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  • Lothaire de Ronceroc

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Lothaire
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Lothaire


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MessageSujet: • Lothaire de Ronceroc    • Lothaire de Ronceroc I_icon_minitimeMar 10 Oct 2017 - 12:28

Identité
       
Nom/Prénom : Lothaire de Ronceroc
       Âge/Date de naissance : Troisième jour de la première ennéade de Favriüs de l'an 981 du Xème Cycle (29 ans)
       Sexe : Masculin
       Race : Humain
       Faction : Péninsule
       Alignement : Neutre mauvais
       Liens notables : Cousin éloigné de Thibaud de Kelbourg

       Particularité : Insomnies le rendant parfois irritable et violent.


       Métier : Chevalier & Seigneur de Casteldulac
       Classe d'arme : Corps à corps / A distance
       


       Possessions & Equipements :

Le chevalier du Roc possède tout l’attirail qu’il sied à un gentilhomme de son rang, armé et caparaçonné d’acier par la fortune de sa famille, dont les cadeaux guerriers provenaient pour la plupart de Kahark et de ses prestigieuses forges. De son fier lignage il tient la cuirasse et l’épée, et de son père, les terres frontalières au sud du castel familial. Gardiens de son logis et fiers compagnons lors de ses chasses, ses quatre chiens sont à la fois doux avec leur maître, et impitoyables avec leurs victimes. Vaillant, Mordant, Belle et Capitaine, son préféré, sont des limiers d'un grand secours, et des traqueurs d'une grande audace. Au sein de ses écuries, deux chevaux retiennent son attention ; Fureur, son monstrueux destrier de guerre à la robe bai, une montagne de muscles et de mauvais caractère que seuls les Eraçons sont capables de produire en leurs verts pâturages. Pour les visites plus protocolaires, ainsi que pour les ballades et les chasses, Gentiane, une douce jument crème au poil luisant et à l’œil doux. Bon cavalier, il aime à se promener sur ses terres, non seulement pour se montrer à ses serfs et paysans, mais pour les connaître mieux que quiconque, afin de toujours avoir l’avantage lors d’une bataille au sein de son foyer.

Depuis peu, il a acquis par un tour de force Casteldulac, puissant château bordant le Lac Balgure. Demeure ancestrale des suzerains de sa famille, l’imposante bâtisse passe pour être l’une des forteresses les plus imposantes du Berthildois, et l’un des nombreux facteurs contribuant à l’arrogance de ses propriétaires. Devenant de facto le suzerain légitime de Ronceroc, Georgeon et Saint-Cyril, il entend bien mettre ses détracteurs au pas, et récompenser ses féaux.

       Apparence :
       

  • Taille : 1m70
           
  • Couleur des yeux : Bleu très foncé, souvent confondu avec du mauve
           

Moyen par la taille, mais grand par les mérites, Lothaire est bien le fils de son père, quoi qu’il puisse en dire. De lui a-t-il hérité sa longue crinière brun foncé, apanage de tous les mâles de sa famille, ainsi qu’un visage buriné à la barbe légère mais drue. Ses yeux, encadrés de cernes et de plis autour de ses orbites, sont d’un bleu foncé si rare qu’ils en paraissent violacés à la lumière du jour. Et s’ils intriguent par leur couleur, l’observateur attentif remarquera sans mal d’après les traits parfois tirés de Lothaire qu’il est sujet à de fréquentes insomnies. En ces moments de privation de sommeil, il devient exécrable, et facilement irritable, à moins qu’il ne s’en trouve réduit à s’asseoir seul sur un tabouret, sur lequel il finira par sombrer dans la mélancolie. Il montre cependant rarement ce côté-ci, préférant passer pour irascible auprès de ses gens que de paraître faible et pleurnichard.

Lorsqu’il ne s’habille pas de métal pour partir en guerre, le seigneur de Casteldulac se part de doublets, bottes et gants de daim, ainsi que de magnifiques tuniques aux couleurs sobres. Grand amateur de fourrures, sa garde-robe n’est pas en reste de ces vêtements bordés de doux poils et de duvets chatoyants. Il est dit cependant qu’il ne porte exclusivement que le produit de ses propres chasses, qu’il fait ensuite traiter par des spécialistes. Des bruits courent que c’est pour ressembler au dieu Othar, s’étant créé une cape de la peau de ses adversaires vaincus, que Lothaire s’est attaché à cette singulière tradition.

