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 Wyman [MaJ en cours]

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Wyman
Humain
Wyman


Nombre de messages : 52
Âge : 30
Date d'inscription : 01/10/2017

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  19 ans.
Taille
: 170
Niveau Magique : Non-Initié.
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MessageSujet: Wyman [MaJ en cours]   Wyman [MaJ en cours] I_icon_minitimeDim 8 Oct 2017 - 15:07

Identité
Nom/Prénom : Wyman
Âge/Date de naissance : 18 ans, en automne 992
Sexe : Masculin
Race : Humain
Faction : Ithri'Vaan
Alignement : Chaotique neutre
Liens notables : Aucun

Particularité : Wyman possède des traits féminins, un regard profond qui atteste de son parcours, un caractère qui peut le faire passer du rire à la colère en quelques instants, une capacité à pleurer, s'émouvoir, plaindre ou se plaindre quasiment inexistante.


Métier : Comédien, apothicaire, brigand.
Classe d'arme : A distance (arc, principale), corps à corps (dague)


Possessions & Equipements :
Une vieille dague, un nécessaire d'alchimie, quelques vieux tomes poussiéreux, un arc et des flèches.

Apparence :

  • Taille : 1m70
  • Couleur des yeux : Vert-jaune


Wyman est un garçon de taille moyenne, a la carrure maigre, sèche, aux muscles plus noueux et endurants que puissants, ses membres sont fins et allongés. Il possède un visage aux traits gracieux, féminins : une bouche fine, un nez discret, des pommettes élégantes, des sourcils agiles. Couplé à sa chevelure bouclée et noire corbeau lui tombant sur les épaules, son faciès évoque celui d'un garçon malicieux, espiègle, plus malin que la moyenne mais aussi, pour les plus observateur, plus torturé que les autres. On peut lire dans son regard une certaine mélancolie qui peut vite se transformer en colère ou, au contraire, en détermination.
Ses yeux verts-jaunes passent leur temps à scruter les moindres détails des choses ou personnes qui l'entourent, ils scrutent sans relâche, et parfois non sans jugement. En binôme avec ses sourcils très souples, ils sont passés maîtres dans l'art de véhiculer des émotions diverses et variées, de l'exaspération à la moquerie, en passant par la curiosité ou la fierté. Seule chose sûre, vous ne les verrez jamais pleurer.

Sa voix est claire et douce, aiguë, et sait prendre des tons ou accents divers lorsqu'il joue le rôle d'un autre, que ce soit du phrasé imagé d'un récolteur de purin après une soirée à la taverne ou bien aux syllabes appuyées et codées d'un noble. Il revêt également souvent du maquillage ou des perruques quand il doit se faire passer pour un ou une autre, n'hésitant pas à se couvrir de fiente ou à mettre robes et corsets afin de tromper totalement sa cible. De manière plus générale, c'est un garçon discret qui préfère les habits simples et solides aux couleurs neutres plutôt que les grands atours extravagants couverts de dentelles et autres soieries. Au jaune poussin ou rouge écarlate il préférera le gris, le noir, ou le bleu nuit. Il est presque totalement imberbe.

Personnalité :


Wyman est un renard, un type futé et intelligent pour son âge. Il est plus orgueilleux que certains nobles, plus ambitieux aussi, et peut même se montrer retord quand il s'agit d'écraser ses adversaires. Il ne recule devant rien pour remplir ses objectifs, et ne fait preuve de pitié que quand cela sert ses desseins. Ayant grandi parmi une troupe de saltimbanques, il est rompu à l'art de jouer le rôle d'un autre et maîtrise les grandes tirades épiques que les héros de jadis prononcèrent. Même s'il n'a pas mauvais fond, rares sont les personnes qui comptent vraiment à part lui et il est prêt à sacrifier n'importe qui pour réussir, quitte à se montrer lâche, vicieux, perfide. Ses ambitions le mèneront certainement à sa perte puisqu'il est prêt à prendre tous les risques pour les réaliser.

En dehors de ça, Wyman n'est pas dénué d'humour, surtout de cynisme, ni de dérision. Il ne fait pas le mal pour le mal, ni le bien pour le bien, mais agit toujours par intérêt. Il est rare qu'il relâche la pression énorme qu'il se met lui-même sur les épaules, son incroyable exigence vis-à-vis de sa personne comme envers les autres fait partie des traits dominants de sa personnalité. En clair, c'est un jeune homme prêt à tout pour réussir, qui ne considère pas la vie comme un miracle sans pour autant croire que l'existence est vaine.

