Sangarah d'Orneyad
Humain
Nombre de messages : 63 Âge : 105 Date d'inscription : 24/07/2017
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 28 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: La niche du Milan Dim 24 Sep 2017 - 20:01 | |
| 2e ennéade de Favrius. Printemps de la 10e année du XIe cycle.
45 Il était de retour dans l'Ancenois. La saison froide terminée, le rapace migrateur revenait nicher sur les monts rocailleux. Un milan noir planait au-dessus de l'eau, sans doute à la recherche d'une proie facile à la surface. Gurvan l'observa, tout en mâchonnant un morceau de viande séchée. Assis sur une souche, le Chevalier demeurait pensif. Au milieu de la nature, il comprenait qu'ici, chaque espèce de plante et animale co-existait avec harmonie. Certains se retiraient, pour un temps, avant de revenir lorsque le climat le permettait. Mais jamais le faucon ne se sentait menacé par le loup, qui ne cherchait pas lui-même à chasser l'abeille de ses fleurs. Derrière lui, un cheval s'ébroua. Sur les bords du Ner, la dizaine de cavaliers formant le contingent faisait une pause. Guilerm vint le rejoindre et fit craquer son dos par un étirement machinal. - Tu crois que ça pue à ce point ? Lança-t-il à Gurvan. Ce dernier rangea son couteau, après l'avoir essuyé sur sa cuisse. - A quel point tu penses ?- Au point de tripler les patrouilles, comme on nous l'a ordonné. Au point de nous rendre à Forges pour demander leur soutien.- On ne leur demandera rien. On va simplement les mettre en garde, rectifia Gurvan. Le Capitaine Kaelig y tient particulièrement.Guilerm comprenait. Kaelig de Forges était natif de la ville minière. Pourtant, d'autres unités avaient été envoyé aux quatre coins de la Châtellenie. A défaut de l'Ancenois tout entier, Néris comptait bien veiller sur ses terres. - Ça pue, Guilerm. Mais c'est encore respirable, fit-il avec un geste désignant la nature paisible. Gurvan se leva et ramassa son épée. Il rejoint le groupe et détacha les reines de sa monture. Il se hissa sur la scelle, tira à droite et traversa le bivouac au pas. Les autres s'attelèrent également à reprendre la route, sous son impulsion. - On y va. |
|