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 Rénatus Léon Babec-Roumel _ Terminée

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Rénatus Babec-Roumel
Drydry l'Fonda'da'mûr

Rénatus Babec-Roumel


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MessageSujet: Rénatus Léon Babec-Roumel _ Terminée    Rénatus Léon Babec-Roumel _ Terminée  I_icon_minitimeJeu 17 Jan 2019 - 12:04


Idéntité
Nom/Prénom : Léonie, anciennement Rénatus Léon, Babec-Roumel...

Âge/Date de naissance : Vingt cinq ans en l'An 16 du cycle présent _ il est donc né le 37 Verimios de l'An 990, du cycle passé...

Sexe : Masculin...

Race : Humain...

Faction : l'Itrhi-Vaan (depuis qu'il a quitté en l'an cinq du nouveau cycle, la péninsule, où déjà jeune homme il voyoutait à Diantra et ailleurs). Désormais il peuple une race éclectique en pays vaani, la crapule.

Alignement : Chaotique mauvais... (Ainsi son alignement affecte l'entourage qu'il dupe, mais l'affecte surtout lui, par ses comportements autodestructeurs.)

Liens notables : La racaille... Beaucoup de connaissances, moins d'amis...

Particularité : Il est représentatif de sa faction.

+:

Métier : Charlatan

Classe d'arme : Corps à corps...

+:


Possessions & Equipements :

Léonie ne possède malheureusement pas grand chose, mis à part quelques affaires éparses dans le monde, chez quelque connaissance du gouape qu’il est, à l’abri de sa précarité, de son mode de vie ballotant balloté… Ce sont  seulement ses loques et sa ruse qui encombrent sa chiche possession ; quelque couteau aiguisé, une bonne bourse bien pleine - souvent vide -, et surtout de bonnes chausses solidement façonnées, c’est que la course à pied a pu être une de ces choses qu’il a tant pratiqué... D'ailleurs, ce n'est pas vrai, le malin a voulut vous enduire en erreur, il y a bien une chose qu'il possède en fait ! Il avait oublié le coquin par omission volontaire de vous dire qu'il possédait dans le dédale de rues thaaries, une minuscule échoppe, de quoi installer une table, une boule de cristal, et caetera...

Apparence :

Son apparence pardi peut parfois en dérouter certains ; d’aucuns le trouveront juste un peu loufoque avec son air déglingué, mais rien de trop marqué, de trop précis. Une racaille comme une autre, foulant quelques marchés, ou autres endroits milles fois fréquentés ; disons... les terrains de jeux propices aux voyous tels que lui, comme il s’en trouve dans n’importe quelle grande ville, voilà comment sans capuche ni l’air affreux le jeune homme s’adapte aux pigeons qu’il plume, aux sots qu’il berne. Tantôt débauché, tantôt apprêté, il se fait parfois efféminé, pour quelque farce, quelque lubie... Il adore se déguiser en femme disons-le clairement, bien qu'il soit aussi à l'aise sous les costumes que dans sa peau de voyou. 

Jadis péninsulaire et fils d'un bourgeois, érudit, Léonie garde une certaine prestance de sa brève éducation péninsulaire ; c'est que son père bibliothécaire avait alors placé tous ses espoirs sur l'enfant, l'unique, que sa pauvre femme avait jalousement enfanté. Le dos droit et la répartie qu’il faut à un homme pour paraitre menaçant, du moins assez afin d’éviter d’en venir aux mains. Une prestance à couper le souffle... Il a le geste gracile, fluet, comme un artiste qui jouerait le raffinement ; il sait danser et maîtrise parfaitement les mouvements de son corps, sont là les réminiscences de l'éducation « nuisible » que sa mère a glissé, dans l'apprentissage bourratif de la culture, des sciences et autres niaiseries que son père lui inculquait à l'époque. Il est certes grand, mais reste assez svelte… Désormais vaani, il s’est tellement adapté à si doux climat, apprécié climat, rêvé climat ! –, qu’il se promène parfois torse nu défiant du regard ceux qui le trouverait étrange... Etrange pourtant, c'est ce que clairement il est...

