Alix de Falkenberg, la Dame Regard

Disclaimer aux joueurs du Nord : Je viens en paix. Cette fiche se base sur la mise à jour, jamais terminée, mais intégrée aux RPs, de l’histoire de Goar.

Prénom & Nom : Alix de Falkenberg
Date de naissance : Le troisième jour de la troisième ennéade de Karfias, en la belle 989 année du Xe cycle
Âge : 21 ans
Race : Humain
Sexe : Femelle
Faction : Péninsule
Particularité :  On la surnommait la Dame des Ruines, Dame Regard, la Blanche ou encore la Reine des Mendiants ; si la jeune Alix ne possédait, en son nom propre, aucun réel pouvoir, elle rayonnait dans l’Oësgardie d’une aura particulière. Jouissant d’une impressionnante popularité auprès du petit peuple, aux côtés duquel elle s’était affairée tant que dura l’attaque noirelfique, elle incarnait une certaine figure de la dame de noblesse, de la dévotion aux causes supérieures, ce qui lui confèra un statut particulier malgré son jeune âge à la cour de son cousin ; son influence auprès du baron, en tout état de cause, était réelle.

Alignement : Loyal bon
Métier : Ancienne Princesse d’Oësgardie
Classe d’arme : Aucune

Équipement : Bien maigres étaient les possessions d’Alix ; ce qu’elle n’avait pas volontairement offert aux Temples et aux désargentés, elle l’avait perdu dans l’incendie d’Amblère, lors de l’offensive des peaux noires. Pour autant, à la cour de son cousin Geoffroy, elle ne manquait de rien.

Description physique : Alix est grande, « plus que de raison » répétait Charles à l’envie ; son oncle Goar, lui, moquait par trop souvent sa « vilaine tronche d’elfe », fidèle à son désamour pour le peuple des forêts. De faite, la silhouette haute et élancée de la jeune femme n’était pas sans rappeler la stature longiligne des voisins sylvestres. Autre singularité, ses yeux de gré participait à sa réputation d’austérité et lui valurent son sobriquet de « Dame Regard ». On l’appelait aussi « la Blanche » en référence à la pâleur de sa beau et au blond de ses cheveux. Peu banale, l’apparence de la Falkenberg la distinguait donc des autres femmes aux crinières de jais, elle qui les dépassait d’une tête aisément.

Description mentale : Alix de Falkenberg a grandi avec cette idée qu’on attendrait toujours d’elle plus qu’on ne lui donnerait jamais ; plutôt que de se lamenter, la jeune femme s’est construite autour de cette réalité. Alix donne : au Cinq, qu’elle loue avec dévotion ; à sa famille, qu’elle soutient avec obstination ; au peuple, qu’elle sert avec abnégation. Lors des guerres et des sièges, elle s’est illustrée par sa générosité, offrant aux temples et aux désargentés son aide et son soutien, dans la mesure des ses moyens : elle distribua des vivres, fit dons de ses robes, livra en offrandes ses maigres possessions. Elle acquit à ses occasions une réputation honorable, que les turpitudes de ses parents n’éclaboussa pas. Épargnée par la honte de la défaite, elle dont on n’attendait pas qu’elle commandât une armée ni livrât la moindre bataille, elle mit à la fin de la guerre sa popularité au service du baron son cousin, qu’elle protégeait du mieux qu’elle pouvait. Son ressentiment à l’égard des mauvaises gens de Serramire, elle n’en fit jamais la démonstration, tout attachée à ce devoir de réserve qui faisait sa particularité ; pour autant, il se disait qu’elle avait maudit le marquis pour le triste sort d’Amblère et qu’elle se méfiait du baron d’Etherna, dont elle voyait la régence d’un œil mauvais.

Histoire : Fille de Charles de Falkenberg, frère cadet de Goar Ier, et la fille d’un vavasseur du duc des Septmonts dont on disait qu’elle avait aussi quelque sang de suderon dans les veines, Alix naquit en Estrévent ; son oncle, qui bien plus tard se couronnerait Roi de Sgarde, courait alors l’Orient avec son frère et sa coterie, en quête de gloire et de renommée tout autant que de monnaies.
De cette période de sa vie, elle garda relativement peu de souvenirs. Quand elle eut cinq ans, Goar et Charles retournèrent à Amblère enterrer leur mère et n’en repartièrent plus. Elle y découvrit des parents, notamment la jeune Anne, sa tante de deux ans seulement son aînée, avec laquelle elle noua une franche amitié.
Sa mère et sa plus jeune sœur moururent, emportées par la grande peste qui ravagea les terres oësgardiennes, peu avant la fin du dixième cycle.
Après la prise d’Oësgard par le duc de Serramire, sa famille fuit une nouvelle fois en Estrévent, cherchant refuge auprès des parents de feu l’épouse de Charles, qui se remaria quelques jours seulement avant la Malenuit. Balotée ainsi par des événement sur lesquels elle n’avait décidément que bien peu de prises, Alix se rapprocha durant ce court exil — ils retournèrent à Oësgard dès la seconde année du onzième cycle — de son frère Léodagan, tout fraichement adoubé.
Dans la prise de pouvoir de Goar, comme baron d’abord puis comme roi, elle ne joua aucun rôle, mais commença à s’afficher aux côtés des plus pauvres et menacés. Ce n’était guère difficile, la guerre en poussait des centaines aux portes des grandes citadelles. Elle devint une dame de compagnie de Constance, la baronne d’Alonna, mais ce rôle fut aussi éphèmère que son titre de Princesse de Sgarde.
La croisade de Goar marqua un nouveau tournant dans la vie de la jeune femme ; du jour au lendemain, la respectée Princesse de Sgarde perdit bien trop de parent : son frère, le brave Léodagan, son père Charles, son oncle et roy Goar et d’autres encore. Surtout, la royauté à peine installée se retrouvait déjà bien menacée, par le parrain serramirois qui ne manquerait pas, un jour, de venir réclamer ses droits, par la hargne des gens de Hasseroi, qui malgré les largesses de Goar à leur égard n’oubliaient pas la place qu’on leur avait volé. L’attaque vint finalement d’un ancien allié : le sire de Clairssac. La jeune Alix, qui s’était rapprochée de Flourens, un bâtard d’Olyssea qui s’était attaché au service du Roi, se laissa guider par lui quand il chercha à organiser les défenses du royaume, tandis que les armées des marches convergeaient toutes dans l’espace d’arracher leur part du gâteau. L’attaque sombre, peut-être, sauva l’Oësgardie d’une partition ; finalement, le jeune Geoffroy s’en remit à Aymeric de Brochant pour assurer son autorité, renonçant à une couronne qu’il ne pouvait plus assumer et consentant à un mariage censé tirer un trait sur des années de guerres. Le nom des Falkenberg en sortait diminué, d’autant qu’ils avaient dû accepter la régence du fourbe Clairssac en ultime affront ; seule Alix, surprenament, sortie grandie de tous ces chambardements. Jeune encore, certes, mais déterminée, son attitude dans l’adversité avait été remarquée. Amblère en ruine, elle alterna entre la cour du marquis, où résidait son cousin et baron, et celle du régent à Oësgard, toujours accompagnée d’Anne, sa tante adorée, et de Mathilde, cette autre tante dont elle n’avait jamais été très proche.

Si cela va à ces doulx sires du staff, cela me va aussi ; s’il faut détailler plus, eh bien… J’imagine que je saurais me plier à l’exercice.