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 La Symphonie des Arbres

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Sapientia
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MessageSujet: La Symphonie des Arbres   La Symphonie des Arbres I_icon_minitimeVen 27 Oct 2017 - 15:46


La Symphonie des Arbres
~ Le Chant de l'Oeuvre ~



La Symphonie est un terme utilisé de façon abusive pour parler de trois choses distinctes :
  • La langue que parle toute végétation sauvage : la Symphonie à proprement parler, ou Symphonie des arbres.
  • Le bruissement constant et particulièrement puissant que produit la nature d'Anaëh en parlant ce langage : la Symphonie d'Anaëh.
  • Le phénomène qui renforce la Symphonie dans les limites de l'Anaëh et permet aux esprits de la nature, les Ëalas, de se développer: le Don de Kÿria


Sommaire :
  1. Qu'est-ce que la Symphonie des arbres ?
  2. Les particularités géographiques :
    • L'Estel et le Don de Kÿria
    • La Dissonance d'Aduram

  3. Les elfes et leur perception de la Symphonie.
    • Les Noss
    • Les Citadins et leurs Jardins
    • Les Druides







   

   C'est le langage de la nature sauvage et des arbres. Ce langage qui prend la forme d'une mélodie permanente. Il existe de très nombreux objectifs à ce dialogue constant. Comme les races conscientes de Miradelphia parlent pour partager des informations, il permet de donner l'alerte ou déclamer des poèmes par amour de l'art. Ainsi, la nostalgie, la sagesse nourrie des histoires du passé, les inquiétudes, les alertes, les observations bienveillantes des spectacles se déroulant sous les branches, les premiers chants des jeunes pousses et les adieux des arbres mourants s'entremêlent pour donner une œuvre complexe. Des voix curieuses propagent même des faits étranges sur de très grandes distances.

   En un mot comme en cent, la nature est une parfaite commère qui parle au travers de la Symphonie.

   Cependant, seule la nature sauvage dispose de ces voix. Les végétaux asservis par la main de l'homme (ou d'autres races) y sont insensibles. Ils sont comme endormis, déconnectés par l'intervention des personnes qui les dénaturent. Une portion sauvage entourée par le silence aura aussi tendance à se taire, n'ayant personne pour l'écouter.

   Au final, la majeure partie de Miradelphia ne dispose donc que d'un léger murmure, comme le son d'un instrument solitaire là ou devrait retentir un orchestre. La Péninsule, la plus grande partie de l'Ithri'Vaan, les terres stériles et les déserts sont même plongé dans un silence piqué de rares notes parfois dissonantes.

   La Symphonie d'Anaëh est la plus puissante et la plus complexe des Symphonies. Chaque végétal y a une voix propre et l'ensemble du chœur transmet de nombreuses informations et savoirs, disposant d'une mémoire transmise depuis les débuts du monde.

   Mis à part la flore, seuls les animaux, les nymphes, les fées et les elfes sont capables de percevoir la Symphonie. Chaque individu la perçoit à un niveau différent mais aucun d'eux ne peuvent parler à travers elle. Il semble que ce soit une capacité de sang car jamais un humain, un nain, un kobold ou toute autre espèce magique ou humanoïde n'a pu la percevoir.


   


   



   

   
  • Anaëh : L'Estel et le Don de Kÿria


   On dit que la Forêt d'Anaëh est tout ce qu'il reste de la toute première Œuvre de Kÿria, la déesse de la nature et Mère des elfes. Une force incompréhensible et imperceptible par les moyens magiques y renforce la nature, rendant la Symphonie plus rayonnante et les animaux plus gros et plus farouches.

   Au cours des premiers temps, chaque Elfe possédait la capacité d'entendre distinctement la Symphonie au point de pouvoir communier entièrement avec les Bois qu'ils habitaient. Mais l'Anaëh fut plusieurs fois attaquée au point d'en être affaiblie, notamment par la destruction du Linoïn ( devenu l'Aduram ). Peu à peu, le Don de Kÿria faiblit et le périmètre de la Symphonie d'Anaëh en a alors décru d'autant. En parallèle, les elfes s'éloignèrent de leur façon de vivre originale et de la symbiose totale qui existait entre eux et la forêt. Si bien que la sensibilité de ces derniers devint de plus en plus rare jusqu'à presque disparaître à la fin du Xe Cycle.

   En 998:X, la Gardienne de Kÿria, Myrhyarmen, a fait pousser l'Estel - un arbre gigantesque aux racines puissantes - en Alëandir sur l'ordre de Kÿria. Elle voulait en faire un symbole de la présence de la Déesse et de l'espoir qui perdurait pour le peuple Elfe. Lors du Voile, elle fusionna avec cet arbre et le Don de Kÿria rejaillit sur toute l'Anaëh comme au début du monde. La Symphonie redevint alors puissante, la végétation fut plus forte et plus dense, comme grandie d'un seul coup. Aujourd'hui, ceux qui l'entendent peuvent être prévenus de dangers ou de phénomènes étranges rien qu'en tendant l'oreille.

   La capacité d'entendre la Symhonie fut également renforcée au sein du peuple elfe. Ceux qui l'entendaient partiellement ou inconsciemment purent entendre les chants à proprement parlé. D'autres qui n’avaient aucune sensibilité se retrouvèrent avec des intuitions, des pressentiments ou des montées d'émotions violentes sans savoir à quoi elles étaient dues.

   A la fin du Voile, les racines de l'Estel s'étaient répandues sous toute l'Anaëh et continuaient à s'étendre tout doucement. Les êtres les plus sensibles conclurent que le Don se transmettait à la forêt par l'Estel lui-même, en faisant le cœur de cette nouvelle expansion. Il faudrait cependant détruire l'Estel pour en être sûr, ce que les elfes ne sont pas exactement prêt à faire.



   
  • Aduram : la Dissonance


   Mais la capacité d'entendre la Symphonie peut également être un poison. En effet, la Symphonie a été entièrement corrompue lors de la chute du Linoïn, faisant d'elle l'enfer maintenant connu sous le nom d'Aduram. Aujourd'hui, elle rend les animaux agressifs et les êtres conscients paranoïaques. Cette forme de corruption peut aller jusqu'à entraîner la mort, ou du moins une folie si profonde qu'il en découle des transformations définitives, à l'instar des Elfes du Linoïn, devenus depuis les Drows du Puy d'Elda.



   


   



   

   Parmi les elfes doués de cette perception, certains n'entendront jamais la mélodie mais sauront certaines choses de manière inconsciente, auront de bonnes intuitions, des pressentiments très forts, etc... D'autres auront plus ou moins de mal à percevoir, comprendre et saisir l'entier sens de ce qu'ils entendront comme s'ils devaient interpréter une langue étrangère ou comprendre quelqu'un qui parle au milieu d'une foule.

   En dehors des Nymphes et des Fées, le sang elfique étant le seul d'espèce humanoïde à porter ce don, le métissage aura rapidement raison de la forme la plus parlante de son expression. La sensibilité aux Chants n'en reste pas moins un présent extrêmement tenace et ainsi chez les Sang-Mêlé, la communication - même si elle sera toujours inconsciente - persiste parfois longuement à travers les générations. On retrouvera par exemple des cas d'agriculteurs et de jardiniers en Péninsule, capables de savoir les maux dont souffrent une plante, sans même avoir à l'examiner.
   

   
  • Les Noss


   A la fin du Xe Cycle, seuls les Noss, les clans sauvages d'Anaëh, comptaient encore des personnes capables d'entendre la Symphonie consciemment. Lors du Voile, un grand nombre de citadins qui avaient commencé à entendre la Symphonie ont également quitté les murs de pierre pour rejoindre des clans nomades. Depuis lors, et même si les membres de ces clans n’entendent pas tous consciemment la Symphonie, ceux qui sont strictement incapables de l'entendre représentent une toute petite minorité. Le fait de ne pas pouvoir entendre la Symphonie est même considéré comme une maladie, voire une malédiction, et représente moins de 2% de la population.


   
  • Les citadins


   Depuis le Voile, ceux qui ont commencé à entendre la Symphonie ont quitté les Cités pour retourner au mode de vie Noss à de très rares exceptions près. On estime la proportion d'elfes entendant la symphonie à 1 à 2% en moyenne dans les Cités. Il semblerait cependant qu'en Ardamir et Alëandir, la proportion surpasse le double alors qu'en Quatrième Saison et en Daranovar, elle serait plus faible encore.

   Autour des cités, la Première Œuvre a perdu de sa magie. Les arbres sont plus petits, la faune plus commune. Un peu d'espace, nommé généralement Jardin, a même été dégagé pour pratiquer un peu l'élevage de monture ou - encore plus rarement - l'agriculture semi-sauvage (mélange de plantation et de cueillette préservant partiellement la Symphonie). La Symphonie y est donc beaucoup plus faible que dans la forêt sauvage et parfois même légèrement changée. Il semblerait que cette faiblesse soit l'une des raisons qui poussent les Noss et les druides à rester éloigné de leurs murs de pierres.

   Cependant, depuis le Voile, la Symphonie semble avoir repris ses droits sur les murs de pierres en même temps que la végétation. Les Jardins ont presque disparu au profit d'une nature totalement sauvage. Les bâtisses se sont craquelées et effondrées. La forêt s'est installée partout... Pour peu qu'on ne l'en chasse pas de nouveau, ce qui est encore aujourd'hui un débat difficile entre Noss et Citadins.


   
  • Les Druides


   Les druides sont des élus d'Anaëh et leur santé mentale dépend en partie de la force de la Symphonie qui les entoure. Fait extraordinaire, en plus de l'entendre, les druides les plus sensibles et expérimentés peuvent communiquer avec elle, l'interroger directement ou envoyer des messages à travers elle. La sagesse populaire dit qu'un druide n'est jamais seul.

   
(copyright) Rédigé d'après le travail d'Aerlinn Merileryn
   
   


Dernière édition par Sapientia le Ven 27 Oct 2017 - 16:43, édité 1 fois
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