Sapientia
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Nombre de messages : 1011 Âge : 33 Date d'inscription : 10/02/2010
| Sujet: Magies persistantes Mar 7 Nov 2017 - 2:17 | |
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Le Façonnage ~ La magie perpétuelle ~ Tout le monde le sait, un sort dure aussi longtemps que la concentration et la volonté de son lanceur perdurent, jamais après. Pourtant, au travers des âges, nombre de mages ont tenté de stabiliser la magie pour que leurs œuvres leur survivent, utilisant parfois pour cela les techniques les plus folles... Hors de l'utilisation des runes qui est très spécifique, il existe trois grandes voies permettant de stabiliser un effet magique au-delà de la volonté de son lanceur : - Nouer la trame autour du sort pour le faire persister : puissant, éternel et inévitablement mortel
- Stabiliser l'énergie d'un sort dans un équilibre précaire qui sera rompu (et explosera) à la moindre intrusion physique ou magique
- Imprégner un objet de magie pour définir des conditions de déclenchement et d'utilisation et y incruster un sort lancé par quelqu'un d'autre.
Seule la stabilisation est utilisable en jeu sans en référer au Staff, mais gardez à l'esprit que même cela reste dangereux. Sommaire :- Pièges magiques
- Imprégnation
- Noeuds Magiques
- Niveau minimal pour espérer ne pas mourir : Arcaniste
- Support : Lieu ou objet inanimé
- Nombre d'utilisations : 1 - La magie est libérée en une fois, comme une détonation.
- Durée maximale avant inactivité :
Arcaniste : quelques heures Maître : quelques ennéades Archimage : quelques années
- Temps d'incantation : Incantation du sort habituel plus quelques minutes de stabilisation.
- Principe : L'erreur volontaire
En lançant un sort, il est possible de rater volontairement la phase qui consiste à activer l'effet souhaité tout en gardant sa cohésion puis de couper tout canal permettant à la magie de retrouver sa forme naturelle. Un agglomérat d'énergie organisée reste donc bloqué à un endroit précis en attendant une seule chose : que la moindre perturbation physique ou magique déclenche sa fonction première pour permettre à la Trame de retrouver sa forme normale. Le sort est forcément basique et ne demandera aucun changement pendant l'exécution puisqu'il se laissera "exploser".
- Danger pour le lanceur : Moyen
Il faut des années pour maîtriser la technique sans quoi le sort explose entre les mains du lanceur, donc tous les mages capables de stabiliser un sort se sont forcément coltinés de sacrés échecs. Même en maîtrisant la technique, il y a toujours 25% de chance d'échouer tant l'entreprise est un travail d'équilibriste. Cependant, le contrecoup n'est jamais rien d'autre que l'effet du sort. Il est donc facile de limiter les risques.
- Détection et contre-mesure :
Tout mage peut percevoir un piège magique mais il est impossible de le désamorcer sans l'activer puisque le simple fait de le sonder le déséquilibre et donc le déclenche. Seul le lanceur peut tenter une telle opération... et même lui aura moins d'une chance sur deux d'y parvenir. Il est par contre possible à un mage doué de prendre le contrôle du sort au moment de son activation comme il récupérerait le sort raté d'un apprenti.
Cours du Professeur Caranthir à l'Académie d'Alëandir
La méthode la plus courante de stabilisation magique... est la Stabilisation (bien qu'elle soit régulièrement qualifiée de "piège magique"). Ce n'est pas la créativité dans l'invention de noms qui fait leur influence, mais leur efficacité... et si cette méthode manque un peu de panache, l'efficacité est au rendez vous.
Habituellement, un professeur vous tannera sur la stabilité de vos projections magiques, sur leur capacité à ne pas exploser et tout réduire en bouillie infâme. Cette méthode prône exactement l'inverse : ratez vos sorts !
Allons, ne faites pas cette tête... et reprenons depuis les bases. Un sort est un vecteur de magie destiné à atteindre un but. La plupart des mages ne s'occupent pas ou peu du chemin parcouru pour y arriver... mais contrairement à celui des militaires, le quotient intellectuel des mages est généralement au dessus de celui d'un Menlelth. Ils connaissent en général le "chemin" emprunté, et savent donc ce qu'est une erreur et comment elle s'exprime.
Admettons que les Menlelth n'aient rien à vous envier, et explicitons : en lançant un sort, vous partez d'un point "A" et trichez pour atteindre un point "I" normalement inaccessible... et parfois, une erreur peut survenir au cours du processus. Les possibilités sont innombrables : l'un de deux points est erroné, vous empruntez le chemin du voisin, ou votre chemin se disloque tout simplement en route. Intéressons nous à cette dernière éventualité... Imaginez un instant que vous fassiez volontairement en sorte que votre "chemin" soit brouillé, mais qu'il arrive quand même à destination. Si vous vous plantez, vous aurez un bel échec traditionnel et l'un de vos confrères se chargera de nettoyer ce qu'il reste de vous. Mais si vous réussissez à trouver l'équilibre entre échec volontaire et réussite... eh bien, vous avez réussi à survivre à une folie de plus.
Concrètement, qu'est-ce que vous aurez réussi ? Dans les faits, votre sort n'existera plus en tant que tel : ce procédé se fait au prix de la "forme" de votre projection. En revanche, l’énergie que vous avez façonnée reste et enveloppe l'objet que vous aviez visé : cet objet n'en sera pas magique pour autant, mais baignera dans une énergie instable et informe. Vous aurez aisément deviné qu'une fois déclenché, ce processus ne peut absolument pas être utilisé pour autre chose : la seule possibilité dont vous disposez à ce stade est d'empêcher l'Energie d'atteindre le point critique, du moins si vous savez comment faire - et donc avez contribué au processus, et maîtrisez le sort utilisé à l'origine. Un mage renommé utilise ici la métaphore du château de cartes : vous avez volontairement enlevé l'une des cartes qui soutenait votre construction, mais vous seul savez laquelle et vous seul êtes en mesure de remettre la bonne au bon endroit, de la bonne façon. Si vous perturbez l'Energie, que vous modifiez l'objet d'une quelconque façon... l'Energie jusque là "vaguement" stabilisée sur l'objet sera violemment libérée. Si vous voulez une métaphore ici, nul besoin d'aller chercher plus loin qu'un mot : "Boum".
L'avantage flagrant de cette méthode est qu'elle fonctionne sur tout et n'importe quoi, tant que l'objet en question n'est pas susceptible de briser lui même le sort : en somme, votre armoire conviendra parfaitement mais ne tentez rien sur votre plante verte.
Imprégnation~ Les objets magiques ça existe peut-être un peu ~ - Niveau minimal pour espérer ne pas mourir : Maître de l'Immatériel
- Support : Pierre précieuse (sauf Archemagie)
- Nombre d'utilisations : Une ou plusieurs selon le type de Toile
- Durée maximale avant épuisement ( même avec des gemmes de drain ) :
Maître : quelques années Archimage : quelques siècles (voire quelques cycles)
- Temps d'incantation : Un rituel construit avec de nombreux composants demandant de quelques heures à quelques jours de concentration continue
- Principe :
Un mage de l'immatériel s'empare du sort d'un autre mage au moment de son lancement, il le fige, le contient et l'infuse peu à peu dans un objet.
- Danger pour le lanceur : Faible
Le lanceur du sort d'origine ne risque presque rien car son sort tombe tout de suite sous la coupe du façonneur.
- Danger pour le Façonneur : Haut
Le façonneur doit intercepter le sort d'un autre mage puis le condenser dans un objet qui va contraindre la puissance magique. La magie n'a qu'une tendance : lui échapper. Le contenant risque d'éclater à tout moment s'il n'infuse pas correctement la magie ou qu'il ne l'a pas correctement préparée et conditionnée. C'est un processus long (de quelques heures à quelques jours) durant lequel le façonneur doit tenir sa concentration sans discontinuer. Le contrecoup d'un échec est aussi terrifiant et pourrait être simplifié en imaginant la puissance du sort de base multiplié par l'énergie stockée pour lui servir de réserve libérée brutalement en direction du façonneur pendant que le sort chargé de contenir cette magie brute s'échappe en drainant son énergie. Si ce n'est pas létal, cela laisse presque toujours des séquelles. L'apprentissage est extrêmement risqué.
- Détection et contre-mesure :
Seul un mage de l'immatériel (et particulièrement un mage versé dans le mysticisme) peut identifier à coup sûr un objet imprégné.
