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 Mettre la main sur la Main.

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Calemirhel Rehtoaran
Elfe
Calemirhel Rehtoaran


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Âge : 27
Date d'inscription : 15/02/2020

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  999 ans
Taille
: 2m
Niveau Magique : Maître.
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MessageSujet: Mettre la main sur la Main.   Mettre la main sur la Main. I_icon_minitimeDim 16 Fév 2020 - 14:46

Identité

Nom/Prénom : Calemirhel (fille du joyau vert) Rehtoaran (sauveur du roi)
Âge/Date de naissance : Née en 17:X ; elle a 999 ans.

la date de naissance complète:
Sexe : Féminin.
Race : Elfe.
Faction : Cités d’Anaëh.
Alignement : Neutre bon.
Liens notables :

  • Les arbitres et le clergé d'Alëandir.
  • Bébé Aegden lui a fait coucou une fois de loin.
  • Elle a connu Artiön jeune.
  • C’est la sœur d’Uru.


Particularité :

  • Elle a de longues oreilles pour mieux entendre la symphonie.
  • Elle possède deux objets qui forment son focalisateur.



Métier : Haute Prêtresse de Kÿria.
Classe d'arme : Aucune, elle n’a jamais touché à une arme et ne compte pas commencer.


Possessions & Equipements :

  • La couronne de vigne qui représente son rôle de Main.
  • Un sceptre fait à partir d’ébènes vivants décédés pour défendre Alëandir lors de l’attaque des daedhels.
  • Un Cam en-Kÿria tenu autour du coup par un pendentif qui lui sert, avec son sceptre, de focalisateur.


Apparence :

  • Taille : Deux mètres.
  • Couleur des yeux : Verts clairs.


La Bienveillante Main gauche de Kÿria est grande et ce même pour une citadine, dépassant de peu les deux mètres, dépassant ainsi la majorité des femmes. En tant que haute-prêtresse de la Mère elle porte beaucoup de vert, ses vêtements le sont, souvent faits en tissus amples qui alourdissant un peu sa silhouette fine et longiligne qui est réhaussé de perles ; lesdites perles se retrouvent dans sa chevelure, courant le long de cette dernière, pour la maintenir lâchement en une queue de cheval qui lui tombe dans le creux des reins. Sa tenue classique est composée d’une robe au long col dont le buste est fermé par des lanières rouges et la robe en question est souvent accompagnée d’un manteau court et de longs gants qui lui remontent jusqu’aux coudes et d’une écharpe qui lui ceint la taille. Pour rappeler, et signaler, à chaque instant son appartenance à la prêtrise de la Kÿria, son visage est tatoué : des doigts de la déesse, représentés de façon stylisés par des triangles verts commençant sur les arêtes de son visage anguleux pour s’arrêter au milieu de ce dernier ; le plus long étant celui qui traverse son front pour s’arrêter là où commence son nez, d’autres s’arrêtent devant ses sourcils, d’autres encore juste sous ses yeux.
Personnalité :

La Main n’est pas conforme à tous les aspects de la déesse dont elle guide le culte. Elle a intégré la douceur, la tendresse et, surtout, l’indulgence qui sont les qualités, pour elle du moins, de Kÿria. Des qualités qui, malheureusement, ont tendance à être oubliées sur le bord du chemin qu’empruntent un nombre qui est, et restera, trop important de Ses enfants. Toutefois les autres aspects de l’aînée du soleil et de la lune ne sont pas entièrement maîtrisés par la grande prêtresse, à commencer par les qualités d’I Mîngely. Après tout comment serait-ce possible ? Elle reste toutefois réfléchie, préférant qu’on lui demande son opinion avant de donner son avis ou de prodiguer ses conseils, temps qu’elle met à profit pour réfléchir à la meilleure façon de répondre. Cependant une fois qu’elle a commencé à discourir, elle considère une interruption comme une offense particulièrement grave, bien plus que pour la majorité des autres elfes et elle vous en tiendra rigueur pendant un certain temps malgré son indulgence ; l’un des rôles de sa prêtrise étant de conseiller, si l’on n’est pas prêt à entendre lesdits conseils alors à quoi bon les demander ?

