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 Ssol'riss Ulnen [Terminé]

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Ssol'riss Ulnen
Drow
Ssol'riss Ulnen


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Âge : 30
Date d'inscription : 26/02/2019

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  1007 ans
Taille
: 1m86
Niveau Magique : Arcaniste.
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MessageSujet: Ssol'riss Ulnen [Terminé]   Ssol'riss Ulnen [Terminé] I_icon_minitimeLun 18 Mar 2019 - 11:00

Identité

Surnom : Ssol’riss Ulnen
Âge/Date de naissance : 1007 ans en l'an 17 / 7ème jour de la 4ème ennéade de Barkios, an 10 du 10ème cycle
Sexe : Masculin
Race : Drow
Faction : Puy d'Elda
Alignement : Chaotique Neutre
Liens notables :
  • Père de Driz'na
  • Ami d'enfance de Krish
  • Faux cousin de Myr'Hennis Vect

Particularité : On ne connaît jamais vraiment Ssol’riss Ulnen, il est de ces êtres qui changent tout le temps de nom et qui sont insaisissables.

Métier : Haut-Prêtre de Tesso
Classe d'arme : Magie de l’illusion (lumière) (principale), lance (secondaire)


Possessions & Equipements :
Il n’a aucune possession particulière connue en tant que prêtre de Tesso autre que son masque noir constellé d’étoiles et son habit blanc orné d’or, et il a l’habitude de répéter que tout ce dont il a besoin est dans sa tête, mais sans surprise, ce serait un mensonge. En plus de son rôle important aux temples de Tesso dans lesquels il a officié, deux des identités qu’il assume ont ramassé assez de fortune pour s’offrir deux demeures au Puy, un grand nombre d’esclaves, et plusieurs caches où il entrepose tout le matériel nécessaire à ses transformations régulières.
Il a une garde robe totalement fabuleuse et fait régulièrement passer ses vêtements et tout ce qui peut lui servir pour travailler sur son apparence de cache en cache au gré de ses besoins.
Concernant son focalisateur, il est lui aussi très adaptable en fonction de la situation et prend la forme d’une grosse gemme d’onyx noir qu’il peut porter sertie dans plusieurs types de bijoux ou d’objets. Chez Ssol’riss Ulnen, il est maintenu contre son front par son masque, dans un espace prévu à cet effet.

Apparence :
  • Taille : 1m86
  • Couleur des yeux : Un rouge assez sombre qui donne par moment l'impression de virer sur le violet.

De taille plutôt moyenne et le physique assez élancé, la prestance de Ssol’riss par rapport aux autres daedhels est sauvée par ses épaules larges et ses muscles très dessinés qui lui empêchent de renvoyer une image trop chétive. Il a en conséquence plus développé son agilité et son endurance que sa force brute et évitera les confrontations trop physiques. Il arbore moins de cicatrices que ses congénères et ne correspondait pas vraiment aux canons de beauté drows. Sa couleur de peau d’un gris foncé et celle de ses cheveux laiteux sont deux de ses attributs favoris à modifier par le biais de colorants et autres artifices.
Son visage lui aussi très élancé est assez maigre pour qu’on en voie certains des contours osseux sur son expression toujours très figée et neutre. Il sourit, parfois, d’un sourire froid qui tord sa bouche dans un rictus perturbant, mais ne pas voir ses yeux cachés par son demi-masque enlève énormément du sens de ses quelques expressions en les transformant en autre chose moins naturel.

