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 Miraloween - édition 2020 - Ecriture

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Aegden Orian
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MessageSujet: Miraloween - édition 2020 - Ecriture   Miraloween - édition 2020 - Ecriture I_icon_minitimeLun 19 Oct 2020 - 19:28

Miraloween 2020 - Concours d'écriture

Miraloween - édition 2020 - Ecriture Tumblr_napzq0oR801tk3w4to1_500



Les coups de Minuit résonnent encore dans les oreilles de tous, tandis que la griffe glaciale de l'effroi enserre les cœurs. Mais bientôt, une funeste prophétie brise le silence, tel un glas annonçant la disparition des esprits vengeurs de ceux qui ne furent pas choisis.

Il revient à vous, Miradephiens, d'apaiser les âmes en peine et survivre aux horreurs terrifiantes qui vous guettent dans le noir.

Sortez vos plus belles plumes et vos plus effroyables idées afin de nous écrire une petite histoire d'horreur (environ 250 mots minimum et 600 mots maximum !) qui nous donnera la chair de poule et la larme à l’œil.
Mais attention à ne pas contrarier nos champions damnés ! Afin de les apaiser, pliez-vous aux exigences qu'ils murmurent à vos oreilles... Votre intrigue se déroulera dans des lieux qu'ils appréciaient de leur vivant, mais qui aujourd'hui n'ont plus rien en commun avec ce défunt souvenir : Une forêt mystérieuse et inquiétante ou bien une Académie de magie rongée par le temps et hantée par une nature maléfique.

Vous aurez jusqu'au Mardi 28 octobre minuit pour nous rédiger cette courte histoire d'épouvante. Elle devra obligatoirement répondre à l'un des deux thèmes cité-ci dessus. Il vous faudra envoyer votre RP à Entité.

Durant la nuit du 28 au 29, vos histoires d'épouvantes seront postées par Entité, dès lors, vous aurez jusqu'au 31 octobre 20 heures pour voter et choisir la meilleure d'entre toutes !

Ces histoires seront par la suite postées dans la partie Pandémonium du forum et leurs auteurs vous seront révélés.

Que la plus épouvantable des plumes gagne !  Miraloween - édition 2020 - Ecriture 650592

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MessageSujet: Re: Miraloween - édition 2020 - Ecriture   Miraloween - édition 2020 - Ecriture I_icon_minitimeVen 30 Oct 2020 - 0:27



Quand bien même on ne vous pas fait assez peur pour vous pousser à prendre la plume, quelques miradelphiens nous tout de même gratifiés d'histoire -plus ou moins - effroyables. Et c'est sans compter que tout le monde ne semble pas avoir vu les thèmes certains ont été assez braves pour s'opposer à la volonté des esprits vengeurs et à leurs demandes.

  1. Petite histoire d'épouvante n°1.
  2. Petite histoire d'épouvante n°2.
  3. Petite histoire d'épouvante n°3.
  4. Petite histoire d'épouvante n°4.

    Alors sans plus tarder voici les histoires de nos participants...
    Et n'oubliez pas d'aller voter en cliquant sur le lien ci-dessous !

Petite histoire d'épouvante n°1.

Un petit village, un vieux clocher, un paysage si bien caché. Et dans un nuage, un épais et sombre nuage, une masse d'eau qui se déverse, torrentielle manifestation d'un caprice de la nature : c'était un jour d'automne pluvieux. Niché dans une forêt rendue lugubre par le climat, mais aussi par le crépuscule, le village était semblable à mille autres, ordinaire, de ceux que l'on traverse sans marquer d'arrêt. Là vivait une famille toute aussi rustique, commune et bienheureuse: un père, son épouse, leurs deux enfants et sa mère. Ils vivaient dans une petite habitation vétuste, au bois grinçant et aux fenêtres tremblantes. Dans l'être du foyer crépitait les flammes chaleureuses d'un feu, source de chaleur bienvenue en ces basses températures. Dehors, les bêtes du voisin s'étaient réfugié sous un vieux saule, et parfois leurs appels surpassaient le bruit grondant du tonnerre.

Bêêê !
- Je veux les voir.
- Non petit Homme, dit l'aïeule. Il pleut dehors, et il fait froid.
Bêêê !
- Je veux les voir.
- Non mon petit coeur, dit la mère. Pas ce soir, car la nuit est noire.
Bêêê !
- Je veux les voir.
- Non petit idiot, ou alors il va venir, dit la soeur, imitant des cornes avec ses doigts.
- Non petit monstre, tais-toi et dort, dit le père. Ecoutes ta soeur.
Ainsi, la famille s'endort. Mais le petit Homme, le petit coeur, le petit monstre, ne s'endormit point. Il se leva de sa couche et, sans un bruit, sortit de la chambre commune.

Bêêê !
La mère se réveilla, soudain, au beau milieu de la nuit.
Bêêê !
Ces maudites brebis, ne cessent-elles jamais de brailler ?
Bêêê !
Si cela continue, le petit va encore... Brusquement, la mère s'assied. Le petit, où est-il ? Il n'est plus dans sa couche. Alors elle réveille son époux et le somme d'aller retrouver leur enfant. Maugréant et à demi endormi, l'homme enfila ses bottes et sorti à son tour.

Bêêê !
- Ce gamin, où est-il encore ?
Bêêê !
- Il n'est quand même pas sorti ?
Bêêê !
- Pourquoi faut-il toujours qu'il n'en fasse qu'à sa tête ?
Bêêê !
- Et pourquoi est-ce toujours à moi d'aller le chercher, en pleine nuit.
Bêêê !
- Et ces bêtes qui n'arrêtent pas !
Bêêê !
- Il fait si sombre, je n'y voit presque rien.
Bêêê !
- Oh, voilà quelqu'un ! Toi là ! Aurais-tu vu...
Bêêê !
- Mais que !?!

Plus tard dans la nuit, la mère n'en pouvait plus. Elle se faisait un sang d'encre : son mari n'était pas revenu ! Inquiète elle réveilla alors sa belle-mère, lui expliqua brièvement la situation, puis sorti à son tour à leur recherche.
Bêêê !
Seule dans les rues du village, la femme n'était pas rassurée.
Bêêê !
La nuit est noire. Et ces maudites brebis...
Bêêê !
La mère se pense alors de cette vieille légende, ce conte que racontaient les anciens pour effrayer les enfants. Dans un village perdu, les nuits sans lune, une créature à tête de chèvre...
Bêêê !
- Non !


Le jour se lève sous un ciel clair, les arbres roux perdent leurs feuilles, et les brebis se sont tues. Dans la chaleur d'une maison de ferme, un homme se questionne : qu'est-il arrivé à ses voisins ? Ils ont disparu si soudainement. Tous, et en seulement une nuit. D'ailleurs, maintenant qu'il y songe : c'était une nuit sans lune.



Petite histoire d'épouvante n°2.

Cela faisait deux ennéades que la neige tombait sans interruption et cela faisait deux ennéades que Jürgen restait devant l’âtre, les bras tendus pour se réchauffer les mains auprès du feu, assis, lové contre sa mère.

« Et alors ton père leva sa fourche et plongea les pics sous l’aisselle du grand noirelfe, dans l’interstice de son armure, alors qu’il allait brûler vif sir Adalbrecht  grâce à ses flammes d’arcaménite ! »

Jurgen laissa tomber la chaleur du feu pour aller se réfugier dans les bras de sa mère et il regarda à travers la petite fenêtre qui perçait le mur de leur masure et s’il était incapable de voir ce quoi que ce soit dehors, il aimait observer les flocons qui s’immisçaient chez eux par ladite lucarne. Les cheveux blonds de sa mère tombaient en cascade sur le front de l’enfant qui décida de se lever.

« Qu’est-ce que tu fais? »
« Je vais aller chercher papa. »
« En pleine nuit? »
« Tu m’as dit qu’ils attaquaient la nuit. »
« Je t’ai aussi dit qu’il sait très bien se débrouiller seul. »
« Mais cette fois sir Adalbrecht n’est pas avec papa ! »
« Et tu comptes le remplacer? » Jürgen fit une moue vexée en entendant le ton et en voyant le sourire amusé de sa mère.
« Et pourquoi pas?! »

L’enfant se retourna brusquement et s’élança vers la porte, ignorant l’appel de sa mère qui était encore emmitouflée dans les peaux devant l’âtre qui les tenaient au chaud en cette froide nuit d’hiver. Lorsqu’il poussa la porte le vent le repoussa presque à l’intérieur et il dût se faire violence pour mettre un pied devant l’autre. Avec un bras devant lui il avança, passa à côté du temple du village et s’enfonça dans la forêt alors que le froid s’emparait du peu de chaleur qui s’accrochait encore à lui. Tremblant de tous son être, Jürgen s’arrêta devant un arbre, s’abritant tant qu’il le pouvait de la tempête. Ses mains tenant ses bras pour les frictionner dans l’espoir de se réchauffer. Il voulait rentrer tant qu’il sentait encore ses membres pour le faire mais dans le noir complet d’une nuit d’hiver il n’arrivait pas à voir ses doigts s’il tendait le bras et la neige qui tombait drue avait recouvert ses traces.

Alors il prit une direction au hasard et reprit sa marche, s’il y avait bien une chose que Jürgen avait retenu de ce que lui avait dit le prêtre d’Othar du village c’était que s’arrêter dans la neige c’était inviter Tyra à l’emporter et s’il y avait bien une déesse que l’enfant ne voulait pas rejoindre c’était bien Tyra, elle était méchante. Avançant à tâtons, Jürgen rentra tout de même dans un arbre une fois de plus. Il avait arrêté de pleurer après la troisième fois parce qu’il n’en était plus vraiment capable, ses larmes avaient gelées mais son petit cri de douleur mêlé de surprise passa bien ses lèvres, venant du profond de ses poumons glacés. L’enfant passa une main sur son visage en sentant quelque chose de chaud sur la joue qui avait tapé contre l’arbre. Alors avec ses mains il rechercha l’arbre en question pour lui voler davantage de sa sève afin de se réchauffer. A l'aide de ses doigts poisseaux il se barbouilla le visage mais avec la chaleur revint en partie son odorat et il hurla.

Dans les ténèbres Jürgen vit l'énorme silhouette de l’arbre bouger, se retourner, l’enfant tenta de reculer mais ses pieds engourdis s’emmêlèrent et il tomba. L’arbre fit un pas en avant et se pencha pour attraper l’enfant apeuré dans une de ses grosses branches rugueuses et l’amener jusqu’à son immense gueule pleine de toutes petites dents.

Diana claqua une fois des dents tout près de la tête de sa fille aînée qui poussa un cri de terreur qui déchira la nuit.

« Et c’est pour ça, les enfants, qu’il est interdit d’aller loin dans les forêts des Monts d’Or, sinon les monstres des noirelfes vont vous manger ! »


Petite histoire d'épouvante n°3.

Beep… Beep… Beep


La sonnerie de mon alarme sonna agressivement, marquant le début de ma pathétique journée. Je l’éteignis rapidement avant de grogner. Disons que je n’avais pas réellement envie de me lever. Cela faisait déjà plusieurs jours que je me sentais constamment fatiguée, comme si je n’arrivais pas à me reposer… Peu importe… je réussis à me traîner hors du lit, afin de brosser mes cheveux et pour me mettre à peu près présentable, mais disons que l’envie n’était pas vraiment là. Et quand je vis l’heure je me dépêchai pour aller à la cuisine pour le petit déjeuner. Je pris un des croissants qui était sur le comptoir avant de mordre dedans à pleine main. Mon regard se porta sur ma mère, qui assise sur la table, semblait fixer un point invisible sur le mur, l’air hagard. Cela faisait plusieurs jours que sa dépression semblait avoir prise des dimensions hors de l’ordinaire. Elle se promenait en pyjama, les cheveux en pagailles, les yeux embués de larmes, comme si elle avait perdue toute joie de vivre. À croire que la joie de vivre était très présente dans cette maison! J’avais déjà remarqué que mes parents ne cessaient de se disputer. Mon père demandant de laisser partir sa peine, tandis qu’elle lui rétorquait que s’engouffrer dans son travail n’était pas la solution. Bref, ça puait le divorce à plein nez cette histoire!


Ouais, ma vie d’adolescente était réellement misérable, digne des films que vous voyez au cinéma…


Invisible. C’est comme ça que je me sentais à mon lycée. Personne ne me parlait depuis des semaines et depuis la dispute que j’avais eues avec ma meilleure amie, Alicia, elle ne m’avait pas adressé la parole, se contentant de passer à côté de moi, en m’ignorant du regard. Oui, je sais, j’aurais dû aller la voir pour que l’on s’explique, que l’on mette cette stupide dispute de côté, mais j’étais beaucoup trop orgueilleuse pour faire quoique ce soit. Ce n’était pas ma faute si son copain était un connard! Je laissai un soupir en m’arrêtant dans le corridor, la regardant déambuler pour aller faire un câlin à son copain. Elle avait l’air… triste. Je me senti soudainement mal, hésitant à aller la voir pour lui demander ce qui se passait.


Néanmoins, je rongeais mon envie, et retournai en cours, alors que la journée passait beaucoup trop lentement. Et rentrer chez moi fut tout aussi long… Cette grève des transports devra réellement finir un jour! Ma mère était déjà en train de mettre les couverts pour le dîner. On aurait dit qu’elle était réellement furieuse contre moi, car elle ne répondit même pas à mes excuses. Sans attendre, je me mis à table en regardant mon père qui, lui semblait furieux. Oh j’allais réellement y passer cette fois! Ce dernier cogna la table de ses deux poings, ce qui fait trembler les couverts, avant de lancer d’un air rageur; « Nancy, il faut réellement que tu passes à autre chose, et d’arrête de mettre un couvert à Laurie. » Je lançai un regard interrogateur à mon père, me demandant quel était son problème. Je pu voir ses yeux qui s’embuèrent de larmes, avant qu’il tape à nouveau sur la table; « Cela fait une semaine que notre fille est morte, il va réellement falloir passer à autre chose. »


Petite histoire d'épouvante n°4.

