Heimdal Valoran [Terminée]

Heimdal Valoran

Nom/Prénom : Heimdal Valoran
Âge/Date de naissance : 36 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Faction : Péninsule
Alignement : Loyal Mauvais
Liens notables : Homme de confiance de Lohie de Brandevin

Particularité : Une petite marque de brûlure au second degré sur la joue droite.


Métier : Capitaine Royal. Dirige l'une des quatre compagnies de l'armée royale.
Classe d'arme : Corps à corps offensif

Possessions & Equipements :

Heimdal est habituellement équipé d'une armure lourde complète en acier qui couvre toutes les parties de son corps. Son armure est donc composée du heaume, du gorgerin, du plastron, des spalières, de la protection totale des bras en plus des gantelets des jambières et enfin des solerets. Concernant les armes, Heimdal possède une claymore, lourde épée que l'homme manipule à deux mains et une épée courte en guise d’arme secondaire. Rengainée, sa claymore se porte sur le dos et son épée courte à la ceinture.

Talents de combat : Heimdal se bat magnifiquement bien avec sa claymore, arme lourde qu'il manie avec force et vigueur. Il l'utilise aussi bien pour frapper que pour parer les coups. C'est un homme très endurant au combat et son habitude à porter une armure lourde lui permet désormais de ne plus être gêné par le poids de celle-ci quand il combat, profitant au maximum de la protection qu'elle prodigue.

Apparence :

• Taille :1m82
  
• Couleur des yeux :Marrons
  

Heimdal Valoran est un homme d’assez grande taille avec ses 1m82. Il a une bonne carrure et est assez musclé. Il doit sa forme à ses entraînements physiques quotidiens et à sa constante habitude à porter son armure lourde. Ces derniers lui permettent de garder une force et une endurance nécessaires à son métier. Cependant, il n’a jamais vraiment été le combattant le plus agile étant donné qu'il a toujours favorisé la force pure afin de pouvoir porter des coups puissants et généralement mortels. Il entretient donc son corps pour le combat et tente de le préserver dans ses meilleures conditions.


Quand il ne porte pas son heaume fermé, on peut distinguer un visage aux trais assez durs, orné de cours cheveux noirs qui n'ont jamais le temps d'être coiffés. Son regard froid et rigide impose l’autorité. Il a une cicatrice sur la joue droite qui est due à une brûlure au second degré. Sa démarche n’est pas des plus altière mais on peut remarquer que c’est un homme qui est sûr de lui quand il s’approche de vous.

Personnalité :


C'est grâce à une détermination sans failles et à une fâcheuse manie de prendre des risques que Heimdal à su parvenir à ses fins. A ses débuts, il se montrait plutôt discret et prudent et n'essayait donc pas d'intervenir dans quoi que ce soit qui pourrait lui causer des problèmes. Aux premiers jours de son admission dans l’armée royale, il parvint à suivre les ordres qu'on lui donnait à la lettre, sans broncher. Il réussis rapidement à s’intégrer au sein de son régiment et son mental d'acier lui permit de garder le moral et de continuer à suivre la voie qu'il avait toujours souhaité prendre malgré les intenses entrainements et toutes les difficultés que pouvaient infliger une vie de soldat. Si jamais un officier venait à affecter son égo, il faisait preuve d'intelligence et ne répondait pas aux provocations. Il a toujours su faire abstraction afin de pouvoir toujours espérer atteindre ses objectifs.


Heimdal a toujours voulu préserver son honneur, et à part à un moment délicat dans sa jeunesse durant lequel il a préféré la fuite au combat, il ne pense pas encore l’avoir bafoué. Il a également toujours apprécié le respect des lois. L’idée de rébellion lui déplait et vouer sa vie à la cause de la couronne est ce qu’il y a de plus important pour lui. On peut le considérer comme un militaire très dévoué et idéaliste.


Capacités magiques :
Aucune

---

---

Histoire

Heimdal Valoran est né dans le petit village d’Edenburg, situé du côté ouest dans le territoire de l’Apreplaine. Au moment de sa naissance, son père est charpentier de la petite cognée, c’est-à-dire qu’au lieu de s’occuper des échafaudages et des charpentes à proprement parler, il façonne avec précision des ouvrages de moindre dimension, tels que des coffres ou des bancs. Eldrich Valoran, de par sa minutie et son dévouement pour créer de belles oeuvres, deviendra rapidement par après maître charpentier. Quant à sa mère, Clara Lyserel, elle est l’herboriste du village. Elle procure à sa petite population divers herbes et onguents guérisseurs ou revitalisant. La petite famille est donc assez bien vue au sein du village et Heimdal grandit dans un environnement très favorable pour un enfant. Cependant, ce dernier ne fut évidemment pas éduqué comme un noble. Fort heureusement, la petite école du village, de réputation moyenne, lui permis d’apprendre à lire, à s’exprimer et même à écrire correctement.
Certes, l’environnement était propice à une bonne croissance pour le petit Heimdal mais pour un jeune garçon n’ayant même pas encore atteint l’âge de dix ans, on s’ennuyait vite à Edenburg. En effet, à part les petits commerces, les habitations aux façades tout à fait ordinaires ou les quelques animaux vagabondant sur les sentiers de terre ou sur le chemin pavé principal, on avait vite fait le tour du village. Pourtant, à ce jeune âge, l’ennui est la pire des souffrances et la curiosité est un caractère à absolument assouvir… Heimdal commença rapidement à se demander ce qu’il voudrait faire plus tard. Il voyait son père façonner ses oeuvres en bois avec passion, puis sa mère conseiller ses clients sur telle ou telle herbe médicinale avec la même passion. Il voyait aussi le boucher et son apprenti sur lequel on pouvait voir sur les traits de son visage qu’il semblait beaucoup moins enclin à continuer dans cette voie! Le boulanger était sympathique, mais rien de plus. Non, ce qui l’intéressait beaucoup plus, c’était le forgeron. Heimdal se souviendrait toute sa vie de la première fois qu’il l’avait vu à l’oeuvre. L’homme au marteau et à l’enclume venait de terminer la dernière pièce, un des deux solerets, d’une superbe armure de plates. Sans doute s’agissait-il d’une commande d’un noble ou d’un chevalier du coin, le jeune garçon n’en avait cure. Lui se voyait déjà la revêtir et avoir un air impressionnant dans son armure reluisante… Le forgeron, voyant les étoiles dans les yeux du garçon, lui fit un signe d’approcher avec un petit sourire en coin, à demi caché dans sa barbe hirsute. Heimdal, un peu timide, s’exécuta à pas un peu chancelant tout en arrivant pas à détacher son regard de la pièce qu’il regardait depuis le début: le heaume.

T ‘as envie de l’essayer? lui dit le forgeron en pointant le casque. Cette armure est destinée au chevalier Langlois mais il ne viendra la chercher que cette après-midi… 

Heimdal fit un petit signe de tête timide en guise d’acquiescement. Le forgeron, le sourire toujours aux lèvres, lui plaça le heaume sur la tête. Il était un peu trop grand pour lui et sa vision était un peu obstruée, mais ce n’était pas grave. Il se sentait plus fort, plus protégé et plus homme. Le forgeron lui tendit également une épée courte émoussée. Quand il la prit en main, Heimdal pensait qu’elle allait être beaucoup plus légère que ça! De ses deux mains il la leva devant ses yeux et se dit qu’un jour, il arriverait à porter tout cet équipement comme si ce n’était que des plumes.

Regarde-moi ça, un vrai chevalier en herbe! dit le forgeron d’un air enjoué, voyant par la même occasion que le heaume qu’il avait façonné était une vraie réussite. Bon maintenant, rends-moi le casque et l’épée, je vais préparer l’armure sur son socle pour faire un meilleur eff… 

Ça ne deviendra jamais chevalier ça…Il faut être noble pour devenir chevalier…Et toi, comme moi ou comme lui, tu n’as pas de sang noble…Alors, au lieu de perdre ton temps dans des rêves éperdus, va plutôt suivre l’enseignement de ton père, il a bien réussi lui...