       Personnalité :
       
Peu de gens peuvent se vanter de connaître réellement les desseins de Lothaire, à quelques exceptions près qui se comptent sur les doigts d’une seule main.

Il aime son fils bâtard Isengrin comme s'il s'agissait de sa progéniture légitime. Garçonnet brillant doté des mêmes yeux et des mêmes cheveux, il s'agit ni plus ni moins de son portrait craché, de son véritable héritage sur cette terre. Moins amateur de sa roturière de mère, une jolie paysanne bien en formes qu'il s'était permis de toucher alors qu'il était saoul, Lothaire passe néanmoins beaucoup de temps auprès de son fils, qu'il a fait venir au castel afin de le former aux arts de la chevalerie.

Battu par son père Clovis depuis sa plus tendre enfance, les séquelles de ces mauvais traitements ont fait de Lothaire un insomniaque chronique, mal qui le prend sans crier gare lors de longues périodes de temps, durant lesquelles il s’en trouve prompt à l’emportement. Il a trouvé réconfort et protection auprès de son aîné, Isambard, qui fut le premier à subir les affres de son géniteur. C’est également de concert que, profitant du chaos du Voile, ils parvinrent à échafauder un plan visant à faire disparaître leur père de la circulation. Retenu dans une geôle dont seuls ses fils connaissaient l’existence, Clovis de Ronceroc pourrit enfermé depuis des lustres, fréquemment visité par son puîné désireux de l’humilier. De cette aventure qui conduisit à l’héritage d’Isambard, un lien très fort naquit entre les deux frères abusés.

Veillant sur sa sœur depuis des années, Lothaire s’est révélé un gardien prévenant et concerné. En présence d’Isabelle, il se révèle un tout autre homme, doux comme un agneau et rieur comme l’oiseau. Une personnalité qu’on ne lui connaît guère en présence d’autres femmes. Sa mère Béatrice de Hautségur, par exemple. Une femme acariâtre, et aussi maternelle qu’une mégère des Wandres. En sa présence, Lothaire est froid et distant, si bien qu’un étranger ne saurait dire s’il s’agit de deux connaissances en pleine conversation, jusqu’à entendre prononcer les mots « mère » et « fils ». Vieille veuve amère et renfermée sur elle-même, elle a cessé de jouir de l’amour de son fils lorsque celle-ci avait pris son mari en flagrant délit de passage à tabac de leur progéniture. Car, alors qu’il espérait que sa mère vole à son secours, cette dernière n’avait rien fait, et avait préféré dire qu’elle n’avait rien vu.

Mais derrière ce personnage, au passé sombre et malheureux, un grand opportuniste tire les ficelles de son ascension prometteuse. Un grand stratège, qui ourdit un complot de taille, et fomenta une prise de pouvoir sans accroc. Résolu et plein de calcul, il sait choisir ses alliés et tenir secrètes ses plus houleuses inimitiés. Tapi dans l’ombre, au sein de son castel, il a prouvé être un animal politique brillant et plein d’audace, alors même que la chose politique n’aurait point dû être son souci. Et s’il fait un brillant seigneur féodal, aimé, respecté ou craint, c’est également pour son attitude volontaire sur le champ de bataille. Guerrier philosophe, il sait que se montrer à ses hommes et leur instiller la bravoure fera d’eux des serviteurs bien plus efficaces que les hordes de paysans au service d’un châtelain rondouillard et planqué dans une immense forteresse.

Et sans ses mauvais jours, durant lesquels il ne semble plus réfléchir aussi clairement que d’habitude, il serait sans doute l’homme le plus dangereux du Berthildois.

       Capacités magiques :
     
Néant

       


       



       
Histoire

Nuit d’insomnie. Encore une.

Perché au plus haut de son donjon de pierre, imprenable forteresse qu’il avait tout de même réussi à se procurer, Lothaire observait en contrebas le reflet de la lune d’argent sur le calme lac Balgure. Que pouvait-il faire d’autre ? Lorsque la nature ne voulait pas le laisser dormir, il ne pouvait rien faire d’autre que d’attendre et réfléchir. Se remémorer l’ancien temps, ou les événements récents. Pourquoi pas les événements très récents ?

La silhouette de sa femme dans son baldaquin était sans doute là pour lui rappeler la vitesse avec laquelle s’étaient enchaînés les événements des dernières ennéades. Une mise en garde pour le nouveau seigneur de Casteldulac, dont le titre ne tenait encore qu’en cette forteresse et celle de son frère. Il avait bâti sur de la pierre, mais devait encore tout cimenter. Dure, et inflexible, se devait d’être sa position. Mais malgré sa précarité, il ne pouvait s’empêcher de se remémorer avec quel aplomb, et quelle intelligence, il en était arrivé là…

Il s’était mis très tôt au service de Martin, l’ancien seigneur de Casteldulac. Chevalier auréolé de succès, il n’avait pas mis longtemps à être loué pour ses prouesses par son suzerain. Malheureusement pour Lothaire, sa tragique mort n’apporta pas que le chagrin au jeune chevalier ; car c’est avec un dégoût sans nom qu’il apprit quel genre d’individu se retrouverait à le commander après la mort de l’ancien. Un héritier perdu, et retrouvé. Un noble sang avec l’éducation d’un fermier. Valerian d’Adhémar, celui-là même que Martin avait banni de ses terres après une mauvaise dispute. Ce n’est qu’après quelques temps passés en sa compagnie que Lothaire put comprendre et cerner quel personnage était ce fameux Valerian, héritier revenu d’entre les morts. Un idéaliste mou favorable aux faibles et aux indigents, impulsif et sans forme, dépourvu de tout esprit et de bon-sens. Il était simple de lire en lui, et encore plus simple de le duper.

Peut-être était-ce pour cela qu’il avait eu si facile de le rayer de la carte ?

Car il n’était point le seul à le détester. Son frère Isambard, après quelques discussions, s’était dit peu favorable à être mené par un homme de cette trempe. Le bourgmestre de Georgeon, quant à lui, avait admis émettre des réserves quant à ce personnage qui avait passé plus de temps en Elfie que dans sa propre seigneurie. Restait le sieur de Saint-Cyril, indécis, mais qui semblait, de l’avis de Lothaire, plus favorable à cet individu dénué d’ambition. Un plan s’était échafaudé de lui-même, dans l’esprit besogneux de Lothaire, dont les longues nuits d’insomnie n’étaient que terreau fertile pour ce genre d’expérimentation. Un autre seigneur devait prendre la place de ce demeuré. Mais pourquoi pas un homme de sa trempe, après tout ?

Le plan avait été ficelé et proposé. Approuvé sans problème par son frère et les conjurés. Après tout, il ne présentait que peu de risque, pour un tel complot. Le concept était simple ; dès que le seigneur Valerian rentrerait d’Elfie, et qu’il chercherait chasse à donner dans la forêt d’Hedda, Lothaire s’arrangerait pour que soit lâché en les bosquets un kerkand apprivoisé. Telle créature ne fut trouvée qu’au sein d’un cirque de voyageurs, des gens du Peuple des Chemins. Jezebel, l’éleveuse, avait été payée quelques souverains pour lâcher la bête en pleine forêt, mais à proximité de sa maîtresse pour qu’elle l’arrête au bon moment. Car Lothaire, s’il voulait que son plan fonctionne, se devait de faire partie de l’équipée. Un risque à prendre ne l’effrayant point, il avait entrepris cette fameuse chasse au côté de son suzerain, lui-même accompagné de son frère Sylvian, et d’un autre chevalier à son service.

Tout s’était déroulé sans accroc. Le kerkand avait fait irruption au beau milieu d’une prise, alors que Valerian était affairé avec son faucon. N’ayant pu se défendre face à l’immonde bête, le seigneur était tombé au premier coup de patte. Tentant de venir en aide à son frère, Sylvian avait dégainé son fer pour se lancer contre le monstre, mais tomba à son tour face à la fureur du bestiau. Paniqué, le cheval de Lothaire désarçonna son cavalier, alors que le kerkand, sous l’impulsion de sa maîtresse cachée aux yeux de tous, rebroussait chemin afin de retrouver calme et tranquillité dans le campement des gens du voyage.

