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 [An XIII] L'Or véritable ne craint pas le feu | Brohan Wulfekiin

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Victoria di Maldi
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MessageSujet: [An XIII] L'Or véritable ne craint pas le feu | Brohan Wulfekiin   [An XIII] L'Or véritable ne craint pas le feu | Brohan Wulfekiin I_icon_minitimeMer 20 Fév 2019 - 21:26


Le comté de Sybrondil, terre la plus vaste et la plus populeuse du duché, souvent décriée… par jalousie sans aucun doute car ce n’était plus un secret, elle est souvent enviée. Hissée au titre de Comté par un décret royal, c’était le seul territoire du duché à avoir réussi à se hisser en haut des marches tandis que ses voisins n’ont fait que sombrer…

Soltariel et la chute de sa Duchesse: l’exclusion des dernières de la prime lignée a fini sa chute par une véritable descente aux enfers où assassinats, escroqueries et escarmouches avaient finalement eu raison du peu d’intégrité qu’avait encore le duché.

Ysari et leurs dirigeants de plus en plus décrits comme « endormis ». D’une part le dragonnet qui se cachait tel le lézard fuyant un soleil qui faisait décidément trop bouillir son sang, accompagné de sa douce léthargique toujours autant ébahie devant la pâle façade de son amant.

Ydril et sa révolte express qui amena les fiers hommes et femmes du pays à finir par être gouverné par un Oësgardien… un nordien… Il n’y avait décidément pas pire insulte que cela.

Et entre tous ces échecs se tenait Sybrondil: la Grande et Fière Sybrondil dont la Comtesse venait une nouvelle fois d’abattre l’une des meilleures cartes de son jeu. Bien décidée à redresser le duché tout entier, à lui rendre toute sa puissance et toute sa gloire d’autrefois ; Victoria menait le chantier, pierre par pierre avec une patience de fer.

Et la prochaine étape de sa destinée lui demanderait d’autant plus de cette persévérance vu qu’il lui faudrait attendre des mois avant de l’atteindre. Il était encore un peu tôt pour voir les premiers signes mais la jeune femme portait en elle la vie. Un fils, sans aucun doute: du moins, c’était là le vœu du père, l’époux de la Comtesse, le Comte consort de Sybrondil.

Le mariage avait eu lieu il y a presque trois mois de cela. Victoria avait épousé le fils du Duc de Soltariel après avoir aidé celui-ci à assoir son autorité sur le duché en écartant, par une aide militaire, la menace que représentait la Carpe et ses vagues de plus en plus destructrices. En récompense, une alliance fut formée par ce mariage entre le fils héritier et Victoria.

Le couple s’était installé en Sybrondil, pour l’instant tout du moins, car la Sybronde tenait à son pays et ne souhaitait pas s’en éloigner trop longtemps. Ce vent salé mais chaud de l’Olienne caressant son doux visage tandis que la belle se tenait sur l’un des nombreux balcons du Palais au mille-miroirs. Un instant rare mais un instant qui l’aidait à se revigorer.

- Votre Grandeur ?
- Oui Gregorio ? Qu’y-a-t-il ?
- Veuillez m’excuser de vous importuner lors de votre moment de solitude mais un messager vient d’arriver au palais.
- Et qu’a-t-il d’ennuyant à nous dire ?
- Le seigneur de Höginheim s’en vient Ma Dame, et demande audience.
- Plait-il ?
- Le seigneur de Höginheim
- Cela ne m’aide toujours pas à situer… même si je me doute qu’avec un nom pareil, il ne peut provenir que de ces lointaines contrées nordiques.
- Effectivement Votre Grandeur, de la Baronnie d’Oësgard pour être plus précis.
- Encore un qui vient se mettre à genoux pour quelques piécettes ?
- Il souhaiterait s’entretenir sur un sujet plus actuel : celui du retour des dragons.
- Je vois. Renvoyez-le, moi je n’en ai cure de ces petits lézards.
- Ne souhaitez-vous pas confier cette tâche à votre époux ?

Victoria ne répondit rien si ce n’était un silence devenu soudainement glacial. Son regard balaya l’horizon que représentait l’océan Olienne. Un vaste paysage bleuté dont on ne voyait décidément pas le bout. Son regard se crispa, devint irrémédiablement plus dur tandis que de fines ridules marqua d’autant plus l’expression sévère de son visage.

- Je l’accueillerais. Seule.
- Et votre époux ?
- Seule.
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MessageSujet: Re: [An XIII] L'Or véritable ne craint pas le feu | Brohan Wulfekiin   [An XIII] L'Or véritable ne craint pas le feu | Brohan Wulfekiin I_icon_minitimeVen 22 Fév 2019 - 14:45

L'or véritable ne craint pas le feu
Avec Victoria di Maldi.