Lorsqu’il arrive à votre hauteur, un sourire narquois dessiné sur ses lèvres plutôt pincées, ce n’est ni son teint de peau ni sont front carré qui vous alpagueront d’abord… Ni ses cheveux de violet teintés par quelque préparation à l’hibiscus et autres plantes… Non... Rien de tout cela, ce sont en fait de magnifiques yeux bleus, dans lesquels vous plongez comme dans un lac d’altitude, ils vous submergent par leur beauté, leur pureté ; cependant le premier abord écoulé, vous n’aurez cure d’ignorer ce qu’ils expriment ! Ce sont là des sourcils bien inclinés qui viennent fortifier le tout, donnant à Léonie quelque chose de sévère, ou bien même, de malsain. C'est le regard de sa mère qu'il arbore...
Car on ne peut, faute de discrétion, oublier le reste, il est possesseur d'oreilles un peu grandes mais pas trop, puis enfin d'un nez plutôt discret, surtout lorsque l’on voit quel cou il se coltine… Aujourd’hui ça ne le complexe pas plus que cela… Autrefois peut-être, mais plus aujourd'hui...

  • Taille : Un mètre soixante-seize, pour être précis.
  • Yeux : Très bleus...


Personnalité :

Mais qu'il est cupide, qu'il est vénal ! Qu’il est représentatif de l'allègre plèbe, de l’illustre classe de canaille qu’il complète de ses maints talents ! Qu’il est bizarre, ce petit gars indocile, qui crache son venin avant de disparaitre chérir le fruit de son larcin dans quelque recoin sordide, pour quelque désir malsain. C’est un joueur, qui mise avant tout et en n’importe quelle situation, sa vie, comme si elle n’avait aucune valeur à ses yeux… Pourtant il craint la mort, or ce qu'il redoute le plus est la façon dont il rencontrera la fin... Tragique... Subite... Brève, surtout, il demande pitié... En pleine course, fiché par un carreau d’arbalète, sauvagement égorgé par l’amant d’une donzelle ou d’un coquin qu’il aurait sauté, car il n’aurait pas assez prit de précautions ; mourir peut-être, mais de mort lente, jamais. Alors le truand ménage ses coups, étudie chaque situation, et ne pète pas plus haut que son nez.

Il est quelqu'un d'assez instable et c'est à la recherche de liberté, que la rébellion il a choisie dès son très jeune âge... Ce sont les livres qu'il a lus, de héros, preux par définition, qui l'ont poussé à fuguer ; ces livres que son père lui interdisait injustement, ont forgé sa volonté mêlée de haine et de gêne face aux carcans, et l'ont poussé à fuir, faisant de lui en cette époque, un fugitif. Aujourd'hui... S'il a fuit son passé, il construit désormais son présent, comme il le peut... Il n'est pas un héros, loin de là... Il est la sournoiserie incarnée ! Il est le vice, la rapine, tout ce qui permet de vivre et qui donne envie de vivre... L'alcool... Le stupre... Et le lucre... Il lui a fallut commettre quelques meurtres, certes... Mais rien de trop violent, et toujours par accident... Un promeneur trop attaché à sa bourse, un tavernier pervers qui tentait d'abuser de son corps après qu'il ait tard, dansé pour quelques clients privilégiés... Une soirée arrosée... Il s'était fait des sous, ça oui ! Avec l'or du tavernier qui n'en avait du coup plus besoin, il s'était fait des couilles en or... De quoi vivre un ou deux mois peinard... C'est qu'il est fou de l'or et adore son tintement lorsqu'il fait rebondir les pièces dans sa main ou qu'il tâte sa bourse pleine à craquer, comme un grincement porte-bonheur... Il est bizarre le Léonie, s'il préfère les femmes il apprécie néanmoins quelques hommes... S'il peut paraître bizarre c'est qu'il l'est vraiment. Instable, jamais vraiment le même, tantôt mielleux tantôt exécrable... Si faux... Si vaniteux... Si joyeux... Si imbu de ses talents cachés... Alors qu'il n'est qu'un moins que rien... Juste un p'tit voleur, un petit rôdeur... Un petit merdeux. Pourtant il est dans la place, car c'est en troquant tout et rien qu'il est riche de ses liens sociaux, qu'il entretient avec la racaille urbaine... Il est connu et plutôt apprécié, car combien de fois n'a-t-il pas aux yeux de tous défendu la veuve et l'orphelin ! Combien de fois n'a-t-il pas aidé ou dépanné quelqu'un ? Pour lui ce sont des investissements à long terme, car personne n'est plus calculateur que lui...