Personnalité :
Par son rôle, le mystère qui l’entoure et ses mensonges, le plus gros point d’interrogation reste sur sa personnalité. Pour chaque identité qu’il créé, il l’accompagne d’une sorte de masque de personnalité qu’il revêt. Ces masques sont le résultat de décennies voire de siècles de travail et on ne pourrait imaginer qu’ils ne soient pas authentiques. Il est passé maître dans l’art de les compartimenter et même sonder son esprit devrait frustrer les mages de l'esprit les plus compétents. A moins qu'ils ne le surveillent dans ces rares moments où il laisse les murs entre ses différentes personnalités devenir poreux et laisser filtrer certaines informations.
La seule constante est sa relation avec cette voix qui intervient dans sa vie de manière complètement chaotique, lui murmurant des idées qui proviennent sûrement de Tesso lui-même. Aucune individualité n’acceptera de parler de cette relation avec son dieu, mais certaines pourront afficher de subtiles expressions, comme des fenêtres ouvertes sur ce conflit intérieur de tous les instants.
Ssol’riss est peut-être la plus étrange d’entre toutes ses identités. Il est très calme, ne semble pas dans son langage corporel prêter une grande attention à ce qu’il se passe ou ce qu’on lui dit, et met toujours un moment à répondre. A l’opposé, il est très vif dans ses gestes – malgré cette cécité supposée par le demi-masque et ce sceptre qu’il utilise comme support – et montre une variété d’expressions faciales immense, même si elles sont loin d’être naturelles et parfois perturbantes, en lien avec quelque chose que ses interlocuteurs ne perçoivent pas.

Capacités magiques :
Je ne me rendis compte du pouvoir que tu me donnas que bien tardivement, à travers un autre de tes disciples qui décela cette énergie en moi lorsque tu me parlais. Il ne comprit bien sûr pas pourquoi elle apparaissait mais il m'aida dans la tâche de la maîtriser. Et tu avais bien compris que ce pouvoir pouvait m'être utile, ne t'arrêtant plus de me parler lorsque j'en avais besoin. Une autre découverte m'apprit qu'il fallait que je lie ma voix à la tienne pour qu'une quantité encore plus importante de cette énergie ne s'échappe. On m'apprit à faire voir des choses qui n'existaient pas aux esprits les plus malléables, on m'apprit à les manipuler sans vergogne, simplement en manipulant la lumière. Et tout me servit, au prêtre, à l'esclave, à son maître... Guidé par les illusionnistes de l'immatériel du culte, mon niveau de maîtrise ne fit que grimper au fil des siècles, en même temps que mon besoin. Si je ne m’en servais que très rarement comme partie d’un déguisement, surtout au Puy d’Elda où les mages susceptibles de voir à travers mes artifices étaient trop nombreux, elle m’aidait lorsqu’il me fallait détourner l’attention le temps d’une disparition ou obfusquer une transformation, mais rien de plus prolongé.
Pendant les quelques instants de préparation d’un sort, une sorte de discussion frénétique a toujours lieu entre nous deux pour déterminer avec précision comment la lumière doit se réorganiser, pour déterminer les formes qu'elle devait recréer. Et surtout, tout désaccord entre nous deux tuera le sort dans l’œuf, me poussant souvent à te faire confiance même quand tu as des idées vastement différentes des miennes, si la situation justifie un tel risque.
Lorsque j'officie dans mes temples, je me suis toujours servi plus librement et régulièrement de ces artifices, dans de nombreux desseins, que ce soit une façon détournée de faire passer des messages aux autres fidèles ou même aux visiteurs, dans des buts plus décoratifs, ou simplement pour m'accompagner lors de mes nombreuses communions avec toi.






Histoire

Le menteur et son dieu :

Si quelqu’un avait la certitude de ne pouvoir obtenir que la vérité de la part de Ssol’riss Ulnen, et qu’il me demandait de lui raconter mon Clor d’Dormagyn ou n'importe quoi d'autre, il douterait quand même de ce qu’il entendrait et de ma sanité.

