Nombre de messages : 10 Âge : 36 Date d'inscription : 27/06/2016
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 19 ans Taille : Niveau Magique :
Sujet: Laïa Lun 27 Juin 2016 - 19:08
Nom/Prénom : Laïa, la fille perdue qui préfère oublier son nom. Âge/Date de naissance : 19 années, née le troisième jour de Barkios de l'année 988 du 10ème cycle. Sexe : Féminin Race : Humaine Faction : Itrhi'Vaan Particularité : Déteste les enfants ou tout être psychologiquement sous-développé.
Alignement : Chaotique Neutre Métier : Prostituée, au besoin tueuse à gage pour le compte de son maître Cesare. Laïa est une esclave qui refuse de recouvrer sa liberté, préférant vive aux crochets d'un homme qu'elle considère comme son propre frère. Classe d'arme : Corps à corps
Équipement : Une miséricorde, plongée entre la soie d'un bas et le satin de sa peau. Rien dans cet endroit ne semble mieux porter ce nom.
Description physique : Bénie par la Nature, Laïa bénéficie d'une enveloppe corporelle très avantageuse où rien ne semble avoir été laissé au hasard. Sa peau, délicatement ambrée, semble contenir à elle seule tous les rayons des soleils quand son épaisse chevelure obscure renferme les ombres de ce monde. De son être entier émane une odeur de rose ou de jasmin, vestiges de parfums onéreux et la grâce de ses gestes n'ont d'égal que la majesté de son maintien. Fille de rien dans un écrin doré, elle aime se vêtir des plus belles soieries, tant que ces dernières ne la recouvrent pas de trop. Elle sait bien que sa beauté ne sera pas éternelle et que l'âge la noiera dans la misère, il est donc important pour elle de défier le temps afin de rafler tant que possible les trésors de sa jeunesse. Pour elle, rien n'est assez beau et elle s'autorise toutes les fantaisies tant que Cesare le lui permet. D'après tout, n'est-elle pas aussi son gagne pain ? Le tout étant qu'elle lui rapporte des bénéfices. Elle aurait facilement pu passer pour une commerçante fortunée si des tatouages ne trahissaient pas sa faible condition. Son maître avait en effet une triste habitude: celle de marquer ses filles. Si certaines n'avaient que la traditionnelle rose noire incrustée sur une épaule, elle avait elle eut droit au châtiment ultime. Son corps en entier était une toile, sauf son visage et au creux de ses reins une rose énorme logeait, rappelant à ses clients de passage qu'elle n'était qu'une marchandise à ne pas abimer... Mais pour elle, ces marques étaient bien plus que celles de l'appartenance, elles symbolisaient les liens du sang entre un frère et une sœur qui s'étaient choisi. L'esclave et le maître n'était que la façade qui les autorisait à vivre sous le même toit et à partager une chaste complicité. Gracieuse, le sourire en coin en toutes circonstances, Laïa est la parfaite façade de l'hypocrisie... A quoi cela sert-il de montrer ses émotions au monde ? Les démonstrations de l'âme sont la faiblesse de l'Humanité.