An 13 du Cycle XI, Favriüs, Kÿrianos de la septième ennéade
Sybrondil, palais comtal

Le vent chaud du sud vient caresser la peau du cavalier, l'air sec ravivant la soif ressentie. Pour nombre de locaux l'automne est plus frais que l'été qui s'en est allé, mais pour le nordien qu'est ce cavalier la chaleur reste plus vive que dans sa région d'origine. Les terres d'Oësgard sont bien loin à présent.
"Quelle chaleur !" Se plaint le héraut. Quelle plaie ! pense-t-il.

D'aussi loin qu'il se souvienne, jamais le messager ne s'était rendu aussi bas sur la carte de la Péninsule. Jamais il n'avait autant voyagé que depuis qu'il est au service du seigneur Brohan. Et pourquoi ? Cela ne le concerne pas, mais si le vieux nordien sait une chose c'est que rien de bon ne peut en sortir lorsque l'on traite avec des suderons. Pourtant son suzerain a tenu à les inclure dans ses projets, alors lui, simple héraut, qui est-il pour remettre en question ses décisions ?

Les portes de Sybrondil-la-ville sont en vue, et le cavalier fait une pose. Le temps de s'éponger le front, de reprendre quelques gorgées du contenu de sa gourde qui se vide bien trop vite, et de grogner encore une fois contre le soleil si cuisant. Et dire qu'après cela, il devra encore se rendre jusqu'à Ysari, puis en Ydril. Le voyageur se fait vieux pour ces voyages, la fraîcheur des sommets des Monts-d'Or lui manque.

Reprenant son avancée le héraut entre sans encombre dans la cité de Sybrondil, mais la difficulté n'est pas là. S'il connaît comme personne chaque recoin et chaque ville des terres du nord, du moins aime-t-il le prétendre, et s'il a déjà visité nombre de fois les terres du médian, il a toujours su éviter le sud... Jusqu'à ce mois. Pour trouver le chemin du palais le nordien n'a d'autre choix que de demander son chemin aux locaux, et de faire avec leur accent ridiculement prétentieux. C'est qu'il n'est pas aisé pour un non initié de se retrouver parmi les nombreux ponts et canaux. Pourtant le voyageur va devoir s'y faire, et vite. Car lorsque le seigneur et son cortège arriveront, il va devoir les guider jusqu'aux suzerains de Sybrondil.

Le héraut au crâne dégarni parvient néanmoins à gagner les portes du palais, et se fait accueillir avec une cordialité toute relative. Cela n'a de toute manière que peu d'importance, car il peut au moins faire transmettre son message :
"Je suis héraut pour le compte d'Oësgard. Le Seigneur de Höginheim fait annoncer son arrivée imminente, et demande audience auprès des souverains de Sybrondil."



Le lendemain

Sybrondil, opulente cité de canaux et de barques. Une cité riche et colorée dont l'extravagance semble vouloir se rapprocher, à sa manière, de la majestueuse Thaar. Cette seule pensée amuse le visiteur nordien, bien que son visage indifférent n'en laisse rien paraître. La chaleur non plus ne semble pas peser sur cet homme du nord, pas autant en tout cas que sur ses compagnons de voyage. Fièrement dressé sur sa monture le cavalier observe activement les alentours, détaillant l'architecture et se méfiant des gens autour. Ses compagnons quant à eux paraissent bien moins serein, les mésaventures de Merval étant encore bien présentes dans leur esprit. Et de toute manière nordiens et suderons ne sont pas connus pour s'apprécier, aussi les risques de heurts sont significativement augmentés depuis que la délégation a quitté les terres du Médian.

"Ce n'est plus très loin." Annonce le messager, arrivé la veille.
Ne répondant que par un léger hochement de tête, le seigneur à la cape pourpre reporte son attention sur la rue empruntée. L'espace d'un instant le nordien s'était attardé sur une barge lourdement chargée qui remonte le canal qu'ils ont traversé, se demandant si ce moyen de transport n'est pas plus contraignant que pratique. Et le contingent arrive aux portes du "Palais aux miroirs", comme le nomment le locaux de ce qu'ont compris les oësgardiens.
"Le Seigneur Brohan de Höginheim." Annonce le héraut au serviteur qui leur ouvre la porte. "Nous sommes attendus par la comtesse."
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MessageSujet: Re: [An XIII] L'Or véritable ne craint pas le feu | Brohan Wulfekiin   [An XIII] L'Or véritable ne craint pas le feu | Brohan Wulfekiin I_icon_minitimeMar 19 Mar 2019 - 18:53