Je m’étais battu, comme beaucoup, mais contre moi-même, et je n’avais vaincu qu’en écoutant une entité, toi, qui m’avait ordonné d’effectuer maintes et maintes actions. Ecouté, mais surtout pas obéi, car il n’y avait pas moins fiable que toi. Il fallait m’opposer à toi quand tu semblais malhonnête, et te suivre quand tu semblais honnête, essayant d’être aussi vif d’esprit que possible. Cette leçon, je l’avais apprise de la plus efficace des façons, en me faisant tromper une fois, deux fois, des dizaines de fois, ou en n’écoutant pas tes bons conseils une fois, deux fois, des dizaines de fois. Apprenant en avançant, je ne me trompai bientôt qu’une fois sur deux, puis une fois sur quatre, puis une fois sur dix, et l’épreuve fut enfin conquise. Je dédiai comme il était coutume ma victoire à Uriz, notre père à tous, et on confia ma braise à Teiweon. Mais ma véritable victoire était ailleurs, et toi qui ne t’étais jamais manifesté à moi avant ce jour ne me lâchas plus de toute mon existence.

Mon apprentissage me convainquit que tu n’étais autre que Tesso qui jouait avec mon âme, et je commençai bien avant la norme à te dédier un culte personnel plus poussé. Le reste de mon temps, je l’appliquais à apprendre tout ce qu’on pouvait m’enseigner, pas pour orienter ma vie vers ce savoir, mais pour servir mes mensonges et connaître les voies du monde, le manipulant à mon aise. J’excellais partout mais ne restais pas assez longtemps en place pour qu’on me remarque vraiment, et lors de mes classes, je m’essayai à beaucoup de métiers pour chaque fois disparaître au moment où quelqu’un remarquait mon envie d’apprendre et un certain talent à polir. Mon choix se porta finalement bien sûr sur ta prêtrise, et si je dus cacher cette relation privilégiée que j’avais avec toi et remettre en question certains aspects du culte que je te vouais, j’allais dépasser les attentes de beaucoup.

Sans surprise, je dédiai mon Clor d’Beannaighil à toi, Tesso, même si je savais ne jamais avoir eu besoin de ça pour recevoir tes conseils.

L’éclatement :

Les premières décennies d’apprentissage de ta prêtrise se déroulèrent comme j’imagine qu’elles se déroulaient pour tous, dans un anonymat certain. Seulement, j’étais tombé trop tôt dans un de tes pièges. Tu me demandas de dédier tout mon temps à toi et toi seul, quand au lieu de rendre ma langue plus agile lorsqu’il s’agissait de transformer la vérité en ta vérité, cela l’émoussa. Je perdis la connaissance de la réalité, et presque pire encore, je perdis tout anonymat, alors que mon moi fusionnait avec le prêtre de Tesso qui ne sortait jamais de son temple. On savait que je n’étais rien de plus, on savait que je n’avais presque aucune valeur lorsque ce masque n’était pas sur mon visage, et que je ne voulais ainsi jamais m’en séparer. La solution se trouva dans le passé, sans surprise, et j’inventais une seconde existence, allant contre toi.

Cette existence était simple, une qui arpentait les rues, qui de temps en temps se proposait comme yeux et oreilles de quelqu’un qui ne se doutait pas un instant qu’il avait un jeune prêtre de Tesso entre les pattes, qui s’essayait à quelque métier plus ou moins honorable, qui vivait. Les mensonges s’amélioraient à nouveau et même si les meilleurs restaient sur des domaines très ciblés en lien avec cette seconde existence, j’étais à nouveau sur une pente ascendante.

Puis vinrent les cent identités. Cette fois encore, j’allais contre tes conseils, je ne t’écoutais pas quand je l’aurais dû. Tu m’avais prévenu pourtant, si je ne m’arrêtais pas, je sombrerais, et j’ai failli sombrer. Pendant cent jours, ou ce que je pensais être cent jours, dans les profondeurs du volcan, une existence apparaissait pour disparaître le soir venu. Tout devenait plus fou, les mensonges, tes conseils, moi… Si les mensonges devenaient plus fous, ils n’étaient pas plus crédibles, et cette imagination débordante se tarit, laissant certains d’entre eux se superposer. Alors que le flou m’emplit, ma personne n’avait jamais été plus vulnérable, et un client frustré attenta à mes jours. Tu m’aidas à me remobiliser, mais la prochaine décision je la pris seul.

