Lünn Fût-De-Chêne - Prêtre de Girdon

Identité

Nom/Prénom : Lünn Fût-De-Chêne
Titres et surnoms :

• Barbe-Volute : surnom acquit par l'habileté de Lünn à souffler les fumées de sa pipe par dessous sa barbe, de sorte à ce qu'en sortissant entre les poils et les tresses, elles forment des semblants de tornades voluptés.
  
• Maître Ripailleur : plus un titre qu'un surnom, il obtint ce titre grâce à ses banquets festifs et joviaux, et grâce à sa dévotion sans faille pour le sixième fils de la première forge. Ses banquets, fameux dans le monde entier, sont autant de prières et d'éloges rendus à Girdon, et autant de lieux de partage, d'échange et de discussion.
  

Âge/Date de naissance : 191 ans (An 826:Xème cycle).
Sexe : Masculin
Race : Nain
Faction : Zagazorn
Alignement : Loyal Bon
Liens notables :

• Glumtol Barbe-De-Fer : Haut-Conseiller de Thanor, et fidèle de Girdon.
  
• Quelques dignitaires Nains, ainsi que parmi les Humains et les Elfes.
  
• Beaucoup de monde parmi les humbles castes, entre le Nord et le Sud.
  

Particularité : Il n'est sans doute pas de Nain qui transcende autant avec l'archétype des Nains du Nord. S'il possède un visage quelque peu buriné par une vie passée dans les plaines du Brissalion, sa peau fouettée par les vents froids provenant du Nord et les embruns provenant des mers bordant les rives Est et Ouest du Zagazorn, c'est un être avenant, doux, joueur, et profondément altruiste et sympathique. Il aime rire et discuter avec tout le monde, Nain, Humain ou Elfe, et n'hésitera pas à rendre hommage à Girdon en invitant le seigneur et le paysans dans de somptueux banquets, où rires et discussions s'enchaînent autour de bières délicieuses, de repas somptueux, et de fumerie envoûtantes.

Métier : Prêtre de Girdon et Maître Brasseur et Tavernier.
Classe d'arme : Corps à corps.

Possessions & Equipements :

Equipement tout d’abord. Lünn possède une armure de cuir finement travaillée et tannée, œuvre d’un cordonnier de renom dans la zone Naine de Lante, qu’il porte quotidiennement, que ce soit sur les terres ancestrale des Dawi, ou lors de ses nombreuses pérégrinations au travers du continent de Miradelphia. Le plastron de cuir est surmonté d’une plaque d’acier rivetée dans le cuir, gravée de runes liturgiques rendant hommage au Ripailleur, Girdon. C’est d’ailleurs lui que l’on retrouve, stylisé en la forme d’un nain aux épaules musclées et à au ventre proéminent, et aux cheveux tressés, ses bras, portant deux chopines qu’il lève dans les airs.

Il possède également une deuxième armure, faite d’acier de plate cette-fois ci. Il ne la porte que très rarement, principalement lorsqu’il traverse une contrée dangereuse, une route sujette aux bandits de grands chemins, ou lorsqu’il entre dans un hameau réputé pour ses mauvaises fréquentations. Encore une fois, l’armure possède de nombreuses runes et gravures aux buts liturgiques, comme le plastron, les gantelets, et les épaules, ainsi que le heaume. Le heaume, justement, est réhaussé d’une chopine de bière parfaitement stylisée.

Avec ceci, il possède deux hachettes à une main, ainsi qu’une petite hachette de lancers, qu’il utilise dans les rares moments où il est obligé de se défendre.

Passons ensuite aux autres possessions. N’étant pas Thane de son clan, puisque destiné à la voie religieuse sous l’égide du Ripailleur, il possède toutefois une petite auberge accolée à une brasserie, qui se trouve sur la route entre Lante et le Brissalzif. Réputée pour les plats qui y sont servis, et plus encore pour l’alcool qui y est brassé, l’auberge porte le doux nom de « La chope à Ripaille », en hommage à Girdon le Ripailleur.

Il possède également plusieurs soutane blanche brodée de fil couleur or, dont les runes symbolisent Girdon. La soutane est un habit liturgique à part entière, et l’on considère d’ailleurs qu’une offrande faite à Girdon est accomplie lorsque, après un repas, après un banquet, la soutane est tâchée par les affres de ces prières faites dans la gourmandise, l’alcool et la fumée.

