Wellan d'Estremont

Identité

Nom/Prénom : Wellan d'Estremont
Âge/Date de naissance : 30 ans environ, Verimios de la 977 ème année du 10 ème cycle
Sexe : Masculin
Race : Humain
Faction : La Péninsule
Alignement : Chaotique bon
Particularité :


Métier : Mercenaire
Classe d'arme : Corps à corps

Possessions & Equipements :

- Épée bâtarde
- Cheval
- Armure en acier lourde
- Deux lances
- Un cor de chasse
- Un heaume
- Tenue en cuir souple
- Bottes en cuir souple
- Livre, encre et plume
- Deux poignards
- Une miséricorde

Apparence :

• Taille :1m86
  
• Couleur des yeux :Verts
  

Personnalité :
Votre texte ici

Capacités magiques :
Aucunes capacités magiques

---

---

Histoire

Le froid balayait la plaine tel le souffle glacial d'un géant de glace. La maigre tunique de lin que portait Wellan ne suffisait pas à le protéger, s'il échappait au froid c'était seulement grâce aux coups de bêches qu'il portait à la terre aussi solide que le cuir d'un sanglier. Le fer tranchant de la bêche avait beau frapper avec force la terre elle ne se fissurait qu'à peine.

Wellan leva le regard vers les mètres carrés de champs qu'il lui restait à labourer, il était encore loin d'avoir fini et son front était déjà en sueur. Si seulement Kila était encore là.... Kila était le boeuf de la famille de Wellan qui fièrement pendant des années avait grâce à la charrue attachée à son collier d'épaule labouré la terre de la famille. Ils avaient dû la tuer pour manger le peu de viande qu'il lui restait aux côtes. Puis ce fut le jeûne, pendant plusieurs jours, mâchouillant des morceaux de bois pour encore croire qu'ils mangeaient. Des nuits interminables et douloureuse par un ventre aussi enragé qu'un drow.
Puis Analié était partie, elle reposait désormais sous deux mètres de terre aussi gelée que le reste, seulement enveloppée d'un linge blanc autour de son petit corps osseux et frêle. Puis les larmes de sa mère, interminables sanglots ne transcrivant qu'à peine une mère en deuil. Les regards entendus du père et du fils lors des longs repas silencieux faits d'une soupe d'herbe alors que la mère pleure toujours cachée sous son voile de deuil.

La grange entièrement vide, habitée seulement de toile d'araignée alors que le dernier grain de blé avait disparu depuis bien longtemps, que le dernier poulet avait été abattu depuis bien longtemps. Les poutres pourrissantes, écroulées par les mites. La force et la motivation disparue pour rebâtir cette ferme qui avait été si productive. Et l'incendie qui détruit tout, le père affamé, tremblant, tombant dans un tas de foin avec sa bougie. Et la fin, la fin.

La fin ou le début du renouveau, renouveau dans la douleur, la peine, la tristesse et le désespoir. L'errance du fils dans les rues d'un village minable, puis l'odeur du pain et cette miche de pain tout rousse, croustillante un parfum depuis si longtemps oubliée alors que les dents n'avaient connus depuis longtemps que la saveur du vent, de l'air et la douleur de la faim. Le regard occupé par un client, la main s'échappant de la cape pour saisir cette miche. La fuite dans les rues boueuses, les chutes, la miche dans la boue, se relever, courir, fuir, se cacher dans la forêt, admirer sa miche de pain, pleurer de honte en la mangeant puis enfin, la lumière et la solution, bouffer les autres afin qu'ils ne vous bouffent, saisir ce dont on a besoin, le saisir à tout prix.

HRP: