Mission importante

Cela faisait maintenant quelques jours que Aedes n'était pas parti à la recherche d'un contrat à accomplir, heuresement qu'il avait entendu que l'on cherchait des hommes chez le Duc . Malheureusement, peut être trop heureux. Il pensait tellement à cette mission qu'il finit par se perdre... et oui... (le nul). Lorsqu'il s'agissait de se repérer dans une forêt la c'était trop facile : hop un arbre, hop une plante, hop le sens du vent, hop la position du soleil et hop il était derrière une biche. Par contre, une ville, toutes les maisons se ressemble, les toits couvrent le soleil et les biches sont les grosses femmes qui reviennent de la fontaine avec de l'eau...

Enfin bref, il était perdu. Deux gardes l'avaient remarqués et commençait à parier sur le nombre de fois qu'il passerait devant eux. Ne le voyant pas s'arrêter, ils allairent à son secours lui indiquant alors la bonne direction. Mais voilà, cela ne suffit pas, c'est avec un grand fou rire qu'ils revirent Aedes revenir. Au final, les deux gardes l'accompagnèrent jusque devant la maison du Duc où ils poussèrent Aedes dans l'entrée et partirent en sonnant un coup de carillon.

Après deux bonnes heures de course dans la ville, Aedes fit son entré dans le jardin du Duc, un peu essoufflé. Il tomba face à deux personnes, un gras du bide et une boite allongée dans l'herbe. Un tilte se fit dans son cerveau, la grosse armure ne pouvait être qu'un noble, et le gros surement un de ses serviteurs... Aedes en était certain. Il arriva devant le noble en armure.

_ Duc, je suis venu vous trouver pour la quête.

Aedes tourna la tête plusieur fois, il n'y avait pas d'autres mercenaires que lui... et dans son cerveau sonnaient des ecots de pièces.

Il existe deux types de jours : ceux où l’on a pas envi de se lever et ceux où on se lève pas. Au départ ce jour devait être du deuxième type mais finalement il fut du premier, pourquoi ? Ben parce que Mehyo se fit rappeler à l’ordre par son ventre, chose rare mais qui peut quand même arriver. Après avoir fait un bon gros repas dans les limites de ce qu’il avait en réserve, c'est-à-dire une pomme et un morceau de pain le tout accompagné d’eau, et calmant son ventre le temps de trouver quelque chose de plus consistant à se mettre sous la dent. Quelques fruits pourraient suffire, comme ceux que l’on trouve au marché.

Mais oui le marché! se dit Mehyo. Il pourrait sûrement y voler plus ou moins discrètement quelques fruits, quoique il avait déjà essayé une fois quelques temps auparavant et, il faut bien le dire, ça n’avait pas très bien réussi, de ce qu’il avait pu voir depuis la cellule dans laquelle on l’avait jeté. Chose étonnante, on l’avait quand même nourrit dans cette prison, mais il est bien connu que les Humains sont des gens étrange. Bon revenons à nos moutons, les histoires de Mehyo au milieu des rats et des autres repris de justice ne sont pas vraiment intéressantes, donc Mehyo se dirige vers le marché. En chemin il croise plein de personne, principalement des femmes qui vont-elles aussi au marché le sac à la main, prête dépensé des sommes folles pour faire une bonne soupe à leur gamin ce soir ou ce midi, mais aussi certain des dit gamins qui courent dans tout les sens essayant d’éviter au mieux les adultes.

En remarquant une bonne femme entrain de compter les pièces qui lui reste pour acheter le repas du jour, Mehyo en vint lui-même à penser que lui-même ne possède plus beaucoup d’argent et tant qu’à faire autant éviter d’en dépenser et retourner en prison non merci, trop peu de liberté. L’autre solution serait de se faire payer à manger. Mais qui pourrait lui payer à manger ? Qui pouvait il connaître dans cette ville qui serait prêt à lui offrir un repas ?
Mehyo se met alors à compter sur ses doigts les personnes susceptibles de pouvoir lui venir en aide…Y’aurait bien le duc Nova de Jaskey, encore faudrait il que le duc se souvienne de lui. Bah, mieux vaut tenter le coup on ne sait jamais. Direction chez le duc ! La rue de l’église d’après un passant.