Le pas lourd, Victoria affichait une mine mélangeant fatigue, ennui et sévérité. Sa destination était un des nombreux salons du palais, là où, un peu plus tôt, le personnel s’était chargé d’y conduire le seigneur Oësgardien ainsi que toute sa clique. Elle n’espérait qu’une chose: que l’entretien ne s’éternise pas et pour cela, elle avait sa botte secrète: son franc parlé ainsi que son habitude de ne pas y aller par quatre chemins. Bien déterminée d’user de ce stratagème une nouvelle fois, Victoria passa la porte après que l’on eut annoncée son arrivée.

- Messire de Houginghaim. Commença-t-elle simplement, écharpant complètement son nom si difficilement prononçable pour la belle, accompagnant tout de même son salut d’une légère révérence. Ses mains vinrent se croiser sur le bas de son ventre légèrement arrondi; un réflexe depuis que l’on lui avait annoncé sa grossesse. Habillée d’une longue robe blanche recouverte par endroits de bijoux dorées, la jeune femme s’avança à petit pas vers son invité.

- J’espère que la route Sybronde s’est montrée des plus accueillante. Continua-t-elle, avant de s’avancer et d’inviter l’Oësgardien à s’installer dans l’un des fauteuils. Le thé ainsi que quelques pâtisseries locales furent servis sur la petite table qui les séparait, servis par les domestiques présents tandis que Victoria continua de scruter son invité. Nordien, sans aucun doute: cela se voyait à sa carrure, à ses traits du visage, à sa peau aussi blanc comme neige ainsi qu'à son accoutrement.

- Et donc, Messire. En quoi puis-je vous aider?

Le seigneur nordien salua la Comtesse selon les usages puis répliqua:

- Bien le bon jour, Dame Victoria. Notre voyage a été calme. Sa voix neutre et son visage inexpressif interpella quelques peu Victoria sans compter qu'il s'adressa à elle comme à une vulgaire Dame alors qu'il était tout de même face à une comtesse. Voilà un nordien de plus qui n'y connaissait rien en les politesses de base mais soit, Victoria ne relèverait pas pour une simple et bonne raison: les nordiens lui sont utiles. Après tout, ils servent de première ligne, de chair à canon.

- Nous vous remercions d'avoir accepté de nous rencontrer. Enchaîna-t-il après s'être installé sans pour autant faire honneur au thé et aux pâtisseries servies, de quoi quelque peu vexer Victoria.

- Nous voudrions vous parler d'un évènement qui a eu lieu récemment, et qui tôt ou tard concernera la Péninsule toute entière. Il est possible même que cela ait déjà une influence sur vos affaires. Son regard qui sembla d'une froideur pour la Comtesse parcourra la pièce puis, il enchaîna: Ces gens sont-ils de confiance ?

Sa question étonna la comtesse affichant un air assez surpris. Son regard se posa ensuite sur chacune des personnes présentes. Elle congédia les domestiques tout en soupirant puis répondit au nordien

- Je suis toute ouïe

- Bien. Alors nous irons directement au sujet de notre visite : Les dragons, qui depuis peu sont apparus sur l'archipel de Nelen. Quel est votre sentiment à ce sujet ?

C'était donc cela: les dragons. Voilà ce sui avait fait déplacer ce nabot de seigneur nordien jusqu'aux terres Sybrondes: pour de vulgaires lézards. Mon sentiment? Dit-elle en portant ses mains sur ses genoux Que voulez-vous que je ressente au juste? Les dragons... vous parlez des créatures les plus puissantes jamais connues, capable de rayer une région tout entière de la carte à la moindre contrariété, à l'armure si épaisse que la moindre de nos armes s'y briserait alors que voulez-vous que je ressente d'autre que de l'inquiétude?

Victoria porta sa tasse de thé à ses lèvres puis reprit. Avez-vous eu vent des incidents à Nelen? Certains disent qu'un dragon s'est installé sur l'une des îles. D'autres parlent d'un dragon qui coulerait chaque bateau s'approchant de trop près. Nous n'avons eu d'autres choix que de modifier l'itinéraire de nos routes commerciales car nous perdions des bateaux chaque ennéade. Victoria marqua un temps d'arrêt. Je vais faire bref Messire Houginghaim, il nous est impossible pour l’instant de ne serait-ce qu'espérer les tenir éloignés de nos terres. Le mieux a faire reste encore de les laisser en paix

La discussion enchaîna. Victoria ne cessait de scruter son invité. Celui-ci ne cessait de parler sans que la moindre ride sur son visage ne vienne à bouger. Victoria venait même à croire qu'elle était en train d'échanger avec une véritable statue.