Capacités magiques :

Wyman a déjà entendu des histoires de mages ou de sorciers, mais il n'en a jamais rencontré lui-même, il ignore donc tout de l'Art et s'il est lui-même prédisposé à pouvoir l'utiliser.






Histoire

Acte I 
Le Bâtard
Le sang ne ment pas

 « Un bâtard ? »

 « Le fruit d'une union illégitime entre un membre de la noblesse et une femme du peuple, oui, c'est ce que tu es. Parfois, ils peuvent être une épine dans le pied pour le sang-bleu qui a couru la gueuse, surtout à la veille d'une union avec une femme d'une autre maison. En tant qu'aîné, le bâtard peut revendiquer la succession de sa famille en tenant tête à l'héritier légitime, ce qui a déjà entraîné des conflits dans tout le royaume, tu comprends ? »

 « Oui... Mais si tu sais tout ça, c'est que tu as connu ma mère ? »

 « Oui je l'ai connue. »

 « Qui était-elle ? Et mon père ? »

 « C'est assez pour ce soir, il est déjà tard et je t'en ai donné suffisamment. Maintenant va dormir, demain nous avons de la route. »

Beaucoup d'autres questions lui brûlaient les lèvres, et Gallot n'acceptait que très rarement de lui dévoiler quelques détails sur sa mère et sa petite enfance. Mais Wyman le savait sévère et avait appris à ne pas réclamer et à obéir à ses ordres, fussent-ils injustes. C'est donc déçu qu'il regagna sa couche autour du feu de camp avec encore plus d'interrogation qu'auparavant, tandis que Gallot s'en éloignait pour trouver un coin plus tranquille afin de finir sa gnôle en paix. Ce moment de calme fut de courte durée, puisqu'il fut rejoint par Choucas, un autre membre de la troupe, qui s'approcha de lui avec sa démarche balourde, faisant flotter ses cheveux noirs et bouclés ainsi que sa panse flasque.

 « Quand est-ce que tu vas cracher le morceau à propos du gosse ? C'est vrai quoi, même nous on sait pas grand chose. C'est pas un fils de duc quand même ! »

Gallot soupira et secoua la tête. Ses longs cheveux blancs et sa carcasse décharnée lui donnaient un air spectral en cette soirée d'automne.

 « C'est qu'un enfant trouvé dans la rue, pourquoi est-ce qu'il vous intéresse tous autant ? »

 « L'est quand-même pas banal c'gamin, avec sa gueule de pute et son intelligence de r'nard ! Pis ça intéresse toujours tout le monde les histoires de bâtards, ça prouve que ceux qui nous dirigent aiment quand-même trousser d'la gueuse, tout comme nous autres les crève-la-faim ! Aller Gallot, vide ton sac, j'y répéterai pas moi, au tiot. »

 « Bon... Tu te souviens de Layne, la serveuse au Cochon saoul ? Tu sais, la rousse là. »

 « Ouais bien sûr que je me souviens, c'est moi qui t'ai ramassé quand tu dormais complètement ivre dans la rue, avec ta tignasse couverte de merde et tes joues brûlées parce que t'avais trop chialé à cause qu'elle voulait pas de toi ! »

 « Oui voilà, elle... C'est la mère du petit. Et c'est elle-même qui me l'a donné. »

 « Comment ça donné ? Tu l'as engrossée au final cette coquine? »

 « Un peu de respect tu veux. Et non ce n'est pas moi, c'est un noble.  Il l'a... « engrossée » comme tu dis, la veille de son mariage avec la fille unique d'une autre famille... »

 « Nan ? L'gamin est un sang-bleu alors ?  »

 « Oui. Layne est venue me voir alors que le garçon n'avait que quelques mois. Elle était paniquée et m'a demandé de lui pardonner son refus avant de me dire que si elle m'avait choisi rien de tout ceci ne serait arrivé. Elle m'a supplié de prendre son fils et de veiller sur lui, puis elle est partie et je ne l'ai plus jamais revue. »

 « D'où c'est qu'elle est maintenant ? »

 « Morte j'imagine. Pour éviter que l'affaire s'ébruite. »

Un lourd silence régna pendant plusieurs minutes entre les deux hommes avant que Choucas ne reprenne.

