Herbert de Langehack - De Baronnie et d'Ambition [Terminée]

Identité

Nom/Prénom : Herbert de Langehack
Age/Date de naissance : 44 ans, né le Panahos de la 2° ennéade de Favriüs de l'année 974 du Xème cycle
Sexe : Homme
Race : Humain
Faction : Royaume de la Péninsule
Alignement : Loyal Neutre
Liens notables :
Huther de Langehack (PnJ) : Le père d’Herbert, second enfant de Rodegorth de Longehack. Un être pour le moins distant, c’est le moins que l’on puisse dire. Et on peut également dire que la relation entre père et fils est loin d’être au beau-fixe, et ce depuis un très long moment. Herbert n’a qu’une hâte : que son nouveau poste lui permette de démontrer à son vieillissant père de quoi il est capable, et qu'il sorte enfin -à ses yeux- de l'ombre de son frère.

Hubert de Langehack (PnJ) : Le grand frère d’Herbert. S’ils ne sont pas en conflit ouvert, les deux frères ont toujours été comme deux étrangers l’un envers l’autre, et leurs relations sont très superficielles. Ils continuent de communiquer par échange épistolaire, mais sans plus. Hubert est celui qui a tout reçu, et Herbert celui qui a dû se contenter des miettes, et cela, il n’est pas prêt de l’oublier.

Griffon de Langehack (PJ) : Le cousin d’Herbert. Tout deux grands-cousins du roi actuel de la Péninsule, ils entretiennent des relations plutôt amicales bien qu’assez distantes, chacun s’occupant de leurs affaires de leurs côtés. Mais avec la récente promotion d’Herbert au statut de régent de la baronnie d’Olyssea, peut-être que cela va être amené à changer.

Particularité : Herbert a un léger embonpoint, marqué par son amour de la nourriture.


Métier : Gouverneur de la Baronnie d’Olyssea
Classe d'arme : Corps-à-Corps (Masse d’arme)

Possessions & Equipements :
- Son collier de gouverneur qu’il porte en permanence, symbole de son statut de gouverneur, et donc de facto de dirigeant d’Olyssea et sa baronnie, au nom du Roi.

- Son costume officiel, qu’il sort à presque toutes les occasions, afin de bien paraître au yeux de ses interlocuteurs et marquer son statut de noble. Il est un peu usé, mais il fait encore très bien l’affaire et est bien confortable !

- Un léger poignard qu’il garde discrètement sur lui et qu’il n’utilise qu’en dernière urgence, ce qui n’est -heureusement- jamais arrivé jusqu’à maintenant.

Apparence :

• Taille : 1m82
  
• Couleur des yeux : Marron
  

Herbert n'est clairement pas une personne que l'on pourrais dire de belle. Les cheveux longs bouclés et à l'apparence grasse, un visage peu harmonieux, un léger embonpoint qui camoufle le peu de muscles présents...Cela est compensé par le soin qu'Herbert accorde à son apparence, que ce soit via son hygiène de vie -dentition impeccable, utilisation de savon et de parfum- ou surtout son apparence, avec de beaux vêtements aux broderies de la famille de Langehack et aux couleurs marquantes, notant sa nobilité. Il impose cependant une certaine présence, notamment via sa carrure très carrée et taillée naturellement.

Personnalité :
Jovial : Il est très rare de voir Herbert de mauvaise humeur. Il a le contact et rire facile, et il aime rire et faire des blagues. Il se dégage de lui une bonne humeur très souvent présente et forte, qu’il est difficile d’ébranler. Cela à tendance à le rendre agréable en société, notamment auprès des autres nobles.

Patient : Toute la vie d’Herbert n’a été que patience. Il a toujours dû attendre son heure, que ce soit son tour de profiter de beaucoup de choses et privilèges. “La patience nourrit la patience” comme on dit, et cela a été particulièrement vrai dans le cas d’Herbert. Avec les décennies, il est devenu quelqu’un de très patient, sachant attendre son heure, le bon moment. Et c’est ainsi qu’il finit par devenir régent de la baronnie d’Olyssea, à force de patience.