- Jusqu'à ce qu'ils décident de migrer encore une fois. Ou, pire, d'étendre leur territoire jusqu'à nos terres, ou les vôtres. Le Sieur observa Victoria, ne manquant ainsi aucune de ses réaction, puis il enchaîna avant de ne lui laisser le temps de répondre: A moins  de n'avoir un moyen de nous défendre, et de les tenir éloigné.

Victoria répondit instantanément, non sans une pointe d'ironie. Et je suppose que vous connaissez ces fameux moyens de les tenir éloignés?

- C'est là la raison de notre visite : ce moyen, nous allons le développer. Car même si aujourd'hui nous sommes épargnés, tôt ou tard nous auront à leur faire face. Et lorsque ce jour sera là, nous ferions mieux d'être préparés. Il maintenait son regard dans celui de Victoria. Il est vrai que ces créatures sont impressionnantes, et il est vrai qu'elles sont puissantes. Cependant elles n'en demeurent pas moins des créatures vivantes, et ce qui vit peut être vaincu. Elles ont été vaincu par le passé, et si nécessité s'en fait elles pourront l'être à nouveau. Tel est notre objectif.


Victoria ne savait pas quoi penser de cet enthousiasme ainsi que de l'optimisme dont faisait preuve ce fou de nordien mais à y réfléchir de plus près, si une solution devait être trouvée pour contrer cette nouvelle menace: autant y avoir contribué plutôt que de laisser une nouvelle fois tout le mérite à ces crasseux du nord. Il est rare de voir un tel optimisme autour de ce facheux problème.  Victoria ne savait pas si elle devait le prendre pour un fou ou pour un homme dont l'initiave mènerait peut-être à la sauvegarde du royaume. Je dois vous confesser que je reste sceptique. Avez-vous peut-être des idées de défense qui pourraient me convaincre?

La balle était dorénavant dans le camps de l'impassible nordien.
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MessageSujet: Re: [An XIII] L'Or véritable ne craint pas le feu | Brohan Wulfekiin   [An XIII] L'Or véritable ne craint pas le feu | Brohan Wulfekiin I_icon_minitimeDim 24 Mar 2019 - 14:40


Par le passé le seigneur oësgardien a, par plusieurs fois, voyagé hors de sa patrie bien aimée. C'était du temps où il n'était encore que simple écuyer, et ensuite alors qu'il n'était qu'un chevalier. Principalement au Nord de Péninsule ou non loin de ses frontières, il a aussi visité une partie du Médian. Alors cette fois n'est peut-être pas la première que le nordien rencontre la comtesse sybronde, et si c'est le cas cette dernière ne l'aura pas marqué. Sans doute le jeune Brohan l'aurait trouvée toute aussi ordinaire que n'importe quelle suderone, ce qui expliquerait qu'il ne s'en souvienne pas le moins du monde.

Et pourtant, la comtesse n'a pas l'air si aisément oubliable. Visiblement d'un âge pas si lointain de celui de son visiteur, sa peau hâlée et sa chevelure brune restent communes à la majorité de ses semblables du sud. Pourtant son regard à lui seul la rend quelque peu mémorable, du fait de ses pupilles d'un vert profond. Quand à l'apparat que revêt la dame le nordien le trouve tout au plus raffiné, comme tout vêtement aisé du Sud en général, sans toutefois se trouver aussi inconvenant que ce à quoi le nordien s'attendait. La suderone demeure toutefois bien loin de l'extravagance vestimentaire que l'oësgardien a pu rencontrer en estrévant. La propension de la sybronde à écorcher le nom du fief höginois, pour finir, n'a d'excuse que l'accent exotique des gens du Sud, et tout comme l'accent brut du nordien se ressent dans ses paroles le visiteur n'en fait pas le moindre cas.

La méfiance avec laquelle la comtesse s'adresse au seigneur d'outre contrée n'influence en rien le discours du nordien, qui s'y était déjà préparé. Brohan savait dès le départ que nombreux seraient les nobles réticents à rejoindre son alliance, et le Sud plus encore du simple fait qu'Oësgard en soit l'instigateur. La menace reste cependant trop grande pour que de vieux préjugés ne le dissuadent. Et le discours de la sybronde s'avère encourageant en ce sens, car s'il est vrai le sentiment de la comtesse s'avère semblable à celui de nombreux nobles que l'émissaire a déjà rencontré. Le nordien n'est donc pas décontenancé et maintien son regard sur sa vis à vis et qu'il lui expose ses arguments. Au moins la position de Sybrondil est moins extrême que Merval, pour qui la situation a été si délicate que l'entrevue s'est soldée par un échec. Ici le scepticisme de la comtesse peut au moins être atténué.

"Des idées ?" Reprend le nordien, toujours sans une once d'émotion. "Pour commencer vous conviendrez que nous, nordiens, sommes les plus à même de développer les défenses les plus efficaces qui puissent être face à ce danger. Sinon la protection des frontières du royaume, qui nous revient, serait ébranlée. Par ailleurs vous apprendrez que lorsqu'il s'agit de créatures telles que les dragons nous ne somme pas les moins informés des naturaliste."
Le nordien marque alors une pause, le temps de se désaltérer d'une à deux gorgée de thé.
"Les pistes que nous suivons sont multiples, et il serait précipité de toutes les énumérer. Par exemple, savez vous que les chasseurs d'une tribu zurthane ont développer une technique assez efficace pour repousser les frakars afin de protéger leur bétail ? En retravaillant cette méthode, nous pourrions l'adapter pour qu'en place de frakars ce seront les dragons que l'on repousserait."
Quelle pourrait être la pensée de la suderone à cet instant ? Le nordien ne s'en formalise pas, cependant il en a une petite idée. Probablement la comtesse le prend-t-elle de haut, voyant dans ses paroles une ridicule vantardise. Peut-être même ne se focalise-t-elle que sur l'aspect de surface, pensant que l'oësgardien ne fait que se jeter des fleurs en mettant ainsi en avant les prédominance militaires du Nord sur le reste de la Péninsule. Pourtant cette arrogance supposée n'est que l'exposition d'un fait avéré, quelle que soit l'ego du Sud il serait fou que la comtesse ne le nie.
" Soit. Je vous confesse que mes connaissances en faune étrangère sont assez minces. Et donc, messire. Allons directement droit au but. En quoi puis-je vous aider ?"

Bien que se tenant fièrement droit en tout instant le nordien se redresse, s'étant légèrement penché pour reposer la tasse de thé. La conversation semble avancer dans la bonne direction, jusque là, toutefois l'émissaire oësgardien reste prudent : même si la comtesse paraît intéressée, rien ne dit qu'elle se ralliera à sa cause. Après tout le Sud n'a jamais vraiment fait confiance au Nord, d'autant moins à Oësgard.
"De telles recherches demandent de nombreuses ressources, et de tous type. Nous vous proposons d'apporter une aide aux finances de nos recherches, en échange de quoi votre domaine bénéficiera des meilleurs résultats que nous auront."
De l'argent, évidemment. Toujours de l'argent. Voilà une réponse qui peut paraître simple du point de vue d'une Sybronde, dont le comté est connu aussi bien pour sa richesse que pour divers produits de luxe. Il n'est donc pas surprenant, alors, que la méfiance de la comtesse ne s'en voit pas effacée.
"Pourquoi demander cela à Sybrondil ?"
Une question jugée légitime par le nordien, au vu de la situation. Le höginois a retenu quelques leçons de ses séjours en estrévant, et parmi elles l'habitude qu'ont les marchands de se méfier des nouveaux collaborateurs. La sybronde se méfie bien évdemment du nordien et sans doute craint-elle qu'il ne cherche par ses voyage qu'à vendre de vulgaires armes aux plus offrants, ou même qu'il n'a pour objectif que de promettre monts et merveilles aux riches marchands et seigneurs suderons qu'il croiserait. Un bonimenteur, voilà peut-être tout ce que la comtesse voit en son visiteur. Et si tel est le cas, la sederone ne pourrait pas plus se tromper.
"Simplement parce que notre aspiration est de protéger le royaume de ces créatures dangereuses, et que vous faite partie de ce royaume. Il n'est pas secret que nous traversons toute la Péinsule et que cette même proposition, en ces termes ou en d'autres, est faite à chacun de ceux conscients de la menace que représentent les dragons."
Avec une lenteur mesurée l'invité prend à nouveau une gorgée de thé et repose le récipient ainsi vidé sur la table. L'honnêteté n'est peut-être pas la meilleure alliée du négociant, mais la parole honorable découle de l'un des principe de la chevalerie.

"Par ailleurs nous pensons que vous pourriez être intéressés par cette opportunité. Si nos recherches portent leurs fruits, le commerce maritime de l'Olienne pourrait être rétabli. N'est-il pas préférable d'être des premiers à en bénéficier ?"
La comtesse ne répond rien, dans un premier temps. Loin d'être gênant le silence de cette réflexion offre au seigneur nordien l'opportunité d'observer les mimiques du visage de la sybronde, puis son regard perçant la regarde se lever.
"Je dois m’entretenir avec mes conseillers avant de vous donner quelconque réponse. Cela risque de prendre du temps vu que je dois les faire venir à moi. En attendant, vous êtes mes invités. Des appartements vous seront mit à disposition. Je tâcherais de ne point trop vous faire tarder."
Bien entendu, cela était on ne peut plus prévisible. Le nordien se lève à son tour et salue courtoisement la Dame.
"Nous vous en remercions. A très bientôt, Dame Victoria."
L'invité oësgardien observe alors la comtesse ressortir puis rejoint ses hommes, avant de suivre les serviteurs jusqu'aux appartements qui leurs sont prêtés. Les reflexions de la sybronde promettant de prendre un minimum de temps, le seigneur nordien envisage d'en profiter pour visiter la cité des canaux dont on lui a vanté la beauté et l'originalité par le passé.
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MessageSujet: Re: [An XIII] L'Or véritable ne craint pas le feu | Brohan Wulfekiin   [An XIII] L'Or véritable ne craint pas le feu | Brohan Wulfekiin I_icon_minitimeSam 13 Avr 2019 - 12:31


Le soir venu, les invités furent conviés au banquet qui fut organisé en leur honneur. Rien de bien extravagant pour les suderons : quelques musiciens, quelques danseuses, une table bien garnie de mets délicats ainsi que quelques présents issus du commerce Sybronds. Les nordiens pourraient ainsi repartir avec du tissu de qualité teint aux multiples couleurs disponibles, une bonne bouteille d’huile d’olive ainsi quelques perles pour les bijoux de leurs dames ou de leurs filles. Un panier bien garnit en soit.
Attablée, Victoria ne montra que peu d’intérêt à cette soirée qui l’ennuyait plus qu’autre chose. Il ne fallu donc pas longtemps pour qu’elle évoque l’excuse de sa grossesse pour quitter ses invités et se rendre dans ses appartements.

Au lendemain, ses conseillers furent réunis mais Victoria ne les rejoignit pas immédiatement, préférant les laisser débattre seul sur la proposition du nordien. La réunion dura tout de même plusieurs heures avant que la comtesse ne soit appelée pour la conclusion.

- Votre Honneur. Il serait de bon ton de refuser la proposition du Sieur Oësgardien.
- Il serait effectivement sage d’attendre une décision de la couronne. Nous ne savons pas quelle est la position de Sa Majesté par rapport à cette invasion de dragon.

Les hommes présents hochèrent tous la tête en signe d’accord si ce n’est Grégorio qui une fois de plus, afficha un air inquiet, redoutant la réaction de Victoria.

- Je vous ai donc mandé à la capitale, laissé occuper le palais des heures durant, pour n’avoir que cela comme réponse ? « Attendons la réaction du Roi » ?

Il n’en fallut pas plus pour qu’un silence s’installe. Victoria se pressait de regarder chaque visage, chaque réaction avant de se lever et de quitter la pièce sans avoir prononcé un seul mot de plus.

- Merci de convier Sieur Houginghaim courant de l’après-midi.
- Höginheim, ma Dame.
- Höginghaim, certes.

La salle où furent conduits les nordiens avait une hauteur sous plafond impressionnante. Là, au centre, se dressait une immense table où des maquettistes s’étaient attelés à reproduire le pays Sybrond dans ses moindres détails. Il n’était pas sage de convier un nordien en ces lieux : il avait accès aux moindres faiblesses du comté. N’importe quel membre du conseil aurait crié à la mauvaise idée mais Victoria voulait démontrer une preuve forte de confiance.

- Messire. Commença-t-elle pour le saluer. J’espère que les quelques heures passées en la capitale vous auront donné l’envie de revenir nous voir.

La comtesse attendit patiemment une réponse puis reprit son discours :

- Je ne vous cache pas que d’autres affaires m’attendent. Je vais donc faire bref: la Sybrondie vous aidera dans votre cause.

La jeune femme fit quelques pas en sa direction puis pointa du doigt une bâtisse se situant à la frontière avec Ysari.

- Cela fait maintenant plus d’un an que l’un de notre plus grand projet est en cours à cet endroit. Voyez-vous, Ysari possède une académie de médecine à notre frontière. Nous avons donc réhabilité le fort se situant à quelques lieux de là. Les travaux n’ont pas été bien long, ce qui nous a permit de commencer le rassemblement d’hommes de sciences, et notamment, des ingénieurs.

Victoria fit une pause.

- Ce que je vous propose est donc simple : un financement à la hauteur de vos besoins. Mais en contrepartie, nous vous demanderons une proche collaboration avec les ingénieurs Sybronds. Faites vos recherches seuls et transmettez vos trouvailles ou collaborer directement avec eux : en cela, faites ce qui vous sied.

Une nouvelle pause.

- Voyez-vous, j’aspire à ce que le monde vienne à plus aisément partager leurs savoirs. Et la réhabilitation de ce fort n’est que la première pierre de ce projet. Une nouvelle pause, le temps de scruter le visage de son invité, visage qui ne présenta, encore une fois, aucune réaction quelconque. Je puis vous laisser le temps à la réflexion si vous estimez en avoir besoin. Néanmoins, avant cela, je souhaiterais également vous proposer un partenariat commercial plus classique. L’Oësgardie est dans un piètre état à cause de sa décennie de guerre et de maladie. Sybdrondil souhaiterait aider à son rétablissement. Voyez-vous, malgré notre vaste territoire, nous ne sommes malheureusement pas autonomes au niveau de nos besoin en denrées alimentaires. Nous avons besoin de viande, et de blé. Sybrondil investira de l’argent, du temps et même des hommes si cela venait à en être nécessaire pour retravailler la terre… la guérir en quelques sortes et ainsi pouvoir relancer l’agriculture. En échange, nous nous fournirons exclusivement chez vous à un tarif préférentiel.

Victoria laissa un instant un silence s’installer puis conclu par un : Je vous fait cette proposition autant à vous, Seigneur de... Höginheim qu'à son Honneur le Baron, à qui je ferais parvenir la proposition également.
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MessageSujet: Re: [An XIII] L'Or véritable ne craint pas le feu | Brohan Wulfekiin   [An XIII] L'Or véritable ne craint pas le feu | Brohan Wulfekiin I_icon_minitimeSam 11 Mai 2019 - 16:39


Une salle immense, un plafond haut, et une architecture bien typique du sud. Des deux nordiens présents dans la pièce, seul le seigneur s'est un moment intéressé aux détails architecturaux de la pièce avant de se mettre à examiner la maquette trônant en son centre. Et bien que lui aussi y prête attention, c'est en grommellent que le capitaine observe la Sybrondie miniature.
"Qu'y a-t-il ?" Demande le suzerain, dans un patois rugueux d'Oësgard. "Tu es plus grognon que d'habitude aujourd'hui."
"C'est ce pays, c'est gens... Etait-il nécessaire de faire tout ce voyage ? Le Nord pourrait très bien se débrouiller sans eux."
"Tu as raison, nous pourrions. Mais je vous l'ai déjà expliqué, il y a plus que cet enjeu dans ce voyage."
"Je sais, je sais. Mais quand même, après cette histoire à Merval, j'me demande si ça sert vraiment à que'qu' chose d'espérer quoi que ce soit de ces pervertis de suderons. Y'a que des traîtres par ici, y ont aucune parole. Moi j'te dis, si on les inclue, ça va nous retomber d'ssus !"
"Alors ils connaîtrons ce qu'il en coûte de trahir un accord avec le Nord. Allons bons, je sais bien que tu comprends pourquoi nous le faisons. Y'a autre chose."
Le capitaine lâche un soupire.
"C'est rien, oublie. Ca doit être le mal du pays..." Prétexte le chevalier avant de murmurer, plus bas : "Avec tous ces voyages..."
Et le silence revient dans la grande salle vide, jusqu'à ce qu'apparaisse leur hôtesse.

"Messire. J’espère que les quelques heures passées en la capitale vous auront donné l’envie de revenir nous voir."
Les deux hommes se tournent aussitôt vers la comtesse, et le chevalier reprend instantanément une posture plus militaire.
"C'est une bien grande ville, que nous trouvons bien particulière. Nous n'avons point vu de pareille ailleurs, aussi nous faudrait-il certainement revenir pour en découvrir les attraits." Réponds simplement l'émissaire au ton neutre, sans préciser que leur courte visite de la ville s'est avéré plus déroutante que captivante.
Le seigneur nordien écoute alors avec attention l'histoire de la suderon, le visage figé de l'émissaire ne montrant pourtant pas la moindre émotion, tout en notant mentalement la moindre information utile. L'ingénierie sybronde étant surtout navale l'on pourrait penser que l'oësgardien ne s'y intéresse pas, pourtant ce bénéfice pourrait apporter beaucoup à leur projet : d'une part car la protection du royaume ne concerne pas qu'Oësgard, et d'une autre car l'on ne sait jamais d'où peuvent provenir les avancées technologique.

Ainsi la réponse du nordien est déjà trouvée, néanmoins l'homme silencieux ne rompt pas la pause marquée par la comtesse, et il fait bien. L'aspiration avouée par la sybronde, si elle est vraie, est une assurance que leur collaboration puisse être longue et bénéfique. Peut-être même la di Maldi pourrait elle se révéler une alliée inattendue pour le seigneur de Hoginheim, à condition bien sûr que les actes de la Dame suivent ses paroles. Quand à la proposition qui suit, et qui n'a rien à voir avec les sujets pour lesquels l'émissaire a été mandaté, une réflexion silencieuse doit être tenue.
"Pour commencer, commence le nordien, nous vous remercions d'avoir pris le temps de nous recevoir. Et nous vous souhaitons la bienvenue dans notre coalition, nous gageons que votre concours ainsi que la collaboration de tous nos alliers permettrons de préserver le Royaume lorsque viendra le moment de le défendre. Soyez assurées que toute contribution que vous ferez sera allouée à ce seul but. Quant à la collaboration avec vos ingénieurs, s'ils désirent contribuer aux recherche cela est évidemment bienvenue. Désormais Sybrondil pourra bénéficier des trouvailles que nous ferons..."
L'oësgardien au regard d'acier prend alors un document fiché des sceaux de Serramire, d'Oësgard et de Diantra, pour le tendre à la comtesse.
"Dès lors que votre sceau sera apposé sur ce document. Il s'agit d'un pacte provisoire, nous vous contacterons lorsque nous auront terminé notre voyage afin que tous nos collaborateurs puissent contribuer à l'écriture de la charte définitive."

Le seigneur oësgardien laisse à sa vis à vis le temps de prendre connaissance du document, ainsi éventuellement que de le signer, puis reprends la parole.
"Ainsi nous pouvons conclure sur ce premier sujet, et en venir à votre offre commerciale. Sachez pour commencer, que les terres dont nous avons la charge n'ont point été aussi touché par les guerres et les maladies que ne l'ont été d'autre terres du nord, aussi nous pouvons nous réjouir d'une agriculture bien portante. Néanmoins il n'en est pas de même pour tous, et nous nous réjouissons que l'état d'Oësgard vous importe."
L'émissaire marque une pose, son regard perçant posé sur le visage de la comtesse tandis que son propre visage reste impassiblement neutre.
"Les denrées agricoles de Höginheim font d'ors et déjà l'objet d'accords avec Oësgard même, et nous ne pouvons et nous ne sommes point habilité à négocier un tel accord au nom d'Oësgard. Les seules production qu'il nous est possible de vous proposer sont de la laine de bouzon et du Kohigan, un fromage ne notre région. Néanmoins ces accords nous permettent des relations commerciales privilégiées avec Oësgard, et nous pouvons intercéder en votre faveur auprès de son Honneur. Nous transmettrons donc votre proposition à nos négociants afin qu'Oësgard soit prêt à négocier avec vous en ce sens."
Ni un refus, ni un acquiescement, le nordien s'est contenté de renvoyer la négociation à une rencontre ultérieur. Et bien que l'émissaire n'ait pas menti sur ces raisons, celle qu'il a tue n'est autre que sa piètre aptitude de commerçant, là où sa soeur est une bien meilleure négociante. Et sans elle pour le conseiller, le seigneur martial se saurait bien mal avisé d'engager sa seigneurie dans quelque accord de commerce.

Une signature, l'apposition d'un sceau, et l'accord est scellé. Le rituel est si simple, c'est néanmoins pour en arriver là qu'il faille parfois passer par de nombreuses et délicates situations. Tenir un accord n'est pas non plus toujours aussi complaisant, parfois cela peut être contraignant ou déplaisant. Pour celui-là, cependant, le nordien n'a pas eu d'insurmontables difficultés pour le passer, et il faut espérer que les Symbronds auront assez d'honneur pour le respecter.

La discussion ne s'attarde pas et bientôt la comtesse prends congé, laissant la délégation nordienne vaquer à ses occupation. Ces derniers ne prolongent alors pas leur séjour dans la cité des canaux plus que de raison, se contentant de refaire le plein de vivres avant de reprendre la route. Un nouvel allié a rejoint la ligue pour la protéction du royaume, et bien que les nordiens ne portent pas les gens du sud dans leur coeur le seigneur de Högineim est conscient d'avoir besoin d'eux. C'est donc en prenant leur mal en patience que les nordiens continuent leur voyage dans le Sud, espérant tout de même réunir autant d'alliés que possible.
Fin du RP


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