 « Sale histoire y'a pas à chier. J'pige mieux pourquoi tu l'as appelé Wyman maintenant. »

 « Par rapport au « Roi en Guenilles » oui. »

Acte II
Le comédien
Tout homme a un rôle à jouer dans l'existence comme sur les tréteaux

 « T'as bien joué aujourd'hui gamin. »

Wyman ôta sa longue perruque brune qui lui descendait jusqu'au bas du dos. Depuis peu, il jouait le rôle de Cat, la fille du Roi en Guenilles, qui mettait fin à ses jours lors de la dernière scène de la pièce, après avoir perdu toute sa famille et s'être fait violée par le seigneur qui usurpe ensuite le trône. Ce n'était pas la première fois qu'il jouait une femme, il y était même assez habitué puisqu'il y avait le droit à presque toute les pièces, à cause de ses traits féminins, de son jeune âge, de sa voix ténue et de sa carrure discrète. Mais Cat était particulière, puisque c'était le premier grand rôle qu'il endossait. Il en était fier, lui qui n'avait quatorze ans que depuis quelques semaines, car c'était la récompense d'un long travail en coulisse à répéter encore et encore, à jouer seul, à maîtriser le ton particulier du personnage, à adopter des airs royaux.

Ce qui lui avait demandé le plus de temps était la fameuse dernière scène, où la princesse fondait en larmes alors qu'elle se passait la corde autour du cou, puisqu'il ne pleure jamais, lui. Pire encore, il détestait depuis toujours ceux qui s’apitoyait sur leur sort comme des crétins sans importance. D'ailleurs, il était content de mourir sur scène, cette idiote de Cat et sa famille d'incapables ne méritaient que ça.

Le garçon se lava le visage à l'eau claire pour se débarbouiller de tout ce fard avant de récupérer sa dague qui traînait sur un tonneau. C'était un cadeau de Gallot qui s'avéra empoisonné, puisqu'il était dorénavant de corvée de dépeçage quand le public avait été trop pingre et qu'il fallait chasser le lapin pour manger. Mais bon, vu qu'ils comptaient rester à Etherna pendant plusieurs semaines avant de reprendre la tournée des hameaux, il était tranquille et ces bestioles aussi.

 « Wyman ? Viens voir mon garçon. »

C'était Gallot qui l'appelait dans une autre salle remplie de barriques et de gros jambons que l'on laissait fumer.

 « Oui ? »

 « Je suis content de ta prestation d'aujourd'hui, tu fais de gros progrès, et très rapidement, c'est bien. D'ailleurs, tu as plu à d'autres personnes également, comme par exemple le seigneur Guillaume de Sanguis. Il est prêt à t'offrir dix souverains si tu acceptes de jouer tes scènes juste pour lui, dans son manoir. Tu peux être content, tu es le seul à qui il a demandé une telle requête. »

Un énorme sourire vint illuminer le visage du bâtard. Il aimait le théâtre, jouer un rôle, et quand quelqu'un appréciait ses prestations alors c'est que le travail ne fut pas vain et que son talent était reconnu. Il courut se rhabiller et se farder les joues, renfilant sa perruque et rougissant ses lèvres de jus de mûres écrasées avant de s'enfermer plusieurs heures pour répéter l'entretien de la soirée. Cela devait être parfait, le noble allait lui donner plus d'argent qu'il n'en gagnait en plusieurs mois, il ne fallait pas le décevoir. C'était peut-être le début de la richesse, après tout, et cela lui rappelait la période où le Voile plongea le monde dans l'obscurité. Wyman n'en gardait que deux souvenirs, très forts. Cette sensation de faim d'abord, car la troupe n'avait plus le sou en cette période où les badauds n'avaient pas vraiment l'esprit à s'amuser. Puis les paroles de Gallot qui conseilla au gamin de ne pas se soucier des desseins des Dieux tant ils dépassent la portée de leurs créations. Depuis ce jour, le jeune homme a écarté toute dimension religieuse ou spirituelle de sa vie, considérant qu'il fallait profiter de son existence sans attendre grande chose des divinités.

**********

Le soleil commençait à se coucher, il était temps d'y aller. Il rangea machinalement sa dague avec laquelle il jouait depuis plusieurs minutes dans l'une des poches de sa robe et cavala jusqu'au manoir, excité comme un puceau au bordel. Il arriva finalement devant l'énorme porte de la demeure à côté de laquelle se tenait un épais gaillard vêtu de mailles et tenant une pique. Il le toisa quelques secondes d'un air méfiant avant de le laisser passer.

 « C'est au deuxième, la pièce au fond. »

Wyman monta les marches par deux et pénétra dans la pièce. Jamais il n'avait vu un endroit aussi grand, et aussi beau. De grandes tapisseries contant les exploits des héros de jadis couvraient les murs, et une énorme cheminée où brûlait un feu copieux se tenait au fond de la salle. Devant elle étaient disposés plusieurs coussins sur le sol et sur lesquels était affalé un vieil homme au crâne dégarni et à la barbe presque blanche qui tenait une coupe de vin dans sa main droite. Le cœur du garçon sautait si fort dans sa poitrine qu'il semblait vouloir s'en échapper. Il s'approcha du noble, lui fit une révérence et commença. 