Capacités magiques :

Diantre, aucune ! À part l'art de faire disparaître des objets sous le nez d'enfants de la rue, souriants, édentés, lorsqu'il les divertit par désoeuvrement...







Histoire

C'était le fils d'un bibliothécaire et de son épouse, elle-même fille d'un seigneur raté en duché d'Erac du temps de Trystan ou de Léandre, ladite épouse poussa, poussa encore plus fort, et le petit naquît ; ce petit c'était bien évidemment moi, jadis Rénatus, Léon Babec-Roumel.

Lorsque je portais encore cette infecte suite de mots en guise d'appellation, j'étais encore prisonnier d'un monde qui ne me convenait pas. Mes parents étaient tendus comme des instruments à cordes, mal réglés, et de ce fait incapables de bien éduquer leur unique enfant... C'est qu'ils voulaient tous deux se l'accaparer pour en faire une image d'eux-mêmes, vaniteux bourgeois, lettrés bien entendu, et qui par orgueil snobaient injustement la populace. Alors que moi, très jeune déjà je me liais d'amitié avec servantes et jardiniers, cuistots et compagnie, mais surtout avec les enfants de toutes ces petites gens ; je voulais être comme eux, simple, épanoui, moi-même quoi ! Décoincé, avenant, drôle, rusé ! Or je ne le pouvais point, car l'éducation « monsieur », était la clef de la réussite, et tout m'était injustement interdit, sous prétexte que ci et que là ! On me fit apprendre les Lettres, et derrière elles tout ce qu'il se cachait évidemment, dans les livres que l'on décryptait avidement ! Brimand ma personnalité, au lieu de m'épanouir je contint comme de la bile le ressentiment à l'égard de mes géniteurs, et jouais au fils modèle... Bien-sûr je le fis, apprenant très vite ce que c'était que d'être hypocrite, de bon cœur ; j'appris à lire, à compter, à prier, à étonner les amis de la famille par ma culture, mes larges connaissances en terme de tout et de n'importe quoi, j'appris même à peindre et à danser là ou mon père aurait voulu que j'apprenne peut-être à me défendre... Contrairement à lui, frêle petit être à la cervelle aussi grosse que le cul de ma mère... Le petit Rénatus, moi-même donc, âgé de quatorze ans, partis, devenant alors Léon tout court, adolescent plein de fougue, curieux de découvrir le monde qui s'offrait à moi...

Les jours suivant ma fugue, je dus pour commencer, apprendre à me fondre dans la masse pour disparaitre, mais rien n'était plus facile lorsque l'on était l'ami d'adolescents rebelles, et c'est donc dans une grange à l'abri des regards indiscrets, chez un ami d'un ami dont les parents élevaient des chèvres en campagne adjacente, que je vécu cette première étape, celle qui précéda ma métamorphose. En échange de quelques services à la ferme je pus rester un ou deux mois en exil, peut-être trois que sais-je, loin des patrouilles me recherchant parfois, sous la pression de mes géniteurs déconfits. Mon corps se muscla et c'est à cette époque que, sillonnant en compagnie de mes amis peu fréquentables, les villages attenants, je connus les joies du sexe et du trouble que de simples jeunes comme nous pouvaient occasionner, lors d'une fête ou d'un quelconque événement. Des rixes, deux trois larcins, une ou deux orgies fortuites qui me donnèrent le goût des chairs... Et surtout l'alcool ! La fête ! Loin de moi les raisonnements scellés ! Loin de moi l'ennui ! Heureux de nos grosses bêtises de petits nuisibles que nous étions hélas, nous tentâmes tout ce qu'il put nous passer par la tête, jouir ainsi de notre impétuosité... Je me voyais même voler quelque petite vieille fragile avant de m'en aller voyager, les portes du monde s'ouvraient à moi, et bientôt à mes pieds je saurais le réduire ! Je dus me battre pieds et poings afin d'empêcher une connaissance de mes amis, une petite racaille à qui l'on faisait un peu d'ombre depuis nos récents coups –, de vendre le secret de ma cachette.  Je le tint en respect quelques enneades, ayant vaincu en duel le cafard, mais lorsqu'il fut évident qu'il me dénoncerait malgré tout, séance tenante je pris la poudre d'escampette, sans avant voler la recette de leur dernière vente, aux pauvres éleveurs qui m'avaient accueilli, et qu'un jour si le pouvais, je rembourserai.