La voix de vieille femme comméreuse qui avait abruptement interrompu le forgeron appartenait à la voyante du village, une charlatante qui avait l’air plus jeune que ce que sa voix laissait prévoir et qui pensait savoir lire l’avenir et qui faisait payer des milles et des cents aux pauvres naïfs qui y croyaient ou qui étaient dans une misère telle qu’ils lui demandaient conseil comme dernier recours. Alors qu’elle s’en allait rapidement en sachant bien qu’une réponse désagréable allait lui être adressée, Heimdal rendait son équipement à contrecoeur et avec une petite boule au ventre. Il savait que la voyante avait raison. Dans toutes les histoires que son père lui avait racontées, aucun chevalier ne provenait d’une famille de rustres… Le forgeron, comprenant la réaction du jeune garçon, posa le heaume sur un établi puis mis une main sur son épaule et lui dit d’un air beaucoup plus sérieux:

Ce qui importe pour un vrai chevalier, ce sont ses actes, pas d’où il vient. Il est vrai que tu ne seras jamais noble mais si tu es assez valeureux, tu pourras prétendre à un poste élevé dans la société et peut-être même à porter une armure comme celle de Langlois. Allez maintenant va, j’ai à faire.

Le garçon sorti de la forge différent de quand il y était entré.

***



Heimdal savait que pour parvenir à ses fins, pour devenir un combattant, il devrait s’entrainer. Il savait aussi que s’il ne faisait rien, il deviendrait forcément l’apprenti de son père une fois ses années à l’école terminées. Il avait beaucoup de respect pour son père et son métier était honorable mais ce n’était pas ce qu’il voulait faire. Donc, durant les mois qui suivirent, il harcela son paternel sur le fait qu’il aimerait s’entrainer au combat et devenir un jour soldat pour le Roi. Eldrich Valoran, armée d’une grande sagesse (mais aussi d’une grande patience) décida de laisser une chance à son fils de poursuivre son rêve. Il avait un ami dans la milice d’Edenburg qui se débrouillait pas mal à l’épée et qui pourrait prendre un peu de son temps, après le service, pour entrainer Heimdal, ou du moins voir de quoi il était capable. Bryce, le milicien, avait après tout une petite dette à rendre à Eldrich, il ne pourrait pas refuser le petit service qu’il allait lui demander.

Fils, c’est la seule chance que je te donnerai. Si Bryce constate que tu es un vrai manche au combat, tu reviendra à l’atelier pour apprendre mon métier. Je vais être honnête avec toi, je lui ai demandé de ne pas y aller de main morte avec toi, histoire de voir si tu as vraiment la capacité de devenir soldat.

Bien qu’il n’aurait pas le droit à l’erreur et qu’il devrait s’appliquer au cours des entraînements, il était content que son père lui laisse une opportunité de prouver sa valeur.

A son plus grand contentement, les séances d’entraînement avec Bryce se passèrent très bien. L’entraînement se pratiquait avec des épées en bois sur lesquelles des poids avaient été accrochés afin de rendre les épée plus lourdes. A mesures que les séances se déroulaient et qu’Heimdal grandissait, Bryce décidait de rajouter des poids aux épées factices pour qu’elle atteignent le poids standard d’une épée longue traditionnelle. Un jour, lors d’une journée pluvieuse qui n’ébranlait en rien le moral du professeur ou de l’élève, il avait été convenu entre les deux combattants de rendre l’épée d’entrainement d’Heimdal plus lourde que les épées normales afin que l’élève puisse gagner en force et en endurance et qu’il puisse porter plus tard les équipements lourds dont il rêvait tant. Heimdal apprenait au fur et à mesures des choses de plus en plus complexes. Ils avaient commencé par l’apprentissage d’une bonne prise en main de l’arme puis étaient passés par la défense, l’offensive et enfin certaines bottes et parades que connaissait Bryce. Ce dernier, de par son expérience, était un bon prof et connaissait pas mal de techniques utiles.
Au cours de ce qui semblait être une des dernières séances, Bryce était arrivé comme à son habitude en fin d’après-midi. Mais cette fois-ci, il avait apporté des vrais épées qui, malgré le fait qu’elle étaient émoussées, donnerait un sens un peu plus véritable au combat.
Quand Heimdal prit l’épée longue en main, elle lui sembla bien légère, chose qui le réjouissait fortement car cela prouvait que son entrainement intense et pas toujours agréable avait porté ses fruits. Le combat avec cette épée semblait beaucoup plus simple et il se disait même qu’il très certainement manier plus tard des armes plus lourdes que ça. Finalement, quand Bryce estima qu’il avait pour la première fois perdu son combat contre Heimdal, il déclara qu’il n’avait plus rien à lui apprendre et que les séances se terminaient là.