Il joua tout abord la peur, quand Cat apprenait le départ de son père le Roi et de ses frères pour une guerre contre un méchant seigneur étranger, puis l'amour, quand elle tombait amoureuse du fils de ce même seigneur, alors captif dans les geôles de sa famille. Puis, enfin, la tristesse alors qu'elle nouait la corde lors du dernier acte.

 « Ô Arcam ! Pourquoi fallait-il que tu arraches ma famille de notre monde ? Ô Néera ! Pourquoi faillait-il que tu donnes naissance au seigneur Rhakar ? Ô Othar ! Pourquoi faillait-il que ton courroux s'abatte sur les miens ? »

Il s'écroula ensuite au sol, en sanglots, avant de feindre d'être mort, non pas par pendaison faute de moyen, mais par empoisonnement. Le noble, qui s'était redressé depuis un moment déjà, se leva en applaudissant.

 « Incroyable ! J'en suis ému aux larmes ! »

Puis il s'approcha du garçon, qui s'était relevé et souriait presque niaisement, content que la pièce ait plue.

 « Tu es très douée pour ton âge, et très belle. »

Il écarta l'une des mèches de la perruque pour lui caresser la joue. Wyman recula, gêné et surpris.

 « Mon seigneur il y a méprise, je suis un garçon. »

Mais le sang-bleu s'avança à nouveau et l'attrapa par la main.

 « L'es-tu ? Tu étais une princesse il y a encore un instant non ? C'est à une princesse que je vais donner dix souverains, pas à un garçon. »

Ses yeux brillaient d'une lueur malsaine alors que les doigts de son autre main effleuraient le menton du comédien.

 « Alors gardez vos pièces ! »

Il repoussa le vieillard et tenta de faire demi-tour, mais ce dernier lui attrapa à nouveau le bras avec cette fois-ci plus de force, en le tirant vers lui avant de le plaquer au sol, le visage contre la pierre froide.

« Allons, n'aies pas peur... Je serai aussi courtois que le fils de ton seigneur, Cat. »

Ses mains couraient ça et là sur ses cuisses et ses hanches, déchirant la robe par endroits.

 « Lâchez-moi ! »

Mais il avait beau se débattre et repousser les griffes vicieuses du pervers, elles revenaient inlassablement. Puis il se souvint que sa dague l'attendait dans le fond d'une des poches à l'avant de la robe. Il l'attrapa tant bien que mal et attendit que le noble se déshabille pour se retourner en un éclair en décrivant un arc-de cercle rapide vers sa gorge qui s'ouvrit en un torrent écarlate parsemé des bruits sourds d'une toux asphyxiante.

Wyman se releva en reculant, hébété devant la vision de ce vieillard qui gisait à présent dans une marre de sang, animé de sursauts grotesques et poussant des gémissements étouffés. Frappé par la terreur, le garçon resta là à écarquiller les yeux devant ce spectacle pathétique avant de se ruer vers la fenêtre la plus proche pour escalader le mur du manoir et filer très vite d'ici en espérant que les gardes tardent à se rendre compte de son œuvre.

Il arriva quelques minutes plus tard à l'auberge où logeait la troupe, la chevelure hirsute et débarrassée de sa perruque. Sa robe ouverte sur les côtés des pieds jusqu'à l'aine et imbibée de sang ressemblait maintenant au tabard d'un chevalier après une terrible bataille.

 « Gallot ! Gallot ! »

Il lui raconta toute l'histoire, essoufflé et dégoulinant de larmes et de sueur devant les yeux médusés de l'adulte.

 « Tu dois partir, et vite ! Change toi et va te cacher dans les bois, je viendrai te retrouver plus tard ! »

Wyman enfila rapidement une tunique et des chausses en laine, noires toutes les deux, avant d'ouvrir la porte pour fuir.

 « Wyman ! »

Il se retourna et Gallot lui lança un objet. C'était une broche en forme de tête de loup, servant probablement à tenir une cape.

« C'était à ton père. Maintenant va ! On se retrouve dans quelques jours. »

Acte III
L'empoisonneur 
Le pire poison est celui qui corrompt lentement jusqu'à changer la nature de l'être

Wyman errait seul depuis maintenant trois jours dans les bois de l'Aduram, se nourrissant uniquement de baies douteuses ou de plantes inconnues, privé de chasse puisqu'il n'avait pas emporté son arc dans sa fuite. Il n'était pas vraiment accoutumé à la forêt car la troupe de Gallot se contentait de suivre les routes pour donner des représentations dans d'autres villes ou villages, et campait à côté d'elle quand elle n'avait pas d'autre choix. Mais en aucun cas les saltimbanques s'amusaient à prendre les sentiers battus, cela fatiguait inutilement les bêtes et du matériel pouvait finir embourbé, ce qui retarderait les prestations et, par conséquent, la rentrée d'argent. 

