Le prix à débourser pour une paix commune.

Maintes piques des forces militaires briguèrent Cantharel d’un bout à l’autre à la recherche dudit ordre des Valeureux, comme on leur avait mandé. Bien que l’information disant que leur retour était véritable, en aucune occasion ils ne parvinrent à leur mettre les doigts dessus. C’est que ces gens, portés à la défense des opprimés, harnachés en preux chevaliers, se montraient aussi discrets qu’une flopée de larrons, voir même de coupe-jarrets. Ils durent pourtant faire avec, obliquant leur plan de redressement à cette envolée soudaine de crime en Cantharel.

Ainsi, deux solutions furent soulevées adoptées majoritairement. Ces directives furent écrites, affichées et criées, afin que tous en aient pris connaissance.

En ce jour de Julas jour de la 4^ième ennéade de la 10^ième année du mois de Barkios de la 10^ième

Afin d’enrayer l’envolée criminelle qui ne cesse de prospérer en l’absence de l’armée, nous décrétons la mise en place du couvre-feu. Au déclin des soleils, dès lors que la neuvième heure de l’après-midi tintera, tous seront astreints à tenir le nid familial et à vider les rues et venelles de leur présence. Toutes présences non justifiées préalablement à la caserne, est passible de lourde peine.

De plus, quiconque devient témoin d’un crime, d’un manquement moral, se verra octroyé une prime pour le dénoncement immédiat de ces turpitudes. Agir à empêcher ces mêmes délits, fera doubler ladite prime. Pour le bien de cette citée, c’est tous ensembles que nous devons œuvrer à en conserver la paix.

Ainsi persistera ces directives et ce, jusqu’au retour des osts Berthildois.

Théodrick, Protecteur par intérim de Cantharel.