Quand Eldrich et Clara apprirent que leur fils avait gagné en combat singulier contre son professeur, ils furent envahit d’une certaine fierté. A l’âge de 15 ans, Heimdal avait pu, grâce à une très bonne capacité d’apprentissage, battre son professeur alors qu’il n’avait rien fait pour lui faciliter la tâche. Peu après cet évènement, au cours d’un repas en famille, Eldrich décida de récompenser son fils pour son acharnement et sa volonté en l’informant que lui et sa mère avaient décidé de commencer à économiser pour lui offrir une armure lourde complète de plates ainsi que l’arme de son choix.

Avec ma récente promotion de maître charpentier, économiser devrait être plus simple. Nous ne t’avons jamais offert grand chose donc je pense que tu as amplement mérité ce que nous voulons t’offrir. Bryce m’a également informé que l’armée royale s’apprête à recruter massivement d’ici peu. L’année prochaine, dès que tu auras atteint l’âge de 16 ans, tu iras te présenter à Diantra pour devenir soldat du Roi. Ils te fourniront certainement l’équipement de base. dit Eldrich.

Quand tu auras le temps, essaye de revenir voir ta famille. Nous aurons certainement l’argent qu’il faut dans un an ou deux pour t’acheter ton armure… rajouta sa mère, un sourire ému sur son visage.


***



Peu après l’anniversaire de ses 16 ans, Heimdal se mit en route vers Diantra après avoir fait un au revoir solennel à sa famille ainsi qu’à Bryce. Bien qu’il était à pied, le trajet jusqu’à la capitale de la Péninsule n’était pas très long. De plus, les routes d’Apreplaine étaient bien entretenues, ce pour attirer un grand nombre de marchands dans ses contrées. S’arrêtant chaque soir dans une auberge pour y manger et dormir, le trajet été même plutôt agréable. Mais Heimdal ne se déconcentrait pas de son objectif et savait que son avenir n’allait pas être des plus simples. La vie de soldat devait être remplie d’entrainements, chacun plus difficiles que celui qu’il avait vécu avec Bryce.
Après un voyage sans encombre, il vit se façonner devant lui les remparts et les fondations impressionnantes de Diantra. Avec un sourire aux lèvres, il se dirigea d’un pas assuré vers son objectif. Quand il entra dans la ville, il se sentit un peu perdu, seul avec pour unique compagnon le sac à dos qu’il portait. Il trouva néanmoins rapidement la caserne de l’armée royale qui s’occupait des recrutements. Elle ne fut pas difficile à trouver car il y avait une petite file d’attente devant la barrière qui servait d’entrée. Il y pris place et attendit que ce soit son tour. Il commença à être un peu envieux à ce moment-là car il se demandait s’il devait faire ses preuves pour avoir la possibilité de s’inscrire. Il n’en fut rien quand il arriva devant le soldat recruteur, assis derrière une table en bois. Il dut juste signer son nom sur un registre puis suivre la masse de gens qui venaient de faire pareil devant lui et à qui on donnait déjà les armes et équipements réglementaires.

En fait, c’est à partir de maintenant que je vais devoir faire mes preuves…


Et c’est ainsi qu’à partir de ce jour là, Heimdal devint une recrue de l’armée royale.Le fait qu'il était roturier le plaça tout en bas de l'échelle des grades à ses débuts mais il réussit à obtenir le grade de soldat après environ trois mois. Hormis sa légère promotion, sa première année au sein de l'armée fut des plus monotones et des plus basiques. Elle consista, comme il l’avait prévu, en une série d’entrainements physiques et militaires. Savoir suivre les ordres, être endurant et savoir manier une arme. D’ailleurs, à ce niveau là, Heimdal se fit remarquer. Les entrainements avec Bryce portaient leur fruit et avaient réussi à quelque peu impressionner le sergent de son groupe, qui décida de le promouvoir au rang de caporal après un peu moins de deux ans d'entrainement et de service. Le jeune se douta que le sergent l’avait en partie promu pour se débarrasser d’une certaine responsabilité et pour avoir un peu plus de temps pour vaquer à ses propres occupations. Qu’importe, c’était déjà un pas en avant pour Heimdal, qui n’en était pas moins fier. L’année qui suivit fut, par contre, bien différente…

***



Quand Diantra fut assiégée par la révolte des barons, ce fut un moment des plus terribles. La guerre civile entre la couronne et la ligue des barons coûta la vie à de nombreux soldats de l’armée royale et détruisit presque complètement la capitale. Au cours du combat, Heimdal réussi à vaincre et tuer quelques assaillants mais voyant ses alliés se faire submergés de toutes parts, il comprit très rapidement que la bataille était perdue. Il essaya d’accompagner le Roi et ce qui restait de sa garde à Erac mais il ne réussit pas. Au lieu e cela, son manque d’expérience et son insintct de survie mêlé à la panique de mourrir lui dictèrent quoi faire. Il fit tout d’abord semblant d’être mort. Puis une fois la voie libre de tout envahisseur, il enfila la tenue d’un soldat appartenant à l’une des armées ennemies et parvint à s’enfuir. Il n’avait qu’une idée en tête, réussir à s’en sortir vivant pour revenir plus fort et servir son Roi mieux qu’il ne l’avait fait ce jour-là.


Il retourna à Edenburg, chez ses parents, et leur raconta toute l’histoire. Ces derniers étaient content de le revoir vivant et lui conseillèrent de rester au village le temps que tout rentre de l’ordre à Diantra. Ce début de « rêve » n’était vraiment pas comme il l’avait prévu…
Il resta à Edenburg deux ans. Deux ans durant lesquels il ne paressa pas car il s’entraina plus intensément que jamais. Il s’entraina à perfectionner ses techniques et à porter la fameuse armure lourde que ses parents lui avaient finalement acheté. Cette armure, il la mettait presque tout le temps pour s’habituer à son poids, en fait, il ne l’enlevait que pour dormir. L’arme qu’il avait choisie était une claymore, grande épée à deux mains atteignant les 1m15. L’épée devait être lourde pour une personne normale mais elle avait le poids d’une épée longue standard pour Heimdal. Il était très satisfait que ses entrainements acharnés étaient utiles. Il pouvait ainsi manier cette arme facilement et cela ne pouvait être que problématique pour ses ennemis. En plus de la claymore, il avait été recherché l’épée courte que le forgeron lui avait tendue il y a quelques année de cela et l’avait bien évidemment aiguisée. Heimdal pensait qu’avoir la première épée qu’il avait tenue en main à ses côtés pouvait lui porter chance.

Durant les premiers mois de son retour, il s'était hâté de retourner auprès de ce qu'il restait de l'armée royale pour la simple et unique raison qu'on ne le considère pas comme un déserteur et pour donner les raisons de son acte peu glorieux. Dans des circonstances plus normales et moins catastrophiques, il n'aurait certainement pas pu obtenir grâce et son acte aurait été sévèrement puni. Son ancien sergent, qui avait survécu à la bataille de Diantra, s'occupa de son cas. Il lui donna congé et lui conseilla de revenir que plus tard, histoire qu'on l'oublie un peu et que le délai de prescription soit dépassé. Il s'en était donc retourné à Edenburg par la suite, en pendant tous les jours à la chance qu'il avait eue durant tous ces derniers évènements. Il en retiendrait également la leçon, ne se comporterait plus jamais comme un couard et se battrait avec force et honneur jusqu'au bout.
Un jour, quand il se leva de son lit de son maison familiale, il faisait toujours nuit. Il regarda par la fenêtre de sa chambre et remarqua que pas mal de villageois étaient dans la rue, à regarder le ciel d’un air paniqué. Il y avait en effet de quoi s’inquiéter, le jour ne s’était tout bonnement pas levé. Quand Heimdal sorti de la maison ce jour-là, il vit qu’une lueur blanche émanait de la plaine dans laquelle il s’entrainait quotidiennement. La curiosité battu la peur et le jeune homme se dirigea vers la lueur. Cent mètres, cinquante mètres, dix mètres…Il décida de s’arrêter là car quelque chose en lui semblait se passer. En effet, à mesure qu’il regardait la lueur, deux choses se passèrent dans son esprit. Tout d’abord, l’innocence, la lâcheté et la peur qui intoxiquaient sa personnalité disparurent. Elles furent remplacées par le sens de l’honneur, le courage et le dévouement. La deuxième chose, ce fut la voix éthérée qui lui souffla à l’oreille qu’il était temps pour lui de retourner accomplir son devoir auprès de son Souverain, car telle était sa destinée. Sans aucune hésitation et sans aucun regard en arrière, il se mit en route, pour la deuxième fois de sa vie, vers la cité de Diantra.