Le RituelL'Abomination pour rendre grâce aux TénèbresEn cette heure redoutée entre toutes, au milieu des plus épaisses ténèbres de la Forêt des Tourments, une naissance s’annonce, douloureuse, difficile, accueillie par un unique cri de souffrance qui s’en va mourir dans les branches mortes d’arbres noircis par l’hiver. Aucun oiseau ne s’envole, aucune branche ne cède sous le pas d’un téméraire observateur, aucune réponse ne se fait entendre, il n’y a qu’un cri, long et strident, suivi d’un second, plus profond et rauque, accompagné d’abjects sons gutturaux.

Un pâle rayon de lune salue pourtant cette naissance, une de plus, au milieu de cette forêt maudite. La miroitante scintillance d’une lame accompagne le travail initié par la main noire d’une créature de légende. Sinistres spectateurs, les arbres morts semblent eux-mêmes danser de joie, tordus et figés en de grotesques positions, se riant du temps qui s’égrène à l’aune de toutes les feuilles qui pourrissent à leurs pieds.  Ils observent, attentifs, la venue au monde de cette entité unique et divine, toute de carmin drapée.

Ils l’attendaient, cette naissance, ils l’attendaient de tous leurs petits cœurs morts, aussi observent-ils, danseurs macabres, la délicate entité frémissante s’extirper des plaies béantes d’une misérable femelle abandonnée là par la sombre créature qui s’éloigne sans un regard. Elle l’a contemplé, assise au sol, livide, toute vie disparaissant de son regard d’ambre. La joie de la Forêt semble se mouvoir en vague de clameurs dans le sol, poussant la Mère à s’appuyer contre un des Danseurs, le souffle s’amenuisant à chaque seconde un peu plus.

Le fruit de cette délivrance brutale, d’une violence pourtant banale, peine à se frayer un chemin parmi les habits déchirés, les loques d’une souillon tâchée de terre et de larmes. Il lutte, ouvrant un chemin entre les fibres, muet et obstiné, décidé à rejoindre le monde, un monde qui l’attend, il le sait. Il a entendu l’Appel, cette voix douce qui l’invite à rejoindre la danse, la valse des clameurs.

Un râle d’agonie salue la chute de l’entité carmine, dédaigneuse de sa génitrice, plongeant sans regret vers le sol après avoir souligné les courbes maigres d’une mère au teint déjà gris.

Elle ouvre la voie à ses frères et sœurs, d’autres minuscules perles de fer et de sel rouge, ruisselant en cadence sur une peau, encore chaudes, frémissantes d’une vie qui les magnifie, une vie qu’elles véhiculent avec frénésie, laissant sur la peau grise le souvenir d’un passage éphémère déjà en train de se cristalliser sous l’air froid.

Et l’Appel est toujours là, il réclame son dû, cette vie, cette offrande répandue sur le sol stérile d’une forêt de cauchemars. Et la vie accourt pour participer de cette force, gorgeant la terre de cette vie pure et unique, un souffle goulument avalé par ce sol en mouvement, ces Clameurs portant des voix millénaires, oubliées de tous.

Le Danseur, lui, a enlacé sa partenaire au teint de cendre, broyant peu à peu les chairs mortes sous ses écorces noires. La Mère est devenue Danseuse, figée pour une éternité de solitude, emprisonnée dans la Valse infinie tandis qu’à ses pieds devenus racines la Vie prend forme.

Une vie saluée par un autre rayon de lune et par une clameur intense, venue d’au-delà du temps, alors que la terre se fissure, une terre qui s’ouvre, laissant apparaître deux mains aux longs doigts noueux et noircis, deux bras chétifs, un corps soutenu par deux longues jambes dépourvues d’extrémités. La créature est à la semblance des autres, un arbre vivant, teinté de sang, cherchant de ses yeux caves celle qui lui a donné la vie. Elle avance vers le Danseur, un pas, puis un autre, encore un autre, avant que des racines sanglantes déchirent ses chairs pour la figer dans le sol.

Un bras devenu branche se tend vers le Danseur Mère, tandis qu’une voix aigüe, déchirante se fige sous la lune en ne prononçant qu’un unique mot :

- Maman…

(copyright) 2981 12289 0



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Ombre fugace
Maître de ton destin

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Site de l'artiste: http://www.3mmi.org/v9/
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