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| Un soutien bienvenu. ( PV Arichis / Rp Annulé. ) | |
| | Auteur | Message |
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Méliane de Lancrais
Humain
Nombre de messages : 193 Âge : 39 Date d'inscription : 14/04/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 29 Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Un soutien bienvenu. ( PV Arichis / Rp Annulé. ) Ven 26 Aoû 2016 - 11:21 | |
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Karfïas, Milieu Ennéade 9. 9 ème année du 11ème cycle.
La journée était a son crépuscule, l'agitation se taisait doucement dans la cité Langecinne, néanmoins la chaleur restait. Étouffante, oppressante, pareil a cette douleur qui ne quittait plus le cœur de la duchesse. Prés d'une Enneade avait passée depuis la mort de ses enfants, si elle n'avait plus versée une larme depuis ce jour et restait digne a chaque heure qu'elle passait en sa fonction de duchesse, les instants solitaires étaient ceux qu'elle redoutait le plus. Il n'y'avait alors plus la moindre échappatoire a sa peine, restait a essayer de ne point y penser et cruellement elle y parvenait, son esprit se tournant souvent vers une autre source de malheur et de préoccupations, la captivité de son époux a Sainte Berthilde. Prés d'une Enneade avait également passée depuis cela, chaque jour faisant monté les inquiétudes et de son épouse et de son peuple. En effet a ce jour, nulles nouvelles n'avaient étés reçues du marquisat, faisant redouté que n'en viennent aucunes et que le duc ne soit plus.
A cette simple pensée, Méliane soupire lourdement. Sur une des terrasses du palais, allongée sur une banquette chargée de coussins, elle fixait le coucher de soleil d'un œil vide, l'esprit bien ailleurs que sur ce spectacle empli de couleurs. Elle n'avait plus cœur ni envie a s'émouvoir des beautés de la nature et de la vie. Cette dernière ne donnait que pour mieux reprendre. A ses cotés, se trouvait sa Lyngre, Grinewina qui lui avait été offerte par la marchande Milynéa Lythandas, voila une année déjà. Sous ses airs d'adorable chat, la Lyngre pouvait s'avérait redoutable. En l'instant elle fixait les lieux faisant dos a sa maîtresse, l’œil a l’affût du moindre danger. Un danger qu'elle semblait bien avoir finalement perçue puisse qu'étirant ses longs membres elle sauta a terre, dos bombé, babines retroussées, dents en avant, un feulement agressif sortant de sa gorge.
La duchesse toute aux prises de sa nouvelle meilleure amie que l'on appelait affectueusement mélancolie, mit un instant a s'en rendre compte. Elle se retourna alors vivement, avisant par la meme son visiteur duquel Grinewina approchait dangereusement. Un claquement de doigts et la Lyngre abaissa les oreilles pour se laisser glisser ventre a terre. Méliane glissa ses jambes par dessus la banquette, se relevant prestement avant de se diriger vers l'imposante boule de poile. Sans accordée attention a celui qui avait faillie servir de repas, la dame de Lancrais glissa une main entre les oreilles du prédateur, le caressant avec affection. " La ma douce, aucun mal ne peut plus m’être fait. " Elle se redresse ensuite, la Lyngre se prélassant désormais entre ses jambes, quémandant quelques affections et n'ayant plus l'air nullement dangereuse, pour poser ses yeux sur Arichis d'Anoszia.
Les yeux de la duchesse sont tirés par le chagrin et les nuits sans sommeil, le teint est pale, mais la silhouette est bien différente de celle qu'il lui connut lors de leur précédente rencontre. Elle glisse une main sur ventre désormais désespérément plat, puis d'une voix contrite elle laisse échappée: " Quels regrets vous devez avoir de revenir en mes terres ou je n'ai que désolation a vous offrir. Votre fils est aux mains d'un homme belliqueux qui nous veux du mal et moi je n'ai point sue porter vos petits enfants a la vie. " Elle s'approche encore pour lui tendre lassement la main." Je ne vous en voudrais pas de me maudire Arichis. " Ajoute t'elle avec franchise et familiarité. Ne s'en voulait t'elle pas a elle meme ? Tant de ne pas avoir sue empêcher son époux de commettre la folie de croire en la parole du Berthildois, qu'en le fait de ne point avoir était capable d'amener ses enfants au monde. Elle leur avait offert la mort et peut etre était ce aussi ce qu'elle avait offert a son époux de par son amour. Le jeune capitaine Ydrilote qu'il était alors n'aurait jamais connu pareil destin, si elle ne l'avait pas entraînée, par le mariage, dans la désolation qu'amenait le pouvoir.