Description mentale : Moqueuse, insupportable et fière, Laïa ne manque pas d'esprit. Elle sait animer mieux que personne les soirées à la maison close et faire rire à gorge déployée, pourvu que votre esprit soit assez vif pour saisir sa verve. Piquante, redoutable et brillante elle aurait pu être une oratrice hors pair, à condition ne ne point tomber sur de susceptibles interlocuteurs. Laïa vit au jour le jour et savoure le moment présent. Les autres, elle les goûte sur le moment puis les oublie l'instant d'après: l'Autre finit toujours par décevoir, le mieux est de s'en éloigner avant que cela arrive. Et pourtant... elle est capable de vous aimer follement, de déplacer pour vous des montagnes, de vous désirer jusqu'aux tréfonds de son âme et de vous affirmer que vous êtes l'Unique sans que cela ne soit un mensonge. Elle est capable d'écouter de manière bienveillante vos tourments et de réconforter d'une caresse les maux de l'esprit mais cela ne dure que le temps du tarif. Chacun en a pour sa bourse. Actrice de sa propre vie, elle peut pour vous être prédatrice ou proie, amie ou parente. Tout peut lui être demandé, la seule compétence qu'elle ne met pas au bien du commun est le meurtre. Cela est un avantage qu'elle ne cède qu'à son maître, qu'à sa demande, qu'à sa volonté. Le sort a fait qu'il soit assez diplomate pour ne pas se couvrir d'ennemis et ce n'est pas pour lui déplaire. La jeune femme aime aimer, plus que ce qu'elle aime tuer même si elle en tire aussi une certaine satisfaction. En effet, elle collectionne les tétons de ses victimes méticuleusement rangés par couleur dans des bocaux de formol. Les petites boules de chair y nagent tristement, laissant filer derrière elles le cordon veineux qui les nourrissait. Laïa en a peu encore qu'elle agite trois fois dans leur récipient avant de s’endormir. Ce triste rituel ponctue sa vie, nul doute que l'insomnie la gagnerait rapidement si elle devait s'en passer. De railleries en railleries, mesdames, mesdemoiselles et messieurs, laissez-vous séduire et n'oubliez pas que la vie n'est qu'un jeu.
Capacités magiques : Non initiée.
Histoire : C'était une famille nombreuse, fruit d'un père alcoolique et d'une mère soumise dans les bas fonds de Naelis, quelque part entre le quartier du Voile et les quais malodorants. A la fin du 10e cycle la ville n'était alors qu'un tas d'immondices et Laïa comptait comme un déchet de plus dans la décharge. Combien de frères et de sœurs avait-elle déjà ? Trop pour s'en souvenir et la seule image qui lui revenait en pleine face lorsqu'elle pensait à son enfance était celui d'immondes bambins tétant sa mère avec d'horribles bruits de sucions. Tour à tour, elle pendait dessus sa progéniture, même celle en âge de se sustenter normalement et les gamins en redemandaient toujours plus. Étant la plus grande, Laïa assistait dégoûtée au spectacle et en revenant de ses basses œuvres le père réclamait immédiatement un bien autre dû... Au beau milieu de la seule pièce qui constituait leur crasseuse demeure, au su et vu de tous sans aucune gêne. C'est dans la cyprine et le lait caillé qu'elle grandit donc, sans estime, sans espoir d'avenir et sans la moindre tendresse. La seule chose qui avait guidé ses sens était la religion. Si ses parents respectaient bien peu de choses, ils adoraient Néera et tentaient d'inculquer au mieux ses valeurs à l'ensemble de la famille.
Puis vint le nouveau cycle qui entraîna le Voile dans son sillon. Tous les enfants des environs attendaient la nuit diurne avec impatience, les adultes pour la plupart tombaient à genoux ça et là tout en craignant quelques colères divines. Selon les anciens écrits nombreuses étaient les personnes qui perdaient la vue ce jour-là mais dans les bas fonds personne n'avait trouvé d'explication rationnelle à cela. Loin d'être touchée par cet événement Laïa préféra laisser l'excitation et la crainte à d'autres, d'après tout, si tous les cycles l'Humanité résistait pourquoi cela serait-il différent cette fois ? Et pourtant... Il signa le mois le plus angoissant de toute sa vie.
Combien d'enfants aux yeux blancs avait-elle vu ? Combien de personnes tourmentées qui réclamaient un pardon abstrait ? Combien de meurtres avaient été perpétrés au nom de la crainte et justifiés par d'obscurs sacrifices divins ? L'un des frères de la fratrie avait disparu un beau matin, à moins que cela ne soit le soir et son corps pelé fut trouvé dans une auge. Plusieurs jours après, sa peau écartelée fut aperçue entre les branches d'un arbre, offert bras tendus au soleil caché. Laïa n'avait pas encore dix ans mais elle connaissait déjà les horreurs que les humains perpétraient par peur. Petit à petit, elle en vint à ne plus supporter sa condition et son quotidien; chaque jour quand elle croisait sa mère elle serrait ses dents davantage. Plus le temps passait et moins elle supportait les bruits de succion et la vue de sa poitrine suante et odorante. Son monde ne tournait qu'autour de cette vache humanoïde qu'elle haïssait quand son devoir était de l'imiter.
La septième semaine du Voile, ce fut le drame. Profitant d'aller chercher de l'eau au puits du quartier, Laïa feint un moment de fatigue et en profita pour s'asseoir à l'abri d'un porche, là où elle était plus à même de fuir les regards indiscrets. Inquiète, sa mère la rejoint avant de lui faire une incessante morale sur l'importance de rester robuste pour l'aider dans ses tâches ménagères ou l'urgence de rentrer pour nourrir ses autres fils et filles. Pendant combien de temps la fillette avait observé sa génitrice braire ? Elle ne s'en souvient aujourd'hui plus, ce qu'elle retient c'est d'avoir brandi ce couteau de cuisine qu'elle avait dissimulé sous sa jupe de jute et de l'avoir égorgée sans ménagement. En souvenir de ce jour funeste, elle garde deux boules dans un bocal, deux boules sur lesquelles plus personne ne se pendra jamais dans d'horribles bruits de succion.
Durant les deux dernières semaines du Voile, le père de famille disparut en cherchant en vain sa femme et son aînée. N'ayant de quoi payer une nourrice ses plus jeunes enfants ne purent survivre. Il fut émergé de la mer Olienne quand le soleil retrouva sa splendeur par quelques pêcheurs. Les voisins de la famille affirmèrent qu'il devait être soul une fois de plus et qu'il avait dû lui-même se débarrasser de sa femme et sa fille. L'affaire fut classée.
Laïa ne pouvait décemment pas rester dans le quartier miteux qu'elle n'avait jamais quitté. Elle voulait parcourir le monde, vérifier la véracité des contes et légendes chantés par les vieux bardes de tavernes. Qu'y avait-il au-delà des frontières de Miradelphia ? Pourrait-elle franchir les imposantes montagnes du nord ou le vaste désert du sud ? Pourquoi personne n'avait jusque-là réussi ? Et... Pourquoi pas elle ? Mais son voyage ne la mena pas si loin et à peine eut-elle passé deux rues que la voilà fermement empoignée par un bras et entrainée dans une bicoque. Déjà à dix ans Laïa était dotée d'une surprenante beauté et c'est ainsi qu'elle fut raflée par Cesare qui n'avait alors que quinze ans.
La mère de Cesare avait toujours désiré une fille, sans doute pour satisfaire ses rêves d'enfant et câliner sa propre poupée vivante. Elle ne rechigna pas quant à l'idée de garder la fillette à domicile et décida que personne ne devait lui poser la moindre question. Le Voile avait été une période bien trop sombre pour en reparler lors les repas. Durant deux ans la petite fille apprit à lire, écrire, compter, l'art des bonnes manières et fut une élève modèle. Attentive, elle écoutait les histoires de Cesare qui rêvait de commerce, de voyages et de fortune. Voyant là l'occasion d'avoir une vie trépidante, elle accepta de devenir son esclave et de le suivre où bon lui semblerait. D'après tout, quel avenir l'attendait si elle choisissait de rester seule dans les rues sans le sou ?
Dans le quartier, des fidèles arrivaient en masse. Selon certaines rumeurs Arcam aurait fait son apparition dans les rues durant le Voile et loin de s’émouvoir de telles affirmations Laïa en souriait. Il était curieux de voir des masses trainant leur misère et gâchant leur vie pour de ridicules icônes. Depuis le Voile, la fillette ne croyait plus en rien, sauf en elle. Pourquoi Cesare ne déménageait-il pas à Thaar ? La ville était bien plus claire et le commerce était à son apogée. Longtemps elle avait souhaité s'y rendre et quitter la sordide Naelis, mis jamais elle n'avait fait part de son idée à son maître. D'après tout, lui seul déciderait ce qui serait le mieux pour eux deux. Son choix fut d'ailleurs payant car deux ans après le Voile un évènement marquant commença à changer la cité.