Le chevalier survivant, ainsi que Lothaire, étaient les seuls témoins de la scène, frappés de stupeur face à la violence de l’attaque. Lothaire se rappelait encore le visage tordu de l’homme-lige, sa main crispée sur la poignée de son épée, et sa tremblote à faire secouer un chêne. Edmond Gamelin avait vu ce que ses yeux lui avaient montré, et, lavé de tous soupçons, Lothaire était apparu non pas comme un instigateur, mais comme un survivant.

Il était rentré en Casteldulac, portant la funèbre nouvelle. Plus encore, dans ses valises, il apportait avec lui un nom à haïr, et un ennemi à blâmer ; le sieur de Saint-Cyril, dont il accusait d’avoir commandité le meurtre, car la nuit d’avant, il avait refusé d’accompagner son seigneur à la chasse, prétextant un banquet familial. La plupart des grands de la seigneurie dans ses poches, Lothaire put dès lors mettre en place la phase la plus délicate de son plan. Car, étant un cousin éloigné de Valerian d’Adhémar, il avait une légère revendication sur le castel vacant, dont il n’hésita pas à user à la mort de son seigneur, afin de prendre le contrôle. Avec une quinzaine d’autres chevaliers, il avait avancé dans les appartements de la sœur de Valerian, Valérie, afin de se marier à elle, de gré ou de force.

Lothaire regarda la dame endormie dans son lit. Ce qu’elle avait choisi ce jour-là, bien qu’elle eut toujours vu Lothaire comme un ami, fut néanmoins la force.

Persuader le prêtre de Néera de bénir le couple et de faire la cérémonie n’avait pas été difficile, tant la pression exercée sur lui avait été forte. Persuader sa fiancée à la nuit de noces avait été d’une difficulté bien plus éprouvante. Mais en se liant à la sœur du disparu, et en investissant ainsi le château, Lothaire était devenu en moins d’une journée le seigneur incontesté de Casteldulac et de ses vassaux.

Incontesté ? Pas vraiment. La sieur de Saint-Cyril, bouc émissaire approprié, était à présent en rébellion pure et simple face à son suzerain désormais légitime. Et pourtant, c’était ce que Lothaire voulait absolument. Car il était plus simple de faire passer un tel homme pour le meurtrier, qu’un doux agneau soumis. Face au sieur de Saint-Cyril, il avait dans sa poche Isambard son frère, seigneur de Ronceroc, et avait dépêché ambassade auprès du bourgmestre de Georgeon, encore indécis. Mais dans l’ensemble, le plan se déroulait à merveille, sans accroc notable, et avec la maestria dont était capable un esprit aussi rusé et fourbe que celui de Lothaire.

Ce dernier regardait une nouvelle fois la lune se reflétant sur le Balgure. Devant la nécessité de se faire reconnaître, et de devenir le véritable seigneur de Casteldulac, il y avait encore une dernière chose qu’il se devait de faire. Un détail qui pouvait pencher dans la balance, et lui apporter la victoire. Un véritable avantage pour le futur de ses enfants, celui présent, et ceux à venir. Puissent-ils être nombreux, Néera en soit la garante.

Il se dévissa donc de son balcon, enveloppé comme de coutume dans son mantel de pourpre, afin de se diriger vers son bureau de chêne, où se scellerait son destin. Il attrapa une plume d’oie, la trempant dans l’encre noire et insondable, griffonnant avec attention ces quelques mots :

Lettre à Louis de Saint-Aimé a écrit:
An Dixième du XIème Cycle, par la grâce des Cinq

Moi, Lothaire Harold de Ronceroc, seigneur de Casteldulac, suzerain de Ronceroc, Georgeon et Saint-Cyril, avoué de Sainte-Gisèle,

Je salue le noble Louis de Saint-Aimé, véritable marquis de Sainte-Berthilde, suzerain de la Toranne et d’Erignac,

Un malheureux conflit hante le pays du défunt Valerian, dont l’horrible mort m’emplit chaque jour de chagrin et de honte, car je fus là la minute de son dernier soupir. Armand de Saint-Cyril, dont l’esprit retors imaginât l’affreux sort réservé à Valerian d’Adhémar, menace la sécurité de la région, en s’opposant par les armes au choix des seigneurs de Casteldulac, et à mon mariage avec Valérie d’Adhémar, sœur du défunt suzerain.