***



La bataille de Merval fut l’évènement qui amena Heimdal Valoran à atteindre le paroxysme de sa carrière. Les longues énnéades de siège qui avaient fini par aboutir par une attaque éclair des attaquants resteront toujours dans la mémoire du Capitaine Royal.
Le jour du débarquement, Heimdal, qui était alors seulement sergent, était posté dans une des barques de débarquement de l’armée royale. Le Grand Amiral Francesco di Castigliani attendait le signal pour pouvoir lancer l’attaque finale. Après de longues minutes interminables, le signal fut donné et la barque d’Heimdal se mit à avancer grâce aux coups de rame des soldats présents autour de lui. Ces soldats, il les connaissait bien. C’est en leur compagnie qu’il était retourné à Diantra il y a quelques année de cela et qu’il avait retrouvé une armée royale et une capitale en recomposition. A ce moment là, il n’était que caporal mais au fil des années, il avait eu l’occasion de remplacer son mentor et de prendre sa place. Grâce à cette fameuse lueur blanche qu’il avait vue ce jour-là dans la plaine, il avait changé et il était devenu beaucoup plus mature et autoritaire.

Aller! Courage soldats, nous sommes à mi-chemin!


Cette phrase aurait pu être la dernière qu’il aurait prononcé si ses alliés n’avaient pas empêché les navires Mervallois de décimer les barges de débarquement. En se retournant et en voyant l’explosion dû au feu pharétan qui venait de se dérouler derrière lui, il s’estima très chanceux d’être encore en vie. Enfin, ils arrivèrent à terre. A ce moment là, un tumulte dû à la charge des envahisseurs éclata. Heimdal en faisant partie et commençait à monter une échelle de siège pour atteindre un des remparts, ses soldats derrière lui. Il était temps de mettre tout son entraînement en pratique. Une fois arrivé sur le mur, il eu à peine le temps de dégainé sa claymore dont le fourreau était placé sur le dos qu’un défenseur le chargeait. D’un violent et rapide coup horizontal, il coupa presque son opposant en deux au niveau des tripes. Un autre arriva sur lui. D'un grand coup vertical, allant de haut en bas, il abattu son arme massive sur l'épaule droite de son assaillant, enfonçant la lame de quelques dizaines de centimètres. L’aisance qu’Heimdal avait à manier sa claymore dans son armure lourde mettait le sergent dans une euphorie meurtrière et sanguinaire. Chaque ennemi qui venait sur lui se faisait écrabouiller et ses soldats derrière lui gardaient son dos. Il avait une pleine confiance en eux et ce sentiment était réciproque. La bataille semblait bien se dérouler jusqu’à ce qu’il remarque au bas des rempart, côté ville, qu’un groupe de royaux alliés venaient de se faire coincés entre une habitation en flammes et une assemblée de défenseurs Mervallois plus nombreux. Ces derniers semblaient vouloir absolument défendre leur cité jusqu’au bout. C’était compréhensible et honorable de leur part mais Heimdal ne pouvait évidemment pas laisser ses frères d’armes périr! Il courut avec ses soldats vers l’escalier de pierre qui menait au bas du mur en poussant au passage un défenseur au bas de celui-ci. Le pauvre homme alla s’engouffrer dans les flammes dévorantes de l’habitation en ruines. Une fois en bas des marches, Heimdal comprit qu’il n’arriverait pas à sauver ces hommes de la manière forte. Les défenseurs étaient trop nombreux et le temps lui manquait. Il trouva cependant une solution rapidement mais qui allait lui demander un courage infini et beaucoup de chance. N’y réfléchissant pas plus, il fonça dans la maison en feu et poussa, grâce à la force de son élan et de son poids, une énorme poutre fragilisée à cause des flammes vers les Mervallois. L’objet en feu tomba sur le groupe des défenseurs et le sépara en deux, tuant deux malchanceux au passage. Heimdal se précipita pour sortir car son armure commençait à chauffer fortement. Les soldats royaux, quant à eux, avaient déjà profité de la confusion pour attaquer le premier groupe de défenseurs, en nombre à peu près égal désormais. Le temps de récupérer vingt secondes, le sergent alla aider ses compatriotes et vit la 2eme groupe de Mervallois s’enfuir, laissant les leurs mourrir face aux royaux.

La façon de combattre d’Heimdal, ainsi que son acte courageux et improvisé ne passèrent pas inaperçus. De retour à Diantra, il fut convié par le Grand Capitaine de Diantra, Lohie de Brandevin lui-même. Bien que gardant un ton très formel, ce dernier lui fit l’éloge de ses prouesses au combat, de son courage et du respect qu’il avait pour la vie humaine. En effet, au moment où Heimdal avait sauvé les royaux, la bataille était déjà quasiment déjà gagnée. Mais même s’il l’avait su, il leur serait venu en aide. Lohie semblait honnêtement le croire et décida, malgré son sang non-noble, de l’élever au grade de Capitaine Royal. Heimdal en fut honoré au plus au point car c’était un grade qu’il avait reçu au mérite et non par descendance. Lohie avait dit:

Cher Heimdal, J’aimerais que vous deveniez l'un des chefs des compagnies royales, que vous deveniez Capitaine Royal et que vous dirigiez votre compagnie. Vous aurez environ deux cents hommes à vos services pour exécuter les missions et devoirs de l'armée. J’espère que cette proposition vous convient.

Le ton qu’avait utilisé Lohie pour terminer sa phrase imposait que l’on ne refuse pas sa proposition. Cela tombait bien, Heimdal était plus que satisfait d’accepter.

Oui Grand Capitaine, j'accepte ce poste avec grand honneur.

Heimdal pu quitter les lieux en toute sérénité. Bien que beaucoup de responsabilités lui incomberait, il venait de réussir. Il venait en quelque sorte de confirmer les mots que le forgeron lui avait dit quand il était plus jeune. De plus, malgré ses origines de roturier, ses prouesses à la bataille de Merval firent de lui un homme de confiance de Lohie. Le fraîchement nommé Capitaine Royal se verrait ainsi rapidement confié ses premières missions et sa compagnie royale.

HRP:

Fiche ramenée en présentoir sur demande du joueur.

Heimdal Valoran a écrit:

Concernant les armes, Clyde possède une claymore,

Heimdal Valoran a écrit:

Les entrainements avec Bryce portaient leur fruit et avaient réussi à quelque peu impressionner le sergent de son groupe, qui le nomma caporal.

Heimdal Valoran a écrit:

Quand Diantra fut assiégée par la révolte des barons, ce fut l’enfer.

Heimdal Valoran a écrit:

Puis une fois la voie libre de tout envahisseur, il enfila la tenue d’un soldat appartenant à l’une des armées ennemies et parvint à s’enfuir.

Heimdal Valoran a écrit:

Ces soldats, il les connaissait bien. C’est en leur compagnie qu’il était retourné à Diantra il y a quelques année de cela et qu’il avait retrouvé une armée royale et une capitale en recomposition. A ce moment là, il n’était que caporal mais au fil des années, il avait eu l’occasion de remplacer son mentor et de prendre sa place.

