Louve Noire
Humain
Nombre de messages : 575 Âge : 29 Date d'inscription : 26/07/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 22 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: A l'aube d'une nouvelle guerrière. ( Rp solo, pan du passé) Mer 23 Nov 2016 - 13:27 | |
| En plein heure du crépuscule, la fière guerrière arriva à sa dernière épreuve de sa vie, le rite d’initiation. Elle attendait son tour pour rentrer dans le temple dédié à son dieu patron, elle était la dernière à passer définitivement le premier cap de sa vie. Elle attendait son heure.
Pendant ce temps, Lyarra revit ses derniers instants sur les choix qu’elle avait pris et ce qu’on attendait d’elle par la suite. Elle ne se douta pas d’un instant que le fait d’être femme la mettrait dans des positions mal à l’aise, voir, on forcerait de l’humilier. Mais, la jeune femme n’avait jamais été une soumise ou acceptait l’ordre établit. Lyara possédait bien le tempérament de son père adoptif : Combattif, toujours affronter le danger qui parfois la dépasser.
Puis, Lyarra pensa un peu à son rôle de mère, elle ne sentait pas tellement mère pour Elia, au contraire, la guerrière préférait d’être une forme de guide montrant le grand chemin à suivre. Enfin, Lyarra était un peu comme vieux loup sur sa façon d’éduquer. Vieux loup était peu présent au début de sa vie, mais, il était un bon observateur et un excellent guide. La louve reproduisait le même exemple de l’homme…D’un autre fait, Lyarra n’avait pas une enfance stable…Vivre chez la prêtresse, puis, dans la demeure de vieux loup et entrevoir sa mère. A la différence de beaucoup d’enfant, la jeune guerrière était bien plus autonome qu’elle pouvait le croire. C’était une grande qualité, mais, aussi un grand défaut car à la différence des autres mères, Lyarra n’avait pas la même vision du monde sur l’éducation. A ses yeux, son enfant n’avait pas besoin d’une mère présente constamment et n’aura aucun regret de confier son enfant à quelqu’un qui pourrait la rendre en une femme de prestige.
Un jour ou l’autre, Elia devra vivre sans sa mère, il fallait mieux qu’elle soit habituée d’être autonome.
Le bruit de la porte sortit de sa rêverie, un Moine se mit face à Lyarra lui adressant un sourire courtois accompagné par sa posture martiale.
« Je vous prie de rentrer, votre initiation vous attends. Veuillez bien me suivre. » il termina par une dernière phrase. « adoptez une altitude fière, le Dieu Othar est dans la chapelle et tout le regard est rivé sur vous. Soyez fière de ce que vous êtes. Allons-y, ma sœur »
La guerrière rentra dans la chapelle, l’assemblé était sur les côtés de la pièce. Les grands maitres étaient au bouts de la pièce. Parmi eux, le chef de l’ordre était au milieu de l’alignement, portant sa fière armure de guerre et son épée duquel la pointe de lame touchait le sol en marbre. Il adressa un regard distant mais accueillant.
« Avancez au milieu de la salle, je vous attends. » Louve Noire s’avança au milieu de la pièce. « Lyarra Courevent, je vous ai vue à l’œuvre, mes confrères vous a vue à l’œuvre et ils vous ont testé avec sévérité. Vous êtes encore loin d’être une guerrière parfaite, pourtant, je vois en vous un fort potentiel dans la voie que vous avez choisie. » il se retint un moment, mais continua toujours dans son franc discours « j’apprécie peu de voir une femme prendre l’épée, mais, je ne peux nier que certaines femmes sont dédiées dans l’art de la guerre. Vous êtes une femme à part, comme tous ceux qui sont ici. Je sais que vous avez dû subir le regard méprisant des femmes, de votre entourage et des hommes, pour ma part, je vois un fort caractère. Je souhaiterai vous voir évoluer parmi nous, j’aimerais vous voir devenir une Corneille. De vous à moi, pourquoi suivre un Dieu de la guerre ? Pourquoi avoir choisi la voie de l’épée sachant que vous mènerait sang et fracas dans les rangs de vos adversaires, rendant les femmes veuves et les enfants orphelins. Pourquoi avoir choisi ce chemin d’un dieu qu’une bonne partie du monde le définit comme seulement comme un dieu violant. Pour terminer, en quoi l’ordre va-t-il vous apporter dans votre vie personnelle ? Je suis curieux d’entendre votre avis là-dessus. »
La guerrière posa son regard sur l’ensemble de la salle. Tous les regards étaient rivés sur elle en attendant la réponse. Elle comprit que le chef en personne voulait connaitre ses réelles motivations. Rapidement, Lyarra devait convaincre et être vrai dans ses paroles. Tout le monde l’écoutait, puis, pour une fois, l’ordre entier s’intéressait à elle. C’était bizarre, dérangeant d’être mise en avant.