Dernière édition par Méliane de Lancrais le Mar 6 Sep 2016 - 21:34, édité 1 fois |
| | | Arichis d'Anoszia
Ancien
Nombre de messages : 1618 Âge : 30 Date d'inscription : 27/05/2013
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| Sujet: Re: Un soutien bienvenu. ( PV Arichis / Rp Annulé. ) Mar 30 Aoû 2016 - 18:57 | |
| C’était le cœur lourd qu’Arichis galopait avec une faible escorte jusqu’à Langehack. Ces deux dernières années avaient été empli de biens des malheurs, la mort de son neveu Aursus, la prise en otage de ses filles par le dragonnet, la débâcle de ses enfants, et aujourd’hui la mort de ses petits-enfants couronnés par la sottise de son fils et la traitrise de sa fille. L’Anoszia n’allait toutefois pas se laisser abattre. Se poser sur son fauteuil et se laisser mourir étaient hors de question. Il lui restait une famille à protéger et un héritage à préserver. Lui, pouvait bien disparaitre mais son nom devait survivre. Mais Arichis était las. Lassé par toutes les épreuves infligées à son âge, il se surprenait par la force qu’il avait à ne pas se laisser écrouler par tout cela. Il venait de perdre ses petits enfants, cela arrivait à la naissance, mais ici cela arborait une tout autre symbolique. Il venait de perdre l’occasion de transmettre son nom à Langehack. Et, il venait de perdre une deuxième fois Hélène. S’il ne s’était pas remarié après toutes ces années, c’était pour préserver son souvenir et parce ce qu’il ne jugeait alors personne digne de reprendre sa place. Là, il avait eu l’occasion de tenir une nouvelle Hélène dans ses bras, de baiser son front et de lui promettre que ce monde serait à elle. Mais Tyra lui avait ravi cette chance juste quelques mois après avoir épargné sa propre vie. Il maudissait la déesse d’avoir fait cet échange si cruel. Arichis n’était pas effrayé par sa mort, uniquement par la mort de son nom.
Lorsque le soleil se baissa à l’horizon, que le ciel se drapait dans ses voilages orangés et que le crépuscule amenait avec lui son lot de brumaille, le duc traversa une capitale riante qui lui rappelait sans tact sa peine. Au palais, des palefreniers prirent les chevaux par la bride pour les guider vers les étables tandis que le patriarche sauter par-dessus sa scelle sans attendre d’avantage. Sa visite n’avait rien de formel, aucun accueil en grandes pompes aujourd’hui, aucune audience en salle du trône. Il était là pour qu’une raison, Méliane.
Un escl… domestique lui indiqua la terrasse sur laquelle se prélassait la duchesse. Il grimpa des escaliers, traversa des corridors et se fit arrêter devant la terrasse pour un jeune lyngre. Pas encore adulte, mais assez imposant pour un félin. Arichis s’arrêta net, jugeant l’animal sans détourner le regard. Fidèle à sa maitresse, il la protégeait du danger tout comme aurait dû le faire son fils. Comme il aurait dû le faire lui-même. La silhouette de la duchesse s’extirpa de sa banquette pour rappeler à l’ordre l’animal. Une robe noire en velours, s’ouvrant sur une élégante cuisse sur laquelle l’Anoszia ne s’attarda pas plus d’un instant tandis qu’elle caressait le lyngre. Elle aussi semblait apathique, fatiguée et lasse. Perdre un enfant n’était pas facile, le duc se souvenait encore de la tristesse oppressante de son épouse. Mais alors là, deux enfants d’un coup. Il n’osait imaginer la douleur qu’elle avait dû ressentir à ce moment, l’impuissance malgré tout son pouvoir et ses richesses.
Ses mots sont d’une amertume désolante, elle s’approcha un peu plus de lui pour lui tendre une main qu’Arichis attrapa sans la baiser. Il la serra entre ses doigts avant de faire un pas en avant et l’attirer dans ses bras pour serrer sa belle-fille contre lui sans plus de cérémonies. Il ne savait pas quoi dire, ni quoi faire. Il ne pouvait lui offrir aucun réconfort, aucune promesse ne saurait l’éloigner de sa peine alors que la sienne venait d’être mise au second plan. La prenant par les épaules, il la serra sans prendre garde au gros chaton.
« Mon seul regret est d’avoir quitté vos terres pour vous laissez seule Méliane. »
Comment pouvait-il la maudire alors qu’elle était tout ce que son fils avait réussi dans sa vie. Sa seule consolation lorsqu’il repensait aux bévues d’Oschide, et ô combien il avait finalement foiré son éducation. Il se détacha d’elle sans reculer de quelques pas pour reprendre.
« Ce n’est pas de votre faute. Pas le moindre. » Insista le duc.
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| | | Méliane de Lancrais
Humain
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| Sujet: Re: Un soutien bienvenu. ( PV Arichis / Rp Annulé. ) Mar 30 Aoû 2016 - 19:22 | |
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Quand il serre sa main, elle ne réagit pas. Pas plus que quand il l'attire dans ses bras en une étreinte réconfortante. Un réconfort auquel elle ne peut se permettre de goûter, cela serait ressentir a nouveau, ressentir la conduirait a la douleur, la douleur aux larmes et les larmes a une chute sans fin dans un gouffre duquel elle craignait de ne pas avoir la force de ressortir. " Les regrets sont choses traîtres Arichis, si on le leur permet, ils deviennent sans mal un ennemi redoutable, capable de défaire les plus grands de ce monde. " Murmure t'elle contre son épaule. Des regrets les dieux savaient pourtant combien elle en avait. Sa maladie, la perte de ses enfants, certaines décisions de son époux, n'avoir pas sue le retenir dans sa dernière folie ... Et tant d'autres choses. Néanmoins, elle veillait a ne point laisser ses trop nombreux regrets avoir quelconque emprise sur elle, leur évitant ainsi d'engloutir tout le reste. A leurs cotés la Lyngre grogne, mécontente de la proximité de l'homme, la duchesse l'apaise d'un geste de la main. L'instant d'après, son beau père se détache, brisant la douce chaleur dont il l'enveloppait et la laissant a la froideur qui la caractérisait désormais.
Elle accroche son regard au sien, puis la voix lasse, mais claire, elle déclare: " Si je vous suis gré de ne rien me reprocher, je ne nierais jamais la culpabilité qui est mienne dans les malheurs qui nous accaparent désormais vous et moi. " Elle se détourne et retourne prendre place sur la banquette ou elle s'assied simplement, Grinewina l'y rejoignant rapidement, se prélassant de tout son long comme pour interdire a l'Anoszia de s'approcher. L'ombre de ce qui aurait pu etre un sourire. " Elle me protège jalousement, je crains qu'elle ne ressente ma peine. " Méliane essaie de la pousser un peu puis finie par abandonner en lui caressant tendrement le dos, elle désigne donc l'un des fauteuils adjacents. " Prenez place ... " Pendant qu'il s'exécute, sa main continue de prodiguer quelques caresses a la Lyngre, dans un geste automatique, sans qu'elle n'en ait réelle conscience, le regard fixé en un point imaginaire. " Les circonstances sont si peu propices a cela et pourtant je n'ai guère eu la chance de vous adresser de vif voix tout mes meilleurs sentiments quand a votre accession au trône et a votre mariage. " Le dernier mot lui résonne douloureusement aux oreilles.
