L'Ombre & l'Étoile

Ils ne se sont presque pas trompés de quartier. Presque. Mais là n'est pas l'important. Avec le froid qui sévit, les gens se regroupent pour partager cette ressource naturelle rare appelée combustible et celle moins rare mais aussi vitale appelée bouffe, pour essayer aussi de rester le plus au chaud possible.

La Volière du bazar ne fait pas exception à la règle. Quelques gamins de Dante ont été prêter main forte à Tessa, les cages ont été rentrées dans la demeure et tous partagent la petite pièce nommée cuisine qui a été vidée de ses meubles usuels. Par chance, les gamins ne prennent pas beaucoup de place et la gérante de la volière non plus. Les volatiles sont au chaud et au sec et tout le monde est relativement content. Quand Courbache est venu prendre ses messages, à son arrivé, son humeur massacrante a été tempérée par l'organisation de tout le monde. Il a pris des nouvelles du pouls de Thaar, s'est enquérit des détails et de ce qui est advenu après les semailles de sang,  donné ses instructions ainsi que de l'argent pour que personne ne crève de faim, avant de partir pour fignoler les détails de son contrat à venir.

Bref, mise en contexte pénible à lire cher lecteur, mais nécessaire. Cet après midi là, donc, les gamins sont en train de faire une partie d'osselets, couverts d'étoffes aussi diverses que variées venant pour la plus grande partie de la garde robe de la courtisane.

-Tu triches!
-Non, menteuse!

Un petit poing osseux s'abat sur la joue du garçonnet qui commence à répliquer, sous les encouragements du reste de la bande du nid. Il y a un rapport de force à définir en cet instant et c'est la bonne chose à faire.  

-Mord le!
-Te laisse pas faire la bigleuse!
-Allez, étale le!!! ETALE LE!!!

La porte de la petite cours enneigée s'ouvre, amenant un silence quasi immédiat chez les gosses. Il faut dire que la tatouée qui s'avance ne leur dit rien qui vaille. Par réflexe, la bagarre s'arrête aussitôt et les rangs des gamins se resserrent… Le message qui est livré ne tombe pas dans l'oreille de sourds et est acheminé à qui de droit. Tel que convenu, ils attendent le souper avant de se précipiter au Nid, là où ils savent le trouver. Chez la Veuve, mangeant son fameux rat-goût.

Ecoutant d'abord leur explications échevelées, Courbache reste silencieux et interdit. Non mais bordel, pourquoi virer Thaar à l'envers pour le trouver lui en particulier? Depuis quand on hurle à la planète entière le désir de recruter un assassin? Le prince des arènes… C'est qui lui?

Dépliant son mètre quatre-vingt de la table, Dante quitte et va commencer son enquête avant que ce prince marchand ne décide d'aller foutre ses guêtres là où il ne devrait pas, parce que c'est louche totu de même.  

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Il faut trois jours et deux nuits avant que l'Ombre ne se manifeste. L'assassin est toujours là, faisant sa petite enquête. Allant même à la fumerie Zebell, voir ce qui se passe, aller à la pêche aux infos et y prendre un verre ou deux pour tâter l'ambiance et prendre un peu le pouls de la situation.

Trois jours et deux nuits. Et c'est durant la troisième, au moment où Diolando arrive dans sa suite après une journée occupée, qu'il se manifeste.

si dio a un valet ou un domestique:

Tout est prêt pour le richissime… Un feu crépite joyeusement dans la cheminée du prince marchand, attendant son bon vouloir. Un petit chaudron d'eau a été mis à chauffer sur la crémaillère. Tout est comme d'habitude.  Dans les ténèbres de la pièce, caché par les flamboiement des flammes, dans un étroit espace perdu au coin de la pièce, entre le renflement imposant du manteau de cheminé outrageusement ouvragé et une armoire qui ne pourrait s'ouvrir si elle était collée au mur. Inconfortable mais à l'aise, l'assassin attend.  

Patient…
Immobile…
Inéluctable…

Combien de temps? Il s'en fout. Il y a de ces choses qui ne comptent pas le temps. Il laisse le prince marchand arriver et s'installer.

Il ne sort pas de son coin, attend pour être certain qu'ils sont seuls avant de l'interpeller d'un murmure parfaitement audible cependant.

Quand on veut invoquer les Ombres, on ne le fait pas en pleine lumière du jour. Il y a des moyens plus discrets d'engager un assassin Prince Marchand Vega. Et plus sécuritaire surtout.  

D'autorité, l'Ombre se dégage de l'étroit espace et surgit silencieusement des ténèbres, donnant l'impression d'avoir surgit tel un mage des ombres justement. Tout de noir vêtu, une cape brouille sa silhouette. Une cagoule cache le bas de son visage, une capuche le haut, laissant seul une bande de peau couleur de miel visible. Les prunelles dépareillées luisent froidement, sans humanité sous la lumière joyeuse du feu.

Je vous écoute.

La main au grands doigts prend un pan de cape et s'en sert comme mitaine pour se saisir du petit chaudron fumant. En attendant la réponse, il remplit la théière de Diolando comme si c'était lui qui le recevait et non l'inverse. Une bonne odeur de thé épicé emplit la pièce…  

L'aura animale ne perturbe pas du tout l'Ombre, ses yeux inhumains toisant Diolando et évaluant sa réaction comme un scientifique regarde un insecte sous lentille grossissante.  

Tiens? Un petit nerveux semble t'il…

Tranquillement, avec l'économie de gestes des tueurs de longue date, l'assassin se juche accroupit sur une commode, ses grands doigts effleurant le riche bois du meuble auquel il n'accorde aucune considération particulière. Au fur et à mesure du plaidoyer du prince marchand, les yeux ne changent pas d'expression, seule sa tête se penche légèrement de côté, signe d'une écoute attentive. Il n'interrompt pas le patron potentiel… Il a l'air d'un oiseau de proie attendant sa cible. 

Il laisse Diolando le regarder et l'évaluer sans problème, indifférent à son expression. 

 « En cette neuvième ennéade se jouera l’une des plus grandes représentations qu’ait connu l’arène de Thaar. J’en suis l’auteur et je vous veux parmi mes acteurs. J’ai besoin de talents individuels uniques, capables de prouesses techniques hors du commun. » 

Le prince marchand redresse le menton, tandis que le marron et le vert se posent directement dans ses prunelles, imposant un contact visuel tout sauf plaisant. Ils n'en croient pas leur oreilles. On pourrait presque croire l'Ombre… irrité d'un tel manque de considération pour ses talents. Et, pourtant, il ne lui coupe pas la parole.

Pourtant, on ne se cachera pas qu'il se demande s'il couinerait la même chose une dague sous la gorge. Par chance, son interlocuteur ne peut lire ses pensées. Il l'a dérangé… Pour ça?

« Le spectacle, chorégraphié, ne mettra pas en jeu votre vie. Votre mission, incarner Le Guet sous ma direction, la belle affaire n’est-ce pas ? Ah ah ! » Le guet? Mais qu'est ce qu'il en a à foutre du guet?  « Les répétitions commencent bientôt et votre anonymat sera respecté, garanti par mes assistants. Je paye cher un personnage tel que vous. »

Ah oui, cher… Ca pour être cher, tu va casquer solide mon mignon…  Susurre La Bête bien lovée dans la tête de son hôte. La Raison est plus pragmatique… Un extra est jamais malvenu, même s'il est riche à craquer. De plus, peut-être qu'Elle sera là… La dernière fois Elle y était...  

« Interrogez-moi sans détours et enterrons la méfiance, je dis toujours la vérité à mes gladiacteurs.

L'entourloupe est de moins en moins plausible mais pas de là à enterrer la méfiance même si les rumeurs, ce qui se passe à la fumerie… L'ambition du projet, maintenant ça… Il n'a pas la présomption que tout est monté pour sa mise à mort, il n'est pas si important. Un accident reste si vite arrivé par contre, il faut rester vigilant et garder son coup d'avance. Il pensait avoir tout vu des excentricités des princes marchands, mais là, il en est bouche bée sous ses airs aussi expressifs qu'un mur de marbre. Malgré tout, il y a une occasion à saisir, dont ses plans personnels pourront profiter. Oui…

Il reste des questions en suspend. La voix grave s'élève. Froide et sans émotions, sans étonnement perceptible. Il pourrait réciter sa liste d'épicerie.

C'est un contrat inédit. La question étant laquelle de mes "prouesses" serait requise pour ta "chorégraphie" du guet? Je n'ai jamais été payé pour jouer au singe savant. Et mon anonymat étant ma garantie d'efficacité, aussi je suis réservé face à ton projet... L'idée que tes assistants sachent qui je suis me botte pas trop en fait. C'est pour combien de représentations?

Parce qu'il a un agenda très chargé. Et il ne peut pas s'attarder trop longuement à Thaar, la température merdique par contre cause des délais. L'Ombre laisse Diolando répondre, analysant et pesant chaque réponse. Le cerveau de l'assassin carbure à plein régime, analysant les risques et les gains possibles. Une idée germe dans son cerveau tordu…

Causons fric… Combien tu me paye pour que je m'expose comme ça?
 

Il a préparé son laïus, c'est certain. Parfaitement immobile, seule la lueur mouvante des flammes éclairant le regard laisse deviner à Diolando qu'il parle à une être vivant et non à une statue.

Mais c'est qu'il le veut le mignon! Son prix sera le sien… Dans sa tête, Zhak'Bar renifle l'individu


C'est quasiment trop parfait pour nos plans.  Profite mais garde l'oeil ouvert, on sait pas si y'a réellement pas de morts de prévu.

L'Ombre ne relève pas, faisant des calculs mental, aussi immobile que le prince des arènes change d'expression, devenant en apparence indolent. Mais l'assassin ne se laisse pas leurrer. La vitesse de réaction quand il s'est manifesté est révélatrice. La façon qu'il a aussi d'esquiver les questions posées. Un assassin n'est pas un combattant, il faut arriver vite, frapper fort et retraiter avant que l'ennemi s'organise. Bon, c'est vrai qu'il sait bien se battre, mais sa dernière expérience d'arène a bien failli le tuer. Sous l'indolence, les prunelles de son futur employeur hypothétique luisent brièvement de mépris, ce qui ne suscite qu'un ternissement sensible du regard du futur employé hypothétique.

Ce qu'il pense, ils s'en carrent tellement. Ce n'est pas lui qui est venu le chercher et qui vient de lui promettre mer et monde, rien de moins. Le murmure grave, sans âme de l'humain s'élève dans l'air.  

Passons… On verra plus tard… Si je dis oui.

« Je laisse une large part à l’interprétation et l’improvisation. Pas de figures imposées, tu jouerais le chef du Guet et croiserais le fer avec plusieurs autres gladiacteurs. Les répétitions te permettraient de faire leur connaissance et de régler vos affrontements. L’idée, proposer des combats spectaculaires mais très réalistes, du jamais vue. »

Du jamais vu certain. Pour minimiser les risques, il pourrait enduire une lame de réserve de son paralysant favori. mais ca soulève un autre problème. L'Ombre se bat avec deux dagues, c'est très reconnaissable comme style. D'un autre sens, ca servirait leur desseins. Tiens, il pourrait rajouter ca sur la facture. D'ailleurs parlant d'équipement, il espère fortement qu'il ne se ferait pas habiller en danseuse étoile. Et pendant que l'assassin réfléchi aux problèmes techniques de ce défi, qui réglerait, avouons le, deux de ses plus gros problèmes immédiats si c'est bien mené, il fixe toujours d'un regard dépareillé,inhumain son vis à vis.

