Alcariël des Iarin'Dath [terminée]

Identité

Nom/Prénom : Alcariël
Âge/Date de naissance : 845 ans en l’an 17, en fin d’ellipse.
Sexe : Féminin
Race : Elfe Ornedhel
Faction : Noss (Iarin’Dath)
Alignement : Chaotique Bon
Liens notables :

Particularité :

• Un tatouage sur le visage constitué de trois traits distincts, un qui relie l’oreille gauche à la droite, en passant sous les pomettes et sur la base du nez, les deux autres qui descendent de sous les yeux en croisant la première.
  
• Parle de temps en temps à un petit objet de bois qu’elle garde sur elle constamment.
  

Métier : Eclaireuse
Classe d'arme : Epée (principale) et arc (secondaire)

Possessions & Equipements :
En dehors de ses vêtements qui n’offriront probablement aucune protection contre les projectiles ou autre lames, presque inutiles quand on se bat contre les forces d’une forêt, les possessions d’Alcariël se comptent sur les doigts d’une main à laquelle il manquerait deux doigts. Deux lames acérées troquées au cours des migrations des Iarin’Dath qu’elle accrochait à une ceinture et un petit objet de bois à la forme incongrue que personne à part elle n’avait vu de près. Il lui arrivait d’être en possession d’un arc ou autre objet pratique, mais le clan en restera toujours propriétaire.

Apparence :

• Taille : 1m90
  
• Couleur des yeux : Verts
  
• Couleur des cheveux : Blonds
  

D’une taille supérieure à la normale, Alcariël dépasse toutes ses semblables au sein de son clan et est à la hauteur de la plupart des hommes avec qui elle traite. Elle est très élancée, presque sans formes et semble renvoyer une image de fragilité mais c’est loin d’être le cas, et son entraînement guerrier aussi bien en terme de force que d’agilité va donner du fil à retordre aux plus endurcis. Elle a un visage anguleux comme taillé à la serpe, peu avenant et assez fermé, le regard dur, un tatouage guerrier appuyant la première impression.

---

Personnalité :

Alcariël est plutôt taciturne et se mettra naturellement à l’écart quand elle le peut, préférant la compagnie de la forêt et de son crâne à celles des siens. Lorsqu’elle est sur le camp cependant, entre ses différentes missions, elle essaie comme elle le peut de s’intégrer, mais se retrouve la plupart du temps à principalement écouter tous ceux qui l’entourent en n’intervenant que rarement lorsqu’elle est sûre d’elle. Et sûre d’elle elle l’est, lorsque cela touche à ses quelques compétences préférées, notamment son rôle dans la Noss, ou sa capacité à se battre. Au contraire, que ça soit sur le maniement d’une arme qu’elle ne connaît pas ou toute autre compétence, et l’humilité qui prévaudra, et lui demander son avis la plongera dans une incapacité totale à prendre une décision.

---

Capacités magiques :

Aucune, elle a seulement une très bonne perception de la symphonie depuis le Voile, et elle fait tellement partie de son identité propre qu'elle s'en sert constamment mais presque plus de manière consciente.

---

---

Histoire

Si le prénom qu’on lui avait donné à sa naissance la promettait à un avenir glorieux, la naissance d’Alcariël n’avait rien d’exceptionnel. Née de deux membres des Iarin’Dath, elle fût élevée par le clan et maintint une relation légèrement privilégiée jusqu’à leur disparition aux alentours de ses six cent ans.


Le rêve allait commencer plus tôt qu’il ne commençait chez la majeure partie des Iarin’Dath, et à à peine huit décennies, Alcariël n’avait déjà plus aucun doute, c’était le souvenir de quelqu’un de grand, et elle allait le faire sien. Il était simple, la lumière régnait, et les ténèbres avançaient, des tourbillons rouges tournoyaient sans jamais s’arrêter et repoussaient la marée des ténèbres infinis. Lorsqu’elle l’exposait aux chamans, ce qu’ils lui disaient la confortait dans son idée, la lumière était le Linoïn, les ténèbres le mal apporté par les hommes, et le tourbillon rouge un guerrier féroce. On la marqua d’un tatouage à la teinte rougeâtre représentant la férocité de ce tourbillon lorsqu’il était évident qu’elle se l’était approprié et ne pourrais plus rêver autre chose.

Mais le plus exceptionnel était que le rêve dépassait sa forme première. Lorsqu’elle se prenait à rêvasser ou à méditer dans la forêt, elle se voyait portant un étandard sur un champ de bataille, entourée d’alliés comme d’ennemis, non loin du plus grand incendie qu’elle ne verrait probablement jamais. L’heroïne qui défendait sa forêt et son peuple, la petite Iarin’Dath et ses délires de grandeur, toutes deux qui ne faisaient alors plus partie que d’une seule entité. Elle décida éventuellement de taire ces visions à son clan, alors que personne ne lui avait jamais partagé de telles histoires.