Elle tait la douleur traîtresse qui lui écrase le cœur et poursuit d'une voix neutre dans les banalités. Bien trop vite viendrait le moment de parler des choses déchirantes qui l'amenaient ce jour jusqu'a elle. " La couronne et votre épouse sont elles a la mesure de vos espérances ? " L'ambition de l'homme était un fait connu et nul n'ignorait que son union n'avait point été consenti par amour. Ah si seulement elle meme n'avait pas cédée aux jeux de l'amour, alors ils n'en seraient pas la. Tant de souffrances auraient pus etre épargner et pourtant elle ne pouvait regretter d'aimer Oschide, elle pouvait s'en sentir coupable, mais en rien le renier. Il lui avait apporté autant de rires que de larmes. Il lui avait été autant un soutien qu'une source d’inquiétudes. L'amour était chose bien compliquée, peut etre était ce pour ça que les grands de ce monde préféraient s'en abstenir. Quand on portait couronne, l'on supportait difficilement de ne pas pouvoir tout contrôler et quand sentiments étaient en jeu, l'on ne contrôlait rien. La Lyngre finie soit pas se lasser des attentions dont elle fait l'objet, soit elle repère quelconque proie intéressante, puisque d'un mouvement agile elle délaisse sa maîtresse pour s'élancer a l'autre bout de la terrasse. Une fois de plus ne lui restait plus que sa froideur, mais c'était la un mal nécessaire pour ne point s’effondrer.
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| | | Arichis d'Anoszia
Ancien
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| Sujet: Re: Un soutien bienvenu. ( PV Arichis / Rp Annulé. ) Mer 31 Aoû 2016 - 14:47 | |
| Méliane disait vrai. Etre l’otage de ses regrets ne conduisait qu’à la faiblesse, pourtant tout le monde en avait, la seule solution était de serrer les poings, la mâchoire après une bonne inspiration et aller de l’avant. Plus facile à dire qu’à faire. Cependant Arichis vivait ainsi. Froideur et placidité. Ne jamais se laisser aller. Garder le cap. Rester fort. C’est comme cela qu’il avait réussi à tenir et c’est ainsi qu’il souhaitait continuer. Désabusée, Méliane avoua sa culpabilité faisant froncer à l’Anoszia les sourcils tandis qu’elle s’installait sur la banquette, son lyngre à ses côtés. Arichis la suivit avant de répondre.
« Vous n’avez pas à vous sentir coupable Méliane. Vous étiez impuissante, je l’étais également. Nos malheurs ne sont pas de nos dus. Ces grossesses sont toujours très risquées, les mort-nés sont les fléaux de notre temps. »
Le duc louait simplement les Dieux de ne pas lui avoir ravi sa belle-fille. Perdre Langehack en ces moments lui aurait été insoutenable, et même si Tibéria en serait alors l’héritière légitime, ils auraient du mal à regagner cette terre. Sans oublier Linaelle, le mieux qu’il aurait pu clamer serait alors la régence du duché au nom de la jeune fille. Mais encore une fois, ce n’était pas chose aisée.
La duchesse s’installa donc sur la banquette et la lyngre l’y rejoignit, interdisant à Arichis de la rejoindre. Ses yeux se posèrent sur l’animal, le toisant sans expression. Lui aussi était un prédateur, d’eux deux il était le plus dangereux. Sous l’invitation de Méliane, il s’installa sur un fauteuil confortablement rembourré à ses côtés. Portant à son tour son regard vers l’horizon. Elle le félicita pour son mariage et lui demanda si tout allait bien. Arichis fit un signe de la main signifiant « laissez tomber » en fixant l’horizon. Le soleil disparaissant sous les forêts de pins.
« Merci, mais… oubliez mon duché et mon épouse. Ils n’ont pas d’importance maintenant… »
Pourtant ils étaient sa maigre consolation en ce temps de deuil. Le mouvement du félin à sa gauche lui fit dévier le regard vers la duchesse. Il n’avait aucun mot pour la réconforter, elle n’en avait aucun pour le soulager. Toutefois, il avait fait tout ce chemin jusqu’ici pour être à ses côtés car ils avaient besoin l’un de l’autre. Arichis s’était fait une raison pour la traitrise de sa fille, la sottise de son fils et si pour le second il n’y avait définitivement pas d’espoir, pour la première, il espérait encore une fin heureuse.
« Je vous donne ma parole Méliane, Sharas brûlera. »
Là était peut-être sans seul réconfort pour surmonter cette passe. Quant au Saint-Aimé, même s’il ne pouvait pas donner sa parole, il ferait son possible pour démonter Cantharel pierre par pierre. Le Dragon était en deuil, et sa colère proportionnelle à sa peine.
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| | | Méliane de Lancrais
Humain
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| Sujet: Re: Un soutien bienvenu. ( PV Arichis / Rp Annulé. ) Mer 31 Aoû 2016 - 15:17 | |
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Les premières paroles de son beau père, après qu'il l'eut rejointe, ne lui furent malheureusement guère apaisantes. Elle ne voulait pas pensée a la perte de ses enfants, a son implication dans tout ça ou a celle de son époux. Mais si elle parvenait a faire taire ses regrets pour vivre dans le présent et non dans le passé, la culpabilité, elle, était bien moins simple a museler. " Nos malheurs ne sont certes pas souhaités de par nous mêmes, mais mes erreurs furent de mon seul fait. " Elle en avait commit beaucoup trop, certains diraient que c'était la le lot de chacun mais cela n'apaisait en rien les reproches qu'elle s'infligeait, sitôt ses pensées occupés par autre chose que son duché et ses gens. " J'eu la faiblesse de me complaire a déposer mes responsabilités sur Oschide, mon corps alors emprunt de maladie. " Elle secoue la tete, comme pour repousser certaines pensées dont il ignore tout. " Il n'était pas près Arichis. Impulsif, désireux de bien faire mais oubliant les conséquences. Et si la n'avait été que ma seule erreur ... " Elle lève légèrement une main en l'air, comme pour laisser tout cela sur le coté. Si seulement elle le pouvait réellement ...
Il la privait bien malgré lui d'une distraction a ses maux en se refusant a parler de son union et de son nouveau statut politique. Tout cela avait de l'importance pour lui, la plus grande qui soit probablement, néanmoins elle lui était reconnaissante de feindre qu'il n'en soit rien, lui apportant un soutien bienvenu en cette période ou elle se sentait désespérément seule. Ce malgré les courtisans de la cours, ses conseillers et meme sa chère fille accourue a elle sitôt mise au courant de ses malheurs. Pauvre enfant, elle avait beau lui etre une raison de vivre, elle lui rappelait aussi a chaque souffle a ses cotés, ce qu'elle avait perdue. Point de regrets, point de douleurs. Se sermonne t'elle en se rendant compte que son silence s'éternise. Finalement elle tourne le regard vers son beau père, ses yeux bleus emprunt de lassitude s'étirant en une expression contrite. " J'ai tenue entre mes bras mes enfants rendant leurs derniers souffles ... " Elle déglutie, mais la voix reste forte. Les souvenirs ne passent pas la barrière de sa froideur.
Elle se lève, faisant quelques pas. L'apathie n'aide pas a etre forte, pas plus que le désœuvrement. " Je ne souhaite cela a personne, pas meme aux mères de nos ennemis. " Continue t'elle en se retournant vers lui. " Je ne désire pas le sang ou la vengeance. Vous prendrez sans doute cela pour une faiblesse et je vous le concède, mais tout ce que je pusse souhaitée présentement c'est que mon époux et votre fille nous soient rendus ... " Elle soupire lourdement. " Au risque que vous ne me trouviez cruelle et croyez bien que je désire ardament qu'ils soient saufs. Bien que J'aime votre fils et que je l'aimerais probablement jusqu'a la fin de mes jours, je crains qu'une part de moi ne puisse jamais lui pardonner la mort de nos enfants. " Oh comme elle s'en voulait d'éprouver pareilles pensées honteuses. Quelle genre de femme était t'elle donc pour en vouloir a son époux alors meme qu'il était aux prises de l'ennemi ? Comment osé t'elle clamée l'aimer alors que chaque nuit quand venait l'instant de penser aux dépouilles froides de leurs enfants, elle maudissait son nom. Elle l'aimait pourtant. Mais l'on ne commande pas ce que l'on ressent. La colère était probablement une bonne échappatoire a la douleur, alors elle lui en voulait, mais pas autant qu'elle s'en voulait a elle. Il avait été sa faiblesse mais elle l'avait laissée faire, se complaisant dans le bonheur qu'il lui apportait. Elle craignait désormais que cela ne soit une époque révolue et ne pouvant plus etre .. Ah traître regret de plus que voila.
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| Sujet: Re: Un soutien bienvenu. ( PV Arichis / Rp Annulé. ) | |
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