Tout avait éclaté, tout avait échappé à mon contrôle, uniquement parce que j’avais vu trop grand, trop démesuré, et le choix fut simple, je reconcentrai tous mes efforts sur une identité, Medril, l’esclavagiste, et pendant plus d’un siècle je la travaillais pour monter un petit royaume de marchandise vivante en tout genre.

Mini-fiche Medril:

Le défi :

Puis tu me proposas un défi. Tu voulais que je me serve de toi pour faire avancer la cause d'une de ces identités. J'acceptai, un peu à contre-cœur, mais tu ne m'avais rien demandé jusque là et je me devais te montrer mon amour. Je n'avais que Medril, tu lui désignas un adversaire, et je devais le faire tomber. Azsancha l’esclave apparut alors.

Mini-fiche Azsancha:

Medril n’hésita pas à prêter Azsancha à son adversaire, prétextant un enterrement de hache de guerre, mais en le servant, l'esclave observa tout ce qu’il pouvait, discuta avec tous les esclaves que ce maître ne remarquait même plus, et alla même jusqu’à se mettre sous son emprise totale. Petit à petit, Medril fit les bonnes acquisitions et démantela celui qu’il opposait, jusqu’à ce que ce dernier s’attaque à lui directement, et que ça ne lui coûte sa vie.

Je t’interdis de me donner à nouveau de tels défis s’ils étaient pour autre chose que ton profit, et si tu ne m’écoutas pas, je tins parole en les refusant les uns après les autres. Ahlysaaria fut la troisième à apparaître, peut-être comme un symbole de cette neutralité.

Mini-fiche Ahlysaaria:

Le Grand-Prêtre :

Ton temple où j'officiais à cette époque était loin de l’importance de ton haut temple, mais ce n'était qu’un détail. Ta présence m'obligeait à viser le point culminant du clergé, et même si tu me soutenais que tu n’étais pas que dans mon esprit, je ne pouvais te croire avec certitude. Aucun véritable adepte ne laisserait courir à son dieu le risque de croupir au pied d’une pyramide d’adeptes qui ne le méritaient pas. Et la première étape, c’était de renverser le Grand-Prêtre au dessus de moi.

Je n'imaginai qu'une façon de le remplacer, et elle était assez simple. Il fallait que je montre être meilleur que lui. Je le défiai aussi ouvertement que je le pouvais, non pas à un duel armé comme les sauvages, mais quelque chose de plus adapté à toi. Nous avions tous deux une ennéade pour prouver l'identité de l'autre. Sûr de ses forces et du soutien de ses disciples, il s'essaya à toutes les ruses, me faisant suivre lors de toutes mes sorties, par des prêtres comme des civils, graissa toute sorte de pattes, mais ne trouva rien. Lui, pendant ce temps, avait fait du négoce avec Medril, couché avec Azsancha, et chassé avec Ahlysaaria, tout ceci sans même s'en rendre compte. La confrontation ne dura pas longtemps, et le grand prêtre qui avait perdu son anonymat auquel nous tenions tous tant ne survécut qu’un an, trop facilement atteint par ses ennemis, alors que les autres fidèles, autant par crainte que par respect, allaient peu à peu accepter Sol'riss Ulnen à cette place.

Fort de cette confiance, je créai une nouvelle identité plus ambitieuse, Ythandam.

Mini-fiche Ythandam:

Le Haut-Prêtre :

Tu me répétais de moins en moins que je n’étais pas le seul, pensant probablement que maintenant que j’étais si proche du but, tu me préférais à toutes tes autres options, si tant est qu’elles existaient. Les siècles s’écoulant, on me crut le successeur naturel du Haut-Prêtre alors que les mythes circulaient sur la personne de Ssol’riss Ulnen, le prêtre de Tesso au masque étoilé qui dirigeait d’une main de maître son temple. Et étrangement, ils pensaient, au lieu de profiter de cette position forte, il avait disparu pendant une poignée de décennies, manquant de tout près une occasion de remplacer un Haut-Prêtre qui n’avait pas survécu. Certains en furent rassurés, et la vie du Haut-Temple ne s’en retrouva pas si bouleversée, contrairement à celle du temple duquel je m’étais occupé jusque là.

Mais je reparus, un jour, dans les couloirs silencieux du Haut-Temple, officiant comme si je n’étais jamais parti. Certains doutèrent de mon identité, d’autres se dirent que ma présence était de bon augure, d’autres paniquèrent. Et parmi ces derniers figurait le Haut-Prêtre qui n’avait peut-être passé qu’une décennie à ce poste et qui n’avait pas encore totalement pris le contrôle. Bien plus âgé que lui, bien plus actif au fil des siècles, bien plus énigmatique, je représentais de son point de vue une menace à laquelle il ne put que répondre. Et il répondit à cette menace mieux que personne n’avait réussi depuis bien longtemps. Il établit un lien entre Ssol’riss Ulnen et une de mes identités. Une fois que je l’appris en déjouant un premier assassinat je la sacrifiai pour préserver tout le reste, en simulant sa mort dans une de ces mises en scène que j’avais prévu pour chacune de mes identités. L’ancien Grand-Prêtre qu’il pensait avoir fait disparaître ne sourcilla pas, et revint le lendemain et tous les prochains au Haut Temple, comme si rien ne s’était passé, l’accueillant même avec un sourire. L’histoire retiendra peut-être ça comme source des erreurs du Haut-Prêtre, qui était arrivé là grâce à une haine de tout ce qu’il ne comprenait pas, et il ne me comprenait décidément pas.

Par une nouvelle motivation venue d’ailleurs, qui ne s’expliquait pas seulement par l’affront qui me fut fait ni par tes mots, mais par autre chose de plus enfoui, je préparai une vengeance dont je ne connaissais pas l’issue. Je me mettais en ligne pour la première fois avec tous les préceptes eldéens, ceux que j’avais retrouvé et enseigné pendant cette longue absence.

Ma première et seule tentative d’assassinat prit la forme d’un accident, alors que Medril vaquait à ses occupations transporté par ses esclaves dans les escaliers du Puy, sur un de ses plus lourds fauteuils à porteurs, transporté par exactement douze esclaves. Il parvenait à assurer leur loyauté en liant littéralement leur survie à sa propre survie, excepté pour deux d’entre eux qui n’avaient pas de liens. Il établissait régulièrement un classement mental et les deux moins loyaux occupaient ces deux postes à risque, devant batailler pour retrouver une place plus confortable. Quoi qu’il en était, à ce moment là, celui que je pensais être le Grand-Prêtre qui m’avait compromis se trouvait exactement sous cet escalier, une ou deux dizaines de mètre en contrebas. Un aboiement de Medril, les dix liés qui se préparent à retenir leur maître, un bâton qui finit dans le visage du non lié situé au dessus du vide et une chute dans un long cri, avant d’atterir à une demi-dizaine de mètres de la cible, l’éclaboussant seulement d’une giclée de sang. Le fauteuil porté lui tint bon, et Medril loua l’effort de ceux qui avaient tenu bon, en leur rappelant qu’un nouvel esclave viendrait tenter de leur arracher leur place et qu’il fallait qu’ils continuent ce qu’ils faisaient.

Mais le monde tournait d’une drôle de façon, et un affrontement entre deux êtres pouvait bien être une opportunité pour un troisième d’en profiter. Un complot dont j’ignorais tout allait avoir raison de celui qui m’avait privé d’une identité et de bien plus. Et j’appris lorsque vint le moment de choisir un nouveau Haut-Prêtre que si ce complot avait eu un quelconque rapport avec sa succession, il n’avait pas été un succès, alors qu’on faisait confiance – autant que tes prêtres pouvaient mutuellement se faire confiance – à Ssol'riss Ulnen pour lui succéder. A la grande colère du Grand-Prêtre de mon ancien temple qui se résigna tout de même en comprenant que reprocher à un Haut-Prêtre de toi de ne pas être fiable était quelque peu ironique.