Glenn Hereon fut pour Laïa un sauveur ou un autre protagoniste qui avait le pouvoir de rendre sa vie meilleure. Très vite, elle fut fascinée par les chevaliers qui gardaient la ville et ses œillades languissants ne passèrent pas inaperçu. L'adolescente n'avait que douze ans mais son corps réclamait déjà la luxure: sans doute étais-ce dû aux souvenirs du plaisir que semblait prendre sa mère lorsque son père rentrait le soir, pourquoi ne pourrait-elle pas elle aussi connaître la jouissance ? Si Cesare ne voulait pas voyager pour le moment alors elle trouverait un autre moyen de s'évader sans se soustraire à ses obligations d'esclave. Son Maître ne lui refusa pas les plaisirs, pourvu qu'ils soient lucratifs et que ses activités soient cachées au reste de la famille: il était fort à parier que la mère de Cesare avait d'autres ambitions pour sa fille adoptive. C'est ainsi que commença sa vie de prostitution. Elle aimait suivre les chevaliers et choisir les plus plaisants afin qu'ils lui enseignent l'Art d'Aimer. Beaucoup d'entre eux ne manquaient pas d'humour, d'autres encore aimaient lire et développaient des traits d'esprit tout à fait admirables. Ils furent de précieux professeurs et complétèrent l'apprentissage de Cesare.
Ce dernier, craintif qu'on lui enlève celle qui était devenue comme une sœur pour lui commença à la marquer, centimètre de peau après centimètre de peau, traçant lui même les sillons bruns, y mêlant son propre sang pour rendre les liens indélébiles. De cœur comme de corps ils étaient semblables et ils ne laisseraient personne bafouer les origines qu'ils s'étaient créé. Combien de nuits avait-elle passé à hurler, à souffrir, à serrer les dents et à espérer que ses plaies se referment rapidement ? Des dizaine et des dizaines mais jamais elle ne regretta ces douleurs.
Quelques mois avant les faits présents, les parents de Cesare furent assassiné par la pègre. Le coup fut plus dur pour Laïa que ce qu'elle voulait bien l'admettre, elle avait l'impression de perdre les seuls parents qu'elle n'avait jamais aimé et se donna la mission de protéger la seule famille qu'il lui restait à présent: son maître.
Aujourd'hui, Laïa a dix neuf ans. Plus liée à son maître que jamais elle accepte de gérer la maison close qu'il a ouverte en plein centre du quartier du Voile. Par la même occasion, elle est prête à venger ses parents et abréger le règne du meurtrier... Même si pour cela un terme pourrait être mis à sa vie. Ce ne sera pas la première ni même la dernière fois qu'elle prendra des risques pour lui.
Dernière édition par Laïa le Sam 2 Juil 2016 - 0:02, édité 1 fois
Roderik de Wenden
Ancien
Nombre de messages : 1133 Âge : 34 Date d'inscription : 25/12/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 27 ans (né en 982) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Re: Laïa Ven 1 Juil 2016 - 22:01
Bonsoir ! J'ai terminé de lire ta fiche, et n'ai pas grand-chose à dire : un style agréable, et le BG me paraît respecté. :) essaye juste de ne pas mutiler tous tes futurs partenaires de rp ^^
Juste un détail concernant l'âge : comme il n'y a pas d'an "zéro" au début d'un cycle, et que nous ne sommes pas encore au mois de Barkios de l'an 9 (qui vient de débuter), Laïa n'a pas 19 ans, mais 17 si l'on se fie à la date de naissance indiquée.
A toi de choisir si tu veux modifier l'âge ou l'année de naissance
Laïa
Humain
Nombre de messages : 10 Âge : 36 Date d'inscription : 27/06/2016
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 19 ans Taille : Niveau Magique :
Sujet: Re: Laïa Sam 2 Juil 2016 - 0:05
Bonjour,
merci de m'avoir lue. J'ai relu le calendrier (désolée pour l'erreur !) et j'ai donc changé l'année de naissance, mon personnage garde son âge.
Au plaisir de faire du rp !
Roderik de Wenden
Ancien
Nombre de messages : 1133 Âge : 34 Date d'inscription : 25/12/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 27 ans (né en 982) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Re: Laïa Sam 2 Juil 2016 - 0:11
Aucun problème
Je valide donc.
Code:
[Métier] : Prostituée & Esclave
[Sexe] : Féminin
[Classe d'arme] : Corps à corps
[Alignement] : Chaotique neutre
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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Sujet: Re: Laïa
Laïa
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