Comme une prophétie auto-réalisatrice, son tatouage allait la prédisposer à un rôle plus guerrier qu’artisanal ou mystique, et de tous les arts qu’elle devait comprendre pour assurer son rôle de Iarin’Dath, elle allait jetter son dévolu sur deux d’entre eux, nommément l’art du combat et celui du pistage. La combinaison de ces deux apprentissages auprès des membres les plus doués de la Noss lui valurent d’être considérée comme l’éclaireuse la plus prometteuse des siens. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne déçut pas. Elle s’établit rapidement comme une valeur sûre, et en deux siècles on se tournait d’abord vers elle à chaque fois que le clan se remettait en marche, et quand on trouvait une de ses marques dans la nature, on savait qu’elle était fiable.


Lorsqu’il fut évident – à travers la symphonie mais aussi les échanges avec d’autres Noss – que l’Aduram s’adoucissait et se remettait peu à peu de ses blessures, Alcariël commit l’impensable, elle abandonna les siens. Alors que son chemin l’avait menée près de la frontière entre l’Anaëh et l’Aduram, l’appel de la forêt meurtrie devint trop fort et elle fit cap vers le sud sans sourciller à la pensée qu’elle abandonnait ainsi l’intégralité de sa Noss qui comptait sur elle. Comme si le communiquer rendait la trahison palpable, elle ne prit même pas la peine de signaler quoi que ce soit aux éclaireurs qui suivaient le chemin qu’elle tracait. Elle établit un petit camp à l’orée de l’Aduram mais juste assez loin pour que la dissonance ne lui paraisse pas dangereuse.


Alcariël ne savait pas exactement ce qu’elle recherchait dans le Linoïn, alors qu’aucune des anciennes légendes qu’elle avait en mémoire n’était assez précise pour lui rappeler la position du secret de sa Noss. Si elle avait commencé à bien discerner la symphonie lors du Voile, elle n’en comprenait pas le sens et savait que la présence de la dissonance rendait toute communication productive impossible. Malgré le manque d’objectif, les incursions dans la forêt malade furent nombreuses pendant les cinq années qu’elle passa à vivre à sa frontière, et sa conscience d’éclaireuse la forçait à rendre même les incursions les plus inutiles en une information de plus et autant de balises pour signaler tous les dangers qu'elle croisait, et la réputation du danger de cette forêt se confirmait à chacune de ces expéditions. Si un jour le clan décidait de rentrer dans son Linoïn, elle avait déjà fait une partie de son travail.

Une expédition en particulier, une des dernières, allait revêtir une grande importance pour Alcariël. L’esprit embrouillé par le chant distordu, fragilisée par cette solitude qu’elle n’avait pensé pouvoir subir, rattrapée par la trahison des siens… Tous les dangers de l’Aduram auxquels on avait préparé tous les Iarin’Dath se rappelaient à son bon souvenir. Au plus fort de la crise, cependant, elle était loin et était incapable de rentrer à son camp. La décision prise fut terrible, et la conscience déjà en lambeaux, elle devait survivre une nuit complète. Le salut vint d’un objet improbable, un petit crâne elfe de bois ouvragé. Toute la nuit Alcariël allait discuter avec ce crâne et en lui confiant la garde de ses soucis mais aussi de ses émotions elle parvint à se protéger d’elle-même et rentrer au camp. En réalité, seul son moment de faiblesse faisait prendre à l’objet cet aspect là, et il n’était en vérité qu’une excroissance boisée d’un arbre qui en avait été séparé par quelque animal.


Si l’expérience la changea et la plongea un peu plus vers la folie, faisant d’un objet en bois sa principale interlocutrice, elle lui permit de rester relativement libre de l’influence de l’Aduram et de s’en réchapper alors que la dissonance était de moins en moins puissante. L’ancien rôle d’éclaireuse allait l’aider à retrouver la piste des siens, alors qu’Alcariël avait passé sa vie à comprendre les déplacements de la Noss et à préparer les suivants. A ce moment, elle devait être quelque part dans le sud de l’Anaëh, et si l’adoucissement de l’Aduram se propageait à travers l’Anaëh, les Iarin’Dath seraient les premiers à s’en rapprocher.

HRP:

Va t'occuper des deux chipies maintenant !

Code:

[Métier] : Eclaireur des Iarin'Dath

[Sexe] : Féminin

[Classe d'arme] : Corps à Corps / Distance

[Alignement] : Chaotique bon

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Ancienne fiche: