I. Humains de la Péninsule
La péninsule est très strictes sur les mœurs du mariage. La polygamie et polyandrie n'existent pas. La lignée de sang est très importante pour savoir la position sociale de quelqu'un. La famille se fonde avant tout sur le sacrement du mariage et il est extrêmement mal vu d'avoir des enfants en dehors de ce cadre, surtout pour les personnes de haut rang.
L'égalité des sexes dépend des régions mais dans la très très grande majorité, la femme n'a qu'un rôle secondaire, elle est préposée à l'éducation des enfants et c'est aussi sur elle que retombe le déshonneur principal en cas d'enfant hors-mariage.
Les mariages arrangés sont courants, surtout chez les personnes riches et les nobles: on y échappe que rarement. Les arbres généalogiques complexes ainsi construits par des alliances au fil des siècles, remontent sur des générations et la famille à une importance extrême, surtout pour les vieilles dynasties. Les hommes vivent en respectant le souvenir de leurs glorieux ancêtres.
La sexualité est officiellement laissée au rang de relation maritale, même si les humains sont souvent porté sur la chose.
Par conséquent, l'homosexualité, autant pour les hommes que pour les femmes et toute autres pratiques quelles qu'elles soient, sont perçues comme des déviances totalement inconvenante.
Dans la loi, les peines très lourdes, allant jusqu'à la peine de mort, peuvent être appliqué dans toute la péninsule pour ce genre de méfait mais la réalité est moins manichéenne. L'infidélité est également socialement condamnable.
Si au Nord, les réactions à ce genre de révélations peuvent aller du bannissement à la mort en passant par toutes les peines imaginables et des plus douloureuses, tout en jetant l’opprobre sur les familles des concernés, plus on descend vers le sud, plus les mœurs se relâches et l'ouverture d'esprit croît. Les hommes du Sud seront bien plus flexible sur ce qu'il est convenable ou non de faire, du moment que cela ne soit pas exposé au grand jour, et des aventures sulfureuses feront surtout les blagues grasses des banquets.
Mais il y a une chose sur laquelle on ne badine pas: La virginité d'une jeune fille avant son mariage est extrêmement importante quelque soit la région.
Une grossesse humaine dure en moyenne un peu plus de trois mois.
Les humains sont le plus fécond de tous les peuples... et parmi ceux qui porte le moins d'attention à leurs enfants.
Il est courant de voir des enfants mourir en bas âge et l'enfant n'a pas de réelle importance en tant que personne avant ses sept ans, âge à partir duquel on considère que sa survie est presque assurée.
Pour les nobles et riches bourgeois, les enfants sont une façon de prolongé leur pouvoir et leur lignée de sang. L'aîné est particulièrement choyé car c'est souvent sur lui que repose l'héritage.
Tout au contraire, les bâtards sont extrêmement mal vus et certaines nobles familles préfèrent s'en débarrasser plutôt que de devoir subir la honte qu'ils représentent. De même, les handicapés, débiles et autres mal-formés sont souvent tués à la naissance, et même ceux qui ne le sont pas ne survivent que très rarement étant donné la rudesse du monde.
Les orphelins ne sont pas non plus des mieux logés. Laissés à la rue à la merci de la vie, récupérés par des groupes de bandits ou des bordels, ceux qui sont recueillis par les temples de Néera jusqu'à leur majorité (15-16ans) peuvent se considérer comme chanceux.
La Péninsule est la région humaine par excellence. Elle est très peu tolérante envers les autres races et ses habitants voient d'un mauvais œil des mariages mixtes. Dans le Nord et le Midian, les demi-sangs sont extrêmement mal vu et parfois persécutés. Dans le sud, les mœurs plus ouvertes leur permettent d'être mieux acceptés mais la vie ne sera pas tout à fait rose non plus pour eux.
De plus, si les demi-elfes peuvent jouir de leur ascendance comme d'une source de mystère ou de charisme, les demis-drows sont autant pourchassés que leurs parents hérétiques.
L'Estrévent est un creuset de civilisations ou se rencontre mœurs et races variées. Les prochains paragraphes ne sont donc là que pour donner une idée de ce qu'on peu y trouver, particulièrement à Thaar.
Une exception notable que nous pouvons déjà nommer est Naélis qui, près des frontières de la Péninsule en a aussi pris quelques traits pour finalement aménager ses propres valeurs.