Raciste : Les Elfes, que sont-ils sans leurs flèches ? Les Nains, que sont-ils sans leur acier ? Pouah ! Ce n’est que de la vermine ! Poilus ou imberbes, petits ou fins et élancés, ils ne sont que inférieurs face aux humains ! Et en tant que inférieurs, ils doivent être traités comme tel, ni plus ni moins. Tout du moins c’est ce qu’en pense Herbert, lui qui n’a jamais rencontré d’autre individus que des humains jusqu’à maintenant. Dans une certaine extension, ce racisme s’étend aussi aux utilisateurs de la magie, à qui il ne donne aucune confiance, bien au contraire.

Intransigeant : Il est bien difficile de négocier avec Herbert. L’éducation du Langehack a mis l’accent sur l’art de la négociation, qui est de ne jamais cédé un pouce à l’autre, de ne faire aucune concession. Et Herbert a très bien intégré cet état de fait. Il est intransigeant et ridiculement difficile d’obtenir la moindre concession de sa part, surtout maintenant qu'il est devenu régent.

Ambitieux : Ce qui arrive quand on prive un homme de la lumière, d’être toujours le second, toujours dans l’ombre ? Un ambitieux, qui désire toujours plus, toujours plus haut, et surtout, toujours plus de puissance quand l’occasion se présente. Et avec sa toute récente nomination en tant que régent d’Olyssea, ce n’est que le premier pas pour assouvir son ambition qui est bien grande et qui a encore soif.

Gourmand : Comme l’a dit un jour un chevalier à Herbert, “le gras, c’est la vie !”, et il a été tout à fait d’accord avec lui. Herbert aime la bonne nourriture ainsi que se remplir la panse. Il mange un peu de tout, du moment que ça lui fait plaisir, et si ce n’est pas un mangeur compulsif, son embonpoint démontre tout de même de sa gourmandise.

Économe : Même si sa famille est l’une des plus grandes et puissante de la Péninsule, Herbert a longtemps eut que peu d’argent pour lui-même, dépendant totalement de son père et de sa famille. Il en a résulté pour lui une gestion précise de son argent, chaque dépense réfléchie et mesurée à la pièce près, afin que chaque achat soit rentable et utile. Herbert y veille chaque jour, et il compte bien faire de même avec la trésorerie de la baronnie qu’il gère à présent.

Consciencieux : Dès sa jeunesse, on a apprit à Herbert le goût du travail, et surtout du travail bien fait, l’implication, la concentration que cela nécessite. Il en a résulté aujourd’hui un homme travailleur, qui ne se résigne jamais à la tâche et peut passer ses journées et nuits à travailler sans relâche, pour son bien, celui de sa famille, et du Royaume.

Cultivé : Depuis tout petit, Herbert aime grandement lire et écrire. De son enfance solitaire, il en a tiré beaucoup de connaissances grâce à la bibliothèque de la demeure des Langehack, que ce soit sur la politique, l’histoire, la géographie, les herbes et plantes, les autres races, les religions, etc. Il en connaît beaucoup sur de nombreux rayons, et il n’hésite d’ailleurs jamais à étaler ses connaissances s’il le peut.

Grossier : On peut être bien éduqué, être avide de savoir, de lecture et d’écriture, et être parfaitement grossier. Ainsi, oui, Herbert a l’insulte très facile et il est très fréquent de le voir grommeler, que ce soit de vive voix ou dans sa barbe, pour un oui ou pour un non, que ce soit lors d’un échange banal ou lors d’une conversation plus diplomatique, ce qui peut donner des situations...cocasses. D’autant qu’il a un florilège d’insultes parfois bien senties, et parfois totalement inventées et sans aucun sens.