C'était donc un tout nouveau monde pour le jeune garçon qui vagabondait au hasard parmi les bois étranges, le ventre serré par la faim et la peur. Qu'allait-il devenir ? Allait-il mourir ici, seul, sans jamais savoir qui il était vraiment ? Ou est-ce que les hommes du noble ou bien de la milice allaient-ils le retrouver et le pendre ?

 « Je ne suis pas le Roi en Guenilles, je refuse de perdre... »

Cette fable il l'aimait et la détestait. C'est elle qui révéla ses dons de comédiens et qui lui permit de se faire une meilleure place dans la troupe. Mais l'histoire était si stupide, ses personnages si couards et si défaitistes. Lui n'abandonnera pas, jamais, tant que tous ne seront pas d'accord pour dire qu'il est le meilleur. Certes il était à présent un meurtrier mais qu'importe, ce contre-temps ne l'empêcherait pas d'atteindre son but. Et à mesure que sa détermination grandissait, un sinistre rictus lui déformait le visage.

Il tomba sur une cabane au détour d'une marre vaseuse entourée de saules, elle était grossièrement faite avec des pierres certainement trouvées ça et là, et de la chaume un peu passée. Une fumée paisible s'échappait de sa cheminée alors que le garçon s'approchait. Qui vivait dedans ? Pouvait-il leur faire confiance ? Ses doutes ne le retinrent pas longtemps car il fut vite décidé quand il entendit son ventre rivaliser de grondement avec l'orage qui arrivait.

Il ébouriffa encore plus ses cheveux et se rajouta de la boue sur ses habits pour paraître encore plus ahuri et moins dégourdi qu'il n'en avait l'air, afin de susciter de la pitié chez les habitants, puis il frappa à la porte.

 « Excusez-moi m'sieur dames, j'ai perdu mes parents et je meurs de faim, auriez-vous un peu de soupe pour... »

La porte s'ouvrit, lui coupant l'herbe sous le pied et dévoilant une vieille femme très laide, couverte de verrues et de rides, avec un nez crochu et une orbite creuse, une bouche édentée et des cheveux aussi blanc que les premières jutes. Elle le toisa quelques instants avant de dire, avec une voix plus désagréable qu'une porte qui grince :

 « Y'a pas de m'sieur ici, que moi. L'msieur il existe pas, comme tes parents. Si t'étais un gosse perdu tu te baladerais pas avec une tenue aussi discrète et une dague à la ceinture. Alors déguerpie sale menteur ! »

 « Attendez ! »

Trop tard, la porte lui claqua au nez. 

 « Vieille carne ! J'ai tué un noble et je me suis enfuis d'Etherna, si vous me laissez dehors je viendrai vous tuer dans votre sommeil ! »

La porte se rouvrit, dévoilant à nouveau la vieille femme, le visage déformé. Était-ce une grimace ? Ou souriait-elle ? Le garçon ne pouvait trancher, mais il était en tout cas certain d'une chose, le spectacle était immonde.

 « Et si je te fais rentrer, qu'est-ce qui t'empêchera de me tuer quand-même dans mon sommeil hein ? »

 « Je ne suis pas un meurtrier. Je fais seulement ce qui est nécessaire pour survivre, et votre maison fait partie de ces nécessités. »

L'ancêtre haussa un sourcil, curieuse, alors que sa bouche se tordit encore plus.

 « Très bien, entre. Mais tâche de te rendre utile ! Et sois prudent avec cette dague, ce n'est pas pour rien si une vieille femme à réussi à survivre autant de temps dans ces bois, et seule ! »

C'est vrai ça, comment cette peau de parchemin pouvait s'en sortir toute seule, au milieu de ce trou bourbeux ? Peu importe, au moins ce soir il aurait le droit à un repas chaud et à une couche. Il entra donc dans la modeste demeure dont l'intérieur lui parut serein et apaisant. Beaucoup d'objets traînaient partout, certains couverts de poussières et appartenant à une autre époque, ce qui en disait long sur l'âge de la vieille femme et le nombre d'années qu'elle avait pu passer ici. Sur une étagère était disposés de nombreux volumes tous plus épais les uns que les autres, certains traitant d'histoire, d'autres de légendes, mais beaucoup de plantes. Le regard de Wyman s'arrêta alors sur une table où alambics et fioles s'étalaient allégrement. Le comédien sourit, comme fier.