Comme pour montrer qu'au final tout recommençait, Imdri l'insouciant vint éclairer le monde de sa présence.

Mini-fiche Imdri:

Vaerian :

Mais toute cette histoire n’a que peu de sens sans la mention de Vaerian. Il a commencé à exister avant ton arrivée, et il a perduré bien après. S’il y avait une vraie identité sous le masque noir de ton prêtre, ce serait peut-être celle-là. C’est lui qui fit la rencontre de Krish Al’Serat, celle qui deviendrait plus tard maîtresse des forges, princesse de Thaar, Triumvir, Feu d’Uriz…

Nous étions bien jeunes alors, et cette relation de confiance était peut-être la première que nous vécûmes tous deux. Dans ce monde tumultueux où les jeunes eldéens affrontaient épreuves sur épreuves, un lien fort s’était formé entre nous deux, elle était Dren’Zess et j’étais Zess’Dren, elle était la colère et j’étais le calcul froid, elle était la réponse violente et j’étais la vengeance froide, et si tu me permets une petite hérésie, elle était Uriz et j’étais toi. Nombreuses furent les épreuves traversées, alors que tous les deux personne ne semblait pouvoir nous arrêter. Jusqu’à notre séparation, lorsqu’elle rejoignit le parcours militaire que je n’avais jamais souhaité pour moi.

Cette voie ne fut pas sienne bien longtemps, et lorsqu’elle la quitta et que sa vie se métamorphosa, pendant près d’un siècle nos contacts redevinrent fréquents. Avant de s’espacer peu à peu tandis que tu demandais toujours plus de moi. Jusqu’à ce jour où près d’un cycle après mon apparition je participe à la conception d’un enfant avec elle. En opposition avec ma vie faite d’identités que je pouvais jeter une fois qu’elles devenaient un problème, j’avais attribué une importance capitale à Vaerian et tout ce qui comptait pour lui. Connaissant le sort probable réservé à l’enfant que je nommerais Driz’na, j’invoquais peut-être de manière égoïste cette amitié qui nous liait depuis l’enfance pour qu’elle me la confie, mais surtout, si ma mort venait à arriver, qu’elle s’en occupe à ma place. Et c’est toi qui me guida vers ce conseil, en me rappelant que la petite risquait peut-être pire s’il venait à m’arriver quelque chose. Et elle accepta dans ce qui allait être la dernière rencontre entre Vaerian et Krish Al’Serat.

Je te trouvai affreusement conciliant lorsque je déviai de ton culte et de certaines de ces identités auxquelles tu t’étais attaché, mais ne voyant là qu’une confirmation que ce que je faisais était ce que je devais faire, je t’écoutai. Endormant la plupart de mes anciennes identités, et plus particulièrement ton prêtre, je construisis un nouveau réseau d’identités, cette fois toutes plus ou moins liées à Vaerian pour essayer du mieux que je le pouvais de rester proche de cette fille que je pensais avoir sauvée. S’en suivirent ces presque trois décennies passées avec Driz’na dans les quartiers Doeb du Puy, loin de ma vie d’antan, alors que je m’autorisais quelques excursions vers l’Ithri’Vaan qui rêvait de plus en plus à une certaine indépendance. M’essayant à une identité plus paternelle que j’appelai Lok’nath – que je n’avais pas construite sur la durée et qui était beaucoup plus instinctive et authentique – je lui enseignai tout ce que je pus sur les dieux et l’élevai sur des principes peut-être un peu différents des normes eldéennes, en lui montrant toute mon affection quand je le pouvais. Et le reste de son éducation fut faite à travers mon absence, soit par ce que je lui demandais de faire quand je devais m’éloigner d’elle, soit par ce qu’elle devait faire pour survivre quand elle était seule, soit encore par ce qu’elle apprenait des prêtres.