Une fois la rue atteinte, il ne reste plus qu’à trouver la maison, là c’est plus simple, le duc lui avait décrit une fois, quelques années plutôt. Bon des têtes de lions…des têtes de lions…Ah ! Trouvé. Mehyo se dirigea vers le grand portail gardé par les statues à tête de lion. Fit un petit signe au jardinier qui lui ouvrit le portail sans poser de question. Mehyo, un peu surpris, se dirigea vers un groupe d’homme plus loin, remerciant le jardinier au passage. Ayant reconnu facilement le duc, Mehyo se dirigea vers lui et quand il fut bien visible par ce dernier leva les bras et sans se soucier des deux autres hommes, s’écria :

- Cher duc, mon ami ! Cela fait si longtemps, faites donc apporté quelques nourritures, que nous ayons quelques choses à se mettre sous la dent pendant que nous parlerons de tout et de rien !

L'homme en armure n'était pas le duc ? C'était un combattant ? Aedes ne pouvait y croire, alors pensif, il chercha à expliquer quelques petits détails : l'odeur atroce s'échappant de lui et les plaques de métaux le recouvrant. En y repensant bien, les gardes qui l'avaient amené en porté aussi. Soudain Aedes eut une illumination, il avait trouvé le fin mot de l'histoire. Ils s'entrainent ! C'est pour cela qu'il porte de si grosses plaques de fer sur le corps... pas mal. Il pensa qu'il devrait s'en procurer. Un large sourire apparut alors, mais très vite écourté par le bruit du portail qui s'ouvrit, quelqu'un venait d'arriver.

Aedes se retourna et subit comme un choque... Une autre importante question vint alors lui prendre toute sont attention. La personne devant lui était-elle un homme ou une femme ? Mais sa refléxion plus qu'intense fut troublé par les cris des deux autres qui se trouvaient dans son dos jusqu'à ce que "mon vieil ami" parvienne jusqu'à ses oreilles.

Toutes ces réflexions avaient épuisé Aedes, pensait qu'il y ait tant de choses de différentes avec son pays d'origine... Aedes en était presque encore plus fatigué rien que d'y penser. Enfin bref, le duc allait bientot parlait, Aedes devait se tenir prêt. Il décrocha alors sa lance, retira soigneusement le tissu de lin qui la couvrait en le laissant glisser lentement. Le lin, une fois tombé, découvrit la magnifique lance d'Aedes hérité de son grand père. Il planta alors le manche de la lance dans le sol entre lui et le duc et s'assit : son âme était prête à recevoir ses ordres.

- Mehyo mon vieil ami toujours à la rue à ce que je vois ? Ces années d'armée ne t'ont finalement pas permis d'avoir de quoi te payer même à manger c'est bien beau de jouer les Rastas (peuple d'hommes des bois aux cheveux longs adeptes de la consommation de violettes hallucinogène refusant toute la société de consommation de Diantra) Donc non je ne vais rien te donner à mangé, mais tu as une possibilité de te faire de l’argent, assez pour te mettre à l'abri pour quelques mois, toit compris évidement.

De l’argent pour quelque mois…Mehyo ne pouvait pas vraiment refuser, non pas qu’il n’a pas d’argent. Il en avait de l’argent mais pas sur lui, il avait tout oublié chez son père quand il était parti en voyage, donc au final on peut dire qu’il n’a pas grand-chose. En plus il avait quelques petits achat à faire comme un nouveau manteau.

- Et bien, cher duc je vois que vous vous souvenez de mes petits problèmes d’argent. Et bien je suppose qu’il ne me reste plus qu’à accepter ce que vous allez me proposer. Et je suppose que je vais devoir faire équipe avec les deux humains qui sont là.

Mehyo se tourna vers les deux humains, l’un avait endossé une armure du genre voyante, à ce demander comment avec toutes ces dorures l’armure pouvait avoir une efficacité. Mehyo avait la nette impression qu’il avait déjà vu cet humain dans les rues de Diantra, mais il n’en était pas certain mais vu l’armure, l’humain ne devait pas passer inaperçu. L’autre humain était un mercenaire à première vue, rien ne le sortait vraiment de l’ordinaire sauf sa lance, généralement les mercenaires humains porte des épées et pas des lances mais il y a des exceptions à toutes les règles, ou presque toute. Mehyo ôta son arc de son dos, le posa dans l’herbe avant de s’asseoir à son tour, imitant le mercenaire.

- Bonjour amis humains, je me nomme Mehyo. Je suis qu’un humble voyageur alors n’attendait pas beaucoup d’aide de ma part.

Attrapant ses cheveux Mehyo essaya de les coiffés au mieux, les coinçant derrière ses oreilles afin qu’il ne lui tombe pas sur le visage. Puis Mehyo pris son carquois et examina ses flèches en attendant que le duc reprenne la parole.

Voilà maintenant quelques minutes que Aedes s'était séparé de ses compagnons afin d'aller chercher des victuailles. Il repassa devant les deux gardes qui le saluèrent et commencèrent a s'approcher de lui.


_Dite messires, vous n'êtes quand même pas encore perdu ?

_Non, je vous remercie, je suis à la recherche de nourriture et d'eau afin de commencer la quête que l'on vient de me confier.

_Cela ne dois être une grande quête dite moi...

_Pourquoi cela ?

_ Bah... vous n'avez plus votre grande lance, cela doit dire que ce n'est pas une mission difficile...


Un grand silence s'installe, et un malaise se leva en synergie de grands sourires sur le visage des gardes. Maintenant que cette regrettable oublie avait été mis à jour, Aedes réalisa la source d'un étrange malaise qu'il ressentait jusqu'à maintenant, comme ci il avait oublié quelque chose. Son regard figé, ses mains immobiles et une goutte de sueur coulant le long de sa joue transmirent un message de fou rire aux deux gardes qui ne s'était
pas imaginé cette homme aussi... peut concentré. Aedes se tourna vers une rue rejoignant la place sur laquelle il était et se mit a courir pour aller rechercher sa lance. Les deux gardes le regardèrent partir et l'un des deux se pencha sur l'autre.


_Dis Andret ?

_Oui ?

_La maison du Duc n'est pas par la ?




Les deux gardes rirent de plus belle.

La porte se brisa sous le coup de pied de Bleu avec autant de résistance que du bois mort. Soit la boite de conserve avait bel est bien de la force dans les jambes soit la porte était vraiment de mauvaise qualité et pour la mission qui devait suivre la première raison était quelque peu préférable mai seulement si le paladin n’avait pas acquis cette force dans les jambes à force de fuir.

Bref, suivant Bleu à l’intérieur de la maison en évitant les restes de portes tenant encore sur leurs gonds, Mehyo s’arrêta sur la moitié de porte gisant sur le sol et observa ce qui l’entourait.

A première vue ils se trouvaient dans la pièce principale de la maison. Un reste de repas était posé sur la grande table qui trônait au milieu de la sale, elle-même entouré de quelques chaises. Le reste de la pièce était composé d’une cheminée, où quelques bûches brûlaient encore et de divers autres éléments de mobilier dont l’énumération serait longue et fastidieuse, donc on va faire l’impasse.

Après avoir jeté un coup d’œil, Mehyo se dirigea vers ce qui semblait être le coin cuisine sans se préoccuper de son partenaire et se mit à fouiller dans les placards. Avec l’œil et le savoir faire de l’expert, l’Elfe trouva en quelques instants du pain, de la viande et quelques fruits, des pommes principalement. Ni une ni deux, Mehyo improvisa un petit repas, histoire de faire taire les cris de son ventre qui ne cessait d’augmenter le volume. Un petit peu de pain et de viande le tout suivit d’une pomme et sa repart. Le reste des victuailles non engloutis par l’Elfe fut mise dans son sac, remplissant un peu le vide de ce dernier.

Bon récapitulatif des choses nécessaire à la mission : Nourriture et de quoi dormir. Bon si la nourriture c’est bon, le dodo ça l’est moins mais ça il l’avait laissé à Bleu.

- Bleu, j’ai la nourriture, tu as besoin d’aide ?

A ce moment de l’aventure, il est important de signaler que Mehyo s’installa sur une chaise et se détendit, laissant à Bleu le soin de trouver le reste. Autre fait d’importance : au même moment, à l’autre bout de la ville, dans une partie pour un moment épargné par la peste, une femme tout ce qu’il y a de plus banal, se baladait dans la rue, inconsciente du danger qui l’attendait au coin de la rue.