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 Hic sunt dracones

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Baphragore de Merval
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MessageSujet: Hic sunt dracones   Hic sunt dracones I_icon_minitimeLun 13 Jan 2020 - 21:29


Panahos de la troisième ennéade de Barkios,
An 17 du XIème Cycle,
Cité de Merval



L’obscurité régnait dans la ville de Merval depuis une bonne heure déjà, lorsque la silhouette encapuchonnée de Salvo se glissa jusqu’au pas de la porte du Maquereau Ivre. L’établissement avait déjà allumé torches et bougies de suif, comme la plupart des établissements ouverts de la rue. Depuis l’intérieur, le bruit d’un petit concert déclamait ses notes étouffées par les murs blanchis à la chaux. Salvo se para donc de son air le plus irréprochable, et retira sa capuche avant d’ouvrir les gonds de l’auberge.

En y pénétrant, les relents de fumée, de poisson rôti et d’haleines avinées lui indisposèrent les narines assez longtemps pour que son masque d’indifférence se fissure légèrement. Pourtant, peu de têtes se tournèrent pour le constater, et pour cause : tous les Panahos du mois, cet humble estaminet accueillait des artistes venus de tous horizons. Le vin, le poisson, les huîtres et surtout l’argent coulaient à flots dans une ambiance débridée. Visages joviaux et claquements de mains, dégustations sonores et discussions endiablées, pour un soir seulement le Maquereau Ivre serait un lieu de pur désordre, où personne ne se préoccupait de son voisin.

Plus loin, à une table très éloignée des festivités panahiques, Salvo repéra la personne qu’il cherchait dans ce gouge bondé. Il n’était pas difficile à reconnaître : il tirait nerveusement sur l’une des manches de sa lourde robe, sa mine était si crispée que même son auguste barbe blanche ne parvenait à en atténuer les contours, et ses yeux plissés comme ceux d’une taupe tentaient sans doute de l’apercevoir parmi les convives. Un être qui n’avait définitivement rien à faire dans ce genre d’endroit. Le bonnet vert sur son crâne suggérait qu’il faisait partie du Collège des Naturalistes.

Salvo se dirigea nonchalamment vers le fiévreux vieillard. Ce dernier ne le remarqua que lorsqu’il fut devant la table. Comme tous les gens de son âge – et de son érudition, ses yeux n’étaient plus ce qu’ils étaient. Un autre bon point pour Salvo, qui vint s’asseoir devant l’homme de science qui n’avait guère arrêté son cirque. Le pauvret chuchota d’un ton anxieux :

« Qui… qui êtes-vous ? »

Salvo soupira. Il répondit :

« Et voilà, première erreur. Vous avez oublié le code, c’est ça ? »

Le vieillard avait la bouche ouverte comme le poisson à moitié grignoté dans son assiette. Il dit soudain d’une voix enrouée :

« Hum… Ha ! La mer a produit bonne pitance cette année ! »

Salvo croisa les bras en s’appuyant sur le dossier de sa chaise.

« Tyra n’y est pas allée de main morte. »

Le magistère ne fut qu’à moitié soulagé de constater que le bougre en face de lui était bel et bien celui qu’il cherchait. Il dit précipitamment :

« Quel code ridicule… quelle situation ridicule ! »

Il avait la voix ténue de ceux qui ne souhaitent pas être entendus par les souris dans les murs. Salvo haussa les épaules.

« Je ne suis responsable ni de l’un, ni de l’autre. Et vous pouvez parler normalement, vous savez. Je doute que vous arriviez à concurrencer le gros lourdaud près de la porte qui vocalise comme un volcan. »

Salvo avait dans le même temps désigné d’un pouce par-dessus l’épaule l’énorme bestiau dans son dos, qui chantait d’une voix forte et virile. Ce faisant, le vieillard prit peur et secoua ses mains.

« Arrêtez ! Ne le montrez pas du doigt ! »

Là, le jeune Salvo en eut marre. Il dit alors en se retournant vers les autres occupants de la taverne :

« Hey, vous saviez que Maître Téléphore du Collège des Naturalistes était parmi nous ce soir ? »

Quelques visages se tournèrent à nouveau en direction de Salvo, mais comme la plupart n’avaient rien entendu de ce qu’il avait dit, ils préférèrent ignorer totalement la table excentrée pour se replonger à corps perdus dans les chansons tantôt poétiques, tantôt paillardes proposées par les musiciens. En se retournant, Salvo faillit perdre toute contenance devant la mine horrifiée de Téléphore. Il se contenta de lui dire d’un ton badin et contenant à peine son amusement :

« Vous voyez ? Personne n’en a rien à foutre. »

Le magistère fronça les sourcils.

« Vous êtes complètement fou... »

« Peut-être, mais plus vite vous m’aurez filé la chose, plus vite je cesserai de vous importuner. »

Téléphore pianotait des doigts sur la table. Il maugréa :

« Et ma récompense ? Où est-elle ? Je ne vous donnerai rien sans ce que votre ami m’a promis ! »

Salvo acquiesça promptement et se retourna vers une fenêtre. Il fit un signe, et quelques instants plus tard, une autre silhouette emmitouflée d’une cape pénétra dans l’établissement. Téléphore la regarda approcher avec méfiance, avant qu’elle ne retire son capuchon et ne délasse son épais manteau. Il s’agissait d’une jeune fille, approchant à peine les douze ans, avec deux nattes noires de part et d’autre de ses épaules. Le visage du vieil homme s’illumina soudain, et un léger dépôt de bave commença à filtrer par la commissure de ses lèvres.

« B-bonsoir, jeune amie... »

Il se tourna vers Salvo.

« Donc, elle est bel et bien consentante, vous êtes complètement sûr ? »

L’homme en noir acquiesça, et la jeune enfant sourit en retour.

« Elle consentira au moindre de vos… caprices, mais seulement si vous me donnez ce que mon ami recherche. »

Maître Téléphore hésita quelques instants, ses yeux passant de la jeune fille qui lui faisait les yeux doux à ceux de Salvo, lui dans l’expectative. Une série d’applaudissements plus tard, il avait finalement pris sa décision. D’un geste furtif, il alla chercher un paquet sous le couvert de sa robe, paquet qu’il posa sur la table en le faisant doucement glisser vers l’homme en face de lui. Ce dernier avait le regard rivé sur le petit paquetage, qu’il s’était imaginé plus grand.

« Ne les perdez surtout pas. Bon sang, il s’agit de recherches longues de deux siècles ! »

Salvo prit le paquet ficelé et le fourra dans sa besace. Il se leva prestement et fit une légère révérence à l’ancien.

« Maître, ce fut un réel plaisir de traiter avec vous. Rosabella va vous accompagner dans votre chambre. »

Le vieillard voulut se relever péniblement, mais une fois debout, sa main fut saisie par la jeune enfant, qui l’emmena à toute vitesse à l’étage. Le magistère en fut si étonné qu’il en tituba presque, et dut retenir son bonnet de tomber. Il ricana en montant les escaliers :

« Ça alors mon enfant, quelle vigueur ! Quelle jeunesse ! »

Salvo sourit en secouant la tête. Rosabella savait comment traiter avec les hommes de cette trempe, il ne s’en faisait guère pour elle. Agrippant sa besace, rabattant son capuchon, il s’éclipsa de la fête qui battait son plein avec un sentiment de victoire. Tout s’était déroulé sans accroc, et il pouvait à présent remonter tranquillement vers le Porphyrion, porteur de ce colis mystérieux. Sur la route, il se prit à siffler le très vieil air d’une chansonnette.

Entre le matin et le midi du lendemain, Maître Téléphore fut retrouvé sans vie dans son lit. Au vu de son grand âge, le taulier du gouge conclut que l’homme était mort de vieillesse.

Il n’y avait plus aucune trace de Rosabella.
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MessageSujet: Re: Hic sunt dracones   Hic sunt dracones I_icon_minitimeMer 15 Jan 2020 - 9:54

Arkuisa de la troisième ennéade de Barkios,
An 17 du XIème Cycle,
Sous-sol du Porphyrion


Dans la semi-pénombre d’une salle souterraine, Balthunagare alluma les bougies d’un chandelier. Ces dernières peinèrent à s’illuminer, mais finirent par embaumer la pièce d’une lueur bienfaitrice. S’il avait pu choisir le lieu de rendez-vous, cependant, il aurait pris un autre endroit que cet horrible trou à rats sous le palais. L’humidité caverneuse qui y régnait faisait souffrir ses articulations, lui qui était déjà vieux avant l’âge. Plus jeune que le baron, il n’était pourtant pas aussi en forme que lui, et ce malgré son corps sec et exempt de défauts en apparence. Plut-il aux dieux que la nature ait donné sa force à l’un plutôt qu’à l’autre.

Les gonds d’une porte couinèrent, indiquant au prêtre déchu l’arrivée de son ami le plus terrifiant. Il reconnut le timbre de voix de Salvo avant même de se retourner.

« Je l’ai, Balt’. »

Celui-ci sourit, pivotant vers Salvo.

« Parfait. Et la vieille baderne ? »

« J’l’ai buté. »

La voix sortait de derrière Salvo. Il reconnut Rosabella, sa fille, qu’il avait embarqué très jeune dans ses affaires criminelles. Il sourit à cette dernière, qui ne lui renvoya qu’une simple phrase en retour :

« J’ai eu qu’à m’appuyer sur le coussin, c’était une grosse larve. »

Salvo tapota l’épaule de sa fille.

« Elle est très douée pour son âge, tu sais ? »

Balthunagare acquiesça.

« Je n’en doute pas un seul instant. »

Ses yeux se verrouillèrent sur son ami, présentant sa main avec la paume tournée vers le ciel.

« Le colis, s’il te plaît. »

Salvo hocha la tête, et sortit le petit paquet qu’il avait fourré dans sa besace la nuit dernière. Il le déposa dans la main tendue de Balthunagare, qui s’empressa de le récupérer et de déballer son présent. Salvo lui-même était curieux de ce que cet emballage contenait. Après quelques secondes passées à déchirer avidement le tissu recouvrant l’objet de ses convoitises, l’ancien prêtre émit un petit ricanement triomphal.

Le paquet contenait en réalité des feuilles d’un parchemin de très bonne qualité, pliées afin que la chose ait l’air moins volumineuse et plus lourde. Dépliant délicatement ces feuilles, il essaya de déchiffrer les notes dont elles étaient parcourues. Malheureusement, quelque chose fit diminuer peu à peu son sourire euphorique, à mesure que ses yeux parcouraient fiévreusement les lignes du manuscrit. Salvo fronça les sourcils. Il savait lire, et voyait bien que Balthunagare était déçu.

« C’est… pas ce que tu cherches ? »

La mort dans la voix, le clerc répondit :

« Ces… ces notes sont… indéchiffrables ! »

Salvo croisa les bras.

« Quoi, c’est codé ? Ou écrit avec des pattes de mouche trempées dans l’encre ? »

Balthunagare secoua la tête, rapprochant le papier de son visage.

« On dirait notre alphabet, mais les lettres sont biscornues et les mots n’ont aucun sens… Je n’y comprends rien ! Ce n’est ni de l’elfique, ni du khuzdul, ni du putain de nisétien ! »

Ses mains tremblaient rien qu’à l’idée qu’il ait envoyé Salvo récupérer tout ceci pour rien. Son ami lui devait une faveur, une seule. Et peut-être avait-il grillé cette carte pour des prunes. Rosabella se saisit des notes avec une célérité déroutante, si déroutante que la main de Balthunagare resta immobile quelques secondes encore après s’être fait délester. Il cligna des yeux puis dit :

« Hep, fillette ! »

Il doutait que la gamine sache lire. Et pourtant, le miracle se produisit.

« Vous avez raison. C’est indéchiffrable. Mais parce que c’est écrit à l’envers. »

Balthunagare s’apprêtait à lâcher une répartie cinglante et à agripper de nouveau les feuilles de parchemin, mais répondit avec étonnement :

« A l’envers ? »

Rosabella acquiesça.

« Bah oui. Avec un miroir. »

Balthunagare écarquilla les yeux et ouvrit la bouche, véritable poisson vivant. Il tourna la tête vers Salvo, qui fit un sourire gêné.

« Haha… Tu sais, elle est vive pour son âge. »

Le clerc corrompu acquiesça en retrouvant le sourire, se saisissant d’une pièce dans sa bourse pour la tendre à Rosabella, qui l’accepta de bonne grâce.

« Vive, c’est peu de le dire ! Je vais aller m’enquérir d’un miroir de ce pas ! »

En sortant de cette sombre caverne perdue sous le Porphyrion, Balthunagare repartait avec un espoir renouvelé, montant quatre à quatre les escaliers sans se soucier de ses articulations qui le lançaient. Salvo, lui ressortit de là avec un léger pincement au cœur. Il s’était retourné vers sa fille pour lui dire :

« Rosa, on en a déjà parlé. Personne ne doit se douter de tes origines. »

La gamine haussa les épaules.

« Je sais, père. Mais je doute que cet empoté de Balthu ait trouvé la solution aussi rapidement sans moi. »

Salvo secoua la tête.