Des réceptacles de façonnage - Carnet crasseux retrouvé sous une table de l'Etude Noire
Certains matériaux présentent une surprenante capacité à supporter et retenir une forme stable de magie. Jusqu'ici, mes expériences ne m'ont permis d'isoler que certaines gemmes précieuses.
Contrairement à certaines croyances, seules la qualité et la structure de la gemme influent sur l'imprégnation. La taille possède une influence, mais si minime qu'elle est à négliger en dessous d'une variation de l'échelle du décimètre-cube.
A noter que la modification du support (une entaille ou un éclat, par exemple) après imprégnation peut entraîner des conséquences originales : le cas le plus courant est la rupture de lien entre plusieurs joyaux qui entraîne un relâchement soudain de la magie sous forme sauvage et donc de sérieux dommages à l'environnement alentour.
Entrée de journal d'un Maître Mage Thaari au sujet d'un collègue mort, drainé par sa propre magie
Voilà pourquoi je n'ai jamais envisagé de me lancer dans l'art si prestigieux du façonnage malgré mon célèbre et inégalé talent naturel pour voir et ressentir les flux de magie pure.
Les conséquences sont trop grandes. L'apprentissage de l'Imprégnation se fait au détriment de certaines parties de vous. Manipuler de la magie a un point aussi élevé a un prix, et ce prix est très lourd. Prix qui commence par l'Addiction : regardez n'importe quel façonneur au plus profond des yeux, et vous y verrez la flamme dévorante de l'appel de la magie. Puis, contrecoup habituel d'un travail trop vaste dans les Arts : la folie. Survivez à ces deux là, et vous verrez peut être apparaître d'autres singularités liées aux Arts, d'autres ravages de l'esprit, d'autres horreurs... mais ne vous inquiétez pas : à ce stade, votre agonie sera probablement très brève.
Autre détail tout aussi perturbant, pratiquer cette forme d'art accentue la tendance à la sociopathie, à l'isolement et à la misanthropie, bien plus encore que tout autre magie à ma connaissance. Peut-être est-ce en partie pour cela qu'il existe encore moins de façonneurs dans le monde que de doigts sur ma main...
Pratiques et Astuces des anciens Façonneurs - Grimoire de l'Etude Noire
Bases et généralisations :
l'Imprégnation est l'art de manipuler les magies au niveau le plus élémentaire atteignable par des être non divins. Cet art se solde par des tendances schizophréniques poussées couplées à d'autres névroses et psychoses souvent handicapantes dues au besoin d'appréhender la quintessence des Trois Voies pour manipuler des sortilèges issus d'autres voies que la sienne.
La plupart des mages ne se préoccupent que d'agencer la forme de magie qu'il connaisse en un sort, éventuellement de le manipuler un peu une fois lancé pour le réorienter. Mais certains voient plus loin, certains ont une perception si fine et précise de la magie qu'ils tentent d'en manipuler des facettes qu'ils ne peuvent comprendre avec leur tête. Nul ne saurait offrir de généralité sur les façonneurs, car il sont trop peu nombreux, mais parmi les quelques points communs qu'on leur trouve, tous ont une perception innée de la magie et tous sont des mages de l'immatériel même si tous ne se sont pas orientés vers le Mysticisme.
Mais là où le mage 'traditionnel' emprunte son chemin et lance son sort, le façonneur emprunte le sort pour trouver son chemin. Vous n'avez pas compris ? C'est normal. Pour synthétiser : le façonneur utilise avant tout sa propre magie, mais également celle des autres. Le façonneur est un expert de la manipulation de la magie des autres mages et a la capacité de la stabiliser en une structure - plus ou moins - stable que vous réutiliserez plus tard. En d'autres termes, bien que les façonneurs soient toujours des mages de l'immatériel, avec un mage du feu sous la main, ils peuvent créer un objet qui pourra créer un allume-feu.
Mise en pratique : Gemme Sort
La base de l'imprégnation est la réalisation d'une Gemme-Sort. Le sort est formé, récupéré et stabilisé en entier au sein de cette gemme. Au cours de l'imprégnation, tous les paramètres du sort sont entièrement définis : puissance, durée, toutes les informations qui conditionnent son activation, qu'elles soient relatives ou absolues.
