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| Entre Néera et Kiel [Zofia/Owen] | |
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Kha'linas Do'ath
Ancien
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 466 Ans Taille : 1m83 Niveau Magique : Avatar
| Sujet: Entre Néera et Kiel [Zofia/Owen] Mar 16 Fév 2021 - 11:51 | |
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Julas, Neuvieme ennéade de Bàrkios, An XVIII, Cycle XI Le masque impassible fixait la victime qui tentait tant bien que mal d’arrêter l’hémorragie qui le tenaillait. Les gargouillis horribles de l’humain semblaient résonner dans la forêt, laissant dans son sillage un étrange silence. Pathétique. Regarde le tenter de survivre. Et si on recommençait? N’empêche que son sang a une odeur bien particulière. Taisez-vous gronda LA voix. L’Obok Yatharil fit crisser ses griffes métalliques l’une contre l’autre alors que le regard vide observait sa victime. Aucun sourire, aucune expression. Que cette mélancholie et cette ennuie qui l’accaparait incessamment. Faire hurler les humains l’avait bien amusée pendant quelques jours, mais ce plaisir s’était vite amoindri. C’était devenue si facile… et personne ne semblait la combler. Personne ne résistait ces souffrances assez longtemps pour lui amener cette extase qu’elle recherchait. Plus rien ne lui amenait du plaisir. Ils résistaient tous un peu… et finissaient tous par craquer. Pas une seule de ces créatures n’avait survécu au courroux de la haute-prêtresse de Kiel. Tous avaient été sacrifié, mais aucun n’avait satisfait la maîtresse des souffrances. Ne suffisait qu’entendre cette irritabilité pour le comprendre. « Comment puis-je te satisfaire, Maîtresse? » murmura-t-elle en fermant les yeux. Tu sais déjà quoi faire. Trouve les artéfacts. Mène la mission à terme. Trop longtemps que les ilythiiris sont resté tranquilles. Trop longtemps que les osts se sont arrêtés. Il est temps de rassembler l’Orthae Dek’za. Il est temps de réellement conquérir ce monde, avec toi en tête. Tu pourras réellement trouver ce que tu cherches.
Un sourire carnassier orna les lèvres cendrées de l’ilythiiri alors qu’elle ouvrit délicatement les yeux. « Je vais retrouver ce plaisir? » Oh oui… et avec le masque de la cruauté tu ressentiras chaque blessure, chaque entaille. Tu comprendras leur douleur. Leur douleur. Elle va comprendre leur douleur. Chaque entaille.Malgré la cacophonie qui résonnait, l’Obok Yatharil se redressa soudainement, fixant la forêt, comme si elle avait entendu quelques choses. Elle entendit le rire sinistre de Kiel alors que les autres s’affolaient. Le prochain défi s’annonce Kiel Elamshinae. Montre-moi ce que tu es capable. Montre à cette vermine qui contrôle réellement ce monde.Un sourire se dessina sous le métal alors qu’elle plissa doucement les yeux. Elle pouvait sentir son excitation montée, elle pouvait sentir la moindre fibre de son corps frémir. Si la maîtresse venait de lui faire cette annonce c’était qu’il y avait finalement un adversaire à sa taille qui s’approchait. Un défi… Kha’linas prit rapidement sa dague avant de l’enfoncer délicatement sur son avant-bras, ouvrant une nouvelle plaie. Le sang coula doucement sur sa tunique, laissant une tâche un peu plus foncée sur le tissu écarlate, alors qu’elle la leva au-dessus de la victime qui tentait toujours de reprendre son souffle avant de scander; «Jabbress de' p'leik, kiel, vel'drav udos lac elakar ssussun, dumo udossa xuil elakar screams, jous natha i’dol areion lil' veldrin. vel'klar lil' ze'zhuanth phu' biding, vel'klar jal ajak phu' velkresa,
f'sarn dosst barra, lueth dorn tlu lil' vaen klez dos nym'uer vel'drav dos die…. kyorl doeb, usstan kyorl udossta jabbress, il lar uns'aa, plynn uns'aa ulu ilta, morfeth ilta nym'uer udossta ul'nusst.» Maîtresse de la souffrance, Kiel, quand nous cherchons tes enseignements, Bénis-nous avec tes cris, montre un chemin à travers les ombres. Là, où les ancêtres attendent, Où se cachent tous les souvenirs,
Je suis ton ombre, et je serai la dernière chose que tu entendras quand tu mourras…. Voici, je vois notre maîtresse, Elle m'appelle, emmène-moi vers elle, fais-lui entendre nos cris.
Les gouttelettes rougeâtres tombèrent doucement sur l’humain qui regardait l’ilythiiri d’un air effrayé, mais cette dernière ne s’en souciât guère, elle remit rapidement Kiel Keeshe dans son fourreau avant de faire signe à l’un de ses esclaves qui lui apporta Xuz zhah doerin. Les griffes s’enfoncèrent dans la chair alors qu’elle tenait son arme. « Berg’il » L’ilythiiri s’approcha de la prêtresse, l’air suspicieux, mais avant même qu’il n’ait le temps de dire quoi que ce soit, Kha’linas enchaîna; « Nous avons de la compagnie » Elle fit tournoyer son arme avant de faire quelques pas vers l’avant, se mettant volontairement entre les intrus et sa victime qui n’était toujours pas mort. Une offrande de plus... Que demander de mieux?
Dernière édition par Kha'linas Do'ath le Sam 27 Fév 2021 - 21:24, édité 1 fois |
| | | Zofia Marger
Humain
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| Sujet: Re: Entre Néera et Kiel [Zofia/Owen] Mar 16 Fév 2021 - 21:41 | |
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Bàrkios, second mois de printemps An 18 du XIe Cycle Flanqué par quelques mercenaires prudemment engagés par la prêtresse et Sire Louis, le groupe d’Hospitaliers chevauchent dans la forêt en direction de leur prochaine destination, jusqu’à ce qu’un crie supplante le bruissement des feuilles et les chants des oiseaux. Certains chevaux renâclent et la main à leur épée pour ceux qui le peuvent, tous arrêtent leur monture, toisant la verdure en quête de possibles ennemis qui se tapirait dans l’ombre. Zofia échange un coup d’œil avec Sire Louis ; ce cri n’était pas celui d’un animal et tous les deux ont assez entendu d’homme hurler de douleur pour savoir le déceler. La prêtresse n’ose tout de même pas quitter le groupe, de peur que ce ne soit qu’une diversion pour les séparer ou seulement quelqu’un s’étant blessé en forêt. Cependant, des chants d’une langue étrange et empli d’une menace mal défini s’élèvent à travers les feuillages, lui serrant la gorge. Zofia ignore ce que c’est, mais elle croit percevoir une étrange énergie qui lui glace les entrailles. Portant une armure trop lourde pour être furtif, Sire Louis fait signe à un des mercenaires archer d’aller en éclaireur. Ce dernier descend de selle et s’exécute sans broncher. Le devoir du chevalier lui interdit de passer sa route si jamais quelqu’un est en détresse, mais cela ne veut pas dire qu’il compte foncer tête baissée et mettre les soignants et la prêtresse en danger. D’autant plus que ces chants qu’il ne connaît pas ne lui disent rien qui vaille. Zofia lui fait d’ailleurs un signe de tête approbateur, mais la main à l’épée, elle se tient tout de même prête au cas où la situation tournerait mal.
Les minutes s’écoulent et l’archer revient, pâle comme un mort et le regard écarquillé de malaise.
-Mais parlez bon sang ! Lance Sire Louis, sentant la nervosité le gagner devant cet homme pourtant capable de se battre, mais maintenant à deux doigts de mouiller sa braie. -Une noirelfe Sire...Elle semble avoir torturé un homme qui n’est pas encore mort. Elle n’est pas seule…
C’est au tour de Sire Louis d’écarquiller les yeux cette fois-ci. Quoi?! Qu’est-ce que…
-Combien sont-ils ? Sont-ils armés ? Croyez-vous que nous pouvons au moins tenter de sauver cet humain ? Coupe Zofia avec calme, mais visiblement troublée elle aussi. -Ils sont cinq ma Mère dont quatre armés. Un de ceux-ci est un autre humain, marqué au cou celui-ci et sans arme.
La prêtresse fronce les sourcils et se tourne ensuite sur sa selle pour regarder le reste des mercenaires ainsi que ses compagnons, dont le regard de plusieurs trahis la crainte. Elle cogite et voyant l’autre archer, elle croit avoir un plan. Ce qui l’importe pour l’instant, c’est de sauver cet humain en détresse. Pour le reste, elle y pensera plus tard avec Sire Louis.
-Sire Louis, pouvez-vous m’accompagner jusque-là? Nous pourrions poster les archers dans l’ombre pour nous couvrir, au cas où la situation dégénère. Je préférais que les autres mercenaires restent ici avec les autres soignants pour les protéger.
Un sourire en coin se dessine sur les lèvres du chevalier et il acquiesce, visiblement satisfait de ce plan. Ils chevauchent donc côté à côte, s’enfonçant un peu plus dans la forêt, pendant que cette étrange énergie devient de plus en plus étouffante pour la prêtresse. Quelque chose ne va pas, mais après avoir dégluti, elle continue tout de même de conduire Crin blanc parmi la verdure, alors que les archers finissent par se poster derrière des arbres. L’éclaireur leur fait signe que c’est bon.
Un peu plus loin, se dresse une grande silhouette à l’allure ténébreuse, masqué, le bras ensanglanté et encadré par d’autres sombres aux oreilles pointues. Elle tient quelque chose de brillant à la main en plus de son arme, un objet que la prêtresse n’a jamais vu. Sire Louis et elle arrête leur monture à une distance respectable et maintenant qu’ils sont plus près, les Néerites peuvent remarquer les cicatrices sur les bras, curieusement très pâles pour une noirelfe, de la créature masqué. La prêtresse de Néera ravale sa salive et voyant l’humain malmené, elle sait ce qu’elle a à faire. Après avoir échangé un coup d’œil avec le chevalier, elle met pied à terre et s’approche, sans menace, avec un calme implacable malgré le malaise qui lui noue de plus en plus la gorge. Elle s’exprime en langue commune, espérant qu’ils comprennent :
-Nous ne sommes pas ici par hostilité. Nous voulons simplement soigner cet homme.
Elle aurait pu dire plus. Cependant, elle n’a que quelques bases en langue commune qu’elle n’a pas utilisé depuis des lustres.
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| | | Kha'linas Do'ath
Ancien
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| Sujet: Re: Entre Néera et Kiel [Zofia/Owen] Sam 20 Fév 2021 - 9:05 | |
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Kiel Elamshinae baissa légèrement la tête à la vue des humains qui s’approchaient, ses yeux vides semblèrent devenir encore plus éclatant alors qu’elle sentait l’excitation montée en elle. La main ornée de griffes métalliques se crispa, laissant s’échapper contre son gré un crissement qui aurait fait grincer les dents à plusieurs flammes présentes. Mais elle n’avait pas été capable de se retenir. Elle était revenue, elle était là. Cette excitation. Cette envie… Tu les sens… n’est-ce pas? Tu sais ce qu’elle peut faire… Oh oui, elle savait pertinemment à qui elle avait affaire. L’humaine pouvait se rapprocher comme elle voulait. Elle pouvait tente de lui dire qu’elle n’était que pour soigner l’humain, mais elle lui planterait un couteau dans le dos aussitôt qu’elle en aurait l’occasion. Néanmoins, elle avait beaucoup plus de courage que de nombreuses personnes qu’elle avait croisées jusqu’à maintenant, et cela serait un réel plaisir de la tourmenter, elle, qui semblait si innocente. Kha’linas tourna son regard vide, croisant le regard du chevalier bourru. Lui, il aurait un sort bien différent s’il osait s’approcher… L’Obok Yatharil pencha légèrement la tête vers le côté, silencieuse, laissant planer volontairement un silence déroutant. Son regard vide se retourna doucement vers l’humaine, observant sa moindre réaction alors que les ilythiiris derrière elle commençaient à s’impatienter. Kha’linas se retourna vers l’humain, alors que ce dernier émettait de plus en plus de gargouillements sinistres. « Pauvre petite créature… » Commença-t-elle dans un oliyan parfait. « Vous ne comprendrez jamais. » Les deux initiés derrière l’Obok Yatharil se mirent à rire, alors que l’un agrippa rapidement l’homme pour le relever violemment comme si l’humain n’était qu’une plume. Faisant quelques pas, ce dernier laissa tomber l’homme brutalement devant la prêtresse avant de retourner derrière celle-ci. L’humain tentait tant bien que mal de retenir le sang qui coulait de sa carotide, mais il ne lui restait plus beaucoup de temps. Les battements de son cœur ralentissaient considérablement. Chaque seconde comptait. « Cet homme doit mourir. C’est un sacrifice pour Kiel. Et tu connais aussi bien que moi la volonté des dieux. » Son sourire carnassier sembla s’agrandir alors que la prêtresse s’avança doucement vers elle. « Mais je suis d’accord avec toi, nous devrions arrêter cette souffrance qui l’inflige. » Si les initiés eurent des airs surpris, Berg’il quant à lui, n’eut qu’un demi-sourire alors que ses rubis détaillaient la forêt. «nind phu' naut maglust» Ils ne sont pas seuls.La prêtresse ne répondit rien, se contentant de s’abaisser au-dessus de l’homme. Mettant sa main griffée sur la profonde entaille. Les yeux effrayés de l’humain décrivirent ses états d’âmes. Il se doutait que trop bien ce qui l’attendait. Puis un murmure devint des plu audibles, alors que l’humain sembla se raidir soudainement. Ses yeux se refermèrent alors que sa mâchoire se serra, retenant un nouveau cri. Décidément sa plaie était le moindre de ses soucis à cet instant présent. Il releva une de ses mains à son visage et hurla de terreur alors que la prêtresse se redressa, fixant à nouveau son regard vers la jeune femme. Qu’elle essaie de soigner ça… Elle n’y arrivera pas. Cette odeur! Regardez-le! Sa peau devient verte.En quelques secondes certaines parties de son corps semblait s’être contracté, alors qu’une tache verte s’était formée sur l’abdomen de ce dernier, puis l’odeur était arrivée. Une odeur désagréable, horrible, une odeur de mort alors que le reste de son corps devenait verdâtre pour devenir noire à certains endroits. La chair se décomposait alors que ce dernier était encore en vie. Peut-être même qu’elle aurait un pantin de plus dans les prochaines minutes. Mais une chose était sûre, la jeune femme devait agir maintenant, sinon l’homme mourrait. Que choisirait-elle? La prudence? Ou suivrait-elle l’enseignement retardé de ses dieux? « Le temps presse rivvil. Qui choisiras-tu? Tes hommes ou celui-là? » Une menace? Oh oui… certainement. Elle prendrait une vie aujourd’hui, cela était une certitude, mais elle n’aurait jamais dit non à en prendre plusieurs… |
| | | Zofia Marger
Humain
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| Sujet: Re: Entre Néera et Kiel [Zofia/Owen] Sam 20 Fév 2021 - 16:39 | |
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La prêtresse aurait dû se douter que c’est peine perdue. Le mal qu’elle devine briller dans les yeux de la noirelfe derrière son masque lui glace le sang, mais la vitaliste puise dans les quelques parcelles de courage en implorant le réconfort de sa DameDieu, consciente de cette énergie malsaine qui se dégage de l’immense silhouette sombre qui se tient devant elle. Un ennemi de taille qu’elle ne peut sous-estimer. Par réflexe, elle ne peut s’empêcher de faire un pas en arrière, dès qu’un autre Sombre empoigne le blessé et qu’il le jette aux pieds de sa maîtresse. Il perd trop de sang ! Elle doit réagir et vite ! Pourtant, la voix de la noirelfe l’a cloue sur place. Zofia ne panique pas. Pas encore. Elle ne peut pas. Elle ne doit pas. Pas quand des vies sont en jeu. Et puis, elle nomme quelque chose. Un sacrifice pour..Kiel? Quel dieu ou déesse immonde exige le sacrifice d’un être pensant ? Elle écarquille les yeux et porte sa main à son amulette de Sainte Aliénor, alors qu’elle croise le regard suppliant de l’humain. Zofia s’apprête à intervenir, mais la noirelfe se penche et bientôt, les cries de l’humain déchirent la forêt. Une envolée d’oiseaux s’extirpe de la verdure, comme s’ils sont conscients de la tragédie qui s’apprête à se dérouler en contre-bas. Un murmure lugubre s’élève et Zofia porte une main tremblante à sa tempe, le cœur battant, la vision brouillée. La peau de l’humain devient verte et se putréfie ensuite, alors que l’ultimatum de la prêtresse ennemi raisonne dans le cœur maintenant troublé par les vieux démons de la Néerite. Elle tremble tout à coup. Pas encore. Non…Pas ça. Est-ce un autre test de la Bienveillante ? Elle qui pourtant l’a toujours emmitouflée de ses bras réconfortants, même lorsqu’elle n’allait pas. L’abandonne-t-elle encore ? -Archers ! Tirez ! Visez la démone ! Tonne une voix qui parvient à percer l’épais brouillard qui enveloppe la prêtresse et qui supplante les renâclements des chevaux maintenant agités.
Une ombre montée sur un cheval, l’épée tirée s’interpose entre elle et la Sombre. La vue brouillée, elle reconnaît tout de même Sire Louis, la sommant d’aller rejoindre les autres Soignants. Les autres oui...Elle peut encore les sauver. Et Sire Louis ?
-Par Néera, courrez! Alertez les miliciens! Hurle-t-il.
Des flèches sifflent et Zofia court jusqu’à Crin blanc qui piaffe, les yeux exorbités de terreur. Elle a la gorge serrée et sèche. Elle tremble et le pied dans l’étriller, elle jette un dernier coup d’œil au chevalier. « Parfois, tu ne peux pas sauver tout le monde » raisonne la voix réconfortante de son fiancé dans sa tête, une voix qui lui manque terriblement depuis qu’elle a quitté le Sud pour le Nord. Ça ne l’empêche pas de figer encore pour quelques secondes et souffler un « désoler » douloureux, avant de monter en selle.
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| | | Kha'linas Do'ath
Ancien
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| Sujet: Re: Entre Néera et Kiel [Zofia/Owen] Sam 27 Fév 2021 - 21:22 | |
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Ce ne fut qu’un rire qui accueillit la réaction des péninsulaires. Un rire froid, terrifiant, qui aurait vous aurait glacé le sang. Un rire qui s’échappait de la figure masquée qui se trouvait devant les humains. Pathétique… Est-ce ainsi que Néera guide les siens? Ils seront encore plus facile à détruire que je ne l’aurais imaginé. C’est le temps, Kiel Elamshinae. Nous savons à qui nous avons affaire. Trouve les artéfacts, et nous les détruirons tous. L’ilythiiri s’arrêta alors qu’elle entendit un sifflement emplir l’atmosphère. Sans attendre elle se pencha, récupérant l’énergumène qui hurlait toujours alors qu’il se transformait petit à petit en cadavre et le releva, tout en murmurant d’incompréhensible parole en fixant un point bien particulier. La première flèche toucha finalement la cible, du moins, ce qui aurait dû être la cible, si un bouclier humain n’avait pas été relevé. Car en effet, l’ilythiiri redressa l’humain, se servant de ce dernier comme un bouclier contre les pathétiques flèches de ses ennemis. La première flèche lui toucha le poumon droit alors que ce dernier lâcha un gargouillis peu attrayant. La deuxième flèche vint se figer dans son ventre, le faisant expirer brutalement. Berg’il quant à lui, ne perdit pas de temps pour répliquer, envoyant les deux initiés d’un ordre sec dans la forêt pour s’occuper des insectes qui osaient attaquer l’Obok Yatharil. Voyant que les flèches touchaient la pauvre victime de la prêtresse, les archers semblèrent s’arrêter pendant quelques secondes, du moins ce fut jusqu’à ce que l’un d’eux pousse un hurlement strident, tombant sur le sol en tenant l’une de ses jambes qui s’était crispés. Ce dernier tentait tant bien que mal de reprendre le contrôle, mais bientôt la douleur s’étendit, atteignant la cage thoracique, alors que son cœur se crispa à son tour. Son teint devint blanchâtre, alors que la vie s’apprêtait à quitter son corps. «Usstan d'elezz dos orn'la inbal tlus xo'al practice jhal dosst niss'nir de' s inth rul'selozus uns'aa» Je croyais que tu serais une pratique décente. Mais on dirait que je me suis trompé. Votre manque de stratégie me dégoûte.L’Obok Yatharil relâcha l’humain, qui s’écroula sur le sol, mort. Avant de porter son regard sur l’homme qui lui faisait face. Son sourire sembla s’agrandir avant qu’elle ne retourne son regard vers la prêtresse qui avait un pied dans l’étrier de sa monture. « alu inbau uns'aa lil' byr uss! » Va me chercher l'autre!
Sans attendre, Jor se redressa puis partit en courant rejoindre le camp des ilythiiris et c’est à ce moment que la prêtresse reprit la parole en oliyan. « Tu peux partir si tu veux et je tuerais toutes les personnes qui sont présentes en ce moment. Tes archers et cet homme. Ou tu peux me faire face, me laisser t’observer et les sauver. » Jor revint avec un jeune homme. L’humain avait les mains liées dans son dos, et avait probablement vu des jours beaucoup plus joyeux. « Et je te donnerais lui en échange. » La prêtresse baissa doucement le menton vers le bas, fixant son regard sur la prêtresse qui s’apprêtait à partir avant de lâcher une dernière réplique; « Pour le moment, on dirait que tu n’es pas l’héroïne de l’histoire, rivvil. Tu vas me laisser prendre la moindre goutte de vie chez tes compères? » Une requête qui ne demandait pas grand-chose en fait. Faire face à l’ilythiiri ne voulait pas nécessairement dire qu’elle allait s’en débarrasser. Oh non… Elle avait une bien meilleure idée. Parfois les tortures physiques n’étaient pas nécessaires, parfois les blessures psychologiques restaient encore plus profondément gravées… |
| | | Owen de Villiers
Humain
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| Sujet: Re: Entre Néera et Kiel [Zofia/Owen] Dim 28 Fév 2021 - 15:47 | |
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Owen toussota, traîna du pied. Le jeune homme était mal en point. Non seulement il était affreux, en témoigne ses haillons provenant de ses habits déchirés petit à petit et son visage disgracieux et désagréable, il tenait à peine sur ses jambes malgré le fait qu'il était seulement sous l'emprisonnement de la haute-prêtresse depuis une ennéade. À chaque jour qui passait, ses traits se prononcèrent en dessous de ses yeux et sur sa peau qui gardait quelques marques sanglantes par-çi par-là fait par ces adeptes, ces foutues noirelfes. Tout cela l'avait touché profondément, à un niveau qu'il ne croyait pas possible et qui allait basculer sa vie entière. Il n'avait plus aucune force, aucune envie en lui. L'ennéade s'était révélé beaucoup, beaucoup trop éprouvant pour l'humain qui n'avait pas su tenir sa langue. On le força à avancer et le simple fait de penser à ce qu'on lui ferait subir s'il ne puisait pas dans la maigre énergie restante au fin fond de son être, le motiva — entre autre mot — à faire un pas, puis l'autre. Le moindre mouvement était misérable et méprisable. Owen avait pleuré, un peu trop pour un soi-disant homme. Il souhaitait simplement que son calvaire touche à sa fin, que Néera lui vienne en aide. Il avait les yeux rivés au sol, ses poignets ne le démangeaient plus depuis qu'il avait prit l'habitude de ses liens. De toute façon, la démangeaison était le moindre de ses soucis. Owen n'avait aucune idée de ce qui se passait, Jor l'avait emmené voir la prêtresse sans lui donner des explications, il ne les aurait pas écouté de toute façon depuis qu'il s'était enfermé loin dans son esprit, dans un abri illusoire dont il était extirpé à chaque séance de la drow. Cet instant ne fut pas si différent ; pieds nus, Owen n'osait pas du tout lever le regard et prendre connaissance avec la situation auquel il avait été forcé à rejoindre. L'humain n'avait donc aucune idée ce qu'il se passait, il entendait des bruits, certes, mais il n'arrivait pas à les définir correctement. Seul le hennissement d'un cheval l'interpella et le fit sourciller, souvenir d'un monde qui était si proche mais paraissait à présent lointain. |
| | | Zofia Marger
Humain
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| Sujet: Re: Entre Néera et Kiel [Zofia/Owen] Lun 1 Mar 2021 - 3:19 | |
| Dès que la noirelfe empoigne un humain et qu’elle l’utilise tel un vulgaire bouclier, Sire Louis lève un bras et hurle aux archers de cesser leurs tirs. Son épée dégainée, il s’apprête à foncer vers la créature masquée, lorsque le hurlement strident d’un des miliciens raisonne dans toute la forêt. Il ne peut s’empêcher de tourner la tête vers la victime, qui s’écroule, morte sur le coup. Il faut à tout prix éliminer cette sorcière ou elle massacrera tout le monde. Sire Louis n’a d’ailleurs pas besoin d’être mage pour comprendre que cette créature est une voleuse de Souffle. Il crache au sol, les yeux brûlant de haine et l’épée levée, il est prêt à abattre cette monstruosité. Cependant, l’élan du chevalier est coupé dès qu’un des acolytes revient avec un jeune homme, très mal en point et ensanglanté. Bon sang ! Combien d’humains ont-ils réussi à capturer avec un si petit nombre de noirelfes ? À moins qu’ils soient plus ? Et puis, la nécromancienne semble s’adresser à Mère Zofia et le chevalier secoue la tête dans sa direction : jamais il n’acceptera de la laisser seule et pourtant, l’homme d’armes sent qu’il n’aura pas le choix bien malgré lui ou ils mourront tous.