. « As-tu un avis sur ce qui a mis feu à Thaar et ses hautes sphères récemment ? Car le spectacle des Semailles Pourpres se propose justement de raconter l’histoire au peuple. »

Prince Diolando Vega, les gars comme moi sont payés pour s'en battre les couilles des jeux des puissants comme toi tant qu'ils payent pour le sang… L'histoire je ne l'écris pas, sauf dans l'écarlate.  

Si il pense que mettre le nom de l'Ombre dans les gladiacteurs peut augmenter la crédibilité de sa propagande, c'est qu'il pense prendre les drows pour des crétins. Pourquoi il le cherche, il a sa petite idée et ca inclue le fait qu'il a réussit à fausser compagnie à une certaine ost conséquente et à faire saigner deux fois un avatar d'Uriz… 

A moins que sa mort n'est supposée apporter une trêve aux même elfes noirs. Mais c'est beaucoup trop gros comme truc pour une simple mise à mort d'un traître même pas recherché par la Doth'Ka. Les drows ont autrement plus important à foutre que de mettre la main sur sa gueule, sauf si il leur tombe entre les pattes. 

Dans un cas comme dans l'autre, il sait comment contenter tout le monde, ou presque.

… Et le peuple, tant qu'il sent l'odeur du sang, suivra celui qui écrit l'histoire… Qui seraient les autres têtes d'affiche de ton spectacle, histoire de savoir si je les connais. Et je veux savoir ce qu'il fout le commandant du guet dans ta chorégraphie et comment tu compte le grimer. Un script de ta pièce serait aussi apprécié, savoir un peu dans quoi tu veux me mettre les pieds. Mais d'ailleurs on en revient à la question principale. Tu ne m'a jamais vu me battre, quelle compétence particulière cherche tu? 

Accepter trop vite donnerait mauvaise impression. Et c'est vrai qu'il aime savoir où il met les pieds, redoutant un quelconque piège.

Immobile sur sa commode perché, l'Ombre regarde Diolando faire son numéro. Quand ce dernier rouvre des yeux métalliques, l'ambre et le vert tendre lui répondent, une lueur animale dans le regard. Et quand il se met à se déplacer latéralement, c'est le vert blanc qui le suit, sans que la tête de l'assassin ne tourne. Une lueur animale, indéfinissable transparait dans l'oeil.

Un silence de mort s'abat dans la pièce. Sous les replis de son manteau, la main gantée de noir dégaine silencieusement Mensonge sans faire bouger le tissus. L'humain ne bouge pas, laisse venir le sang-mêlé à lui, analysant la façon qu'il bouge.

Quand Diolando attaque, la raison de pourquoi il s'est mis en hauteur devient évidente. Au dernier moment, les cuisses puissantes de l'homme se mettent en action, lui permettant d'esquiver aisément le coup d'un bond le mettant hors de portée, le faisant atterrir à côté de la table basse jouxtant le siège précédemment occupé par le prince marchand. Utilisant sa cape pour brouiller le mouvement, l'Ombre aussitôt pivote souplement et aggrippe la théière pleine qu'il balance proprement à la gueule d'un Diolando sur ses talons d'un même mouvement, gardant sa lame ondulée bien cachée dans les replis de son vêtement.

La respiration de l'homme est imperceptible, a part le léger bruit de tissus de sa cape, il est silencieux, le pied botté de cuir souple se mouvant tandis qu'il utilise le mobilier et la configuration des lieux pour esquiver avec un art certain le gus du Bae'd qui lui tombe sur la gueule. Mine de rien, c'est vers autres chose qu'il le mène.