 « Je le savais, vous êtes une sorcière. »

 « Une sorcière ? Et pourquoi donc, l'assassin ? »

Il ne releva pas la remarque, trop content d'avoir vu juste.

 « Vous êtes aussi laide que celle dans la chanson « Lison vieille fille », vous savez celle qui... »

 « Oui je connais, celle de la fille qui repousse tous les hommes qui la courtisent parce qu'elle pense valoir mieux, et qui finit en vieillarde, seule, qui maudit tout le monde. »

 « Ouais voilà. Je pensais que la chanson exagérait trop, avec « la peau du visage comme le cul d'un crapaud » ou « la bouche aussi vide que le crâne d'un cabot », mais vous êtes encore plus vilaine. Et cet atelier là, c'est pour créer des philtres d'amour et préparer des potions qui vous transforment le visage en cul de nonne j'parie. »

La vieille éclata d'un rire qui évoqua à Wyman le bruit que ferait un gros oiseau s'il essayait de jurer et de tousser en même temps.

 « Tu ne manques pas de culot toi ! Oui je suis une sorcière, comme toi tu es un meurtrier. »

Les deux phénomènes firent plus ample connaissance, et le comédien apprit qu'il était chez celle que truands, bandits et assassins appelaient « Mère », une ancienne empoisonneuse qui troquait à présent ses essences néfastes contre de la nourriture ou des objets. Elle lui apprit à concocter des philtres capables d'endormir un homme en quelques secondes, des liqueurs calmant toux et fièvres, un catalyseur au goût de pisse qui engourdissait les membres, ou encore des quintessences d'effluves si brûlantes qu'elles pousseraient un homme à s'arracher la peau jusqu'aux os pour calmer les démangeaisons. En échange, il s'occupait de chasser ou de se rendre dans les planques de bandits pour acheter du matériel neuf de temps à autres, voire de cueillir plantes et feuilles indispensables à la confection des poisons de l'ancêtre. Et celui qui ne comptait rester qu'une soirée passa ainsi quatre années aux-côtés de la vieille mère. Il devint plus grand mais resta maigre, son visage garda les mêmes traits féminins quoiqu'ils devinrent plus résolus et plus confiants au fil des années. Il avait continué à confectionner des perruques à partir de bric et de broc, tout en s'entraînant toujours à la comédie en parallèle, même s'il n'avait plus vu Gallot depuis le soir de sa fuite. Peut-être que la famille du noble l'avait fait pendre pour avoir élever un meurtrier, ou bien était-il encore en vie mais n'avait su retrouver le garçon, Wyman l'ignorait.

Un matin d'automne, le jeune homme trouva le corps de la vieille femme sans vie, sur sa couche. Il ne put la regarder sans que ses yeux deviennent humides, et pour la première fois, avec son visage apaisé, presque libéré, il la trouva belle. Il brûla son cadavre à l'arrière de la hutte, comme elle le lui avait demandé une fois, au détour d'une conversation, en récitant un poème qui parle de repos et de rivages blancs. Qu'allait-il faire à présent ? Retourner à la Péninsule, chercher l'identité de son père, connaître le sort de Gallot, remonter sur scène ? Un jour peut-être, mais il avait une autre idée en tête, rejoindre l'Ithri'Vaan où, selon les dires de Mère, la vie pouvait être douce à qui savait offrir ses services. Mais traverser l'Aduram n'était pas sans risques.

Acte IV
Guenilles
Qu'est-ce qui fait qu'un oiseau est un oiseau ? Ses plumes, ou son chant ?

Hugues se réveilla en sursaut, de grosses gouttes de sueur perlant sur son front et sa tunique en eaux. Il jeta un coup d’œil vers la fenêtre, l'aube arrivait bientôt. C'était le grand jour.

Aujourd'hui partait un convoi censé atteindre Naelis en partance d'Etherna. En temps normal, la cargaison aurait été acheminée par navire, mais la mer était particulièrement capricieuse à ce moment là, si bien que Hugues dût se résoudre à organiser lui même le trajet par voie terrestre, quitte à braver les dangers de l'Aduram.

Accompagné d'une vingtaine d'hommes d'armes pour la mission, il avait aussi fait appel à un pouilleux du nom de Guenilles qui jurait connaître les bois comme sa poche trouée pour accompagner le convoi. Il espérait que ce gueux remplisse sa mission, car si sa sortie était un succès, Hugues rentrerait en homme riche.