La vie ne tarda pas à me montrer son vrai visage... Ce n'était pas comme dans les livres d'aventures ou d'Histoire, dans lesquels les aventuriers s'inventent, au détour d'un élan, d'un besoin de liberté, et qu'ils deviennent malgré les revers fatidiques de la vie – quelque blessure handicapante ou amourette de conséquence –, des héros. Que nenni... Je dus me rendre à l'évidence, si je ne voulais pas mourir loin des miens il me faudrait soit les retrouver, repentis, soit m'accrocher à ma liberté et donc à la vie, la vraie, la dure, celle de l'errance, loin d'eux donc et de tout ce qui m'avait fait quitter leur misère émotionnelle, que je ne pouvais tout simplement pas adopter, moi esprit libre, moi être indocile, bête sauvage ! Ainsi je me fis d'abord, arrivé à Diantra en l'An six, en une enneade à peine, une réputation de petit voleur à l'étalage performant, mais qui dit réputation dit fichage... Je me fis donc un devoir de disparaître des endroits que je côtoyais, pour éviter de me faire prendre. Ainsi débutait avec un échec cuisant, ma vocation, celle que j'avais consciencieusement choisi... Avec la faim qui taraude et le corps si fébrile qu'un seul repas tiré droit de la poubelle pouvait requinquer... Je devais maigre, famélique et survécu de justesse à la maladie et à la mort... Ce fut une année éprouvante qui me vit ramper dans de sordides recoins à l'affut de quelque miette... La seule chose qui me fit tenir fut la joie que me procura un jour l'éphémère Théâtre d'Arcam, et secrètement je nourrissais l'espoir de faire un jour partie des leurs... Je ne pus assister à aucune autre représentation de leur part cette année-là, ainsi je décidais de voyager, pour seul talisman ce petit collier usagé, qu'un « Voyageur » d'Arcam avait oublié dans son départ précipité, suite à l'arrivée des autorités néerites... C'est que pour l'occasion je m'étais fait beau et propre... Puis ivre de culs de verres grapillés, je me mis à danser, et danser... Les quelques pièces lancées à mon adresse avant que les néerites coincés du fion ne débarquent, ne manquèrent pas d'éveiller en moi le sens des responsabilités... Je pris soin de moi et en l'espace de quelques enneades, mettant mon corps à la disposition de clients, à qui, une « connaissance » me recommandait à chaque fois, je fis le tapin, pour de l'or... L'or chérit... Qu'il est précieux, que je l'adore... Il me permettrait en effet un jour, de voyager...

En l'An huit, alors que j'ai taillé milles pipes, me suit fait enfiler maintes fois, et ai même enfilé parfois ! –, je dus quitter la ville, car le maquereau pour qui je travaillais depuis plus d'un an, voulait me réduire en charpie sous prétexte que j'avais tué un de ses clients dans son établissement ! Le fait est qu'en effet je l'avais bien tué, et de sang froid, à l'aide d'une pierre que j'avais préparée. L'acte prémédité avait été ma réponse à la violence d'un client habituel... Je n'avais que faire des cons ; ce serait moi, le con, ou personne !
Alors en compagnie d'une amie à moi, une pauvre fille à qui le Patriarche avait lancé sons dévolu car lui ne donnait pas dans la pédérastie, nous partîmes en catastrophe de la capitale après qu'elle m'ait subtilisé à la vigilance du patron, que l'heure de la « branlée » qu'il me filerai avait été retardé pour une quelconque raison ! C'est que la chance commençait à me sourire ! De cette journée, de cette escapade signant le début d'une vraie aventure, comme celle que j'attendais depuis toujours, je ne me souviens plus trop... Toujours est-il que nous avons parcouru le Royaume, amoureux transis, vivant de peu... Souvent, nous partions à la recherche d'un paumé à plumer ; nous réussissions à faire croire au pauvre type solitaire que ma Jeanette en avait pour son minois... Non pas au deuxième rendez-vous, mais au troisième nous parvenions à pénétrer la demeure de l'imbécile, et c'est une fois le cul nu que je débarquais une arme de fortune dans la main, et que nous abreuvions nos bourses de ce nectar qu'est l'argent ! Nous nous croyions rois, mais comme l'amour est un sodomite, je me fis une fois de plus rudoyé ; Jeannette m'avait quitté ! La salope... Je me rendis à l'évidence, après une bonne enneade d'ivresse et d'excès, il fallait que je quitte la Péninsule à la recherche d'un lieu de vie propice à mes penchants... *

En Olyian je devins Léonie, du moins ainsi dérivait-je mon second prénom pour en faire mon pseudonyme. J'étais Léonie et non plus Rénatus de mon cul ! –, j'étais devenu ce que j'avais toujours aspiré d'être, libre ! Mais la liberté avait semblait-il un prix à payer... Et devant tant de concurrence, il me faudrait persévérer. Ce que je fis passionnément... Je voulais tout et je le volais ! Je pu me dégoter une cachette et très vite je roulai sur l'or... Enfin tout est relatif, mais ainsi l'observais-je moi, décrétant que cinq cent souverain ou même milles de ces pièces d'or, étaient une richesse inestimable. Or on me subtilisa ma petite fortune, c'est que j'avais tapé dans l'œil par mes rapines, possiblement d'une guilde de voleurs ? Ils me proposèrent de faire partie des leurs et à mon refus il répondirent par une raclée que je garderai en tête jusqu'au sombre jour de mon décès. Il me fallut serrer la ceinture quelque temps, vivant seulement du peu que je pouvais subtiliser sans me faire remarquer, changeant d'auberges et de quartiers comme l'on change de partenaire à Thaar... Je me fis discret. Plus que discret. La discrétion incarnée...

J'organisai enfin un coup de maître* avant d'en faire la pratique, puis je réitérai consciencieusement en prenant soin d'attendre entre chaque braquage « fantôme » ... Je fis ce que je pu pour rester discret, insoupçonnable... J'avais récupéré ma petite fortune et bien plus... Je me fis un petit nid douillet, rien de bien renommé, à peine quelques mètres carrés d'un boutique perdue dans le dédale des rues thaaries... Je me mis au charlatanisme soucieux de paraître dégouté du vol devant ceux qui encore me surveillaient. Et s'il est une chose que l'on peut être dans ma ville, c'est bien un bon vieux charlatan ! Je me déguisai en tout, en voyante, en danseur d'Arcam, et ainsi allais-je vivant plusieurs vies à la fois ! Tantôt escroc, tantôt mondain, je me glissai parfois, non, souvent ! -, à des fêtes comme il s'en faisait à Thaar ! Enfin bref, trêve de plaisanteries, je vivais ma vie !!!!!!

Ci-dessous une chronologie qui devrait pouvoir renseigner un peu plus à mon égard... Si vous avez besoin de moi je suis là-bas, les “ petits “ ont rabattu une poire, les dupes ont toujours besoin d'un petit rituel, ou d'une voyante très... visionnaire, si vous voyez ce que je veux dire...






>>> CHRONOLOGIE

• An 990, XIe Cycle
Naissance du petit Rénatus, Léonie Babec-Roumel, sur lequel son père bibliothécaire place tous ses espoirs...
Jusqu'à la fin du XIe Cycle il grandit et reçoit une bonne éducation. Brimé par ses parents qui le voient un jour devenir aussi faux et pédants qu'eux...

• en l'An 999, il a donc neuf ans lors du Voile... Il n'y comprend pas grand chose aux atermoiements religieux et superstitieux où l'on évoque la colère des Dieux, ou leur passage miraculeux sur terre... Ce sont cependant quatre-vingt et un jours de rumeurs et d'euphorie qui bercent cette étape de son enfance... Alors que par pure contradiction envers ses géniteurs il est se fait presque adolescent blasphémateur avant l'éclipse, le Voile a beaucoup apporté au jeune humain en construction qu'il est, alors que des miracles viennent embellir sa foi brinquebalante, comme une réconciliation avec sa culture... Il devient à cette époque un pentien en devenir, croyant au divin malgré encore quelque scepticisme propre aux rebelles. C'est sans doute grâce à cette expérience inédite pour un très jeune humain tel que lui, qu'il accepte la religion comme une vérité, ce qui lui permettra plus tard de croire en Arcam, qu'il préfère du fait de ses penchants, à Néera.

• en l'An Ier, l'enfant grandit toujours et avec lui ses aspirations, qui se confirment gentiment... Il veut être aventurier ! Il veut être marin, comme ceux ayant affronté les flots déchaînés à l'occasion du Voile... Il veut être le pourfendeur des monstres de l'Aduram... Il aime la poésie, l'art, l'aventure et le voyage... De ce fait, rien de tel qu'un passage en Erac du Théâtre d'Arcam, pour enflammer son imagination...

• en l'An 2 et 3, il dévore avidement les livres que son père lui interdit en faveur de l'Histoire...

• en l'An 4, il commence à se rebeller... Et fait vivre à ses parents leur pire cauchemar... Violent, comme une bête en cage, il crache son venin, révèle ses pulsions en éveille...

• en l'An 5, âgé à peine de quatorze ans, il fugue la bride parentale, pour ne plus jamais revenir sur sa décision...

• en l'An 6, à quinze ans il a quitté l'éraçon pour découvrir alors la capitale du royaume ! Il y découvre aussi la misère, la faim, mais retrouve aussi au hasard d'une de leurs spontanée représentation, le Théâtre d'Arcam et sa vision du monde, qu'il ne peut s'empêcher de s'approprier encore, nourriture de son âme par les projets qui en découlent...

• en l'An 7, à seize ans, il veut voyager... Inspiré par le Théâtre d'Arcam, il rêve d'un futur aventureux, où les passions se mêlent aux pulsions...

• en l'An 8, âgé de dix-sept ans, et alors qu'il se prostitue depuis plus d'un an, en fin d'année il assassine un client trop brutal, et se fait aussitôt emprisonner par son maquereau, qui attend le lendemain pour probablement le punir, voire l'éliminer.
Il réussit à s'enfuir à l'aide d'une amie chère, avec qui il eut par la suite une histoire...

• en l'An 9, âgé désormais de dix-huit ans et armé d'un caractère bien trempé, loin de lui la prostitution et ses turpitudes, il voyage en compagnie de son épouse – car ainsi se nommaient-ils par simple décret personnel –, à travers la péninsule, en volant de quoi se nourrir et briguant parfois quelque cachette douillette, le temps d'un petit somme mérité. Il croit en Arcam, et c'est à travers son pèlerinage qu'il s'approchera de plus en plus des enseignements du Dieu Fripon. Lorsqu'à la fin de l'An 9 il se fait quitter par Jeannette, il craque et réussit après une organisation irréprochable, à voler les bijoux d'une vieille dame vers Etherna, qu'il assassine impunément avant les domestiques de l'ancienne, ne le découvrent de justesse. Il parvient à s'enfuir et se rend du port de Seram encore plus à l'Est vers cet estrévent duquel on parle tant et où son Dieu serait apparemment honoré à sa juste valeur.

• en l'An 10, à dix-neuf ans et encore toutes ses dents malgré sa déception amoureuse, le petit Léon n'est plus, c'est en effet tout fraîchement débarqué en Ithri-Vaan, qu'il se fait prénommer Léonie, oubliant tout de son passé si ce n'est ce cauchemar récurrent qui le ramène en enfance auprès de ses géniteurs égoïstes...

• en l'An 11, à vingt ans, il se fait connaître par plusieurs organisations de malfaiteurs, mais il préfère vivre seul de ses fréquents petits larcins, à hauteur de ses capacités...

>>> Ellipse de l'An 12 à l'An 16... Ce qui est prévu...

• en l'An 12, il rencontre Zaahrian alors que croyant ce dernier ivre mort, il tente de lui subtiliser ses possessions. L'assassin lui ouvre des possibles, qu'il refuse ardemment. Il est certes une raclure, mais pas un assassin, hormis deux trois exceptions s'entend ! Il s'essaie au charlatanisme du haut de sa répartie...

• en l'An 13, il commence à percer dans le monde des arnaques, beau parleur, bon acteur, il réussit à se faire de l'argent facile en se servant des gens, comme bon lui semble. Bien évidemment, il ne cible que les imbéciles et n'empiète sur le territoire de personne... Il commence à entretenir avec Zaz une relation plutôt étroite mais ambigüe.

• en l'An 14, Léonie se fait une réputation largement méritée dans le charlatanisme qu'il exerce quotidiennement. Il fera également plusieurs braquages fantômes dans les coffres de plusieurs marchands influents. Ni vu ni connu.

• en l'An 15, s'il œuvre généralement seul, il forme quelques enfants de la rue à son entreprise principale, à qui il demande de rabattre les pigeons dans des piège de rebouteux farfelus. C'est qu'il y a de l'argent à se faire...

• en l'An 16, il est enfin âgé de vingt-cinq ans, et il peut se targuer d'être passé maître en l'art de la tromperie, du mensonge, du vol et des arnaques... Il est un charlatan aguerri, et c'est à travers de fausses danses et autres rituels débiles qu'il fait croire aux superstitieux ce qu'ils désirent entendre avant d'empocher ce qui représente aujourd'hui son revenu principal. Du reste il se laisse porter par les occasions, vivant pleinement de ses milles et uns larcins... Il reste un petit... Qu'un grand pourrait élever, en décelant en lui ce que Zaahrian a déjà décelé... Or lui, ce dont il rêve vraiment, c'est de devenir acteur, un vrai, et non pas celui de tous les jours...

* Nota bene : aux deux * soulevés dans le texte, se trouvent respectivement, une omission concernant l'assassinat de la petite vieille avant de fuir la Péninsule, puis une autre concernant le ou les "coups de maître" qu'il a semble-t-il fait en l'AN 14 : le premier point est voué à devenir un rétro-RP, le deuxième probablement aussi, sous forme d'un préambule de RP, dans le timing actuel... Car  Merci beaucoup !!!
Enfin, il y a surement des coquilles, première fiche aussi rapidement pondue pour ma part... Bisous !




HRP:

_________________

« Un charlatan, sur un tréteau,
Pantalon rouge et vert manteau,
Vend à grands cris la vie;
Puis échange, contre des sous,
Son remède pour loups garous
Et l'histoire de point en point suivie,
Sur sa pancarte,
D'un bossu noir qu'il délivra de fièvre quarte. »

(Verhaeren, Les Villes tentaculaires, Les Campagnes hallucinées, 1895, p. 68.)

Rénatus Léon Babec-Roumel _ Terminée  Je_t_a11


Dernière édition par Léonie le Jeu 24 Jan 2019 - 12:48, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Rénatus Léon Babec-Roumel _ Terminée    Rénatus Léon Babec-Roumel _ Terminée  I_icon_minitimeJeu 17 Jan 2019 - 18:59

Ma foi... :love: :love: :love:

Edit : j'ai modifié dans la chrono en l'an 14 un détail pour que ce soit plus fluide !
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MessageSujet: Re: Rénatus Léon Babec-Roumel _ Terminée    Rénatus Léon Babec-Roumel _ Terminée  I_icon_minitimeJeu 24 Jan 2019 - 6:45

UP... ?