Bien qu’elle aimerait grandement posséder l’omniscience de sa déesse tutélaire, ce n’est tristement pas le cas cependant la recherche de la connaissance l’ont poussé à développer une curiosité que certains pourraient considérer comme maladive. Son devoir étant, une fois de plus, de conseiller les Souffles, elle se doit d’être informé pour aider du mieux possible. Qui plus est, être juste, du moins autant que possible car sans être omniscient il y a fort à parier qu’être parfaitement juste est une impossibilité, il est nécessaire de savoir le plus de choses possibles sur l’affaire à traiter avant de rendre son verdict. Finalement, il est nécessaire d’atteindre un certain équilibre car sinon comment aider les elfes fragiles, les elfes déséquilibrés, si on l’est soi-même ?

Si les qualités d’I Mîngely sont impossibles à posséder, du moins celles que possède la déesse elle-même, celles de Hiril Lothren sont bien plus faciles. Bien souvent trop facile d’ailleurs. En effet là où Calemirhel tente de ressembler le plus possible à sa divinité, elle a tenté de la fuir sur d’autres plans. Tout simplement car il lui fallut faire un choix : si elle désirait être douce, tendre, indulgente, réfléchie et juste, il lui fallait proscrire la violence et les excès et les deux combinés d’autant plus. Toutefois une longue vie lui a donné suffisamment de temps pour apprendre à ne pas rejeter en bloc ces parties d’elle-même, ces parties que tous possèdent. Qui plus est renier une partie d’une divinité ne revient-il pas à la renier entièrement ? Alors, en tant que prêtresse de ladite divinité, cela lui est impossible. De plus pour atteindre l’équilibre tant recherché et que Kÿria a réussi à atteindre, il est nécessaire alors d’intégrer les caractéristiques de la Dame-Sauvage. La haute-prêtresse sait parfaitement qu’elle ne peut pas y échapper et bien malheureusement elle dû faire face à ces parties sombres d’elle-même. C’est d’ailleurs leur faire face qui lui a permis de se rendre compte de son erreur : bannir ces concepts-là, au-delà de l’impossibilité d’une telle chose, irait contre l’équilibre qui est prôné par Kÿria.

A la place elle les a acceptés, sachant pertinemment qu’elle ne pouvait faire autrement et qu’elle devrait donc apprendre à vivre avec dans l’espoir de les dompter, de les contrôler. D’ailleurs elle a pu se rendre compte que l’agressivité, la violence et l’excès, ne sont pas nécessairement mauvaises. Une fois contrôlées, elles peuvent être canalisés et l’énergie qu’elles suscites peuvent être utilisés pour améliorer la condition du peuple elfique dans son ensemble.
Capacités magiques :

La haute-prêtresse est une vitaliste comme beaucoup de mages du culte dont elle a la charge. Prenant à cœur son devoir de soigner, il fut évident pour ses parents mais surtout pour elle, qu’une fois ses aptitudes à la magie découvertes, Calemirhel allait se lancer dans la pratique de la magie de la vie. Toutefois peut-être aurait-elle dû attendre car c’est bien trop tard qu’elle se rendit compte que la magie de la vie ne permettait de soigner que les chairs. Ainsi elle a développé un respect et une curiosité toute particulière pour la magie de l’esprit.

Sa maîtrise des arcanes passe par deux objets : un pendentif représentant la main de Kÿria et un sceptre étant un peu plus grand qu’elle fait d’ébène vivant. Si à l’origine seul le pendentif lui servait de focalisateur, ce ne fut plus le cas après l’attaque des daedhels sur Alëandir. En effet l’assaut poussa la Prime Œuvre à se défendre et malheureusement cela engendra des pertes et parmis celles-ci, des Faën Ornë. Pour se souvenir des sacrifices consentis par l’Anaëh et honorer ses gardiens tombés il fut décidé de confectionner à partir de leur restes un sceptre, s’assurant ainsi que tous se souviendraient de la douleur infligée par les combats. Ainsi lorsqu’elle eut l’honneur de le recevoir un lien tout particulier se créa avec cet objet chargé d’une symbolique puissante et la haute-prêtresse se rendit bien vite compte qu’elle n’arrivait désormais plus à faire appel à I Emël pour soigner qui que ce soit, les elfes comme animaux ou végétaux, sans ce sceptre. Toutefois il en allait de même pour le sceptre en lui-même, sans son Cam en-Kÿria il lui était également impossible de manipuler la trame.