Heimdal Valoran a écrit:

Ce dernier fut embroché au cou d’un coup d’estoc précis.

Heimdal Valoran a écrit:

De retour à Diantra, il fut convié par le Grand Capitaine de Diantra, Lohie de Brandevin lui-même.

Citation :

Heimdal Valoran a écrit:
Concernant les armes, Clyde possède une claymore,

Je crois bien que ce n'est pas le bon nom

Citation :

Taille
1m82, pour un Médianais, ça fait particulièrement grand (la moyenne avoisinerait plutôt ls 1m70). Bien qu'il soit préférable de respecter au mieux les moyennes, si c'est une volonté consciente de ta part cela n'est pas invalidant. Nous espérons en voir les incidences dans ton jeu Poster une réponse 4099450888

Citation :

Heimdal Valoran a écrit:
Les entrainements avec Bryce portaient leur fruit et avaient réussi à quelque peu impressionner le sergent de son groupe, qui le nomma caporal.

Un an seulement, cela fait peu pour une promotion. Surtout pour un roturier méconnu, et surtout dans l'armée de Diantra. Il serait préférable soit que ce soit un passage précoce de "recrue" à "soldat", soit de l'espacer d'un peu plus longtemps.

Citation :

Heimdal Valoran a écrit:
Quand Diantra fut assiégée par la révolte des barons, ce fut l’enfer.

L'Enfer et le Paradis n'existent pas sur Miradelphia, tout comme les Anges ou les Démons. Nous préférons éviter ces mentions, même en expression, et les remplacer par des équivalent miradelphiens ou des synonymes non religieux (irl). Je te propose "horreur", Tourmente (ou autre chose si tu trouve quelque chose qui te plaît).

Citation :

Heimdal Valoran a écrit:
Puis une fois la voie libre de tout envahisseur, il enfila la tenue d’un soldat appartenant à l’une des armées ennemies et parvint à s’enfuir.

Alors là, attention : disparaître tout simplement comme ça, si on apprends ensuite qu'il n'est pas mort (et c'est le cas), ce serait de la désertion. Le mieux serait qu'il retourne tout de même voir l'armée, ne serait-ce que pour en prendre congé.

Citation :

Heimdal Valoran a écrit:
Ces soldats, il les connaissait bien. C’est en leur compagnie qu’il était retourné à Diantra il y a quelques année de cela et qu’il avait retrouvé une armée royale et une capitale en recomposition. A ce moment là, il n’était que caporal mais au fil des années, il avait eu l’occasion de remplacer son mentor et de prendre sa place.

Est-ce que tu parles de son premier passage dans l'armée ? comme dit un peu plus haut, s'il a déserté, ça risque de poser problème. Quand au grade de Caporal, il faudrait voir s'il l'a obtenu (plus tard qu'après seulement un an, comme dit précédemment) ou pas.

Citation :

Heimdal Valoran a écrit:
Ce dernier fut embroché au cou d’un coup d’estoc précis.

Les épées à deux mains ne sont pas vraiment faites pour l'estoc, notamment parce que pour la retirer ça prend plus de temps et qu'on se retrouve avec le poids de l'épée + celui du corps embroché. Donc en plein milieu d'une bataille, s'il est un bon manieur de cette arme, je te suggère d'éviter ces coups-là  Wink

Citation :

Heimdal Valoran a écrit:
De retour à Diantra, il fut convié par le Grand Capitaine de Diantra, Lohie de Brandevin lui-même.

Est-ce vu avec le joueur concerné ? Par ailleurs, si Heimdal est un homme de confiance de Lohie, cel te fait un lien notable à noter :)

Heimdal Valoran a écrit:

il réussit à obtenir le grade de soldat après environ sept mois. Hormis sa légère promotion, sa première année au sein de l'armée

Heimdal Valoran a écrit:

le sergent de son groupe, qui décida de le promouvoir au rang de caporal après un peu moins de deux ans

Heimdal Valoran a écrit:

Ce dernier fut embroché au niveau du sternum d’un coup d’estoc violent.

Code:

[Métier] : Capitaine dans l'Armée Royale de Diantra.

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] : Humain

[Alignement] : Loyal Mauvais