Capacités magiques :
Aucune

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Histoire

C’est par une journée ensoleillée qu’est né Herbert, au sein de la demeure de la famille Langehack, située dans la ville du même nom. Il est le second fils d’Huther de Longehac, lui-même second enfant de Rodegorth de Langehack -tous membres d’une prestigieuse et puissante maisonnée du Royaume Péninsulaire, au fier dragon doré-, et de Maria de Langehack, née Vilebera.

Si l’on peut formuler la chose ainsi, Herbert a eut le malheur d’être né en second. Tout a été accordé à son frère aîné, Hubert : amour, éducation, relations, respect. Lui n’a toujours eut que les miettes,second fils destiné à ne rien recevoir, a toujours été délaissé par son père qui ne lui a jamais accordé d’intérêt, et peu soutenu par une mère peu aimante et visiblement pas très ravie d’avoir du délaissé son sud natal pour la demeure médienne des Langehack.

Mais cela n’a jamais tenu face à la détermination du jeune Herbert. Malgré son enfance peu aimante et solitaire, il s’est instruit et forgé, apprenant dans l’ombre de son frère et du reste de sa famille, cultivant la vertu de la patience, accumulant les connaissances, apprenant à faire bon usage de chaque pièce à sa disposition, mais également à apprécier la bonne nourriture et également cultiver un langage bien fleuri ! Langage ayant pu s’épanouir de par le manque de reprise de ses parents qui n’en avaient que peu cure.

S’il a été délaissé par ses parents au profit de son frère, Herbert restait tout de même un Langehack, un membre de cette fière maisonnée. Aussi reçut-il une éducation formelle de noble ainsi qu’une formation à l’arme, se spécialisant pour la masse d’arme, lui qui se révéla trop peu adroit avec une épée en mains, une déception de plus pour son père, pour ce second fils, qui n’était pas du tout à son image, si ce n’est physique.

Son adolescence fut très tranquille. Restant au domaine des Langehack, Herbert découvrit petit à petit la vie à la dure, passant son adolescence à mûrir, à continuer de se cultiver, de profiter de la vie et d’en profiter pour satisfaire quelques curiosités sur le monde, entre autre les femmes et choses de l’amour. Alors que son frère lui se forgeait en digne héritier et membre de la maisonnée de Langehack, devenant un noble à l’image telle que l’on peut s’imaginer, Herbert restait dans l’ombre, et cela lui convenait. Car il cultivait sa patience, et savait que son heure viendrait, et qu’il était inutile de cultiver quelconque rancoeur ou colère : il avait plus important à faire, à ou consacrer son énergie.

Quand vint le temps du Voile, Langehack fut épargnée par la fureur divine, et quand ce fût le temps de la guerre civile, de la sécession face au roi bâtard, la famille se tint loin des combats, des confrontations, préférant éviter de se mouiller dans un camp potentiellement perdant. Herbert lui resta attentif aux événements, et s’il eût l’envie de participer pour -enfin !- prouver sa valeur à sa famille et se faire un nom, l’inaction de sa famille le décida à encore attendre, à encore prendre son mal en patience.

Quand la paix revint et que le petit cousin de Herbert fut proclamé Roi sous le nom de Bohémond Ier, le Langehack solitaire parvint à se faire une place à la cour royale, et de là, commença à faire naître de son influence et de son nom, tandis que son père s’en fichait de voir son fils à la capitale, et que son frère était trop occupé à se pavaner avec son épouse et ses trois enfants. Petit à petit, l’oiseau qu’était Herbert fît son nid, et bientôt, cela s’avéra payant.

Car en effet, l’y voilà. Olyssea, la baronnie de l’acier, enfin sous son égide. Le voilà régent de la Baronnie d'Olyssea, nommé par le Régent, le temps que la situation y soit stabilisée. Une consécration, lui qui a toujours attendu et avancé dans l’ombre, il est désormais à la lumière, à un poste important, prêt à se faire un grand nom et prouver à tous sa valeur.

Et surtout, cela n’est que le premier pas de ses ambitions qui viennent de prendre des ailes...

HRP: