Un soutien inébranlable. [Domaine de Solaria.] ( PV Entité )

Premier jour de la sixième ennéade de Karfias, an 9.

La dame de Solaria était rentrée la veille des festivités d'Ydril et s'en repartirait dés le lendemain dans sa première mission d’ambassadrice, néanmoins en cette seule vraie journée qu'elle passerait sur son domaine, elle avait tenue a recevoir le seigneur Giovanelli. Son soutien lui était parait il acquis et elle espérait dont le faire en venir a mieux considérer l’accession de sa cousine sur le trône de Soltariel. A cet effet, elle lui avait dont fait envoyée une missive avant son départ de Velmoné, le conviant ce jour a gagné ses terres pour une entrevue. Elle aurait pu gagner la capitale du Soltar pour l'y rejoindre, mais leur entretien aurait tout de suite revêtu d'un cachet plus officiel, donnant peut etre a certains des idées erronées. Elle savait très bien pourquoi ce seigneur Giovanelli et d'autres comme lui la soutenaient présentement, ils voulaient une opposition de choix contre le nouveau couple ducal, opposition qu'elle pouvait représentait de par la légitimité de son sang. C'était la sans compter sur le fait que la Soltariel n'avait rien d'une marionnette, jamais elle ne saurait l'instrument de leurs intentions. Qu'elle ironie de penser que Jadis, lors de sa régence, ils se seraient volontiers opposer a toute ascension au trône de sa part de par le fait qu'ils jugeaient alors sa politique trop accès sur le social. Tout cela semblait oublié, maintenant qu'ils la pensaient capable de servir leurs intérêts.

Angelina avait revêtis une robe faite d’étoffes soyeuses et coûteuses portant les couleurs de sa maison. Le noir et le rouge. Sur le devant de la jupe en une longue pièce de tissu triangulaire venait se broder un soleil d'or, l’emblème des siens depuis toujours. Ses cheveux étaient relevés sur sa nuque en un chignon savamment négligé d'ou s'échappés quelques mèches venant encadrés son visage. Nul traces de fard quelconque ne venait entachée sa mine sérieuse. Elle attendait la venue de son invité au premier étage, dans le bureau jadis témoin de bien des décisions politiques. Une pièce sombre sans fenêtres, ou seul les bougies apportaient un peu de clarté. Elle était assise derrière un beau secrétaire finement ouvragé, devant elle deux fauteuils confortables. Pour parfaire ce décor a la solennité impressionnante, sur chaque mur se dressait le portrait d'un de ces ancêtres, du tout premier Soltariel a avoir était duc jusqu'a sa cousine Ines. Tant de générations témoignant du prestige qu'avait jadis sa famille. Sur la droite, a coté de la porte menant aux archives, une belle vitrine contenant bon nombres d'héritages d'un autre age attirant toujours l’œil des collectionneurs.

La dame de Solaria était plongée dans un monceaux de papiers, étalés devant elle, plume en main, quand l'intendant vient lui faire part de l'arrivée de son futur interlocuteur. Un sourire satisfait étira ses lèvres tandis qu'elle le pria de le faire entrer. Elle remit ensuite le nez dans les missives accumulés et les livres de comptes. Un instant plus tard, on le faisait pénétré dans la pièce. Elle prit le temps de terminer la ligne qu'elle était en train d'écrire avant de ranger soigneusement sa plume, puis enfin elle se leva pour l’accueillir, contournant le meuble qui les séparait dans un gracieux mouvement de tissu et accrochant son regard au sien tandis qu'elle tendait sa main pour qu'il la baise. " Seigneur Giovanelli, quel plaisir de vous recevoir sur mes terres. J'espère que le trajet vous fut agréable. " D'un geste de la main, elle lui désigne un fauteuil pour qu'il y prenne place. Elle contourne a nouveau son secrétaire ou elle reste encore un instant debout, le temps qu'il s’assoit, le jaugeant du regard avant de finalement prendre place a son tour. Elle regroupe les différents vélins, les posant dans un coin avant de lui accorder a nouveau toute son attention. " Puissiez vous me pardonner ce désordre, je crains que ce ne soit la ce qui arrive quand on s'éloigne trop longtemps de ses affaires. " Un sourire, avenant, sincère, en rien une moue séductrice ou un rictus orgueilleux.

Puis finalement posant ses mains devant elle, les nouant en un mouvement gracieux elle déclare en le scrutant toujours. " Nous pourrions encore bavasser des heures sur des banalités mais épargnons nous cela voulez vous. J'ai mieux a faire et je suis sure qu'il en va de meme pour vous. " Elle tend une main vers un plateau ou repose une cruche de vin et deux coupes, elle les remplit et lui en tend une, il saurait l'apprécié sans nul doute. Le tonneau d"ou il venait, était un fin cru de sa famille, rondement renommé. Finalement après qu'elle l'ait laissée tremper ses lèvres dans le nectar, sans elle meme avoir tendue la main vers sa coupe, elle déclare sans ombrages d'un ton assuré. " Venons en aux fait seigneur Giovanelli, j'imagine que vous savez pourquoi j'ai voulue vous voir ce jour et que vous ne doutez pas des motifs de votre présence ici. " Oh il avait pourtant bons nombres de raisons de douter de ses intentions, elle était restée très discrète en politique depuis bon nombres d'années et bien que la rumeur court qu'elle ne veuille pas entrée dans la course au pouvoir, rien d'officiel n'avait été acter en ce sens. De plus elle le recevait ici, dans ce lieu qui rappelait l'ancien pouvoir ducale ayant longtemps appartenu a sa famille et tout ça sous le sceau du secret. A dire vrai, l'homme qui lui faisait face ne pouvait avoir aucune certitudes, seulement des doutes.