Identité
Nom/Prénom : Lofwyr Angus Ar-Râkhiel le Valerian, dit Lofwyr Valerian
Âge/Date de naissance : 300 ans
Sexe : Masculin
Race : demi-elfe
Faction : Ithri-Vaan
Alignement : Loyal Mauvais
Liens notables :
Particularité : Oreilles tailladées pour ressembler à des oreilles humaines
Métier : Prince Marchand des Sept-Monts
Classe d'arme : Aucune
Possessions & Equipements : L'empire de Valerian est dur à définir dans son entiéreté. Depuis l'acquisition de l'ancien duché des Sept-Monts, il possède une armée d'esclaves, de serviteurs et de soldats à ses ordres. Le trésor ducal, sous réserve d'utilisation raison et à bon escient, est également sien pour développer le pays. De plus, il dispose de la modeste armada commerciale des Valerians, se mettant au service de beaucoup de marchands dans tout l'Ithri-Vaan pour transporter les marchandises par la voie maritime. Enfin, il possède également maints territoires terriens, maisons et domaines à Hanning et Solon de Trys datant d'avant et d'après son avènement au pouvoir.
Apparence :Certains médecins de Thaar théorisaient, il y a bien longtemps, que la composition du visage d'un homme (ou d'une femme) d'âge mûr dépendait en grande partie des expressions faciales qu'ils composaient au fur et à mesure des années. Que les rictus de mépris formaient des sillons profonds au creux des lèvres, que les froncement de sourcils répétés, du à l'inquiétude et à la colère, formaient des vaguelettes de peau au dessus des arcades.
C'étaient également les même médecins qui théorisaient que la peau, si elle n'était pas régulièrement frottée d'huiles et d'essences dont seuls eux avaient le secret, se flétrissait peu à peu au fur et à mesure des années. Quand bien même qu'il couvrirait son corps de somptueuses fourrures, de vestes et autres parures de luxe tels les gants ou les bijoux, son visage d'une barbe fournie, et sa tête d'un turban large, qu'il n'échapperait pas aux taches de vieillesse qui parsèmeraient son corps.
Toujours les mêmes médecins qui furent convoqués devant l'honorable prince Valerian, qui virent sa figure massive, couverte de fourrure pour dissimuler une carrure en réalité fine et bien trop révélatrice de ses origines elfiques, avoisinant les deux mètres, marchant vers eux, les observant de ses yeux noirs de jais, nichés sous une chevelure mi-longue, poivre et sel.
Les mêmes qui durent entendre de sa voix grave, ainsi qu'un désormais bien trop familier accent Thaari, qu'ils étaient condamnés au pal pour escroquerie et lèse-majesté. Les sourires engendraient peut-être des rides d'expressions, mais le jeu en valait clairement la chandelle.
Personnalité : Pour un personnage extérieur, Lofwyr n'agit et ne se comporte qu'en fonction de la personne en face. Il est conciliant avec ceux qui lui sont supérieur, exigeant avec ceux qui lui sont subordonné, intimidant avec ceux qui lui sont égaux. Indulgent avec ceux qu'il juge utiles, sévère avec ceux qui perdent en fiabilité, impitoyable avec ceux qui présentent un risque. A-t-il un vrai visage, qu'il montrerait à certains proche de lui ? Ou n'est-il guère plus qu'un psychopathe à mille visages qui lui permettent d'atteindre ses objectifs ?
Si une chose est sûre, c'est qu'Lofwyr est dévoré par l'ambition. Il est, à l'instar de ses confrères prince marchands, un expert de la chose pécuniaire et politique, un calculateur froid et pragmatique pour qui le facteur humain n'est qu'un paramètre indésirable. Si vous collaborez avec lui, vous ne serez jamais qu'un pion. Fort de sa longévité semi-elfique, Lofwyr est un homme extrêmement prudent et réfléchi, s'assurant, d'une manière qui n'est pas sans rappeler celle des princes marchands elfes et drows, que toutes les pièces du puzzles soient en place avant de jouer. Néanmoins, son sang mortel le pousse bien souvent à se lancer dans des entreprises risquées. Il aime croire que sa nature de demi-elfe est en ce sens une bénédiction, lui permettant de jouir autant des qualités des races aînées que de sa nature mortelle.