_________________

« Un charlatan, sur un tréteau,
Pantalon rouge et vert manteau,
Vend à grands cris la vie;
Puis échange, contre des sous,
Son remède pour loups garous
Et l'histoire de point en point suivie,
Sur sa pancarte,
D'un bossu noir qu'il délivra de fièvre quarte. »

(Verhaeren, Les Villes tentaculaires, Les Campagnes hallucinées, 1895, p. 68.)

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MessageSujet: Re: Rénatus Léon Babec-Roumel _ Terminée    Rénatus Léon Babec-Roumel _ Terminée  I_icon_minitimeJeu 24 Jan 2019 - 8:18

Je m’occupe de toi dans la journée :) (et m’excuse sincèrement du temps que ça me prend de me pencher sérieusement sur ta fiche… disons que tu es tombé au mauvais moment pour un traitement optimal de ma part).
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MessageSujet: Re: Rénatus Léon Babec-Roumel _ Terminée    Rénatus Léon Babec-Roumel _ Terminée  I_icon_minitimeJeu 24 Jan 2019 - 9:51

Je sais t'inquiète pas :love:

_________________

« Un charlatan, sur un tréteau,
Pantalon rouge et vert manteau,
Vend à grands cris la vie;
Puis échange, contre des sous,
Son remède pour loups garous
Et l'histoire de point en point suivie,
Sur sa pancarte,
D'un bossu noir qu'il délivra de fièvre quarte. »

(Verhaeren, Les Villes tentaculaires, Les Campagnes hallucinées, 1895, p. 68.)

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MessageSujet: Re: Rénatus Léon Babec-Roumel _ Terminée    Rénatus Léon Babec-Roumel _ Terminée  I_icon_minitimeJeu 24 Jan 2019 - 12:13

J’ai fini ma lecture et je n’ai pas grand chose à redire au personnage ; il est basé sur des principes simples et qui s’énoncent bien, l’histoire est intéressante et ses péripéties bien trouvées. J’ai seulement deux remarques ; le début de la fiche (notamment le formulaire du début) a un parti pris peut-être un peu trop fort. C’est parfois un peu difficile à suivre et ça noie un peu l’information. Par exemple, dans les champs du type « Classe d’arme », la tendance actuelle est plutôt de demander le strict minimum (dans ton cas, corps à corps) et à la rigueur les détails que tu cites auraient plus leur place dans les descriptions mentale et physique. Je ne pense pas que ce soit fondamentalement nécessaire de changer ta fiche sur ces points, mais dans l’hypothèse où tu te lancerais dans un autre personnage, ça serait bien de rester un peu plus neutre sur le début de la fiche :).

L’autre point à soulever à mon sens, c’est le traitement du Voile. Étant donné qu’on arrive à la fin de l’Ellipse à l’An 17:XI, je comprends que certains personnages commencent à se sentir détaché de l’événement voire soient nés après… mais je pense que dans le cas de Léonie, une éclipse de 81 jours est quelque chose d’assez concret pour l’avoir affecté, même à 9 ans. Si tu pouvais juste étoffer un peu ce point-là, ça serait parfait. Surtout qu’à Erac, les phénomènes liés à Néera n’étaient pas très loin. Donc il a pu voir et entendre des choses et je pense que ça peut avoir eu un impact sur son adolescence, même léger.

Ceci étant dit, la fiche reste très bonne et tu auras tes couleurs dans la journée sans l’ombre d’un doute !
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MessageSujet: Re: Rénatus Léon Babec-Roumel _ Terminée    Rénatus Léon Babec-Roumel _ Terminée  I_icon_minitimeJeu 24 Jan 2019 - 12:43

HELLO !

J'ai raccourci par le biais de spoilers, l'identité préambule du personnage !
+ une petite modif rendant le Voile plus marquant :

MODIF:

MERKI KATA
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MessageSujet: Re: Rénatus Léon Babec-Roumel _ Terminée    Rénatus Léon Babec-Roumel _ Terminée  I_icon_minitime

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