L'Estrévent est beaucoup plus ouverte que la Péninsule sur beaucoup de choses. Et le modèle Thaari de la famille en fait partie. La polyandrie et la polygamies sont non seulement admises mais courantes, surtout dans les hautes sphères. Plutôt que de faire valoir la supériorité d'un sexe ou d'une lignée, c'est en général le plus puissant qui impose son désire (autant dans le choix de ses partenaire que dans les affaires).
En plus des époux et épouses, il n'est pas rare de voir les puissants aligner concubines et mignons comme autant de trophées.
La famille de sang est donc bien moins importante qu'en Péninsule. Le droit de sang existe moins que le droit du nom et surtout que le droit de l'argent.
Tout comme le mariage, la sexualité est assez libre. Les écarts de conduites ne sont pas rares.
Pourtant l'homosexualité ne sera pas forcément clamée et reste vue d'un œil assez dubitatif dans certaines région. Mais pour la plus part, cela n'entacherait pas le moins du monde la réputation de quelqu'un.
L'inceste y est en parfois jugé comme un acte dégoutant et méprisable, surtout s'il donne naissance. Mais là encore les punitions associées dépendent souvent de la personne accusée et du lieu. De plus, les drows n'éprouvant pas les même problèmes moraux que les humains, si le crime d'inceste existe encore dans quelques législations, il tend à disparaitre dans la pratique.
Aux vues des mœurs de l'Ithri'Vaan, il est facile de comprendre que la notion de bâtard n'a que peu d'importance. C'est même assez commun, surtout chez les sang-mêlés, et ils peuvent se faire remarquer dans de grandes familles, surtout si elles sont humaines
Les orphelins ne sont par contre pas mieux lotis qu'en Péninsule. Les temples accueillants des enfants sont moins nombreux et les rues tout aussi dangereuses. Les enfants imparfaits sont également rejetés, surtout ceux soufrant d'une déformation physique visible. Il arrive encore à des drows pratiquants de les utiliser comme sacrifice.
L'Ithri'Vaan est un creuset de civilisations. Conquise et reconquise plusieurs fois, c'est là qu'on trouve la plus grande concentration de sang-mêlés et les différences raciales les plus flagrantes.
Les habitants sont assez tolérants en ce qui concernent les mariages inter-raciaux, même si dans les faits, ils restent peu courants.
Les enfants sang-mêlés font par contre partie intégrante de la vie. Les demi-drows et demi-elfes compétents peuvent avoir des fonctions importantes.
Par contre, du fait de la forte population drow, les relations avec les elfes venus d'Anaëh restent tendues.
La notion de droit de sang et de lignée de sang est assez humaine. Les elfes ne reconnaissent pas de supériorité d'un sang par rapport à un autre. C'est peut-être pour cela que, même nobles, ils ne sont souvent liés qu'à leur famille proche: parents, frères, sœurs et parfois oncles, tantes et cousins s'ils vivent non loin. Les familles directes sont par contre très soudées et des liens affectifs tissés sur des siècles sont bien difficiles à rompre.
Hommes et femmes sont strictement égaux et si la femme est plus âgé que son prétendant, il n'est pas rare que se soit elle qui demande la main de l'homme à ses parents.
Le sang est bien moins important que le nom, parfois chargé d'histoire. A sa majorité, chaque elfe à le droit de choisir le nom de famille de sa mère ou de son père. Certains choisissent même un nouveau nom.
L'autre grande particularité des elfes est l’inexistence des mariages arrangés. Immortel de nature, la perspective de passer l'éternité avec une personne que l'on aime pas est inconcevable, même avec toute l'ambition d'Anaëh. Les seuls elfes a avoir tenté l’expérience sont devenus les premiers drows, ce qui n'a pas convaincu leurs cousins de revenir sur leur vision des choses.
Cependant, le mariage dans certaine régions d'Anaëh, a également une particularité parfois difficile à comprendre pour les autre race: les elfes peuvent s'unir pour une durée prédéfinie par les deux époux. Ils peuvent toujours reconduire leurs voeuds mais une fois la période écoulé, ils sont également libre se séparer sans que personne n'ai à y redire. Ce genre de contrat est souvent utilisé par les elfes désirant se marier très jeune et dur au moins quelques siècles. Par contre, la polygamie, quelque soit sa forme, n'existe pas.