 « Je te préviens, crasseux, tu as intérêt à avoir dit vrai à propos de tes talents de guide. Au moindre accroc de ta part je te fais couper la tête pour la mettre sur une pique et l'exhiber sur les remparts de la ville. »

 « Ouais m'sire, z'inquiétez pas j'y suis né dans c'te forêt, j'la connais comme que l'mari y connait l'trou son épouse après vingt ans d'mariage ! »

Hugues était un marchand, un homme de peu de patience au caractère exécrable qui prenait un malin plaisir à dominer les autres surtout ceux qui ne pouvaient répondre, comme ce guide aux dents brunes, aux cheveux gras et au corps amaigri par la famine. Tout les différenciait à commencer par l'odeur. Le marchand portait une essence agréable aux parfums de menthe et fleurs de soleil, signe de richesse, afin de plaire aux autres dames de la cour, alors qu'il se dégageait de la fripouille une odeur étrange, comme s'il s'était torché le cul avec la mauvaise plante avant de se rouler dans sa propre merde. Écœurant.

Toujours est-il que la troupe avançait sans encombres pour le moment, le guide semblait en effet connaître le caractère capricieux de la forêt, c'est pourquoi ils restèrent non loin des côtes là où elle restait relativement calme. On décida de faire une pause à la mi-journée pour reposer les chevaux. Le pouilleux indiqua une petite clairière à coté de laquelle coulait un ruisseau, un endroit idéal pour abreuver les bêtes tout en pouvant repérer l'ennemi rapidement, car ces bois regorgeaient de brigands en tout genre.

 « Donnez vot'monture m'sire, m'en occupe de l'faire boire, sa seigneurie f'rait mieux de se r'poser un peu. Les bandits y passent pas par ici normalement, mais qu'eq'fois qu'ils le f'raient aujourd'hui f'rez mieux d'être affûté.»

Le marchand descendit de sa monture et la confia au crasseux avant de s'asseoir sur une souche aux côtés de ses hommes. Ils attendaient depuis plusieurs minutes quand un hurlement retentit, puis un autre, et un autre. Des brigands, en embuscade.

 « Vos épées ! Où sont les chevaux ? »

 « Le guide n'est pas revenu sire ! »

Hugues n'eût pas le temps de jurer que les malfrats fondaient déjà sur eux. Huit des gardes du convoi étaient déjà tombés sous les traits meurtriers qui pleuvaient depuis les arbres alors que Hugues battait en retraite vers ce ruisseau d'où n'était jamais revenu le sans-dents... Il lui paraissait évident à présent que ce guide les avait amenés tout droit dans ce piège, l'endroit était parfait pour une telle opération, aucun endroit pour se mettre à couvert, des arbres tout autour de la clairière d'où les assaillants pouvaient tirer sans se faire repérer.

Les bruits de lutte cessèrent et il comprit que le convoi était anéanti tandis qu'il essayait de se cacher derrière une grosse souche lorsqu'une flèche vint se planter dans sa gorge. Le marchand hoqueta douloureusement, alors que le guide refit son apparition, un sourire narquois aux lèvres. Hugues voulut le maudire, mais il ne s'échappa de sa gorge inondée de sang que quelques grognements gutturaux. L'homme qui les avait guidé n'avait presque plus rien à voir avec celui qui se tenait devant lui, mise à part l'odeur. La crasse sur son visage et ses dents avaient disparues, ses cheveux, bien qu'encore sales, étaient mieux coiffés. Même sa posture était différente, il n'était plus recroquevillé, presque bossu, comme avant, mais se tenait droit et fier. Wyman passa ses mains dans sa tignasse pour repousser quelques mèches.

 « J'ai rien contre vous hein, moi votre commerce tout ça, ou la manière dont vous traitez ceux qui vous sont inférieurs, c'est vos histoires. J'avais juste besoin d'argent alors voilà. Je vous aurai bien conseillé de ne pas faire reposer toute une opération sur un inconnu la prochaine fois, mais vu votre état, j'imagine qu'il n'y en aura pas, de prochaine fois. »

Le marchand écarquillait les yeux de rage alors que sa respiration n'était plus qu'un ronflement discontinu très pénible à entendre. Finalement, il s'éteignit sans plus de cérémonie, une main agrippant une touffe d'herbe, l'autre serrant sa propre gorge, le regard éteint. Le comédien le fixa encore quelques secondes, c'était la deuxième fois qu'il voyait quelqu'un mourir de manière violente, mais cette fois-ci il n'était plus le petit garçon naïf qu'il avait pu être.

Wyman retourna vers le convoi où les pillards s'organisaient déjà à rassembler le butin. Un homme vint à sa rencontre, un grand type aux cheveux blonds et au visage marqué d'une balafre courant de son front jusqu'à sa joue gauche.