« Pour vous répondre, mon seigneur. Depuis mon enfance, je ne voyais pas vivre une vie simple et heureuse. Le monde a tant de chose à nous offrir, il suffit juste trouver la voie qui correspond à notre caractère. Le Dieu Othar m’est venu car je ne supportais de vivre comme les autres femmes. Vivre avec un mari, avoir des enfants et rester chez soi. Ce n’était pas ma vie, je pense que je serais la plus malheureuse du monde. » l’assemblé ria un petit moment, puis, le silence reprit « En toute franchise, je le jure devant Othar, je ne souhaitais pas qu’on dicte ma vie, mon choix et ma façon de vivre. La voie de l’épée me donne cette liberté de mener la vie que je mène, de vivre cet instant présent dont on peut jouir pleinement. Sang et Fracas ? Mon cœur depuis ma naissance sont habitués par la mort, issus des diverses guerres que j’ai vue de mes propres yeux. Je me battais pour me protéger, protéger mon corps et ma dignité et par la suite offrir des services à divers seigneurs que j’ai pu voir. Mais, au fond de moi, suivre les simples hommes me déplaisent fortement. Etre simple Mercenaire ne m’offre pas une gloire personnelle que je cherche, je suis juste une chienne de guerre dont tout le monde vous regarde avec mépris car vous êtes juste une chose…un objet. Par contre, suivre avec vigueur mon dieu et de l’honorer dans ce culte m’apporte une grande satisfaction car je pourrais enfin prouver ma valeur. J’aime me battre, j’aime les défis que cette vie m’offre et la mort ne m’effraie pas, au contraire, je danse avec elle. Quitte à mourir, je préfère servir une cause divine qu’une cause humaine, il est à mes yeux beaucoup plus honorable et je sais pourquoi je suis née. Je ne trouve aucune satisfaction de me soumettre à la noblesse, à un mari ou à la vie simple d’une femme normale. C’est tout ce que je peux vous répondre..
Un moment de silence restait en suspend dans le temple d’Othar. Le grand chef de l’ordre leva un moment son regard vers le plafond, portant son regard sur l’enssemble de l’assemblé. Puis, demanda à tout le monde si la guerrière peut faire partie de l’ordre. Une bonne partie de la salle consentirent la présence de la nouvelle venue.
« Votre discours ont plus à la majorité, demoiselle Lyarra courevent. Amusant pour ma part, je dois dire. Allons, votre façon de voir me plait . Par contre, mesurez vos propos avec la noblesse. Je n’ai rien contre eux, mais leurs cœurs ne supportent pas trop les vérités trop crues. » sourit-il à la fin. Il claqua le sol avec sa botte en fer. « Que le rituel commence. »
Un moment de silence restait en suspend dans le temple d’Othar. Le grand chef de l’ordre leva un moment son regard vers le plafond, portant son regard sur l’enssemble de l’assemblé. Puis, demanda à tout le monde si la guerrière peut faire partie de l’ordre. Une bonne partie de la salle consentirent la présence de la nouvelle venue.
« Votre discours ont plus à la majorité, demoiselle Lyarra courevent. Amusant pour ma part, je dois dire. Allons, votre façon de voir me plait et par ailleurs, en toute franchise. Par contre, mesurez vos propos avec la noblesse. Je n’ai rien contre eux, mais leurs cœurs ne supportent pas trop les vérités trop crues. » sourit-il à la fin. Il claqua le sol avec sa botte en fer. « Que le rituel commence. » Le chef de l’ordre s’avança en direction de la guerrière, confiant son épée à un moine à ses coté. Il leva le menton de la guerrière, posant son regard dure sur celle de la guerrière. Il recula d’un pas et leva la main.
« Retire tout vêtement et toute arme en ta possession. »
Lyarra se tut un moment, ne mettait aucune résistance. Elle acceptait à contre cœur cette ordre. Lentement, elle retira son épée le jettant au sol. Ses mains se glissèrent sur la ceinture pour retrouver ce dernier au sol. Puis, le haut de son armure en cuir se retrouva au sol, accompagné par les derniers vêtements qu’elle porta. Les initiés retirèrent un moment tous ces affaires qui était au sol.
Au lieu d’avoir honte d’être nue face à l’assemblé, elle adoptait avec fierté son corps endurcie par tant d’épreuve de la vie. Elle leva légèrement le menton, les yeux bleus rivés sur celui du chef de l’ordre. Un moine séculier apportait en direction de l’abbé en chef, la bure mi longue, grise marquée du symbole d’othar en noir, destinée aux initiés. Il prit avec soin et mit autour de l’épaule de la guerrière arrangeant le vêtement avec une forme de délicatesse. Puis, il recula de nouveau d’un pas et s’adressa à la guerrière. Il fit signe de se mettre à genou, la guerrière le fit sans broncher. Il fit un long discours sur la volonté d’Othar, sur la méritocratie et le courage qu’ils devront faire preuve la jeune guerrière au sein de l’ordre. Par la suite, il termina en faisant appel aux autres initiés d’apportait les différentes armes. L’abbé lui adressa d’une main de choisir son arme de prédilection.
« Choisis l’arme que tu voudras porter, elle sera ton arme de prédilection pendant ces années d’apprentissage. »
Elle marcha en direction de chaque adepte d’Othar, puis, elle vit deux épées à une mains qui étaient tendue en direction de la guerrière. Rapidement, elle se souvint de sa jeunesse ou elle ne portait que deux armes à une mains, elles étaient parfaitement à l’aise avec les deux épées. La légèreté de ces deux armes permettait de la rendre agile dans ses actions. Sa lourde épée freinait ses assauts. Il était temps de retrouver ses premiers amours. Ainsi, elle prit les deux armes et se mit face à l’abbé.
« Bienvenue dans le Sentier de l’Epée. On te présentera ta chambre, le monastère et on t’expliquera ce que tu devras faire et ne pas faire au sein de l’ordre. Mademoiselle Cidremort te guidera. Va, jeune apprentie. »
Ainsi, Lyarra s’inclina avec respect et se fut guidé par une Corneille. La jeune guerrière errante avait enfin trouver sa voix…Une voix qui reconnaitra peut être sa valeur.
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