« Hé bah la prochaine fois, laisse-le macérer dans son jus. Ce qu’il y a d’écrit sur ces notes, c’est son problème, pas le nôtre. »

Rabattant tous deux leurs capuchons, père et fille sortirent de l’alcôve secrète par un chemin détourné, atterrissant loin du palais. Salvo partit alors par un sentier en direction des faubourgs de Merval.
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MessageSujet: Re: Hic sunt dracones   Hic sunt dracones I_icon_minitimeVen 6 Mar 2020 - 8:14


Julas de la sixième ennéade de Barkios,
An 17 du XIème Cycle,
Palais du Porphyrion


La grisaille gagnait le ciel, depuis ces derniers jours. L’hiver approchait à grands pas, et les pêcheurs mervalois redoublaient de prudence. Les épisodes oliens frappaient durement la côte durant l’automne, mais c’était vers la fin de celui-ci qu’ils étaient, selon les anciens, les plus violents. Peu de marins étaient assez téméraires pour braver la mer au risque de se retrouver coincés sous une soudaine tempête. Ainsi, seuls les braves étaient partis à la pêche, laissant les plus couillons sur le littoral, éparpillés dans les troquets et les menues masures engoncées dans l’impressionnant dispositif portuaire de Merval.

Baphragore venait de revenir de ses aventures diantraises, redécouvrant le faste et le luxe de son magnifique palais. Un sentiment de sérénité l’avait frappé dès le passage des gonds de bronze. De retour en terrain familier, le Prince aux Mille Ennemis retrouvait ses repaires, ses bonnes vieilles intrigues de cour, et les nombreux courtisans qui gravitaient autour de lui pour des postes, de la reconnaissance, ou un bon surin entre les omoplates.

Il en avait d’ailleurs trouvé un dans sa chambrée qui avait décidé de jouer à cache-cache. En arrivant dans la pièce, il ne l’avait pas vu tout de suite. Pourtant, sa cachette était tout à fait grossière : l’ombre de ses pieds dépassait des rideaux pourpres. Après l’avoir repéré, le baron n’émit d’autre directive à ses serviteurs que celle de le laisser seul. Une fois qu’il fut assuré que les domestiques étaient partis, il s’était rapproché de l’une de ses armoires, dont il avait ouvert une portière. A l’intérieur, une petite arbalète trônait, merveille d’ingénierie, qui étonnait par sa taille modeste tout autant que par sa finesse d’exécution.

En la prenant dans une main, un carreau dans l’autre, il arma le trait en émettant un bruit de rouage caractéristique. Il vit alors le rideau bouger légèrement. Pointant son arme en direction de la tenture rougeâtre, tout en s’appuyant contre la commode, il lança :

« Encore raté. »

Un claquement de corde, et le trait alla traverser le rideau. Un couinement plaintif s’échappa de derrière, suivi par une bordée de jurons lancée par une voix très familière. Baphragore abaissa son arbalète en fronçant les sourcils.

« Balthunagare ? »

De tous les assassins envoyés par ses ennemis, il n’aurait guère imaginé devoir supprimer son demi-frère. Quel ingrat, lui qu’il avait sauvé des flammes du bûcher lors de la purge draconique ! Sortant de derrière les tentures, le prêtre déchu leva les bras en l’air et lança, tout affolé :

« Mais par les couilles d’Arnathopraxas, pourquoi t’as essayé de me tuer ? »

Tout en rechargeant méthodiquement son arbalète, Baphragore dit sur un ton gris :

« En général, je supprime les gens qui se cachent derrière un rideau pour me tuer, je ne leur sers pas une coupe de vin. »

Balthunagare secoua vivement la tête, agitant ses mains devant lui.

« Non non non ! Je ne suis pas venu ici pour ça ! Pour qui me prends-tu ? Je n’ai pas oublié ce que tu as fait pour moi ! Je suis ici pour y quérir ton concours ! »

Baphragore posa un carreau dans la gouttière de l’arme, puis observa son frère sans le menacer.

« Mon concours ? C’est plutôt à moi que tu dois encore une faveur. »

Il acquiesça vivement, puis, se pourléchant les lèvres, il répondit :

« Je suis sûr que ça va t’intéresser… Et à terme, cela pourrait même rembourser une partie de ma dette à ton égard. Alors, on en discute ou tu me troues la peau ? »

Baphragore plissa les paupières, regardant le trou dans la longue robe rouge de son demi-frère. Difficile de dire s’il avait été touché, mis à part le fait qu’il ne se roulait pas par terre de douleur en criant après sa défunte mère. Le baron acquiesça lentement, posant son arme de trait sur la commode, avant de se diriger vers la table.

« Bien, tu as toute mon intention. Mais j’espère pour toi que ça valait la peine de commettre une erreur aussi grotesque que de se cacher dans mes appartements. »

Tout en allant chercher un siège, Balthunagare répondit avec un rictus sibyllin :

« Crois-moi bien qu’au sortir de notre discussion, il se pourrait que tu regrettes ton tir hâtif ! »

Baphragore sourit à son tour. Car il en doutait fortement.
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