« Bien joué p'tit, voilà ta récompense comme prévu. »

Il lui jeta un sac de pièces en souriant, avant de reprendre.

« T'es sûr que tu veux pas rester ? Avec nous, tu vivrais la grande vie. Bon pinard, putains à foison, de la viande toutes les semaines. Surtout que depuis la mort de Mère, t'es le seul dans le coin à t'y connaître autant en plantes et en poisons, on pourrait avoir besoin de toi. »

Le jeune homme soupesa la bourse machinalement et haussa les épaules.

« Je pourrai. Je pourrai rester et gagner ma vie avec vous, comme je pourrai retourner vers la Péninsule, d'où je viens, pour régler plusieurs histoires. Mais Mère m'avait conseiller d'aller en Ithri'Vaan, et je dois dire que ça me tente bien. Au pire des cas, je sais où vous créchez. »

Le bandit se gratta la poitrine en souriant.

« On t'accueillera toujours, rien que pour ce que t'as fait pour Mère. Bon vent, le Comédien. »

Quelques semaines plus tard, un jeu homme au regard résolu descendait d'un navire amarré au port de Thaar.


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MessageSujet: Re: Wyman [MaJ en cours]   Wyman [MaJ en cours] I_icon_minitimeDim 8 Oct 2017 - 23:56


Alors déjà juste une remarque : waow.

Je pensais pas finir la lecture ce soir mais je me suis totalement laissée emporter.

Je n'ai qu'une petite question à te poser : puisque tu ne sais rien du père, souhaites-tu définir l'identité plus tard en jeu (sachant que dans ce cas ce sera forcément dans la famille d'un PJ avec son accord pour que vous puissiez construire un jeu ensemble) ou le fixer maintenant pour pouvoir l'utiliser en filigrane ( quitte à le faire par MP pour que les autres joueurs ne le sachent pas ) ?

Sinon, chapeau.

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MessageSujet: Re: Wyman [MaJ en cours]   Wyman [MaJ en cours] I_icon_minitimeLun 9 Oct 2017 - 0:05

Hello !

Oui pour l'identité du père j'ai laissé ça ouvert dans ce but, si jamais ça intéresse quelqu'un je serai heureux que ça se fasse avec un PJ !

Pour ce qui est des comédiens, c'est un heureux hasard, même si je me suis pas mal documenté avant d'écrire ma fiche j'avoue ne pas être tombé dessus ! Mais tant mieux si ça colle, c'est cool  Wink

Merci en tout cas Wyman [MaJ en cours] 1728150167
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MessageSujet: Re: Wyman [MaJ en cours]   Wyman [MaJ en cours] I_icon_minitimeLun 9 Oct 2017 - 0:51

Et bien j'ai l'honneur l'avantage et le privilège d’apposer le tampon !

Wyman [MaJ en cours] Tampon13
Au plaisir de te voir rapidement commencer à RP!

Code:
[Métier] : Comédien, apothicaire, brigand

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] : Distance (arc)

[Alignement] : Chaotique neutre

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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MessageSujet: Re: Wyman [MaJ en cours]   Wyman [MaJ en cours] I_icon_minitimeSam 5 Jan 2019 - 13:50

Bonjour Wyman. Afin de pouvoir récupérer tes couleurs, pourrais-tu mettre à jour ta fiche pour notamment expliquer ce que ton personnage a fait entre ton départ du forum et Barkios de l’An 11:XI, s’il te plaît ?

De plus, le forum est actuellement et jusqu’à fin mars dans une période de jeu accéléré : les joueurs sont libres de RP librement ce qu’on accompli leurs personnages entre Barkios 11:XI et le début de l’An 17:XI. Cette ellipse a fait l’objet d’une longue préparation qui a notamment abouti à la rédaction de résumés détaillant les événements majeurs de ces 5 années IRP.

Pourrais-tu dès lors compléter ta fiche pour couvrir aussi cette période et expliquer dans les grandes lignes ce que ton personnage va entreprendre de faire ?

Je reste à ta disposition par MP ou via Discord si tu as la moindre question, bien évidemment.
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MessageSujet: Re: Wyman [MaJ en cours]   Wyman [MaJ en cours] I_icon_minitimeSam 9 Fév 2019 - 0:30

Bonsoir, des nouvelles pour la mise à jour de cette fiche ? En cas de besoin, n'hésite pas à MP le Staff ou à venir discuter sur le Discord.

S'il n'y a pas de nouvelles d'ici le 16 février, la fiche sera ramenée dans les Limbes o/

Bon courage :mrgreen:
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MessageSujet: Re: Wyman [MaJ en cours]   Wyman [MaJ en cours] I_icon_minitime

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