Eléonore de Saint-Aimé
Humain
Nombre de messages : 72 Âge : 28 Date d'inscription : 15/08/2016
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 17 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Il était temps Lun 12 Mar 2018 - 2:05 | |
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Cinquième ennéade de Barkios, De la dixième année du onzième cycle. La jeune Saint-Aimé était loin d’avoir oublié la requête de Louis quant à la gestion de leurs terres. Elle n’avait pas trouvé le temps avant cette ennéade d’accomplir ses requêtes mais elle y avait bel et bien pensé. Elle avait gardé précieusement ses lettres, comme chaque correspondance à vrai dire, mais celles-ci plus encore puisqu’elles venaient de Louis. Elle les relisait parfois le soir, avant d’aller dormir, comme pour entendre un peu sa voix à travers sa plume. La jeune femme recréait un peu ce cocon qui était pour l’instant détruit et qui lui manquait tant. Il lui avait donc dit mot pour mot que la santé de leurs terres dépendrait désormais d’elle. En lui annonçant évidemment que certaines dépenses avaient été remboursées sitôt qu’ils avaient pris possessions de villes qui jalonnaient leur chemin. Grand bien leur en fasse ! Il manquerait plus que la guerre les appauvrisse ! Mais c’était aussi qu’ils ne manquaient donc plus de nourriture ni d’or, pour l’heure, et que des réapprovisionnements avaient été planifiés. Et si elle avait déjà donné l’ordre de rapatrier les ravitaillements à la frontière, près de l’Eraçon, en attendant de nouvelles directives, elle devait aujourd’hui vérifier les récoltes. - Suite à la missive de notre régent, je vous avais sommé de retenir la nourriture au pays. Où en sommes-nous des récoltes ? - Elles sont aussi bonnes que possibles, ma dame. Quand elle fut enfin seule, elle souffla un peu. Une bonne chose de faite. Même sans Louis, tout allait bien. Mais elle n’en avait pas fini et devait encore distribuer des ordres. Notamment concernant les ravitaillements de nourriture qui allaient devoir se préparer en plus grande quantité que prévu. S’il était hors de question de faire de plus gros convois, elle en ferait de plus nombreux. Plus facile à déplacer et à défendre, elle savait qu’il était beaucoup plus sage de procéder ainsi. Alors elle ajouta à la programmation, bien que déformée par les bonnes nouvelles, une autre procession. Ainsi, ils auraient de quoi se nourrir et mener la guerre au mieux.
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