Le sang monte à la gueule de l'Ombre, mais il s'économise. Froidement, il attend le bon moment… Celui où le désir du sang-mêlé va lui faire perdre la tête, le rendre brouillon et désordonné. Et si ce n'est pas le cas, il y a quelque chose qui va précipiter un peu les choses.

Quand le prince marchand repasse une énième fois à l'attaque, ce n'est pas la théière, mais le chaudron à moitié rempli d'eau bouillante, qu'il a repris comme la première fois, que l'humain lui balance à la gueule, le lâchant à mi-chemin pour l'obliger à esquiver. Un chaudron aussitôt suivi d'une dague Eldéenne aux ondulations sensuelles, cachée toujours dans un repli de cape, son autre main allant chercher une des jumelles qui sort silencieusement de son fourreau, cachant admirablement bien son statut d'ambidextre.

L'Ombre ne laisse pas Diolando s'immobiliser ni le regarder le menton baissé. Une méchante dague de combat courbe luit, l'obligeant à esquiver encore tandis que de son autre main, il maitient sa lame cachée dans la cape qu'il utilise pour brouiller sa silhouette et ses mouvements, induisant son adversaire en erreur.

Et il le pousse, et il le presse de la gauche. utilisant le mobilier comme autant d'occasion, mais gardant un silence de mort. Les prunelles pâles par contre sont tout ce qu'il y a de plus expressives en cet instant. L'Ombre aime ça, l'Ombre s'éclate.

Il pousse son avantage, dans cette danse que chacun pourrait qualifier de magnifique. Prédateur et prédateur? Non, prédateur et proie en cette instant précis. Une proie qui est combative et de valeur ce qui en rend l'exploit encore plus plaisant.

L'Ombre adopte au fil de la danse une posture de plus en plus souple et coulante, prédatrice. Pourtant, il garde sa respiration égale. Une danse, un entrechat et il pousse Diolando à esquiver sur Mensonge… Sa belle dague Eldéenne qui lui entaille le lard, tailladant le flanc et instillant de la simple huile pimentée dans la plaie, causant une vive douleur instantanée.

L'odeur du sang monte au nez de l'assassin qui dévoile maintenant la surprise du jour, le guerrier du Bae'd n'a pas une, mais deux dagues à combattre à la fois. L'Ombre presse son avantage, semblant se foutre royalement du premier sang versé, ne cherchant qu'à en faire couler un peu plus, la belle dague de cérémonie dans une main et la dague de combat dans l'autre, éloignant l'arme de Diolando pour finir de l'achever avec un vicieux coup de pied dans les couilles.

…

L'Ombre rengaine Mensonge tranquillement, attentif. … La voix glaciale s'élève toujours dans un murmure tandis qu'il baisse lentement sa capuche, révélant une masse de cheveux d'encre tressés à la Thaari.  

Tu as dit que mon prix était le tien. Je n'ai pas dit que c'était négociable…  

Dit l'assassin en tournant légèrement la tête, Diolando peut se sentir auditivement et impitoyablement évalué.

Je me pointerai si les papiers de propriétés arrivent chez Duski Rutso en ordre…Pas de masque qui obstrue la vision, le bas de visage caché fera. Pour la Fille, je veux bien la mettre comme enjeu de pari… Garde là moi bien au chaud, je viendrai la chercher… Tu compte faire une réception post représentation je présume?

Parce que si oui, il lui faudra bien s'habiller pour l'occase…  

Il se tourne alors, révélant son visage à son employeur, il le faut bien de toute façon, pour que Diolando sache au moins qui il engage. L'inhumanité de son regard dépareillé est rehaussé par le réseau de fines cicatrices soulignant le côté gauche de son visage.

Tu pourra dire que X'Andarin sera présent. Ca fera mousser tes ventes…

Sans un mot de plus, l'humain remet sa cagoule et sa capuche, ouvre la fenêtre et quitte la fumerie Zebell, laissant son employeur à son état d'ébriété et à l'atroce brûlure de sa taillade.