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 Uda'la

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Uda'la
Humain
Uda'la


Nombre de messages : 11
Âge : 27
Date d'inscription : 01/11/2020

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  19 ans
Taille
: 1m57
Niveau Magique : Arcaniste.
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MessageSujet: Uda'la    Uda'la  I_icon_minitimeDim 1 Nov 2020 - 13:40

Identité
Nom/Prénom : Demetria / Uda’la
Âge/Date de naissance : 19 ans ; 997 : X
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Faction : Peuples Libres
Alignement : Chaotique Bon
Liens notables : Sa cabbale de naissance, « dissimulée » dans les bois de Soltariel

Particularités : Le prénom qu’elle utilise n’est qu’un pseudonyme offert par sa mère. Son véritable patronyme, choisi par son père, est le mot « Tradition » dit à l’envers dans son dialecte natal.
Elle possède l’oreille absolue, et a par conséquent de grandes facilités à l’apprentissage d’instruments et à la reproduction de mélodies.


Métier : Musicienne
Classe d'arme : Aucune


Possessions & Equipements :
Quelques toilettes certaines très modestes, d’autres plus extravagantes, mais toujours de très bonne facture te suivent où que tu ailles, en prévision des rencontres que tu pourrais y faire ou du rôle que tu pourrais avoir à jouer.

Un sablier dans un gyroscope, pendant à un bracelet. Ton focaliseur. L’objet dont le mouvement est nécessaire à l’utilisation de ta magie.
Un Rebec à 12 cordes probablement bien plus vieux que toi. Ton instrument de prédilection.


Apparence :

  • Taille : 1m57
  • Couleur des yeux : Noisette

La menue stature de ta mère. La crinière folle de ton père. Le nez en bouton de la magicienne. Les lèvres pleines du musicien. La peau hâlée perdue quelque part entre les deux. Une synthèse parfaite de leurs deux mondes. Une synthèse parfaite aussi délicate qu’est leur coexistence. L’exotisme de tes traits est à tes yeux comme aux leurs ce qui fait ta beauté. Une beauté dangereuse. Dangereuse pour toi-même, fleur du désert loin des oasis.

Personnalité :
Curieuse, à l’excès peut-être. Animée d’une détermination mitigée d’une timidité habilement camouflée par des attitudes flirtant avec une insensée témérité. Ton être entier est gouverné par cette unique et irrésistible envie : trouver ta place. Bien trop candide dans ta quête, tu ne sais toi-même pas réellement là où tu voudrais qu’elle te mène.
Dois-tu partir à la poursuite de l’héritage de ton père, ou au contraire désespérément t’accaparer de ce que celui de ta mère voudra bien t’offrir ? La réconciliation de ces deux désirs apparemment opposés est-elle seulement une option ? C’est tout ton personnage qui est conditionné par ces questions, dans les moindres de ses choix, et les moindres de ses actions, mais surtout, dans toutes ses contradictions.

Capacités magiques :
Tant que ta voix sonne, tant que les instruments résonnent, leurs sens te sont accessibles.
Les djînns dont parle si souvent ton père, ceux qui conservent les mémoires d’une manière dont vous êtes – vous êtres de chair – incapables. Ceux qui soufflent à l’oreille des vivants les contours de ce monde, du bout des doigts, du bout des lèvres, tu pourrais presque les toucher. Ces forces invisibles, ces esprits anciens, tu as beau ne pas les voir, tu as beau ne pas les entendre, tu le sais, eux ils savent te répondre.
Le sablier que t’a offert ta mère est ton lien avec eux. Tant qu’il coule, le sable du petit objet, alors ils t’écoutent, et si ton spectacle les satisfait, alors ils t’offrent leur assistance. Lorsque ta musique leur plaît, ils acceptent de la partager d’une manière qu’aucun instrument ne peut répliquer. Ils transmettent la musique de ton cœur à celui de ceux qui t’écoutent. Ils transmettent les sensations qui te parcourent alors que le son court à travers tes mémoires à ton public. Les djînns t’offrent de partager tes joies, tes peines, les échos de tes mélodies, de ta chair à la chair du monde.
Tu les emmène avec toi dans une longue transe, tu leurs fais ressentir le froid du désert d’hiver, comme décrit par ton père. Tu leurs fais ressentir la chaleur de l’étreinte de ta mère. Et à ceux qui se laissent aller, à ceux qui veulent bien te suivre, tu fais entendre des mélodies fantômes, qui s’allongent en leur propre concert, des harmonies invisibles qui t’accompagnent en chœur, pour leur faire profiter de visions de ton imagination.

Tant que le sable coule, et tant que tu joues, les Djînns t’offrent de toucher les esprits.
Et parfois, ce spectacle tu le feras pour un seul. Et lorsque tu le feras pour un seul, il sera plus profond encore. Car lorsqu’un esprit choisit seul de s’ouvrir au tien, alors tu peux t’offrir entièrement, tu peux t’en emparer entièrement, et par la musique partager tes mémoires, tes souvenirs, ta tradition. Par la musique, et par la magie, tu existes.

Histoire


Il aura fallu de longues années pour que tes parents acceptent de te dévoiler les conditions de leur rencontre. Parce qu’ils voulaient te préserver, toi la chose la plus précieuse à leurs yeux, d’une réalité bien loin des contes fantastiques dont ils avaient bercé ta petite enfance.
Il t’avait fallu attendre qu’une main ne te suffise plus à compter tes anniversaires pour que tu le comprennes enfin. Le reste du monde n’était pas comme vous. Le reste du monde ne vivait pas entre les branches tordues et les étoiles factices de la forêt Soltarie. Le reste du monde vivait entre les prés et la pierre, entre les bœufs et les chèvres, entres châteaux et moulins. Et ta mère au moins il fut un temps, avait connu cette vie. Elle l’avait aimé cette vie. Alors pourquoi l’avoir abandonnée ?

Parce qu’aussi luxueux les châteaux par-delà les bois pouvaient-ils paraître, leurs murs lui avaient interdit ce qu’elle désirait le plus.

Avant d’être ton père, il avait été un conteur. Puis de force – parce que pour les siens, loin à l’Est, il l’avait fallu – le conteur s’était fait marchand. Mais parce qu’à l’Est, l’argent est bien trop puissant, le marchand avait été fait marchandise, et la marchandise avait été faite serviteur. Avant d’être ton père, il avait été le serviteur de ta mère. Mais le serait-il resté qu’il n’aurait jamais pu devenir ton père. Alors ils avaient fui, jeunes fous qu’ils étaient en ce temps-là, suivis par les quelques jeunes esprits rebelles qu’étaient les fréquentations de ta mère. Ainsi était née leur cabbale.
Des philosophes, des artistes, des magiciens, des scientifiques et des penseurs t’avaient entouré durant tes premières années. Rien d’autre que de jeunes érudits sans réelle expérience du monde sauvage, et tous bien conscients de ce fait. De jeunes érudits vivant leur fantasme de l’indépendance sachant très bien que c’était à la fortune et au bon vouloir des familles bourgeoises dans lesquelles ils avaient vu le jour qu’ils devaient la tranquillité d’un groupement s'amusant à jouer les renégats.

Avec l’âge, ils t’étaient devenus de plus en plus apparents, les contrats silencieux qui te valaient ta sécurité. Avec l’âge t’était aussi petit à petit venue l’envie d’en éprouver les limites. Les autres gagnaient la ville à l’occasion. Ils y vivaient leurs propres aventures, en ramenaient autant d’histoires que de vivres et d’objets de science et d’art, pendant que toi, tu en étais encore à essayer de faire sens de ce que ton cocon familial élargi t’enseignait.
Ton père et ses récits d’un Orient à la fois cruel, sauvage et merveilleux. Ta mère et ses contes d’un Occident savant mais impitoyable. Ton père et ses légendes. Ta mère et sa science. Ton père et ses esprits. Ta mère et ses dieux. Et au centre de tout, la magie. La magie qu’ils t’enseignaient tous les deux depuis le berceau. Elle, qui sans jamais l’avoir sentie dans ses tripes, la maîtrisait. Lui, qui l’avait toujours vécue sans jamais avoir eu le courage d’apprendre à la manier. Leurs deux expériences, leurs deux bagages s’étaient étreints en toi en une vocation qui forgerait ton être.

Des récits de l’un et de l’autre tu avais fait tes sortilèges, mais c’est d’un art bien différent que tu avais fait ton medium. De tous les joyeux lurons partageant le quotidien de la cabbale, il y en avait deux autres que tes parents dont tu étais devenu particulièrement proche. Un jeune couple, des enfants de prêtres. Les confidents que tu t’étais choisi pour tout ce à quoi tes parents n’avaient pas de réponse, parce qu’eux, même lorsqu’ils n’en avaient pas non plus, connaissaient une manière de rendre l’ignorance réjouissante. Ils étaient musiciens. Les mystères nourrissaient leurs textes, et les sensations qu’ils faisaient naître nourrissaient leurs mélodies.

« La musique nous rapproche des Dieux » qu’ils disaient. Et tu les croyais.

Bien sûr que tu les croyais, parce qu’aussi minuscule fusses-tu durant Le Voile, tu portes encore avec toi le souvenir des chœurs dans lesquels ils ont emporté votre petit groupe durant la Malenuit. Tu te rappelles encore comme ils ont changé ton monde, en cette Sombre heure. Tu te rappelles encore comme leur contrepoint lia les cœurs des hommes entre eux, comme leurs canons attirèrent les djînns, et comme leurs strettes convainquirent les djînns d’apaiser le courroux de la Damedieu.
Toi qui cherchais à faire sens de ta vie, leur art en était devenu le liant, et l’outil qui te permettrait d’atteindre ton but. Ta voix, légère et cristalline, agile et aventureuse, sensible et touchante, elle était devenue ton arme maîtresse. Celle qui devrait t’autoriser à clamer ta réalité, à partager les incongrues histoires nées de l’union de celles de tes deux parents, à défendre ton droit à l’existence. Personne en ces contrées n’était insensible à la musique, les deux chantres te l’avaient promis. Seulement tu n’étais pas qu’une Voix. Tu n’étais pas que musicienne. Ton Art dans son entièreté, lorsqu’il mêlait tout tes talents en une seule Symphonie Arcanique, rien ne garantissait qu’il restât protégé des autorités après que la Duchesse – gardienne des artistes et des magiciens - fut perdue, condamnée par ses pairs.

Alors tu te tins loin des châteaux, leur préférant les villages et bourgades, heureusement assez loin du tumulte créé par les hautes sphères. Et sur les places tu chantas ta vie en d’ensorcelantes mélodies. Parmi les troubadours tes doigts perfectionnèrent le maniement du luth et du rebec, tandis qu’au sein des Temples tu fis ton possible pour que te soient inculqués les rudiments de l’orgue. Et lentement mais sûrement, les années passant, ton appétit pour les châteaux te revint. Tes rêves d’histoires merveilleuses se firent plus grands. Tes rêves du passé de tes parents revinrent te hanter.

Trop curieuse pour te contenter de laisser la musique décorer tes questions, il te fallait y trouver des réponses. Et peut-être cette fois-ci serais-tu assez forte pour aller à leur recherche.

HRP:
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Gaël de Laval
Ancien
Ancien
Gaël de Laval


Nombre de messages : 370
Âge : 25
Date d'inscription : 27/07/2018

Personnage
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Âge : 29 ans
Taille
: 185 cm
Niveau Magique : Non-Initié.
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MessageSujet: Re: Uda'la    Uda'la  I_icon_minitimeVen 13 Nov 2020 - 12:35

Uda'la  Tampon13

Les modifications effectuées t'ouvrent les portes de la Péninsule, bienvenue en Soltariel jeune mage !

Code:
[Métier] : Musicienne

[Sexe] : Féminin

[Classe d'arme] : Aucune

[Alignement] : Chaotique Bon

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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Uda'la
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