Capacités magiques :Si Lofwyr comprend les risques de la magie, son influence et ses effets, ainsi que son cousin l'alchimie, et a lu quelques traités en rapport, Lofwyr n'est pas un magicien, jugeant la chose bien trop risquée et facilement sous-traitable pour y toucher lui-même.
Il est néanmoins assez superstitieux, et n'a de cesse d'effectuer maintes recherches sur la géomancie et l'alignement de sites, avec un attachement presque religieux à la chose.
Histoire
Ceci n'est pas l'histoire d'Lofwyr Angus Ar-Râkhiel le Valerian.
Il y avait un homme. Ou plutôt, un demi-homme, ou demi-elfe, suivant les opinions des uns et des autres. Il n'avait jamais connu ses parents, même s'il avait d'ores et déjà constitué quelques théories sur leur vies : Il avait sans aucun doute un père humain et une mère elfique. Peut-être était-il le triste fils d'un viol. Peut-être que les rôles étaient inversé, et qu'il était le fils d'une prostituée thaarie dont un père elfique, jeune et fougueux aurait usé, ne gardant de l'expérience qu'une vague odeur de fluides corporels humains et une chaude-pisse ? Peu probable. Après tout, les elfes ne pouvaient avoir la chaude-pisse.
Une autre hypothèse était que les deux étaient mercenaires, et qu'après l'avoir enfanté, l'abandonnèrent, l'une devant revenir en Anaëh, l'autre rejoignant une bataille en trop, laissant là l'orphelin sans nom, ni origine.
L'orphelin, le demi-elfe, le pariah, était ainsi né, jeté bien trop tôt en pâture à l'impitoyable cité de Thaar, dans ces fameux orphelinats que l'on connaissait tous pour être des écoles de la pègre et de la mendicité plus qu'autre chose. Durant cette période, il ne grandit guère; ses collègues enfants grandissaient, voyaient une barbe pousser dès leur treizième année sur Miradelphia. Lui et quelques autres demi-elfes, conservait son apparence d'enfant, comprenant petit à petit sa différence. Néanmoins, son mental, catalysé par des années de rudesses, de raclées et de filouteries, n'avait cessé de maturer. Si, lors de sa vie à l'orphelinat, il avait reçu un nom, il avait vite compris que celui-ci n'avait aucune valeur. C'était lors d'une nuit dans les faubourgs, l'anniversaire de ses 50 ans, où les étoiles se prêtaient à la contemplation, que l'enfant fit le serment que s'il n'était qu'un parasite dans un monde qui l'avait renié, autant soutirer à cet univers tout ce qu'il pouvait s'approprier en biens, en prestige, et en noms. Le personnage était né, même si la personne n'avait pas encore convergé pour être le Lofwyr Valerian mentionné plus haut.
Aussi l'orphelin, démoniaque dans son intention mais méticuleux dans sa planification. Il avait également appris que dans cette ville, comme dans toutes les villes, que les gens de basse extraction, comme lui, n'arrivaient souvent à rien, se tournant vers les activités qu'on voulait bien leur laisser, ou d'autres encore, se tournant vers le crime, la violence, qui des voleurs, qui des mercenaires. Prenant un couteau qu'il avait soigneusement et délicatement ébouillanté, il demanda à l'un de ses camarades de lui couper les pointes de ses oreilles. Ainsi arrondies dans la souffrance, et attendant que son apparance devienne plus acceptable, il s'embarqua pour la seule profession semi-honnête qu'il connaissait. Travaillant durement pour gagner son pain (littéralement, car il n'était que nourri et logé) en tant que moussaillon, essuyant les brimades de ses supérieurs adultes et humains, il savait qu'il s'embarquait pour une rude vie, apprenant à travailler en société, à obéir, à souffrir pour une maigre paye, développant petit à petit une haine du bas peuple
(Et du haut peuple d'ailleurs, rien n'échappant à son regard critique), mais une franche détermination à s'élever au plus haut de l'échelle sociale.
