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| [Calvaire] le pacte du Docteur | |
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Irminsul
Drow
Nombre de messages : 11 Âge : 51 Date d'inscription : 16/03/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: [Calvaire] le pacte du Docteur Lun 17 Mar 2008 - 22:48 | |
| RP non conforme au BG actuel
Ce Rp a été écrit à une époque ou le contexte de Miradelphia n'était pas le même qu'aujourd'hui. Il décrit des éléments d'univers, des personnages et/ou des évènements qui sont susceptibles d'avoir été modifiés par les refontes successives. Nous le laissons à la disposition des lecteurs curieux. Vous pouvez y trouver de l'inspiration, mais les BG actuels et le jeu récent priment sur son contenu.
Date estimée :Barkios 995:X Note : le village de Calvaire n'existe pas dans les Bgs actuels
Irminsul était assis sur la terre boueuse du cimetière de Calvaire, petit village minable au pied du Volcan où les drows passaient, lorsqu'ils sortaient de leurs montagnes, et désiraient s'enivrer plus que de coutume ou consulter son maître, le Docteur. Le Docteur l'avait adopté tout de suite après sa naissance et l'avait pris sous son aile pour le former aux arts magiques. Il lui avait fait ce grand honneur et Irminsul s'était toujours avéré incapable de lui rendre. Apprenti médiocre, presque nul, il souffrait de la honte qu'il éprouvait vis à vis de ce maître prodigieux bien plus que des coups qu'il avait essuyé durant sa longue enfance, dans l'unique but de le faire progresser. Mais pire encore que tout cela, Irminsul possédait une ignoble anomalie qui lui permettait, sans qu'il le veuille, de faire des [i]choses avec les morts. Ces choses, les obscenités comme disait le Docteur, se réalisaient lors de ses absences, périodes troubles pouvant intervenir n'importe quand, ne lui laissant aucun souvenir et qui aboutissaient en général, par une ruée de coups ou de sorts extrèmement douloureux en gage de punition. Irminsul ne gardait, au commencement, aucun souvenir de ses absences, mais à mesure qu'elles se répétaient, et qu'il avançait en âge, il se voyait, par bribes, comme une sorte de monstre, rampant, ou se tenant à quatre pattes sur le sol, psalmodiant des paroles impies, les canines ruisselantes de sang, les yeux rouges sombres et le visage ravagé par la haine. Le pire, dans ces visions qu'il refusait de considérer comme des images de lui-même, c'est qu'il semblait extrèmement heureux. Irminsul chassa de ses pensées ces souvenirs immondes et tenta de retrouver les rares moments de quiétude qu'il éprouvait lorsqu'il humait l'air frais de l'automne, de loin sa saison préférée, dans ce cimetière où il se réfugiait autant qu'il se cachait. Il se concentra, légèrement, l'exercice était des plus simples pour lui, et reçu ce qu'il était venu chercher, ce qu'il venait chercher tous les soirs en cet endroit, le doux chant des morts. Les âmes se cristallisèrent autour de lui et sur la terre des tombeaux. Elles entamèrent leurs complaintes, chacune différemment, dans une mélopée fantastique de mélancolie et de douceur. Toutes s'élevaient anarchiquement sans que jamais une quelconque cacophonie ne puisse briser leur charme. Une larme coula sur la joue d'Irminsul humectant sa peau sèche, il ne l'essuya pas. Et en laissa couler d'autres. Il s'autorisa lui aussi à pousser un long gémissement pour leur montrer que la vie, ou du moins la sienne, n'était pas si enviable, et tendit ses bras trop longs et ses mains aux doigts crochus vers les spectres pour éprouver pleinement leurs chants torturés. Irminsul sentait au fond de lui que ces chants n'en étaient pas, et que les morts voulaient lui dire quelque chose, mais il ne pouvait pas les entendre, du moins pas encore. Il savait que ce jour viendrait, que ce jour était proche, tout en lui l'en persuadait, un jour, il entrerait en complête communion avec ces esprits, ces morts parmi lesquels il se sentait tellement en vie. Une heure passa, il ne pouvait le dire, mais un réflexe entretenu par la honte de cette activité obscène, le prévint qu'il fallait retourner à la grotte du Docteur et lui ramener les herbes qu'il lui avait demandé de couper la nuit pour amplifier leurs vertus magiques. Les complaintes cessèrent subitement et les âmes disparurent de sa vue. Emu et fatigué par le chant des trépassés, Irminsul se releva à grand peine, et quitta le cimetière aidé de son bâton. Il serait puni si le Docteur devinait ce qu'il avait fait, et il le devinerait sûrement, mais le prix de la douleur du châtiment certain n'était pas cher payé pour cette terrfiante jouissance. Le chemin qui séparait le cimetière de la grotte était juste ce qu'il fallait à Irminsul pour se composer un visage innocent et reprendre le contrôle de ses membres. Il éprouva une dernière fois la peur extrème d'avoir été suivi, dénoncé, ou pire suspecté et poussa la lourde porte de bois qui fermait l'habitat troglodyte du Docteur. En entrant, Irminsul lâcha son bâton et porta les deux mains à ses tempes comme pour encaisser le hurlement qui venait vriller son crâne. Il tomba à genoux et plaqua son visage contre ses cuisses. Le hurlement cessa. La douleur retomba lentement, au rythme de ses pulsations cardiaques et lorsqu'il rouvrit les yeux, il vit le Docteur, debout de toute son effrayante prestance devant l'âtre de l'immense cheminée, les sourcils froncés sur ses yeux sang luisant d'un air diabolique sur sa peau noire ébène. "Approche Irminsul!" dit-il d'une voix qui se voulait douce. L'apprenti se releva sans quitter son maître des yeux, encore sous le choc de cet assaut mental et terrorisé par cet homme qu'il redoutait autant qu'il aimait. "Approche mon garçon!" dit le Docteur avec une voix qu'il était, cette fois, parvenu à rendre engagente par cette aptitude que possède les Drows. Irminsul s'executa, les bras du Docteur s'ouvrirent et sa lourde main gauche frappa violemment le visage de l'apprenti. Il tourna sur lui même et s'écroula sur l'épaisse table de chêne pour finir sa course au sol non sans avoir, auparavant, pris de plein fouet l'un des tabourets dont les pieds lui entrèrent dans les côtes. Le Docteur le saisit par sa capuche et le tira vers lui. "Ca c'est pour te punir de tes obscénités de ce soir, je ne veux plus que tu me mentes, mon garçon tu as compris?"Irminsul gémit une note suppliante de ses lèvres ensanglantées. "Je ne veux plus que tu me mentes et c'est pour cela que tu vas entrer dans cette pièce!" reprit le Docteur en lui montrant une porte de bois qui ouvrait sur son laboratoire. Irminsul le regarda hébété autant qu'épouvanté mais l'ampleur de la colère du Docteur ne souffrait aucune discussion. Malgré lui sa main ouvrit le loquet et tira la porte. C'est dans l'embrasure qu'il vit le cadavre de l'esclave humain du Docteur qui gisait, égorgé depuis peu, dans un bain de sang que sa dépouille continuait d'alimenter par la plaie ouverte. "Je l'ai tué, mon garçon, c'est moi qui a fait cela." Il brandit sa main droite ensanglantée devant son apprenti qui recula d'un pas. "Je l'ai tué mais il n'a proféré aucun son, il est mort sans comprendre, mais toi, tu l'as entendu hurler, tu l'as entendu dans ton esprit! N'est-ce pas?""Oui Maître..." avoua-t-il. "Je te suis depuis des années, Irminsul, je sais ce que tu es et les dieux me sont témoins que j'ai tout fait pour t'empêcher de suivre cette voie impie où tu te complais et qui, n'en doutes pas, sera cause qu'un jour, nous serons à la place de cette esclave! J'ai tenté de te sauver de cette corruption qui empêche tes pouvoirs de s'exercer et qui rejette la honte de ton échec sur ma personne, entends-tu?""Oui Maître" pleura Irminsul, tremblant sous la violence des chocs qu'il ne parvenait à encaisser. "Ne pleure pas, on ne pleure pas quand on est ce que tu es, les larmes, c'est pour les vivants!"
Dernière édition par Irminsul le Mar 18 Mar 2008 - 16:35, édité 2 fois |
| | | Irminsul
Drow
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| Sujet: Re: [Calvaire] le pacte du Docteur Mar 18 Mar 2008 - 12:59 | |
| Cette dernière sentance terrassa l'apprenti et coupa net ses sanglots. Ainsi, son maître le considérait, lui aussi, comme un mort. Ce qu'il savait, ce qu'il redoutait depuis toutes ces années arrivait enfin. Il se prépara mentalement à être exécuté sur le champ de la main de son mentor et protecteur avec toute la conviction que cela était juste et bon.
