la misère, ils l’ignorent. Les gardes de Diantra font régner l’ordre et parfois même lorsqu’il n‘y a pas lieu. Ils abusent de leur pouvoir, pauvres petits humains pathétiques qui se glorifient d’une pseudo autorité. L’homme peut-être aussi mauvais que le pire des drows… Pourquoi l’oublie-t-on si facilement ?
Mon père était marin, ma mère artisan. Nous n’avions que peu de moyens pour subsister. Mon père restait des semaines sans revenir à la maison. Et maman travaillait pour m’élever. Une ombre flottait dans la maison, l’ombre d’un grand frère que je n’avais jamais connu. Bien des fois j’interrogeai mes parents à son propos et invariablement, on me rétorquait qu’il était mort et que son existence était le passé. Il avait volé et tué et était partit au bagne d’où il ne revint jamais. Il avait 11 ans. Alors mes journées se déroulaient dans la rue, avec les autres gamins délaissés. C’est une excellente école. On apprend à être rapide et discret, à se défendre. Mais parfois, la plus farouche des résistances ne suffit pas.
Petit ange, que devient ton innocence?
J’avais 12 ans quand mon chemin croisa celui d’un garde corrompu. J’étais mignonne alors, bien qu’encore enfant. Nous jouions avec les autres, nous faisions des bêtises. Nous avons volé et nous avons été attrapés. Ou plutôt, j’ai été attrapée et livrée au pire des ogres. Ce jour-là, je perdis mon innocence dans la douleur et la peur, livrée au pire des chantages… la souillure contre la vie sauve.
Mais la vie est plus forte que tout...
J’essuie une larme de rage alors que je repense à cet épisode. Je me suis relevée après cela, mais je n’ai plus jamais été la même. C’est peu de temps après que j’ai fais la rencontre d’un prêtre, Aras… Un homme de l’âge de mon père, avec de grands yeux bleus francs et rieurs. Cet homme vit ma détresse et cet homme vint à mon secours. Il remplaça mon père, il devint mon mentor, il purifia mon cœur de toute haine, de toute vengeance. Combien d’heures agréables j’ai passé en sa compagnie ! Aras m’apprit son art, sa foi… Il fit de moi une Guérisseuse, une prêtresse. Certes, mon enseignement n’était pas très orthodoxe, mais le fait était que j’étais douée et appliquée. Que je savais le faire rire comme personne… Tout ceci se fit en cachette, mes parents n’en surent jamais rien.
Je me rappelle encore la première fois où j’ai usé de ma magie. J’avais 14 ans. Il y avait un oiseau malmené par une bande de gamins. Je les chassais prestement, avant de me saisir du pauvre animal ensanglanté. Son aile pendait misérablement et une de sa patte était brisée. Il allait mourir, victime de la méchanceté des hommes… Comme moi. Je caressais son plumage en fredonnant, l’enveloppant d’amour et de compassion. Je sentis la chaleur dans mes mains. Cela ne dura que quelques instants, mais quand je le lâchais, il pris son envol, à nouveau en pleine santé. Ce jour-là, je pris conscience de la puissance de mon pouvoir et redoublai d’efforts pour être capable de plus encore.
Mais vint le jour où le secret explosa. Ce ne fut qu’un murmure, des chuchotements, mais le destin farceur voulut que je sois dissimulée dans les ombres quand mes parents en parlèrent. Ils discutaient à propos d’un Capitaine Pirate réputé, Triss Amras. Je le connaissais de réputation, un pirate qui voulait que les pauvres sortent de la misère. Mais ce que j’appris ce soir là bouleversa mon existence.
Petite souris, ce n’est pas poli d’écouter aux portes…
Mes parents se lamentaient sur le fait que le pirate était arrêté et aux geôles… Qu’il n’avait pas changé, qu’il aurait mieux fait d’être mort. Ils connaissaient le Capitaine ? Ma mère pleurait, mon père tempêtait contre ce fils indigne. La surprise manqua me faire défaillir… Mais tous les éléments s’emboîtaient ! Un fils partit au bagne à 11 ans, qui en avait fait son île, dont il était souverain. Et le nom de famille ! Pourquoi n’y avais-je pas songé avant ?
Ma décision est prise, je vais retrouver ce frère perdu, quoiqu’il m’en coûte… Même si les geôles du Roi creusent entre nous un fossé infranchissable…
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Comment trouves-tu le forum ? :Je suis accroc
Comment as-tu connu le forum ? :J’y suis déjà, je suis addict xD