Deux ans plus tard, n'ayant vu que peu d'intérêt à continuer son service de marin, et profitant encore de son allure juvénile, il se mit au service d'un marchand de Thaar, apprenant les rudiments du commerce, grappillant à chaque instant le maximum d'information qu'il lui était possible d'engranger. une vingtaine d'année plus tard, son maître était devenu grisonnant. Lui, il n'était qu'à peine adolescent, mais au talent prometteur, maîtrisant l'art de la logistique, de la vente aux grands comme au bas peuple, du gros comme du détail. Le maître, devenu alors bien plus aisé, décida de faire les frais de son aventure, se reconvertissant dans le commerce bien plus stable de l'immobilier, mais pas avant d'avoir recommandé le jeune commerçant habile à un ami des Sept-Monts, un marchand avec qui ils avaient traité souvent, dénommé Shaydhe de Valère, dit le Valerian. Serrant une dernière poignée de main avec son mentor, peut-être le seul homme qu'il avait réellement respecté, il remonta au nord de Thaar avec son nouveau maître, avec l'allure volontaire d'un jeune homme que l'on allait bientôt marier, mais avec l'esprit d'un marchand aguerris aux pratiques les plus rudes et à la concurrence sauvage des thaaris.
Les Sept-Monts, dirigés de facto par la très récente oligarchie des esclaves eunuques ains que par la famille ducale des De Clary, prospérait à l'image des cités humaines, tantôt de manière glorieuse, tantôt de manière incertaine et vacillante, dépendant de l'humeur des drows et de leur influence toxique qui, fort heureusement pour la nouvelle enclave, allait en diminuant. Le nouvel assistant de Shaydhe, au vu de son efficacité redoutable, devint très vite le bras droit du Valerian, de par sa clairvoyance au regard des modes et des fluctuations constante du marché Thaari, à l'époque partenaire priviégié des Sept-Monts. Mais les humains étaient ainsi faits que leur mortalité pointait bien vite, et Shaydhe, déjà bien âgé pour sa race, n'avait pas d'héritier, et n'avait guère longtemps à vivre. Peut-être était-ce du au fait que sa femmes et ses concubines étaient toutes stériles. Peut-être n'était-il que très fâcheux que son seul héritier mâle soit mort quelques mois après sa naissance, ses lèvres bleuies par un étouffement sans doute du à une position bien trop incomfortable pour la respiration du nourisson. L'homme était isolé, sa famille et sa belle-famille, avides et jaloux, n'attendant qu'une bonne raison pour lui dilapider son gain si chèrement gagné.
De l'autre côté, il y avait le demi-elfe, encore jeune et visiblement très alerte, recommandé par un ami proche, travaillant durement pour obtenir ce qu'il n'avait jamais eu : un nom, et une fortune. La chose était presque faite, d'autant que le comportement du vieil homme se faisait de plus en plus excentrique, chose que la plupart de ses collaborateurs blâmaient sur son âge avancé... Ou était-ce pour une autre raison ? Peu importait de toute manière pour la majorité des Sept-Monts, pour qui l'adoption par un homme âgé d'un jeune homme était chose commune pour toute l'élite esclave de la contrée. Le demi-elfe, que beaucoup ne pensaient alors, par de subtiles manipulations et déguisements, ainsi qu'un large turnover de collaborateurs au fur et à mesure des années, assez jeune pour ne pas rendre la chose choquante ou suspicieuse, fut alors baptisé du patronyme complet de son nouveau père, Ar-Râkhiel de Valère, et prit pour nouveau nom Lofwyr Angus, du nom de deux prestigieux généraux pharétans, dont l'histoire était désormais perdue à travers les âges. Lofwyr Valerian était né.
Et ainsi commence l'histoire d'Lofwyr Valerian, lorsqu'il atteignit ses 70 ans, soit à peine plus jeune que son père adoptif tout en gardant l'allure juvénile d'un humain en fin d'adolescence, qui mourut peu de temps après. Lofwyr continuait les affaires, devenant un personnage prépondérant sur la scène commerciale des Sept-Monts, tout en restant particulièrement prudent à ne pas rejoindre la scène politique, sans pour autant se faire petit. Bientôt, une forte majorité des exportations et des importations se firent sous son égide.
Il servit les De Clary et ses propres intérêts pour deux bons siècles, développant l'économie puissante et centralisée des Sept-Monts en profitant de leurs ressources forestières et agricultrice, tout en multipliant ses flottes commerciales avec la Péninsule pour développer un commerce s'émancipant en partie de la dépendance à l'Ithri-Vaan et au Conseil de Thaar, tout en prenant bien garde à ne jamais faire d'ombres à ce dernier. Les De Clary étaient humains, et il voyait, sur des règnes qui duraient de vingt à dix ans en moyenne, les mêmes erreurs se répéter. Le conseil de Thaar et ses Princes Marchands, installés depuis déjà un bon siècle, étaient pour la plupart des non-humains qui avaient le recul de plusieurs siècles de leur côté -certains avoisinant le cycle d'âge. Le jeune duché Sept-Monts, avait-il estimé, étaient condamnés à faire un faux pas.
A son grand étonnement cependant, le duché des Sept-Monts tint bon durant plusieurs siècles, survivant jusqu'à la fin du dixième cycle, endurant même ce Voile qui fit un mal terrible au commerce d'Lofwyr, mais qui eut le bénéfice de faire de même à tout le monde. C'est d'ailleurs après le Voile que ce dernier commença à s'intéresser à l'astrologie, la magie et à cette science occulte que peu connaissent, soit la géomancie, tentant d'étudier, à distance sûre et à ouvrages scientifiques et magiques interposés, les différentes localités aux propriétés surnaturelles, sur terre comme dans le ciel. Gardant néanmoins ces observations pour lui, Lofwyr continua à mener son commerce et à observer la situation politique troublée des Sept-Monts, qui arriva finalement à sa culmination lors de la chute des De Clary et de l'usurpation du duché par Kodratos d'Hanning. Lofwyr, dans sa logique et sa cohérence, jugea bon de laisser la place de conseiller à quelqu'un d'autre, restant loin du fougueux duc, continuant d'armer ses navires et à profiter de ses diverses exploitations de manière prudente, tout en tissant davantage de liens avec Thaar. Il était assez clair, dans les différentes mesures prises par le duc, que ce dernier comptait briser le statu quo si délicatement institué par Valerian. Cela arriva donc lorsque Kodratos décida de s'allier aux péninsulaires, s'attirant alors les foudres du Conseil de Thaar. Lofwyr s'éloigna alors des affaires du duc, retirant son soutien et son conseil jusqu'à sa déchéance, ce qui lui permit, malgré les soucis du duché, à continuer à s'enrichir en redirigeant son activité vers Naelis, Soltariel et le delta Thaari. Lorsque le duc fut démis, Lofwyr en profita pour investir de plus en plus dans les Sept-monts, créants emplois et profits, investissant et se rendant peu à peu indispensable à l'économie d'un duché troublé par des années de politiques désastreuses. Lors du retour du duc, et l'appropriation des terres par le Vossula, Lofwyr décida que trop était trop. SS'aidant de sa fortune et de la bénédiction officieuse du Conseil, l'ayant considéré comme un candidat de choix à la succession, profitant de la diversion engendrée par les autres méfaits d'Ascanio, Lofwyr engagea mercenaires, et mages pour investir la capitale d'Hanning et reprendre le contrôle du palais ducal. Remaniant le gouvernement, mettant aux postes clés ses propres conseillers ainsi que quelques notables vaanis pour montrer patte blanche, il n'attendait plus qu'une chose, l'ultime consécration : la place de Prince Marchand.
Réussira-t-il à transformer les Sept-Monts en une puissance régionale suffisamment pertinente pour mériter une place au Conseil ? Sera-t-il capable de maintenir le statu quo malgré l'oeil vigilant des Princes Marchands et de l'ombre menaçante du Drow ? Sur une note plus mystique, saura-t-il percer les secrets de Silène et de cette nouvelle science de la géomancie ?
- HRP:
HRP
Comment trouvez-vous le forum ? : ben vachement pas mal en fait, bien documenté
Comment avez-vous connu le forum ? : top sites
Avez-vous utilisé le Guide du débutant ? : oui
Quels BGs avez-vous eu du mal à trouver ? : ça va
Comme ça, en tant que nouveau, des conseils pour améliorer le forum ? : Juste une chose :
il serait vraiment idéal d'avoir dans la partie géographie des sections correspondant aux régions concernées (par exemple la catégorie Ithri'Vaan aurait pour sous-forums Thaar, Principautés Vaanies, Sol'Dorn, Naelis et Terres Sauvages) et que tout soit harmonisé (le bg de la [/url]
cité d'Ys est directement le sous forum des principautés, celui des
Sept-Monts est dans la partie géographie). Ca permet de tout avoir sous les yeux. J'aurais une préférence nette pour mettre les descriptions dans les sous forums de rp pour un accès plus simple, un topic "annonce" comme celui de la cité d'Ys pour des localités précises, et conserver les parties géographies pour la description générale des régions.
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