Pour profiter d'un Voile qui aurait dû perturber l'Ithri'Vaan pendant quelques heures à peine, on y envoya une de mes identités pour quelque mission. Un coup du destin, alors qu'au lieu de souffrir de ce mal qui allait éteindre les plus anciens de notre peuple, je profitais de ce que les hérétiques allaient appeler les Chants d'Arcam. Pris dans cette tourmente, je n'en sortis comme tout le monde que bien plus tard une fois l'effet estompé. Cet anonymat que j'avais construit sur près d'un cycle aurait pu s'écrouler si ce n'avait été pour l'universalité du mal qui nous prit tous, et l'oubli et le pardon fut la première réaction des locaux alors que je pouvais enfin retourner auprès de ma fille, sous cette nouvelle lune qui devint le symbole de ma chance.

Tandis qu’elle continuait de grandir et de devenir plus débrouillarde, ce réseau d’identités commençait à tourner en rond et je me pris à rêver d’un retour vers ton culte. J’étais trop sûr de moi – et tu ne m’aidas pas à m’en rendre compte – alors que je croyais être devenu assez exceptionnel pour pouvoir combiner cet anonymat que j’avais forcé sur moi-même pendant près d’un cycle avec Driz’na. Quand on apprit mon retour et que tes prêtres les plus angoissés eurent mis le doigt sur Vaerian, je fis ce que je pensais être mon devoir ainsi acculé, le tuer et détruire toutes les identités liées à lui pour que personne ne puisse remonter jusqu’à cette fille que je laisserais sans défense et à la merci de Krish. Un de tes fidèles qui comptait sur la promesse d’une eldéenne pour la survie de sa fille, la réalité était ironique parfois.

Mais à ce moment-là je ne pensais pas que Vaerian mourrait pour rien, et c’est cette mort inévitable qui me donna la résolution nécessaire pour faire déferler ma vengeance sur ce Haut-Prêtre. Une vengeance finalement frustrée par le chaos de l’univers.

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MessageSujet: Re: Ssol'riss Ulnen [Terminé]   Ssol'riss Ulnen [Terminé] I_icon_minitimeJeu 21 Mar 2019 - 11:37

Après les modif' discutées sur Discord et en sachant que la position du personnage, vis-à-vis des derniers et futurs évènements, sera défini InRP, c'est ok pour nous /o/

Viens donc t'enjailler chez les sombres What a Face

Ssol'riss Ulnen [Terminé] Tampon13

Code:
[Métier] : Haut-Prêtre de Tesso

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] : Magie / Corps-à-corps

[Alignement] : Chaotique Neutre

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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MessageSujet: Re: Ssol'riss Ulnen [Terminé]   Ssol'riss Ulnen [Terminé] I_icon_minitimeLun 3 Fév 2020 - 14:44


Décédé en Barkios de l'an 17 du XIe Cycle


Nom : Ssol'riss Ulnen
Age : 1007 ans

S'est suicidé le jour de la mort de son amie d'enfance Krish Al'Serat après qu'un de ses nombreux ennemis au sein du culte de Tesso ait profité du moment pour lui faire croire, en lui présentant un corps, que leur fille Driz'na était elle aussi décédée dans l'attaque. Est mort noyé dans un bassin du Haut-Temple de Teiweon.

Code:
Mort en Barkios de l'an 17

[Métier] : Haut-Prêtre de Tesso

[Alignement] : Chaotique Neutre

[Lieu de repos] : Temple de Teiweon
 

Lien vers le RP de la mort : L'entourloupeur entourloupé
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MessageSujet: Re: Ssol'riss Ulnen [Terminé]   Ssol'riss Ulnen [Terminé] I_icon_minitime

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