Il possède également une caravane faite d’un cadre d’acier renforcé de bois et de clous. Cette caravane est tirée par quatre larges béliers du Nord, et possède le confort nécessaire pour que quatre Nains puissent y vivre. Elle est plus longue que les caravanes normales, ses roues sont épaissies et renforcées afin de faire face à tout type de chemins et de routes, et le cadre en acier permet d'assurer une défense et une sécurité aux occupants en cas d'attaque diverses. Il l’utilise presque quotidiennement, surtout lors de ses excursions outre les frontières du Zagazorn. Il ne passe ainsi pas vraiment inaperçu, mais sa sécurité reste tout de même grande alors qu’il serait difficile à un quelconque assaillant de prendre d’assaut cette caravane, et surtout, d’en extirper les Nains.

Il possède également toute une collection de pipes de bois, d’acier, de fer, et de pierres, ainsi que plusieurs blagues à tabacs toutes remplies de feuilles de tabacs aux fragrances uniques et toutes différentes. Toutes ses pipes sont gravées sous la tête, d’une rune d’ignition, nécessitant le passage d’un index pour enflammer le tabac emprisonné.


Apparence :

• Taille : 1,43m
  
• Couleur des yeux : Noisette, avec une petite pépite dorée dans l'oeil gauche, facilement visible pour quiconque s'y attarderait.
  

Outre le fait qu’il possède les traits physiques propres à son peuple du Nord, à savoir, une courte taille, des épaules robustes naturellement développées, une poitrine forte, un visage quelque peu buriné et une peau pâle, Lünn peut se targuer d’être d’une robuste corpulence parfaitement visible de par un estomac proéminent. Pour le commun des Nains, avoir une panse développée est une habitude, mais pour les fidèles de Girdon, c’est le signe d’une dévotion sans faille et la preuve des honneurs rendus au 6ème fils de la première forge. Cette bombance abdominale est d’ailleurs trahie par des pommettes hautes signe de l’excès de graisse qui cherche endroit où se loger. Mais ne vous y trompez pas, il demeure un nain fort dans la force de l’âge !

Son nez est également développé, à l’instar des Nains du Nord. Un tarin fait pour sentir les fragrances d’un vin léger, pour encaisser les senteurs alcoolisées d’une forte liqueur, pour déguster l’odeur d’une viande rôtie, d’un plat assaisonné. Il est également quelque peu rougeot, surtout après quelques tonnelets de bières.

Sa tignasse rousse est assortie à sa barbe, à sa moustache et à ses rouflaquettes d’un rouge de flamme dans le cœur se blanchit, témoignage des années qui passent et de l’approche de son deuxième centenaire. Les Nains ne perdent jamais leurs barbes, et parfois seulement leurs cheveux, mais tous deux blanchissent à l’approche du deuxième siècle de vie, et le blanc n’en est que plus éclatant à mesure que l’on vieillit pour approcher, lentement mais surement, le troisième siècle d’existence.

Son regard ensuite, appuyé par deux grandes chenilles rouquines, peut se faire sévère à l’envie, mais doux la plupart du temps. Et enfin, c’est son sourire qui marque lorsqu’on le rencontre la première fois. C’est un Nain qui, en effet, arbore le sourire bien plus souvent qu’une mise froide et renfermée. Son sourire s’accompagne de deux pommettes rondes aux fossettes centrales, capable d’attendrir jusqu’au plus froid des cœurs.


Personnalité :

Sympathique, curieux, doux, avenant, sociable, prompt à la rencontre avec l’inconnu, sa personnalité diffère grandement de celle de ses semblables, bien plus renfermés et bien plus antipathiques. Oh, il demeure un fier Nain du Nord, un Dawi à part entière, dévoué envers les siens, dévoué envers Girdon, le demi-dieu Ripailleur. Aussi pense-t-il au clan, à ses ouailles – car il est prêtre tout de même – au royaume et à son futur, et aussi est-il fier d’être le digne descendant d’un peuple parmi les plus vieux de ce monde.

Il élève la paix en objectif absolu. L’entente entre les individus et entre les peuples est une chose primordiale pour lui, tout comme la paix entre les nations et le partage entre les gens. De la même manière, il adore le partage et abor l’avidité, que ceux-ci soient associés à la connaissance, la richesse, l’or, ou même tout simplement l’expérience d’une vie. Il aime parler, débattre, écouter et conseiller, et se fait volontiers le confesseur de ses ouailles et le conseiller de ceux qui viennent demander une lumière dans les périodes bien ombragées.

C’est également un voyageur invétéré, un bourlingueur passionné, un Dawi avide de pérégrination. A l’orée de son deuxième siècle d’existence, il aura déjà parcouru la Péninsule trois fois, le royaume de Naelis et l’Ithri’Vaan deux fois, mais il n'aura jamais pu entrer sur les terres du royaume Sylvestre, chose qu'il aimerait voir changer, car voyager est pour lui une façon de partager, de partager sa vie, ses connaissances, ses expériences, mais aussi les saveurs qu’il emmène avec lui, et les senteurs qu’il cuisine… Et les discussions qu’il distille.

