Maélyne de Lourmel
Ancien
Nombre de messages : 2536 Âge : 33 Date d'inscription : 14/03/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 26 ans / 983 du 10ème cycle. Taille : 1m72 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Une nuit, la première. | Solo [Terminé] Mar 29 Nov 2016 - 21:14 | |
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Le banquet touchait à sa fin et c’était une Maélyne fatiguée qui se rendait au bras de son époux vers la chambre conjugale. Celui-ci avait d’ailleurs un peu de mal à marcher si bien que la Dame dut le retenir plusieurs fois pour lui éviter la chute.
« Je crois que vous avez fortement abusé de boissons ce soir. » « Ne Devvv… ait-on pas festoyer en l’honneur de ces siiiii beaux mariages ? » Répondit-il levant sa coupe contenant encore de la bière. Prononçant cette phrase avec une amertume à peine voilé. « Bien-sûr. Mais vous voilà dans un triste état. » « Qu’importe ma jolie ! Ma Douce ! Pardon. MA FEMME ! » Il agrippa la jeune femme au niveau de sa taille pour l’attirer vers lui. Maélyne put sentir son immonde haleine envahir ses narines et résista tant bien que mal à vomir son repas.
« Allons. » Ses mains posées sur son torse, elle essaya de s’extirper de son emprise. « Lâchez-moi maintenant. » Guillaume quant à lui avait ce sourire reconnaissable entre tous. Celui de l’homme ivre qui s’apprêtait à copuler avec une simple catin de bas étage ce qui engendra chez Maélyne une révulsion au plus profond d’elle-même.
« Allons dans notre chambre… ma mie. » Lui chuchota-t-il à l’oreille avec une perversion dans la voix qui écœura la jeune femme.
Néera… je vous en prie…
La chambre, grande pièce abritant un coin salon en face du feu de cheminée, un lit à baldaquin et un balcon donnant une vue sur les jardins du château. La décoration était plutôt sobre mais il était difficile de distinguer les détails au vu du peu de lumière qu’offraient les bougies. L’époux posa lourdement sa coupe sur la table puis s’approcha de Maélyne. Il se mit à l’embrasser ardemment et très maladroitement alors de ses mains essayaient avec peine de lui retirer sa robe blanche aux broderies dorées. Il alla même jusqu’à la déchirer pour arriver au plus vite à ses fins. Maélyne quant à elle resta stoïque tout en essayant de ne pas s’étouffer avec cette langue qui s’engouffrait assez profondément dans sa gorge.
Ecœurant, c’était le mot.
Propulsée bien vite sur le lit, le seigneur de Seram se mit à se déshabiller, perdant l’équilibre quelques fois avant de rejoindre son épouse. Couchée sur le dos, la Dame n’arriva pas à le regarder en face et resta immobile.
Ce n’est qu’un mauvais moment à passer… ce n’est qu’un mauvais moment à passer… ce n’est qu’un mauvais moment à passer.
Crispée de dégoût sous les assauts buccaux de son époux, Maélyne sentit ses jambes s’écarter. Guillaume releva alors la tête en quête des lèvres de la Dame mais celle-ci se refusait de subir une nouvelle fois tant de maladresse. Il posa sa tête sur la poitrine de sa Dame, profitant de la douceur de sa peau puis ferma les yeux, savourant l’instant. Maélyne ne broncha pas, elle qui n’était pas impatiente de sceller ce mariage. Quelques minutes passèrent, sans qu’il ne bouge les moindres petits doigts. Puis, au moment où la dernière bougie semblait s’éteindre. Des ronflements s’emparèrent de la pièce. L’époux s’était endormi sur son épouse.
Soulagée, Maélyne le repoussa lentement pour ne pas risquer de le réveiller puis quitta ce lit. Elle regarda sa robe de mariée trainer sur le sol et se mit à remercier la Damedieu de lui avoir accordé ce moment de répit. La jeune femme se rendit alors compte qu’on avait déménagé ses affaires. Son regard commença à fouiller la pièce, à la recherche de son plus fidèle ami.
-Arth ? Aucune réponse. -Arth ? Où es-tu ? Tu peux sortir, il s’est endormit.
Maélyne enfila en vitesse un peignoir, craignant de sa nudité révulsait l’animal mais elle n’obtint toujours aucune réponse. La panique s’empara alors d’elle, se remémorant ses mots prononcés dans cette ancienne chambre… Et si les servantes l’avaient trouvé ? Et si elles lui avaient fait du mal ?
L’une de ses robes fut bien vite empoignée et enfilée puis elle quitta cette pièce où dormait encore son époux, partant à la recherche de son dräke.
Dernière édition par Maélyne de Lourmel le Mer 30 Nov 2016 - 15:40, édité 1 fois |
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Maélyne de Lourmel
Ancien
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| Sujet: Re: Une nuit, la première. | Solo [Terminé] Mer 30 Nov 2016 - 13:38 | |
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Complètement épuisée, en plus d’être furieuse et terriblement inquiète quant à la blessure d’Arth, Maélyne rentra au château aux premières lueurs du jour. Elle fit appeler son guérisseur personnel avec lequel elle s’enferma dans un petit salon. L’homme prit très rapidement le dräke en charge ce qui rassura un peu la Dame.
- Je te laisse avec lui. Soit patient et gentil, veux-tu ? - Ne part pas. - Je vais revenir Arth, je vais juste aller me changer j’en ai pas pour longtemps.
L’animal ne répondit pas mais Maélyne put apercevoir une certaine détresse dans son regard.
- Je reviens au plus vite.
D’un pas rapide elle sortit de la pièce et prit la direction de la chambre conjugale. Guillaume devait encore dormir pour ne pas avoir remarqué l’absence de sa nouvelle épouse. Ce souvenir de ce début de nuit lui revint en mémoire et elle sentit les nausées s’emparer à nouveau de son corps mais elle n’avait pas le temps d’y penser plus longuement, Arth avait besoin de sa présence.
La porte de la chambre s’ouvrit, le corps dénudé de son époux se trouvait toujours à la même place. Maélyne ouvrit les fenêtres pour aérer la pièce puis regarda en direction du lit, toujours aussi furieuse. Elle empoigna ensuite l’un des coussins et se mit à frapper Guillaume, d’abord sur son dos puis sur sa tête.
« Espèce d’ivrogne, vous avez tout gâché ! » n’hésita-t-elle pas à lui sortir d’une voix plutôt colérique. « Hum ? Que.. ? » Répliqua Guillaume qui venait de se réveiller avec un horrible mal de tête. « Maélyne ? Mais que faites-vous là ? » « Je suis dans MA chambre, en train de réveiller MON IVROGNE de mari qui n’a pas su être à la hauteur de ce que cette nuit devait représenter! » répondit-elle en le frappant encore quelques fois avec le coussin. « Mais arrêtez ! » « Vous... Avez... Tout... Gâché ! » Les coups volèrent encore quelques fois. Heureusement que la douceur du coussin semblait être une caresse pour l’époux, dans le cas contraire il aurait certainement été en très mauvaise posture. Il essaya plusieurs fois d’attraper l’arme du crime que tenait son épouse entre ses mains mais le mal de tête couplé au manque de sommeil et à la gueule de bois ne l’aida en rien.
Après plusieurs tentatives infructueuses, il l’attrapa enfin pour jeter celui-ci à l’autre bout de la pièce. Maélyne toujours contrariée et fâchée à la fois le planta là pour aller s’habiller plus convenablement. Après tout, elle se devait de faire vite et de rejoindre Arth, toujours blessé. Guillaume se leva, frotta son front de sa main, signe qu’il semblait souffrir affreusement d’une migraine puis rejoignit Maélyne pour l’enlacer dans son dos. Il vint lui murmurer des mots doux voir même légèrement coquin ce qui fit sortir la Dame de ses gonds.
« AH NON ! Si vous croyez que cela va se passer aussi facilement que cela, vous rêvez ! Je vous interdis de poser la main sur moi ou même d’espérer obtenir quoi que ce soit ! »
Guillaume soupira puis reprit la direction de son lit où il s’affala comme un gros sac.
« Ah les femmes... » se permit-il avant d’enlacer un coussin et de refermer les yeux.
Maélyne quant à elle, termina de se rhabiller et quémanda quelques servantes dans le petit salon pour que l’on vienne la coiffer avant de quitter cette chambre.
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