Depuis ce jour elle a besoin des deux. Ce que certains pourraient voir comme une faiblesse, Calemirhel le voit comme un avantage, une façon pour la déesse de s’assurer que son emploi de la magie se fera selon sa volonté et au détriment ni des elfes, ni d’Anaëh ; ce focalisateur divisé lui permet également d’obtenir un certain équilibre dans sa maîtrise.

Pour ce qui est de l’utilisation en elle-même de la magie de la vie, elle s’accompagne généralement d’une aura verte ou de petites d’aurores de cette même couleur dansantes, ses tatouages faciaux se mettent à luire ; il n’est d’ailleurs pas rare que son sceptre en fasse de même. Son utilisation de la magie transforme également la couleur de ses yeux qui passent d’un vert clair, d’émeraude, à un vert fluorescent qui prends la totalité de son œil, faisant disparaître entièrement le blanc de ce dernier. Mais ce sont là des effets secondaires qui ne font nullement partie d’un quelconque sortilège. Quant aux sortilèges à proprement parler, Calemirhel est vitaliste et s’est concentré sa vie durant sur la manipulation des tissus bien qu’elle ait pris grand soin d’étudier tant que faire ce peut le contrôle de la douleur car c’est bien souvent ce qu’elle redoute le plus. Si les blessures les plus laides ne lui font pas peur, la souffrance qu’elles infligent, elles, peuvent la faire trembler. La manipulation des tissus a nécessité une maîtrise toute particulière de l’anatomie et de son fonctionnement ce qui fait que, bien qu’elle ait beaucoup de mal à influencer magiquement le métabolisme, elle a une connaissance très théorique de son fonctionnement.

Cette connaissance de l’anatomie lui permet donc de soigner mais étant donné que sa maîtrise de la magie lui vient de Kÿria elle préfère éviter, lorsque c’est possible, d’en user pour à la place utiliser des moyens plus profanes. Ainsi la haute-prêtresse est avant tout un médecin mais comme tout médecin, ses connaissances ne sont qu’un outil et si elle peut s’en servir pour guérir, elle peut aussi s’en servir pour faire souffrir. Ce qu’un vitaliste peut réparer, il peut également le détruire. Enfin elle s’est intéressée, durant sa longue vie, aux végétaux, qui eux aussi ont été créés par la Mère. Bien qu’étant loin d’exceller dans cette discipline, son champ d’expertise restant la faune, Calemirhel peut étendre son usage des arcanes aux plantes.

Enfin, son utilisation de la magie se fait par des prières. Comme Glorfindel, bien que ce dernier n’était peut-être pas sincère dans sa vision de la chose, elle voit la magie comme une ressources divine et qui se doit, par conséquent, d’être utilisée à bon escient et qui ne doit surtout pas à être gaspillée. De par sa nature divine, c’est via des prières que la haute-prêtresse canalise ladite énergie, demandant alors l’intercession de Kÿria et plus généralement d’une de ses facettes en fonction de l’effet souhaité. Si l’objectif est de soigner alors, la plupart du temps, ce sera I Emël qui sera appelée, surtout si la prêtresse doit user de ses talents d’anesthésiste. Cela dit I Mîngely peut aussi être priée et c’est généralement le cas dans les rituels, particulièrement ceux qui sont longs ou complexe, ce qui est généralement leur cas. Les rituels étant souvent basés sur un équilibre de force, qu’elles soient répartis ou non entre plusieurs participants, ainsi qu’une connaissance dudit rituel et après une certaine préparation, la Très-Sage semble toute indiquée bien que l’Aînée puisse convenir dans certains cas. Enfin, et bien ce que soit très rare, Calemirhel peut aussi faire appel à Hiril Lothren afin d’user sa magie pour blesser, voir pour tuer.





Histoire

Les vingt premières années de Calemirhel furent plus ou moins heureuses mais en tout cas tout à fait insouciante, entrecoupées de moments désagréables, du moins pour une enfant qui ne supportait pas qu’on lui dise non et qui demandait sans cesse des explications sur la raison du refus. Au fur et à mesure que les années passaient l’exercice était de plus en plus pénibles pour ses parents, leur progéniture apprenant les ficelles de la rhétorique. Toutefois ce fut aussi durant ces jeunes années qu’elle se prit d’une affection toute particulière pour Kÿria ainsi, elle se rapprocha plus de sa mère qui était prêtresse, se trouvant sans cesse sur ses talons. Du moins jusqu’à ce qu’elle trouve d’autres personnes à qui poser ses questions. Ainsi durant ses classes la petite fille laissa déversa toute sa curiosité sur son précepteur ce qui lui posa quelques soucis, notamment parce qu’elle voulait passer aux autres sujets et en particulier l’enseignement des bases théoriques de la magie ; cette avidité fut principalement problématique car elle ne prenait pas le temps de consolider ses connaissances et les remontrances de son tuteur étaient particulièrement frustrantes. Ce fut durant lesdites classes que son insolence fut tempérée puis recadrée. Ce fut également durant ses classes qu’elle rencontra Eryvïnn et après tant d’années à passer toujours plus de temps ensemble, une partie non négligeable de leur temps, elle lui avoua ses sentiments une fois les classes terminées et la cérémonie du Choix approchant. Ce qui ne fut en réalité qu’une formalité.

Mais bien vite vint une décision d’une importance capitale qu’il fallait prendre : quel métier pratiquer ? Comment servir l’Anaëh ? Sa disposition pour la magie de la vie, et les soins qu’elle permettait de prodiguer, et son intérêt pour le bien-être d’autrui qui avait grandi de façon croissante au cours de ses classes la poussa à marcher dans les pas de sa mère ; elle entra donc dans le culte en tant que cadette pendant que son aimé s’engagea dans l’armée royale. Ces deux-là, après de longues années à y réfléchir, décidèrent, pour leur cérémonie du Choix, de prendre tous deux le même nom de famille et de profiter de l’occasion pour annoncer leur mariage. Un mariage qui pourrait sembler précoce mais après des décennies à passer le plus clair de leur temps ensemble, cela leur sembla tout à fait naturel bien qu’ils ne prononçassent pas tout de suite leur vœu d’éternité ; la crainte de se tromper, d’un futur incertain contrebalançait des sentiments pourtant forts mais dont il n’était pas sûr qu’ils survivent à une vie commune prolongée. Cependant ils furent prononcés après une trentaine d’années de vies commune.

Après la cérémonie Calemirhel fit ses vrais débuts dans le clergé même si elle ne s’y consacra pas encore corps et Souffle, ni à l’apprentissage et à la maîtrise de la magie. En effet Eryvïnn n’étant pas toujours présent, il était difficilement envisageable de passer le peu de temps qu’ils avaient avec qui que ce soit d’autre, bien qu’ils aient l’éternité devant eux. Un temps qui, malheureusement, était aussi occupé de disputes, notamment sur la politique de leur nouveau roi, Glorfindel. Si le soldat était contre les changements de leur souverain, la cadette voyait ce retour à une vision divine de la magie comme une bonne chose. Mais ces tensions n’empêchèrent pas Calemirhel de tomber enceinte en 188 : X. Après avoir accouché d’un garçon que le couple nomma Marendîl, et une fois remise, elle décida de passer sa Transe.

En 190 la Transe lui indiqua ce qu’elle savait pourtant depuis fort longtemps, depuis qu’elle était enfant : que son rôle en tant que prêtresse serait de soigner et de prendre soin des autres. Désormais mère, elle ne passa plus autant de temps à remplir ses fonctions, préférant se concentrer sur les premières années de son fils, il en alla de même pour Eryvïnn qui quitta l’armée royale avant de l’intégrer à nouveau lorsque leur enfant commença ses classes. La prêtresse resta à Alëandir pendant encore une dizaine d’années pour s’assurer que Marendîl s’intègre bien dans la communauté avant d’aller rejoindre son époux en deux cent onze. Désormais capable d’user de magie sans risquer de se blesser, ou de blesser quelqu’un d’autre d’ailleurs, et avec un enfant sous la tutelle d’un précepteur et du culte de Kÿria, elle se mêla à l’armée royale ; soignant les diverses blessures, que ces dernières soient causées par les combats, les entraînements, ou plus simplement par l’Anaëh elle-même. Elle s’arrangeait cependant pour revenir régulièrement, son fils lui manquant bien trop pour rester bien longtemps éloignée et en Trois cent vingt et un elle rentra à la capitale avec Eryvïnn pour assister à la cérémonie du Choix de leur enfant qui n’avait pas tant de choix que ça pour son nom de famille vu que ses parents avaient choisis le même. Alors, sans raison d’en prendre un autre, il opta pour Rehtoaran. Alors que son père repartit peu de temps après, sa mère resta pour l’accompagner dans ses premiers pas d’adulte et continuer sa carrière dans le civil.

Une décision qui lui permit de s’installer à nouveau confortablement à Alëandir et notamment de se faire davantage connaître de ses collègues qui plus est, une fois de retour à la capitale elle reçut l’heureuse nouvelle que, sous peu, elle allait avoir une petite sœur. Calemirhel fut, près d’un siècle plus tard, choisie par ses pairs comme arbitre pour ses compétences et son tempérament ; le fait qu’elle soit mariée et mère ayant aidé pour sa nomination. Désormais grande-prêtresse, ne pouvant donc plus vraiment se permettre de suivre l’armée royale, Eryvïnn décida de rejoindre sa famille pour intégrer la milice d’Alëandir, las qu’il était des divers déplacements. Ce fut d’ailleurs dans ladite milice que Marendîl s’engagea. Le peu de temps libre qu’avait Calemirhel fut donc passé à s’occupé de sa famille lëandrine et à enseigner aux enfants la base théorique de la magie. parmi ses élèves il s’en trouvait un que l’enseignement contrariait. Toutefois il sembla que ce dernier n’en avait pas après la prêtresse mais bien la matière enseignée car lorsqu’elle croisa Aegden Orian dans les rues d’Alëandir accompagnés de ses parents ce dernier lui fit un signe lointain de la main pour la saluer.

Au début du quatrième siècle du dixième cycle les relations entre Calemirhel et sa sœur se firent plus distantes, les responsabilités de la grande-prêtresse l’empêchant de passer autant de temps qu’elle le voulait avec sa sœur et cette dernière, prise par les études rigoureuse de l’Académie, n’aidait en rien.

Toutefois cette nouvelle vie paisible, loin des combats, ne dura pas bien longtemps, trois siècles à peine, lorsqu’en l’an sept cents les drows refirent leur apparition. Lorsque la capitale fut attaquée, elle profita de ses connaissances des rouages militaires elfiques pour s’intégrer aussi facilement que possible dans l’organisation des hôpitaux de campagne, restant derrière la ligne de front pour trier les blessés et les soigner. Toutefois cela ne dura pas longtemps, un camarade de Marendîl lui expliqua que ce dernier était mort et, incapable de faire autre chose, la Main se dirigea vers les combats. Elle les atteignit bien vite et à la périphérie de ces derniers elle trouva son fils, les soldats qui devaient le transporter à l’arrière pour le soigner n’ayant jamais pu accomplir leur mission. La grande-prêtresse s’agenouilla au chevet de son enfant et commença à le soigner. Evidemment il ne revint pas à la vie malgré des plaies qui se refermaient et pendant ce temps les combats continuaient, ce fut d’ailleurs deux daedhels s’en prenant à un milicien à côté d’elle qui perça sa bulle et lui rappela que le reste du monde n’avait pas cessé d’exister. Alors elle continua son incantation mais au lieu de prier la Mère dans l’espoir qu’elle soigne son fils, l’arbitre en appela à Hiril Lothren et déchaîna pour la première fois sa magie sur quelqu’un, autant pour venger Marendîl que pour aider son protecteur. Après le combat le milicien ramena Calemirhel en sûreté et elle se consacra entièrement aux soins des combattants, ignorant tout le reste, et une fois les combats finis elle s’écroula. Lorsqu’elle retrouva ses esprits la grande-prêtresse chercha fébrilement son époux, craignant de le voir parmi les cadavres, heureusement ce ne fut pas le cas mais elle eût à lui annoncer la mort de leur fils et le visage d’Eryvïnn en apprenant la nouvelle hante encore les cauchemars de la prêtresse. Ensuite elle s’abandonna à nouveau dans le travail, et les dieux savaient qu’il y en avait beaucoup, tentant ainsi d’oublier les nombreuses tragédies.

Finalement, la Main, lasse de siècles de services et abattue par tant d’horreurs préféra abdiquer pour faire son deuil en paix. En ces temps troublés il fallut attendre un certain temps pour que les arbitres des autres protectorats arrivent à la capitale. Une fois tous les grands-prêtres du culte enfin présents Calemirhel fut choisie. Avec un futur qui semblait sanglant, les arbitres préférèrent une prêtresse qui était plus habituée à un contexte militaire ; qui plus était, Alëandir ayant été la seule ville touchée il était plus sensé de choisir une personne venant de ladite ville qui permettrait alors aux elfes de récupérer plus rapidement de leurs blessures. Ce fut finalement en sept cent douze du dixième cycle qu’elle reçut le sceptre fait d’ébène vivant qui s’ajouta désormais à la collection d’objets réservés à la Main, au même titre que la couronne de vigne.

Durant les années qui suivirent, Alëandir fut la bénéficiaire de l’écrasante majorité des efforts de la nouvelle haute-prêtresse qui vit en les nombreux orphelins autant d’enfants de substitutions pour celui qu’elle avait perdu. Elle se mit donc à les voir comme les siens et bien qu’elle voulût tous les adopter elle n’en fit rien. Lorsque l’un d’eux était adopté c’était une heureuse nouvelle bien que teinté de tristesse. Lorsqu’elle avait un moment elle en profitait pour écrire à l’arbitre de Daranovar qui pouvait se sentir lésé de ne pas avoir été choisi et lorsqu’elle eu le temps elle se déplaça personnellement pour réparer leurs relations si nécessaire. Enfin les deux premiers siècles, une fois les conséquences de l’attaque drow gérés, fut somme toute assez paisible, et pour ça Calemirhel en remercia chaque jour la Mère. Ce répit lui permit alors de faire connaissance avec les prêtres des autres cités, que ce soit en se déplaçant personnellement ou, comme ce fut plus souvent le cas, par correspondance. Cependant il sembla qu’I Emël avait d’autres plans.

La Main resta muette sur les évènements du Voile, s’il s’agissait effectivement d’un renouveau pour l’Anaëh, et donc d’une excellente nouvelle, la destruction causée par un tel renouveau calma les ardeurs de Calemirhel. Quant aux changements sociaux, elle ne se prononça pas non plus, tel était le choix de nombre d’elfes et tant que la violence ne faisait pas son apparition elle n’avait pas de raison de s’exprimer sur le sujet. Cela dit l’idée d’abolir des traditions lui laissait un arrière-goût plus que désagréable. Qui plus est, sans consensus à l’intérieur même du culte, dire quoi que ce soit aurait été bien trop dangereux. Continuant sur cette lancée, la Main reste somme toute discrète dans la politique des cités, préférant s’occuper des peuples plutôt que des protecteurs bien qu’elle fût toujours prête à dispenser ses conseils à ces derniers s’ils le requéraient. Toutefois ce fut avec un regard bienveillant qu’elle vit les actions d’Halyalindë et elle accompagna les forces envoyées reprendre Eraison, autant pour soigner les blessures que réconforter les soldats confrontés aux diverses horreurs de la guerre. C’est horrifié qu’elle apprît ce qui se passait à Eteniril et après avoir ouvert le conseil du Trône Blanc, aida comme elle le put ledit Trône Blanc pour trouver une solution pacifique.

Encore une fois divisée sur le sujet, elle préféra ne pas faire de commentaire officiel sur la question de l’Annon. Officieusement cependant elle ne cachait pas son avis qui était le suivant : il était bien trop tôt. En effet elle pensait, et c’est d’ailleurs toujours le cas, qu’il valait mieux s’occuper des cités rudement menées par la Prime Œuvre avant d’aller établir divers avant-postes dans des parties reconquises par l’Anaëh. Et elle ajouta le geste à la parole en concentrant toute son attention sur la tâche ardue de l’accompagnement des elfes changeants de cités.
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Artiön Laergûl
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MessageSujet: Re: Mettre la main sur la Main.   Mettre la main sur la Main. I_icon_minitimeVen 21 Fév 2020 - 0:21


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Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

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