La majorité des elfes sont beaucoup moins portés sur le sexe que les humains. Ce n'est pas qu'ils ne ressentent pas d'attraction sexuelle, c'est juste que ce n'est pas dans leur culture. Certains elfes qui vivent au contact des mortels pendant suffisamment longtemps se découvrent même une vigueur peu commune.
Mais d'un autre côté, il n'y a pas l'interdit de la chaire. L'act sexuel est considéré comme naturel et l'on accorde aucune valeur au fait de garder sa virginité avant le mariage... même si dans les faits, les jeunes mariés sont souvent vierges aux moment de leurs noces ou au moins le premier partenaires l'un de l'autre.
L'homosexualité est plutôt bien acceptée. Mais on retrouve aussi la honte associé au fait de former un couple durable homosexuel sans vouloir d'enfants à cause de la faible natalité des elfes. C'est pourquoi ce genre de couple, bien que très rare, adopte souvent.
L'inceste et le viol, bien qu’exceptionnels pour les raisons exprimées plus haut, sont traité avec le plus grand mépris et souvent sévèrement puni dans les cité, plus violemment même que dans certaines contrées humaines.
Les elfes sont peu féconds, contrebalancement de leur longévité. Pour une femme, avoir plus de deux ou trois enfants dans toute sa vie est extraordinaire. La grossesse dure un an et est rarement douloureuse mais l'accouchement est très souvent difficile et surtout très long. Il n'est pas rare que le travail dure plus d'un jour.
A cause du faible nombre de naissance, les enfants elfes sont choyés. Considérés comme le plus beau présent de Kÿria et preuve suprême d'amour pour un couple, les parents, même nobles se chargent personnellement de leurs bébés. Les nourrices n'existent pas.
Les hommes sont aussi concernés par l’éducation de leurs enfants que les femmes et aucun des deux n'a obligation d'abandonner son travail pour cela, même si certains le font.
Les enfants mal-formés sont heureusement beaucoup plus rares que chez les humains et les mages et guérisseurs font tout pour les soigner. En ville, les orphelins sont recueillis par des couples qui n'arrivent pas a avoir d'enfants ou sont simplement près à en prendre soin et, dans les cas les plus extrêmes, peuvent être amenés directement aux prêtres de Kÿria qui ne laisseront jamais mourir un enfant du peuple.
La notion de bâtard est très surfaite et l'adoption donne aux enfants le même statut que s'il était du sang de ses parents. La naissance d'un enfant n'apporte jamais la honte même hors mariage, ils sont bien trop précieux pour cela.
Mais il existe un cas assez délicat: une alliance Noss/Cité. En plus d'être très rarement accepté par l'entourage des époux, la plus part des citadins s'attendront à voir en leurs enfant une certaine sauvagerie, un manque d'ouverture d'esprit et un manque de respect pour les traditions des cités. Mais une vie elfe est trop importante pour qu'on la repousse toujours. Une fois que l'enfant aura fait ses preuves, il sera aussi bien accepté que les autres.
De plus, depuis le Voile, une part non négligeable des elfes de cités sont parti pour vivre en Noss, ce qui n'a pas simplifier leurs rapports.
S'il y a bien une chose pour laquelle les elfes ne sont pas connu, c'est leur ouverture sur les autres races. Enfants de Kÿria et protecteur de la Première Œuvre, seul le sang elfe leur importe. C'est la raison pour laquelle la plus part vouent une haine viscérale aux sombres qui se sont détournés de leurs créatrice.
Les demi-humains sont également mal vus, considéré comme un abâtardissement d'une race qui a déjà du mal à concevoir. Les sentiments envers les sang-mêlés vont de l"hostilité froide à la franche animosité en passant par le rejet ou l'ignorance.
Mais les enfants d'elfes et de drows, sont regardés avec haine et dédain, surtout depuis le début de la guerre. Rarement admis sur le territoire elfe, leurs origines sombres les ostracisent toujours.
Les coutumes Noss sont difficile à cerner, principalement parce qu'elles diffèrent énormément d'un clan à l'autre. Ce qui est parfaitement admis ou ritualisé dans l'un pourra être très mal vu dans un autre, aussi nous feront plus un petit tour des possibilités et des idées les plus communes.
Le clan est la valeur de groupe par excellence. L'importance du lien de filiation direct dépend de la Noss et n'a souvent d'influence que si elle vous lie à un personnage important, reconnu par les autres membres de la Noss. Le seul lien qui est presque toujours reconnu par contre, est celui avec sa mère de sang: sacré et impossible à démentir.
Il en va de même avec la place des hommes et des femmes. Sans jamais avoir une place soumise comparable à celles des femmes humaines de la péninsule, les traditions peuvent décidées qu'elles et leurs homologues masculins sont naturellement préposés à des rôles différents, sans notion d'échelle de valeur entre les deux.
Certains clans pratique la mariage au sens ou on l'entend de façon classique, d'autres non, préférant des pactes plus particuliers par exemple sans accord de fidélité. D'autres encore ne portent qu'une attention relative à la notion de couple.
La polygamie est peu courante mais certains Noss la pratiques surement.
Tout comme leurs cousins des cités, les elfes sylvains sont peu féconds, contrebalancement de leur longévité. Pour une femme, avoir plus de deux ou trois enfants dans toute sa vie est extraordinaire. La grossesse dure un an et est rarement douloureuse mais l'accouchement est très souvent difficile et surtout très long. Il n'est pas rare que le travail dure plus d'un jour, ce qui, dans des conditions de vie nomade comme celles de certaines Noss, peut être encore plus difficile à supporter.
A cause de ce fait, les Noss désapprouvent de façon très pragmatique, toutes les pratiques qui, selon eux, affaiblissent les enfants ou diminues les chances de concevoir.
L'homosexualité est souvent réprimée violemment. L'inceste, compromettant les chances d'avoir un enfant en bonne santé, est au minimum regardé avec mépris, si ce n'est très sévèrement puni.
Pour le reste la vision de la sexualité et sa place dans l'organisation sociale dépendent vraiment du clan et de ses traditions.
La notion de bâtard au sens humain n'existe très rarement dans les Noss et cette vision est même désapprouvée par un grand nombre d'entre elles. Un enfant du clan est une bénédiction en soit. Dans certaines, Noss, si un couple n'arrive pas a concevoir et souhaite ardemment un enfant, il n'est pas rare que d'autres hommes du clans soient
approchés par la femme.
Les orphelins sont élever par la communauté. Ils sont bien trop précieux pour l'avenir du clan et ne sont donc absolument jamais délaissés, mais les petits souffrants d'un handicape ont beaucoup moins de chance de s'en sortir qu'en cité, les Noss laissant la nature faire son œuvre.
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Le seul cas épineux est celui d'un enfant Cité/Noss. Si les parents décident de rester dans la Noss, le citadin devra s'accrocher pour faire ses preuves, bien plus qu'aucun membre du clan, et sans certitude d'être vraiment accepté. Le devenir de l'enfant dépendra alors surtout de la Noss dans laquelle il est élevée. Mais pour la plus part, une vie elfe prévaut sur le fait qu'il ait des ascendances citadines. Il sera par contre souvent tenu à l’œil par les garants des traditions durant ses premières années et éduquer bien plus rigoureusement que les autres enfants. Des preuves de son dévouement au clan seront souvent attendues de sa part.
Pourtant, avec le Voile, de nombreux citadins ont quitter leurs refuges de pierre pour renouer avec Anaëh et Kyria en vivant en Noss. Certains y n vu l'espoir d'une fin des cités, d'autres le fait que ceux qui n'avaient pas survis la voie de Kÿria à cette occasion étaient définitivement irrécupérable. Tout cela, comme vous l'avez compris, ne simplifie pas les relations entre les deux culture de ce peuple déchiré.
Plus encore que les elfes des villes, les Noss refusent tout mélange racial. Ils sont les enfants de Kÿria et Anaëh est leur. Les mortels ont beaucoup plus de chance de rencontrer la mort que l'amour s'ils croisent le chemin d'un clan.
Il n'y a aucun demi sang chez eux et même les mariages Noss/Cité sont souvent mal vus.
Parler des familles drows, voila qui pourrait en faire rire certains... et pourtant.
Les seuls liens familiaux qui existent chez les drows sont ceux du noyau familial: parents, frères et sœurs. Les elfes noirs ne considèrent pas devoir plus de respect envers un cousin ou un grand parent parce qu'il ou elle a un lien de sang avec lui, comme partout ailleurs, la méritocratie prévaut.
Les relation dans la famille sont très particulières... et particulièrement asymétriques.
Les parents portent une attention extrême à leur progéniture, attendant d'eux les réussites les plus grandes et les élevant presque uniquement en ce but. Mais d'un autre côté, les enfant en ne leur accordent pas grande importance, à part celle qu'ils ont dans la société.