"Cette sorcellerie contre-nature te ronge et se nourrit de toi plus qu'ellle ne t'alimente contrairement aux arcanes nobles. Si je ne fais rien pour que tu la maîtrises, elle te détruira et nous anéantira tous. Nous sommes en guerre, Irminsul, et ni toi, ni moi, ne pouvons empêcher cela. Mais je peux t'apprendre à canaliser ce chaos impie qui gangrène ton âme depuis ta naissance. J'ai eu le temps d'étudier cette chose pendant que je t'étudiais toi et je pense pouvoir éviter que tu ne deviennes une bête. Comprends-tu mon garçon? Je peux te sauver de la corruption totale!"
Irminsul repensa à ses visions de lui dans des postures animales, les canines couvertes de sang, icantant des sortilèges infâmes lors de ses transes hystériques. Son coeur se gonfla d'amour et de gratitude pour le Docteur et ce qu'il lui proposait. Il voulu lui baiser les pieds mais se contenta de le regarder comme s'il lui apparassait sous un jour nouveau. Le Docteur était très grand, plus grand que lui, et sous sa longue robe anthracite et pourpre, on devinait la musculature d'un homme rompu aux arts de la guerre. Son épaisse chevelure d'un blanc immaculé et sa longue barbe lui donnaient une noblesse indiscutable. Son regard, qui vous fouillait jusqu'aux tréfonds de vous-mêmes, était couronné par d'épais sourcils en accent circonflexe qui figeaient son expression dans une sévérité totale. Tout en lui inspirait la crainte et le respect, et le savoir que la plupart des Drows lui reconnaissait, ajoutait à son panache sans que cela ne fut nécessaire.
"Regarde ce cadavre, Irminsul, regarde le bien. Regarde ce sang dans lequel il baigne et concentre toi car je sais que tu vas réussir quelque chose pour la prmeière fois de ton existence... Tu es un Ankou, Irminsul. C'est ainsi que l'on nomme ceux qui sont atteints de ton mal. Tu es un passeur entre les deux mondes, ni ici, ni au-delà. Ce que nous allons faire cette nuit, c'est te préserver de la démence où cette incertitude te conduira. Je vais faire de toi un homme! Ressuscite cet esclave!"
L'ordre était on ne peut plus clair et il réveilla la peur du châtiment dans l'esprit d'Irminsul. Oui il avait envie de le faire et cette envie le rongeait depuis qu'il avait entendu le cri déchirant du trépassé dans sa tête, mais il ne parvenait pas à réaliser qu'il en avait le droit et le devoir. La crainte d'échouer devant le Docteur pressa son coeur de ses doigts glacés. Irminsul se dit qu'il y parviendrait et fit résonner, dans son corps tout entier, une volonté, un souhait, un ordre: *Vis!* Rien ne se produisit. Quelques secondes s'écoulèrent sans que rien ne bouge, seul le crépitement du feu indiquait que le temps poursuivait sa course. Le Docteur frappa Irminsul à l'estomac ce qui le fit tomber à genoux.
"Je ne te demande pas d'essayer, je veux que tu réussisses! Ne réalises-tu pas les risques que je prends en te permettant de salir ma maison avec tes obscénités? Ne peux-tu point me faire honneur une seule fois dans ta vie? Pour la dernière fois, je t'ordonne de réssusciter cet esclave!"
Irminsul se concentra de toutes ses forces et sentit une étrange poussée, brûlante, épaisse et terrifiante, l'envahir. Il sentit ses canines pousser dans sa bouche et son sang couler dans sa gorge. L'âme du défunt lui apparut soudainement à quelques centimètres de la dépouille. Le spectre portait les mains à sa gorge dans une expression d'épouvante et paraissaient revivre sans cesse l'heure de son expiration, serrant sa blessure pour que son sang immatériel reste dans son corps, mais qui s'écoulait formidablement pour s'évaporer en touchant le sol. Irmisul laissa parler la chose qui poussait à l'intérieur de lui et prononça d'une voix qu'il ne reconnu pas comme la sienne:
"Prisonnier, retourne dans ta prison!"
Le fantôme hurla de douleur et se tordit sous l'effet de la force qui le ramenait vers son corps. Il lutta désespérément pour échapper à la réincarnation mais le pouvoir dépassait son vouloir. L'opération ne dura qu'un instant où, agitant ses bras dans le vide comme pour attraper quelque chose, l'âme de l'esclave retourna dans sa chair. Le mort hoqueta et revint à la vie comme au sortir d'une apnée. La blessure de l'égorgement toujours béante, il semblait manger l'air ambiant pour calmer la douleur de sa résurrection. Il y parvint au bout de quelques minutes durant lesquelles Irminsul contemplait l'horreur de ce qu'il venait de faire, partagé entre la fierté et l'épouvante, tout en contrôlant cette force intérieure qui menaçait de l'envahir. Le Docteur, lui, ne disait rien, n'exprimait rien. L'esclave releva son buste et se tint assis sur le sol. Il regarda ses anciens maîtres et renta de leur parler. Mais il ne put exprimer que quelques gargouillis ridicules. Il essaya à nouveau en s'aidant de ses mains pour se faire comprendre. La scène avait quelque chose de grotesque et le Docteur réprima un rire. |
| | | Irminsul
Drow
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: [Calvaire] le pacte du Docteur Mar 18 Mar 2008 - 13:00 | |
| "Bien, dit-il, très bien. tu conviendras mon garçon qu'un esclave dans cet état ne nous sera d'aucune utilité, n'est-ce pas? Tue-le maintenant."
Irminsul regarda son maître avec effroi. L'ordre était clinique, sans la moindre place pour toute espèce de compassion, mais pouvait-il en être autrement? Il réalisa que tout ceci n'était qu'une expérience et que, dans la société drow, après tout, l'humain avait un rang similaire à l'animal. Toutefois, il remercia du regard son maître pour la permission qu'il lui donnait d'abréger les souffrances de l'infortuné esclave, et se reconcentra en un instant. L'étrange voix retentit à nouveau:
"Prisonnier, sors de ta prison!"
L'esclave étouffa et son corps convulsa dans une attitude effrayante. Irminsul vit l'âme de désincarner à nouveau en hurlant sa douleur, sa position identique à celle du défunt.
"Libère-la, Irminsul, achève ton oeuvre!" "Pars!" ordonna le nécromancien.
L'âme parut recevoir un choc. Elle se regarda et regarda Irminsul, comme si elle réalisait que les invisibles chaînes qui la retenaient dans ce monde n'étaient plus. Il lui sembla qu'elle le remerciait puis elle disparut dans le plafond. L'apprenti s'effondra sur lui-même. Le Docteur le prit dans ses bras et le serra contre lui.
"Je sais que je ne le dois pas mais je suis fier de toi, mon garçon. Nous avons fait, ce soir, quelque chose qui nous permettra de contrôler la bête. Regarde-moi, Irminsul et écoute attentivement ce que je vais te dire", prononça-t-il en relevant le visage du jeune drow. "Tout ceci doit rester entre nous, tu comprends? tout ce qui s'est passé et ce qui se passera doit demeurer secret! Tu es trop inexpérimenté pour tenter seul de jouer avec les morts, nous devons rester ensemble, comme cela a toujours été et comme cela le restera toujours."
Le Docteur releva Irminsul.
"Ce soir, tu es devenu un homme, tu as choisi le camp des vivants et de cela, je me dois d'être fier." Il sortit une bourse de sa poche. "Prends, et va boire une bière à la Taverne du Décapité, mêle-toi à ceux de ta race et fais des choses vivantes, mon élève." Irminsul n'avait jamais connu l'honneur de ce terme et il baisait les mains de son maître de toute sa ferveur. "Merci." lui dit-il. "Pars maintenant. et ne reviens devant moi que lorsque tu seras saoûl et empestant l'acool et la femelle, je dois aller brûler notre ami l'humain!"
Irminsul lui sourit avec une complicité qui lui semblait, à présent, naturelle; puis, alors qu'il allait quitter le laboratoire, il dit au Docteur:
"Maître? Les herbes que vous m'avez envoyé cueillir? Où dois-je les poser?" "Mange-les, répondit-il, elles sont pour toi. Elles donnent du courage et font des miracles sur la virilité. Je savais que tu en aurais besoin cette nuit! Bonne nuit, mon élève." "Bonne nuit, mon Maître."
Irminsul résista à la tentation de hurler de joie, ce n'était donc pas un écart de langage. Le Docteur pensait bel et bien ce qu'il avait dit. Il était devenu son élève, il était quelqu'un, enfin, et promettait de devenir bien plus. C'est presque en courant qu'il quitta la grotte et traversa Calvaire en direction de la Taverne du Décapité. Il ne prêta aucune attention aux ivrognes qui gisaient par terre et lançaient sur son passage: "Tiens! Voilà l'apprenti sorcier!" Il était au-dessus de tout cela et rien ne pourrait gâter son bonheur.
Arrivé devant la porte de la taverne, il eut pourtant une dernière appréhension. Les autres drows ne l'avaient jamais accepté, et s'il n'avait pas été sous la protection du Docteur, sans doute serait-il mort à l'heure qu'il est... Mais qu'importe, l'influence de son maître allait bien au-delà de Calvaire et de cette taverne, et il était temps que cela se sache, et surtout que cela se vive! Il poussa la porte. |
| | | Astaldo Cuthalion
En attente de validation.. Nombre de messages : 1278 Âge : 42 Date d'inscription : 16/03/2008 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Re: [Calvaire] le pacte du Docteur Mar 18 Mar 2008 - 19:51 | |
| Astaldo était un aventurier assez mauvais en orientation, se perdant souvent il arrivait toujours à trouver une personne bienfaisante pour le renseigner sur son chemin.
"Mince je me suis encore paumé, mais bon avec ma chance légendaire quelqu'un va m'indiquer le chemin!!" Disant ses paroles tout haut pour se réconforter.
Mais cette fois-ci aucune âme charitable pour l'aider. Regardant autour de lui il ne vit que des montagnes et crevasses désertes.Continuant à marcher à travers cette terre aride, il commença à fatiguer après plus de deux heures dans cette contrée. Astaldo se posa sur un rocher, et prit dans sa besace un peu de pain et d'eau pour se remettre d'aplomb.
*Je me suis fouré où cette fois? Pas d'annimaux, pas d'être humain ou autre , je suis tombé sur la vallée de la mort ou quoi ...*
D'un coup il entendu un bruit derrière une petite colline se situant face à lui. L'escalandant avec discrétion en applatissant son corps pour ne pas paraître visible dès qu'il arriverait au sommet. Arrivé au sommet, il se mit à chercher d'où provenait le bruit, et c'est là qu'il vu trois drows passer, qui discutaient bruyamment dans un language peu poétique. Retenant son souffle, il les suivit jusqu'à un village de drows où ils les vu entrer dans une sorte de bâtiment qui ressemblait fort à une taverne.
*Non mais pourquoi ça tombe sur moi?! Perdu en plein territoire drow et en plus près d'un village remplit des leurs. Déjà qu'ils n'aimaient pas les miens, avec la guerre qui recommence c'est pire. Vais me faire tuer!! Calme!! Réfléchis! Il y a sûrement un moyen d'échapper à ce destin funeste qui vient vers toi*
Après une heure de reflexion, il prit de la cire noire (qui lui servait pour ses bottes) s'en mettant sur le visage , le cou, les mains, les pieds et prit de la terre pour salir ses cheveux. Il rabattu en même temps la capuche de son manteau sur sa tête, on ne sait jamais ce qu'il nous attend.
*Bon c'est parti, que les dieux soient avec moi!!*
Arrivé dans le village personne ne lui adressa la parole mais beaucoup de regards le dévisagèrent. A l'entrée du bâtiment , il reconnu que c'était bien une taverne. Il vu passer devant lui un être assez peu véloce et qui poussa la porte. Pensant que c'était une personne âgée, Astaldo alla l'aider à entrée.
"Attendez monsieur, je vais vous aider à pousser les portes." dit-il en se ruant sur la porte.
Quand l'homme se retourna pour voir qui lui parlait, l'efle comprit vite son erreur en voyant qu'il était encore un jeune drow. Même si son apparence faisait vraiment penser à un viellard.
"Désolé je me suis mépris. Je vous croyais vieux avec cette accoutrement, mais pour me rattraper laissez-moi vous offrir un verre. Je suis un grand gaffeur mais aussi un homme qui sait réparer ses erreurs autours d'un verre!!" Fit-il sur un ton enjoué.
Il lui ouvrit la porte et l'invita à entrer.
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