Par la présente, je me soumets à votre volonté, et vous demande humblement de m’accepter en votre nouveau vassal, fidèle et fraternel, dirigeant l’ost à vos côtés dans la correction du Médian à l’heure de sa rédemption.

Je souhaite que par les Cinq votre décision soit juste et bonne, et que les félons soient châtiés sans aucune exception.

Néera vous guide.

Armé de son sceau, d’une bougie et de cire rouge, Lothaire s’apprêtait à donner un coup décisif. Avancer une pièce de l’échiquier que ne pouvait décemment pas affronter son adversaire.

Car face à la reine, le pion a bien peu de poids.


       
HRP:


Dernière édition par Lothaire de Ronceroc le Sam 14 Oct 2017 - 23:13, édité 8 fois
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Je pense que ma fiche est finie :)
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MessageSujet: Re: • Lothaire de Ronceroc    • Lothaire de Ronceroc I_icon_minitimeMer 18 Oct 2017 - 22:36

 • Lothaire de Ronceroc Tampon13

Un chevalier de plus du côté de SB ! Si ça continue je vais finir par rerole chez vous :p

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MessageSujet: Re: • Lothaire de Ronceroc    • Lothaire de Ronceroc I_icon_minitimeMer 7 Mar 2018 - 9:24

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Dernière édition par Lothaire de Ronceroc le Mer 7 Mar 2018 - 11:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: • Lothaire de Ronceroc    • Lothaire de Ronceroc I_icon_minitimeMer 7 Mar 2018 - 9:56


 • Lothaire de Ronceroc Tampon13

C'est reparti !
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MessageSujet: Mise à jour    • Lothaire de Ronceroc I_icon_minitimeJeu 17 Oct 2019 - 19:14


Alors que Lothaire cherchait des soins appropriés dans un dispensaire du domaine d'Edelys, d'inquiétantes nouvelles lui étaient parvenues aux oreilles. Apparemment, sans qu'il ne sache ni par qui ni comment, son complot visant à remettre la faute de la mort de Valérian sur Armand de Saint-Cyril avait été déjoué par la cible elle-même. Soudain pris de court, isolé en pleine campagne avec ses braves, Lothaire n'avait pas pris le temps de parer à cette éventualité, qui voyait les possibilités que d'un jour à l'autre, un émissaire viendrait en informer Louis de Saint-Aimé, et commencerait à instiller le doute dans la tête du régent, sans que Lothaire ne puisse lui-même intervenir, car il était bien trop loin.

La situation était critique, d'autant plus que l'état de sa main n'allait pas en s'améliorant. Rendre des comptes à Louis, c'était risquer de se compromettre, surtout s'il ne savait pas par quelle méthode Armand était parvenu à déjouer le pot-aux-roses. Lothaire devait agir vite, et sans s'exposer à trop de danger. La décision fut lourde à prendre, mais elle devait être prise rapidement. Et c'est à contre-coeur que le brave héros de Chrystabel avait choisi de fuir là où la justice féodale ne viendrait pas le chercher.

Accompagné de quelques chevaliers acquis à sa cause, Lothaire parcourut la Péninsule vers l'orient, prenant les flots en direction de la plus prisée des destinations : Thaar, la ville où nul homme du Roy ne viendrait le ramener au tribunal. Cependant, lors de la traversée, l'état de plus en plus alarmant de sa main poussa Lothaire dans les bras de la fièvre, alors que la gangrène se généralisait dans ce qui fut naguère sa senestre. Les derniers jours, elle était devenue noire, suintant le pus par tous les pores, empestant l'animal mort à plusieurs mètres à la ronde. Alors qu'il était enfiévré, presque dément, Lothaire ordonna à son plus fidèle chevalier, Robard, de lui trancher la main. Une méthode barbare, mais qui s'était révélée efficace, car après plusieurs jours, la fièvre s'était dissipée.

Son horrible calvaire était cependant loin d'être terminé, car lorsqu'il posa pied sur la terre des Princes-Marchands, le chevalier du Roc accusait le coup : manchot, sans logis, il avait même été obligé d'abandonner derrière lui ses ambitions et, pis encore, sa famille et son domaine. Derrière lui résidaient tout ce qu'il avait été, chaque être qu'il avait aimé, ou haï. Dans son dos se tenait la Péninsule, où il était connu comme un héros et comme un félon.

Sans Robard et Milon pour le soutenir, Lothaire aurait sans doute basculé dans l'ombre. Mais face à l'inconnu, face à l'infortune, le brave chevalier avait choisi de tenir. Milon, le mage qui le suivait comme son nombre depuis bien des années, lui avait trouvé un homme capable de lui rendre ce qu'il avait perdu en se rendant ici : sa main gauche. C'était un mage semi-elfe, d'une grande beauté androgyne, mais au front accablé par le souci. Il s'appelait Fëulaë, et s'était mis à dos des personnes lui voulant du mal. Contre sa protection, Lothaire négocia avec le mage qu'il lui rafistole une main, ce que le sorcier prit près d'un bon mois à effectuer. Faire pousser une nouvelle paume étant trop long, complexe et douloureux, le demi-sang opta pour une greffe à partir d'un membre neuf, fraîchement prélevé par Sire Robard, qui ne dit jamais à quel pauvre homme avait appartenu l'ancienne senestre. Le résultat, en revanche, fut époustouflant, et valait bien la longue période d'attente, et le sacrifice d'un autre : par le pouvoir et la patience de Fëulaë, la nouvelle paluche s'était parfaitement intégrée à son nouveau corps. Robard avait veillé à ce qu'elle soit la plus semblable à l'ancienne que possible, et bien qu'elle ait été neuve, Lothaire dut faire un long travail sur lui-même durant quelques années pour une partie de sa dextérité de jadis. Devant ce prodige, inédit pour l'équipée péninsulaire, le chevalier en disgrâce lui proposa de continuer à le servir, avec l'assurance que jamais aucun de ses détracteurs ne viendrait lui porter préjudice.

Fort de ses quelques chevaliers et de ses deux magiciens, Lothaire se mit en quête d'un moyen de subsistance dans son nouveau pays. Il ne tarda pas à remarquer que, comme le décrivaient si bien les différents ouvrages qu'il avait lu sur l'Estrévent, Thaar était l'endroit où seul l'or comptait. Ici, le titre était un simple bonus, une peccadille s'il ne s'accompagnait pas d'une bourse bien remplie et d'une réputation ronronnante. Devant cet état de fait, Lothaire dut se résoudre à vendre ses talents, dans ces arts qu'il avait appris à maîtriser depuis sa plus tendre enfance : la gaste et la guerre. Coupant sa chevelure fournie, il tira dès lors un trait sur la Péninsule qui l'avait vue grandir.

Au début de son périple, Lothaire n'avait pas réussi à percer comme il l'avait espéré : ses manières de Péninsulaire provoquaient la méfiance, et sa notoriété, encore inexistante, l'avait relégué à de petits contrats en périphérie de l'Ithri'Vaan, pour quelques seigneurs locaux en proie à de malingres bandits. Mais le calme ne peut jamais durer longtemps, là où le pouvoir et l'argent sont en lutte constante, et avec le réveil des seigneurs de guerre drows aux alentours de Sol'Dorn commença le succès de Lothaire et de ses compagnons. D'abord enrôlés au sein d'une compagnie d'aventure plus grande, réunissant aussi bien d'anciens chevaliers que des lanciers vaanis. Très vite, devant les succès de leurs petites entreprises, les mercenaires se soudèrent autour de leur chef, Hareus, dont le sang devait avoir connu maints métissages. Lorsqu'il mourut en pleine escarmouche contre les chefs de guerre dorniens, Lothaire sentit son heure de gloire arriver, et s'abrogea le commandement au sein de la compagnie en péril. Une série de petites victoires lui suffit pour fédérer autant de dévotion que le chef précédent, ainsi que pour ramener dans son giron d'autres aventuriers en mal de sensations fortes et de rutilantes richesses. Il reprit sa bannière péninsulaire rouge sang, un symbole de guerre et de victoire.

C'est à partir de l'an 13 que la Compagnie Vermeille, récemment reprise par son nouveau commandant, commença réellement sa montée en puissance. Jusqu'alors modeste centurie réunie autour d'un noyau dur de chevaliers pentiens expérimentés, elle acquit ses lettres de noblesse lors de sa participation à la soumission des derniers grands trublions des abords des Principautés. Recrutée par le Prince-Marchand Vossula, elle rangea sa bannière du côté du Conseil lorsque celui-ci supprima les opposants à sa politique du gros bâton. La rumeur d'une compagnie chevaleresque errant aux frontières réveilla la nostalgie de certains exilés, qui affluèrent vers les frontières pour se joindre aux modestes mais lucratives campagnes de la Compagnie Vermeille, et de son chef, Lothaire de Ronceroc, que tous appelaient à présent Lothaire le Rouge, ou encore Sire Loth du Roc. Parmi ces nouvelles figures, il fut d'ailleurs étonné de revoir Edmond Gamelin, celui qui lui avait servi de témoin lorsque le kerkand était venu déchirer la poitrine de son suzerain. Il fut plus étonné encore lorsque ce dernier lui dit qu'il avait été banni de Sainte-Berthilde pour l'avoir soutenu lui, alors qu'Armand de Saint-Cyril exposait ses arguments au régent Louis et à sa femme. Il sut dès lors qu'il avait encore des gens en Péninsule qui le soutenaient, et en tira les conclusions qui s'imposaient...

Pourtant, un retour sur la terre de ses ancêtres ne lui était pas encore permis. Il avait à charge une impressionnante compagnie d'aventuriers, se gonflant à mesure que ses victoires dépassaient les fleuves pour toucher les frontières-mêmes de l'Estrévent. Il était arrivé en cet endroit seul, sans argent ni gloire. A présent, il était entouré de près d'un millier d'hommes, avait laissé le soin de compter les pièces à un intendant, et se faisait respecter depuis Hanning jusqu'à Méthylène. Ses tarifs augmentaient à mesure qu'il devenait plus important, plus gourmand. Nageant en pleine réussite, il ne songeait pas un seul instant à rentrer chez lui.

Malheureusement, avec la relative stabilité frappant les régions estréventines, et à défaut de pouvoir se mesurer aux dragons, la Compagnie finit par stagner à partir du milieu de l'an 15. C'est à partir de cette date que les affaires de Lothaire se firent de moins en moins fructueuses. Le chevalier tenta plusieurs fois de provoquer indirectement des conflits internes entre quelques riches propriétaires, avec quelques succès, mais à peine de quoi sauver les apparences. A mesure que les grandes compagnies se disloquaient sous l'influence stabilisatrice du Conseil de Thaar, la Vermeille perdit quelques centaines d'hommes en l'espace de deux ans, face à trop peu d'actions.

Devant cette fâcheuse posture, Lothaire médita avec ses conseillers : Robard, Edmond Gamelin, Milon et Fëulaë. Si la mamelle doeben ne prodiguait plus son lait si succulent, chargé d'or et d'ambroisie, alors il fallait que l'équipée renouvelle son contrat auprès de la famille Vossula, en des termes qui lui seraient bien moins avantageux, mais plus stables. Leurs effectifs connurent quelques changements également, et plafonnèrent aux alentours de quatre cents âmes. Fort heureusement, les rumeurs portées par les vents de l'est amenaient vers la compagnie des bruits de chevaux qui s'agitent, et d'acier que l'on défore. Lothaire ne savait pas encore où ses services pourraient bien être demandés, mais ce qu'il savait, c'est qu'il ne tarderait pas à briller de nouveau, et à faire claquer l'étendard de gueules plains sur le champ de bataille.


Dernière édition par Lothaire le Rouge le Ven 18 Oct 2019 - 22:44, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: • Lothaire de Ronceroc    • Lothaire de Ronceroc I_icon_minitimeVen 18 Oct 2019 - 8:18

Je me permets un petit doublepost pour avertir que j'ai fini ma mise à jour ^^

En espérant qu'elle soit assez complète et raccord !
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Artiön Laergûl
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Artiön Laergûl


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MessageSujet: Re: • Lothaire de Ronceroc    • Lothaire de Ronceroc I_icon_minitimeVen 18 Oct 2019 - 22:55


 • Lothaire de Ronceroc Tampon13

C'est que ça commencerait presque à devenir une habitude !

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MessageSujet: Re: • Lothaire de Ronceroc    • Lothaire de Ronceroc I_icon_minitime

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