Selon lui, Mogar aura envoyé Girdon pour les gratifié du repos, de la ripaille et de la fierté du travail accompli. Dans le monde du Dessous, ces cadeaux furent faits aux Nains, car ces derniers relevaient tous les défis lancés par les autres fils de Mogar. Ils maîtrisèrent l’art et la tactique du combat, les runes et l’éther de Yaron, la connaissance des pierres, des mines et de la forge des jumeaux, et ainsi obtinrent-ils la ripaille de Girdon pour les féliciter de leurs efforts.

Mais Girdon fut également envoyé afin d’ouvrir l’esprit parfois étriqué des Nains. Là où Yaron commandait d’accueillir la connaissance partout d’où qu’elle vienne, il ne favorisait pas le partage de ladite connaissance. Girdon, lui, prônait le partage dans son ensemble, au cours de banquets pour en finir avec les différences, grâce à une liqueur divine diminuant les barrières, et, surtout, grâce aux herbes des Nains, connues pour délier les langues et ouvrir l’esprit. Car c’est là un des préceptes de Girdon : la spiritualité et la philosophie, autour d’une des seules choses qui ne fâche personne : un banquet.

Vous l’aurez compris, Lünn est un être doux, aimant le partage, et doué de capacités sociales très développées. C’est généralement un être très doué pour régler les conflits, de par sa bonhommie et sa bonne humeur constante.


Capacités magiques :
Aucune.

Histoire

Lünn naquit en l’an 926 du Xème cycle, dans la paille d’une ferme du Brissalion. Sa mère, Vanyra, était une naine fière et forte, liée à Grunthor, père de Lünn, depuis bien des années. Lui, était Prêtre de Girdon, et elle, fille d’un clan d’agriculteurs et d’éleveurs du Brissalion. Tous deux étaient des êtres doux, bien que robustes, comme le commun des Nains. Ils éduquèrent Lünn avec une certaine ouverture d’esprit, peu commune parmi le peuple Nain. On lui apprit notamment à ne point rester sur ses acquis, à toujours aller plus loin afin d’explorer le monde qui l’entoure.

D’un commun accord, les parents de Lünn décidèrent de l’orienter vers les arts de la Ripaille. La cosmogonie Dawi était le recueil que l’on trouvait sur la table de nuit de Lünn, qui le lisait avec assiduité tous les soirs. Le sixième fils de la première forge, attira bien rapidement l’intérêt dévorant de Lünn, qui lui voua, non seulement un culte – comme son père – mais aussi une véritable admiration.

En grandissant, Lünn partageait ses journées entre la brasserie auberge de son père, le temple de Girdon, et l’éducation dispensée par le clan. Très vite, il démontra un grand intérêt quant à l’art de la brasserie, de la malterie, de la cuisine et de la culture d’herbes à pipes, dévorant les écrits et écoutant avec avidité, les sages du clan qui, dans leur vieillesse, dispensaient leurs connaissances et leurs sagesses. Pardonnant volontiers les redondances causées par leurs mémoires défaillantes, Lünn s’asseyait devant eux, et souriait sincèrement face à ces ancêtres vivants qui distillaient à l’envie, l’expérience d’une longue vie.

Sa première bière fut brassée à l’orée de sa vingtième année. Alors jeune Garaz, il eut l’honneur de faire goûter sa bière à tout le conseil des anciens du clan. Ceux-ci ne tarirent point de critique quant à cette bière trop jeune, manquant d’assaisonnement et d’une touche personnelle. Loin de se démonter, Lünn se remit au travail, et à l’orée de sa trentième année, présenta une nouvelle bière maturée pendant une décennie, qui allait recevoir l’approbation des anciens. Car cette bière était excellente : l’amertume était maîtrisée, le houblon, alourdissait les lampées, chose appréciée du palais des Nains, tandis que l’assaisonnement allégeait l’ensemble de ce breuvage. Il servit d’ailleurs cette bière avec une viande de Beärog achetée à prix d’or, attendrie à la force du poignet et du marteau de cuisine, salée avec du gros sel, et poivrée à l’aide de poivres cueillis dans les marais des Wandres. La viande fut cuite dans un boc d’acier posé sur un foyer ardent – à la poêle donc – avant d’être enfournée dans un plat fait de la sauce de cuisson de ladite viande, mais aussi, des sucs d’une viande de lard cuite séparément, avec des oignons, un peu d’ail, une pincée de sauge, du thym, et… Du miel ! Et pas n'importe quel miel : du miel réalisé par des abeilles du Lörn !

Ce plat, ainsi que la bière, reçurent les félicitations de tout le clan, et l’approbation des anciens. Lünn devint ainsi un Nain du clan, et avait réussi son épreuve de passage à l’âge adulte.

Dès lors qu’il fut adulte, un choix s’offrit à lui : suivrait-il la voie du clan de sa mère, et deviendrait-il un agriculteur et un éleveur de qualité ? Ou choisirait-il de suivre les arts et la liturgie du Ripailleur ? Cette deuxième option fut choisie par Lünn qui, bien que depuis toujours dévoué au Ripailleur, voyait en ce demi-dieu, et par l’éducation reçue, la possibilité de s’élever vers de nouvelles sphères culinaires, liturgiques, mais aussi philosophiques.

Il fit alors son entrée dans l’ordre du sixième fils de la première forge. Sous l’égide de Girdon – d’un point de vue ésotérique – mais aussi, et surtout, de son père – sur un plan plus terrestre – il fit ses premiers pas dans le monde religieux. Tout d’abord fidèle, il devint un membre du temple, dans son fonctionnement. Il passait des heures à nettoyer les reliques des batailles culinaires, des réunions, des offices, et autres messes faites en l’honneur du Ripailleur. Puis, il devint assistant, chose qui lui permit de porter ses premières toges cérémonielles, avant de devenir officiellement prêtre, aux côtés de son père.

Le restant de sa vie fut exceptionnel en bien des manières. Avec l’âge, vinrent les responsabilités du temple, puis la famille, son serment de fidélité avec sa bavette, Selni, issue d’un clan d’éleveurs réputés dans le Brissalion, et les trois marmouses qui naquirent de cette union : Odnard, Korkrim et sa seule fille, Olga. Père aimant, prêtre dévoué, il passait son temps entre le temple et l’auberge de son paternel, qu’il avait repris et aidé à développer.

Lorsque ses marmillons furent suffisamment grands pour faire leurs propres choix, Lünn, alors jeune centenaire, décida qu’il était temps pour lui d’assouvir une autre idée, une autre pulsion, un autre projet : parcourir le monde. Car c’était là un des enseignements du Ripailleur : l’ouverture de l’esprit, mais aussi, de l’horizon. Il voulait goûter aux épices venues d’ailleurs, aux plats les plus fins et raffinés, mais aussi les plus humbles, qui se faisaient au-delà des frontières du Zagazorn. Il voulait rencontrer le quidam, le nobliau et le dirigeant, le gentil comme le méchant, le simplet comme l’érudit, et partager avec eux un peu de la parole du Ripailleur. Il comptait échanger, apprendre, vivre, partager, au travers de la cuisine, de l’herbe à pipe et de l’alcool, car rien ne rapproche plus les peuples qu’un banquet bien arrosé et bien cuisiné. Et rien n’adoucit plus l’esprit, qu’une bonne discussion devant le foyer crépitant d’une cheminée.

Ne croyez point qu’il ait oublié les siens, sa terre natale, point du tout ! Au contraire, par ses voyages, par cette ouverture, il souhaite faire connaître les terres et le peuple de ses ancêtres, sous un nouveau jour : les nains ne sont point seulement forts, opiniâtres, excellents artisans, guerriers fantastiques, ils sont également de grands érudits, de fins gourmets, et de dignes penseurs.

Il ne participa à aucun couronnement, car il n’était tout simplement pas thane de son clan. Sa fonction de prêtre, ne lui permettait point non plus d’y assister, car seuls les Hauts-Prêtres étaient suffisamment influents pour pouvoir être admis dans les différents Althinkalan, avant, comme après le Voile.

D’ailleurs, le Voile. Comme pour tout le monde, cet épisode cataclysmique fut un véritable traumatisme pour Lünn. Voir ce flux de réfugiés s’en venir de Kirgan la détruite, et d’Almis la conquise par la vague verte, était un véritable déchirement. Il tenta, autant que faire ce peu, d’apporter un peu de sa joie de vivre et de l’amour de Girdon, en organisant des banquets et des repas gratuits, ne demandant rien d’autre qu’une prière en l’honneur du Ripailleur lui-même. Nombreux furent les Nains et les Naines, artisans ou guerriers, qui franchir le seuil des portes du temple afin d’y rechercher un peu de réconfort, noyant les larmes de ceux qui prièrent le Père jadis, dans la bière et la nourriture du sixième fils.

Puis, lorsqu’enfin la situation pu s’éclaircir dans ces sombres ténèbres, lorsque les Nains reprirent contrôle de leur territoire, de leur antique capitale, Lünn reprit le but de sa vie : le partage, la foi, et la ripaille. Le monde n’aurait point fini d’être foulé par les pas alourdis du prêtre à la panse volumineuse.

HRP:

Allez op, va-t'en donc ripailler tu connais le chemin de la taverne !

Code:

[Métier] :Prêtre de Girdon et Maître Brasseur et Tavernier

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] :Corps à corps

[Alignement] : Loyal Bon

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