Dans les fratries, les liens sont peut-être les plus complexes de la société eldéenne. Les frères et sœurs sont à la fois des proches d'une certaine
confiance mais ils sont également les premiers concurrent que rencontre un elfe noir. Les alliances sont très fréquentes mais toujours très tendues.
Contrairement aux elfes d'Anaëh, les mariages sont toujours arrangés. En effet, les drows ont la caractéristique de pratiqué un élevage sélectif de leur propre race. Plus des parents ont réussi à s'élever, plus ils sont doués dans un domaine, et plus l'enfant aura de potentiel, améliorant ainsi sans cesse la race des elfes noirs.
Il n'y a aucune échelle de valeur entre homme et femme: seul le mérite décide de l'avenir d'un elfe noir, y comprit en ce qui concerne son mariage.
La sexualité des drows à la réputation d'être pour le moins débridée et empreinte d'une certaine violence... et c'est très souvent le cas.
En vérité, ils n'accorde aucune importance sentimental à l'acte sexuel et le vivent comme une activité sociale plaisante. Le tabou de la chaire tel qu'on peut le connaitre dans la péninsule n'existe absolument pas. La virginité et la fidélité charnelle n'ont strictement aucune valeur à leurs yeux. L'homosexualité est acceptée au grand jour et l'inceste pas si rare, surtout s'il peut en résulter un gain de pouvoir.
La seule chose qu'on demande à un eldéen, et plus encore s'il est puissant, c'est de faire des enfants avant de mourir. Les homosexuels refusant de se reproduire sont donc très mal vus mais la notion de sentiment amoureux ou d'attachement pour un partenaire étant très élastique, ces cas sont d'une extrême rareté.
Certains seraient surpris d'apprendre que le viol est inférieur chez les eldéens que chez les humains... entre eux du moins. Mais les femmes n'étant pas en position de faiblesse et devant savoir se défendre aussi bien qu'un homme, une agression ne va que très rarement jusqu'au viol.
De plus, une eldéenne préférera avorter, même au péril de sa vie, que porter un enfant non désiré... à moins qu'elle préfère sacrifier son nouveau né à Natha...
Tout comme les elfes, les drows sont peu fécond. Leurs grossesses durent en général un an et leurs accouchements sont souvent longs. Mais contrairement à eux, ce n'est pas faute d'essayer!
S'ils ont le bonheur de naitre dans une famille, les bébés sont élevés par leur parents jusqu'à un certain âge, souvent par la mère qui développe son instinct de louve. Puis, plus ils grandissent, plus ils sont élevés à la dure.
Seules les douze familles Prima Sanguis, se réclamant des descendants des meneurs de l'Exode accordent une importance au sang et applique le principe de bâtardise. En dehors d'eux, la notion n'a aucune valeur: seule compte la valeur d'un drow.
Par contre, les elfes noirs n'ont aucune pitié pour les orphelins: laissés à la rue. S'ils survivent, ils prouvent leur utilité à la société et gagnent le droit de... continuer à vivre. Sinon... et bien ils ne sont plus la pour affaiblir le sang drow. Les enfants mal formés et handicapés sont systématiquement sacrifiés.
Le sang drow prévaut toujours. Cependant, avec leurs conquêtes de l'Ithri'Vaan et leur propension à l'esclavage, la gestion des sang-mêlé est devenue assez courante dans la coutume.
En général, ils sont esclaves de leur parent de sang pur à la naissance. Parfois affranchis et laissés dans la misère des basses couches de la société, les moins chanceux serviront de sacrifice. Très peu d'entre eux sont correctement éduquer ou formé, cela serait considéré comme une faiblesse de la part de leur géniteur.
Leurs relations avec les elfes sont par contre très tendues... et c'est un euphémisme. Une haine farouche les opposent et les enfants en parti elfe qui ne sont pas directement sacrifiés le regretteront sans doute...
Contrairement aux autres races, le mariage n'existe pas chez les nains. Ils ont leur propre union, non devant les dieux, mais devant les anciens des clans: le Pacte de Fidélité. Et c'est bien là le plus important aspect de cette union. Elle existe pour rapprocher les individus autant que leurs clans.
Les enfants sont particulièrement biens entourés et ne manque pas d'amour malgré le côté très stricte de leur éducation. La mère s'occupe du jeune nain dès ses premières années. Le père ne développe réellement de liens particuliers avec son fils ou sa fille que lorsqu'il ou elle commence à chercher sa place dans le clan. Bien sûr les relations tissées avec les deux parents resteront très présente mais le Clan reste cependant la principal lien chez les nains où la société est très codifiée.
Les naines ne sont jamais considérées comme inférieur à leurs homologues masculins et la tradition veut que les deux nains en Pacte se mettent d'accord pour savoir dans quel clan leurs enfants seront élevés... et c'est souvent une question épineuse. Surtout si les deux clans sont de puissances égales.
Les naines étant légèrement moins nombreuses que leurs homologues masculins, les unions arrangées existent mais généralement dans un seul sens: le clan fait des propositions avantageuses de partenaires aux jeunes naines. Mais contrairement aux mœurs humaines, la naine a alors tout pouvoir sur la décision finale et personne ne pourra la forcer à s'unir à un nain contre sa volonté.
La polygamie et la polyandrie n'existent pas.
Contrairement au reste de leur société, la sexualité des nains est moins codifiée qu'on pourrait le croire. La coutumes veut qu'un couple soit en Pacte avant d'avoir un enfant mais à part ça, chacun est libre de ses propres choix et doit en assumer les conséquences. Cependant, l'imagination des nains reste soumise à la coutume. L'homosexualité n'existe pas. Et si cas il y avait, elle serait considérée comme une sorte de folie à soignée. De même, on ne connait aucun cas d'inceste.
Ce peuple est aussi victime d'un trait de caractère peu commun: les nains peuvent être si absorbés par la maîtrise d'un art, ou une forme de création, que cet amour remplace le désir charnel et les sentiments amoureux classiques. Dans ce cas, les nains ne ressentent plus aucune attirance sexuelle.
Les viols sont peu nombreux car toutes les naines reçoivent au moins les bases d'une éducation martiale, mais la société rigide les punit systématiquement et très sévèrement, qu'ils soient perpétrés par une naine ou un nain.
Fait intrigant: les nains sont plus nombreux que les naines et il en a toujours été ainsi. Leur population est naturellement légèrement asymétrique, et il en a résulté quelques traitements de faveurs pour les femmes.
De plus, les grossesses naines sont souvent difficiles. Les fausses couches ne sont pas rares et les accouchements plus douloureux et coûteux pour la mère que ceux des humains.
Ajoutez à ces deux point l'absence potentiel de tout désir physique évoquée plus haut et vous comprendrez pourquoi les enfants nains sont tellement chouchoutés !
La notion de bâtard existe mais leur nombre est extrêmement réduit. Qu'une personne en Pacte ait un enfant avec quelqu'un d'autre que son partenaire est la seule façon d'engendrer un bâtard. Cette situation est généralement évitée car elle projette la honte sur le clan, prouvant le côté faillible de la parole de ses membres. Le regard des autres sur l'enfant sera peu tendre mais même un bâtard pourra demander à représenter le clan.
D'un autre côté, un enfant conçu hors-Pacte ne sera absolument pas considéré comme un bâtard. C'est toute fois très rare car les enfants étant considérés comme des cadeaux du ciel, leur parent essaient en général de leur donner le plus de chance possible et pour cela, deux clans valent mieux qu'un.
La notion d'orphelin n'a presque pas court. Un enfant dont les deux parents sont morts sera élevé par son plus proche parent dans le clan.
Par contre, les nains conservent un regard incertain sur les enfants mal-formés. Ils ne vont pas jusqu'à les tuer, mais ils sont souvent cachés toute leur vie et représente une honte pour le clan et plus encore pour les parents.
Les demi-nains sont extrêmement rares mais existent néanmoins, souvent fruits d'un amour honteux et caché ou d'un viol.
Leur place au Zagazorn est comme pour tous les autres semis dans leur communauté respective : assez mauvaise. On peut imaginer que certaines familles aient plus ou moins accepté des demis nains, ou qu'elle les aient cachés dans leurs rangs. Mais les alliances humain-nain ne se font jamais au grand jour.
Les demi-nains péninsulaires et d'Ithri'vaan trouvent leur place au cas par cas, en fonction du lieu ou il se trouve et des gens qu'ils côtoient.
Par contre, les nains sont incapables de procréer avec des elfes comme des drows, ce qui serait de toute façon considéré comme un affront impardonnable étant donné le passif entre les races.
Rédigé par : Halya