C'est l'acte d'imprégnation en lui-même et non pas le niveau du sortilège imprégné qui fait la difficulté de cette pratique, ainsi les façonneurs peuvent se permettre de créer des gemmes extrêmement puissantes ; elles ne seront cependant qu'à usage unique. En effet, l'activation relâche toute l'énergie mise en forme par le façonneur, et la gemme perd donc sa conformation en même temps que son Energie. Ici, un petit détail : si ces gemmes sont à usage unique, il sera tout de même plus aisé pour le même façonneur de ré-imprégner le même sort dans la même gemme à l'aide du même mage lanceur : la mise en forme et l'identité du lanceur laissant une "empreinte" de son passage. A l'inverse, vous aurez compris, imprégner un sort différent nécessite de pouvoir effacer cette empreinte... et est donc plus ardu.
Ces gemmes uniques peuvent être serties ou incrustées sans que le sort ne soit compromis, du moins si l'imprégnation est réalisée correctement.
Exemple : Un sort pourra pointer une zone précise fixe - le centre de l’arène du centre-ville - ou une zone de deux mètres autour de la gemme. L'effet peut être déclenché par l'intrusion mentale du porteur quel qu'il soit ou par le contact d'une certaine personne, et une fois son devoir accompli, il ne restera plus qu'une bête gemme avec l'empreinte magique vide d'un sort et d'un mage bien précis.
Mise en pratique : Gemme de réserve
Cette œuvre consiste 'simplement' à lier une "gemme sort" qui contient le modèle du sort désiré et ses conditions d'activation, à une ou plusieurs gemmes de réserve imprégnées d'une magie aussi pure que possible venant du façonneur. Lors de l'activation, le sortilège consommera d'abord l’énergie des gemmes de réserve, permettant à la gemme sort de rester intacte un certain temps.
Vous l'aurez compris, cette méthode permet d'obtenir une imprégnation réutilisable tant que la ou les gemmes de réserves contiennent de la magie (quand elle n'en contiennent plus du tout, la gemme sort sera consommée et l'imprégnation disparaîtra).
Mise en pratique : Toiles de gemmes ou Architecture de gemmes
De la même façon qu'une gemme sort peut être reliée à une ou plusieurs gemmes de réserves, un façonneur particulièrement talentueux peut lier plusieurs gemmes sorts entre elles. Ce genre de réalisation est gourmand en temps et en énergie, de même pour le support. Toutes les gemmes doivent être réalisées sur mesure par la même personne, dans le même type de pierre et être d'une régularité parfaite.
Mise en pratique : Gemme de drain
Une forme basique de Toile de gemmes comprend une seconde gemme sort qui a pour unique fonction de gérer les niveaux des gemmes réserves : les Gemmes de drain. Cette dernière puise en permanence ou à chaque utilisation dans l'énergie vitale de son utilisateur ou des être conscients qui l'entourent. Certains façonneurs particulièrement brillants ont pu façonner des gemmes de drain pouvant être remplies volontairement par n'importe quel mage de la même voie que le sort contenu dans la gemme principale.
Mise en pratique : Gemme Unique
Il est arrivé dans l'histoire qu'un ou deux façonneurs de légende aient réussi à façonné l'équivalent d'une Toile de gemme dans une seule grande gemme. La technique a par contre été perdue au fil des Cycles.
Lien au façonneur
Contrairement à ce que murmurent les mages, sûrement par jalousie, le travail d'un façonneur survit à celui-ci. Une fois imprégnée, une gemme est totalement indépendante de son façonneur. Il ne peut ni les détruire à distance, ni les localiser, ni les contrer autrement que n'importe quel mage.
Fuites magiques et interférences
Un façonneur de talent sera en mesure de limiter les fuites au maximum, mais la gemme reste un support matériel et donc impropre à retenir la magie. Même le diamant laissera filtrer une part de magie, très lentement mais assez pour vider peu à peu la gemme - beaucoup plus rapidement si l'imprégnation a été mal réalisée ou réalisée par un façonneur de moindre talent - et surtout suffisamment pour créer une légère instabilité dans la trame proche. Les Toiles de gemmes se vident donc beaucoup plus vite que les gemmes-sort seules.
Il existe une seconde forme d'imprégnation n'existant qu'en Anaëh : l'Archemagie. Ses principes, préceptes et dangers sont les mêmes que ceux expliqués plus haut mais son support est différent : le bois et la corne principalement. Contrairement à l'Imprégnation classique, il n'est pas non plus possible de faire de Toile à proprement parlé. Les elfes utilisent comme contenant les différentes parties d'un objet unique (un arc, un bâton ou une flèche en règle générale) façonnées avec les bons composants et ayant la bonne forme, ce qui rend leurs imprégnations moins polyvalentes et moins passe partout mais leur permet également une mise en pratique plus directe. Il est aussi intéressant de préciser que les produits de l'Archemagie elfique peuvent muter avec le temps. poussant ou s’arquant de façon improbable, se couvrant de feuilles ou se hérissant d'épines. Introduction à l'Archemagie - Moitié de livre sauvé durant le Voile dans les bibliothèques de Lanthaloran. Aujourd'hui conservé à Daranovar
Si certains d'entre vous ont déjà entendu parler de l'Imprégnation, sachez que notre peuple n'a que de piètres capacités en cette matière. L'incrustation de la magie, une force aussi mouvante que puissante, dans un matériau mort est trop éloignée de notre conception du monde pour que nous soyons à notre aise avec ce précepte proche de la nécromancie.
Les Magies sont une multitude de forces de vie et de transformation. Tel Elenmàr, elles ne peuvent être figées et ne doivent donc être contenues que dans des matériaux capables de s'adapter à elles autant qu'elle s'y adapteront. Par conséquent, nous avons mis au point une forme d'imprégnation basée sur des matières vivantes. Notre principal support est le bois vert mais nous pouvons également travailler avec des objets constitués en partie d'os, du moment que ces derniers aient été prélevés selon l'usage et maintenus en vie par magie.
C'est rare, dangereux, d'une puissance incommensurable. On ne peut pas volontairement en créer. Pour ce qu'on en sait, c'est éternel et indestructible. Voilà. Vous savez tout... Pas satisfait ? Soit. Reprenons les bases. La magie enveloppe Miradelphia comme comme une immense tapisserie. Des millions de fils de magie s'entrecroisent dans un ordre précis pour former un canevas dont seuls les dieux pourraient décrire la finalité. Lorsqu'un mage lance un sort, sa volonté décale un ou deux fil, change une couleur par ici, un trajet par là, et lorsqu'il relâche son attention, les fils reprennent leur ordre initial. Mais il arrive que ces fils ne retrouvent pas leur place. Ils se tordent, ils se nouent, et il est impossible de les démêler. Comme vous pouvez l'imaginer, l’événement magique à l'origine de ce genre de formation ne peut être qu'immense et spectaculaire... comme les retombées du Nœud lui-même en réalité. Personne n'a réussi à en créer un de façon volontaire. Le dernier à avoir essayé a tué des centaines de personnes lors de la bataille d'Eraison pour accomplir son rituel sans y parvenir. Nœud Exogène - ex : Noeud d'Ellyrion
Noué par une intervention extérieure, un Noeud Exogène est un lieu dans lequel la volonté des personnes présentes lors de sa création ont été enfermées. La magie n'a alors de cesse que de se plier en boucle à ces volontés, créant sorts, illusions, effets et visions pour remplir une mission que personne n'attend plus depuis longtemps. Contrairement aux autres magies persistantes, le Noeud Exogène n'as pas de durée de vie. Formé de la Trame elle-même, il s'auto-alimente et continue à fonctionner de la même manière pour l'éternité. Autour d'eux, les mages sont incapable de lancer des sorts ou les sorts qu'ils lancent leur échappent totalement pour donner des résultats totalement farfelus (et souvent dangereux) Nœud Endogène - ex : Œil de Valas au Puy d'Elda
On en sait très peu sur la formation des Noeuds Endogènes, mais on suppose qu'ils seraient le fruit d'une volonté cohérente assez puissante pour nouer volontairement la trame autour d'elle et que cette volonté serait le cœur du nœud. Mais tout ceci n'est qu'une supposition. Dans les faits, sont appelés Noeud Endogènes les noeuds qui, au lieu de produire des effets chaotiques et de se nourrir de magie, ont un effet stable qui amplifie ou facilite les incantations magique à proximité. Miradelphia Rédigé par Halyalindë. Basé sur le travail de Callista et Arthur
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