La prêtresse accroche le regard de Sire Louis et ce dernier voit les muscles de sa mâchoire se serrer. Il lit aussi l’inquiétude dans ses yeux, spécialement lorsqu’elle fixe l’humain mal en point.
-Sire Louis, lance-t-elle, la voix calme malgré la situation. Prenez ce jeune homme et amenez-le à Viviane et les autres soignants. Ce qui m’importe pour l’instant, c’est que les miliciens et vous soyez saufs et que le blessé puisse avoir les soins dont il a besoin. -Mère Zofia… -Je vous en prie. Faites moi confiance et occupez-vous de ce jeune homme. Si dans une heure je ne vous ai pas rejoint, galopez jusqu’à la ville la plus proche et demandez des renforts.
Elle lui sourit malgré la peur qui lui étreint les entrailles, simplement pour rassurer le chevalier.
-N’ayez crainte Sire Louis. Notre Bienveillante me protégera.
Zofia sent sa gorge se serrer, mais comprend qu’elle n’a pas le choix si elle ne veut pas avoir autant de morts sur la conscience. La main sur le pommeau de son épée et son autre tripotant son amulette de Sainte Aliénor, la prêtresse puise dans les parcelles de courage qu’elle peut amasser et ose fixer le masque inexpressif de cette créature des ténèbres : que veut-elle ? Pourquoi désire-t-elle l’observer ? Cette créature du mal peut sans doute sentir qu’elle s’y connaît aussi en arcane, mais que son usage est certes bien différent. Pâle, mais le visage fermé et distant, Zofia tente de se préserver du mieux qu’elle le peut en n’affichant aucune expression. C’est difficile, mais une prière pour sa DameDieu suffit à lui insuffler du calme, car elle en aura besoin. À voir l’horrible traitement qu’a subit ce jeune homme, ce genre de monstre semble se délecter de la souffrance de ses victimes et la prêtresse ne veut point lui donner cette satisfaction. Elle devra donc rester de marbre et ne pas flancher. Peut-être qu’ainsi, le prédateur se désintéressera de sa nouvelle proie ? La prêtresse tremble bien malgré elle, secouée de mauvais souvenirs, mais consciente de toutes les vies qu’elle vient de sauver en prenant cette décision. De toute façon, elle ne mourra pas. Non, le désir de vivre et de rentrer chez elle pour retrouver ceux qu’elle aime lui donnera la force nécessaire pour surmonter cette épreuve.
-J’accepte votre requête. Laissez-les donc partir, dit-elle en oliyan et le cœur battant la chamade sous son armure.
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| | | Kha'linas Do'ath
Ancien
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| Sujet: Re: Entre Néera et Kiel [Zofia/Owen] Mer 17 Mar 2021 - 21:34 | |
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C’était une scène horrible, et pourtant si amusante! Des cris… non des hurlements résonnaient dans la forêt. Non pas une seule victime, mais deux, tout cela mêlé aux regards horrifiés des autres humains… C’était des plus amusants, je dirais même presque rafraichissant dans cette forêt beaucoup trop silencieuse. Et il fallait avouer que le sourire carnassier de l’ilythiiri s’agrandissait derrière le masque alors que l’humaine tente tant bien que mal d’empêcher les tremblements qui parcouraient son corps. Tout cela pour protéger la vermine morte à ses pieds… « Très bien »Ses doigts griffés de fer firent un léger mouvement alors que Jor enleva les liens qui retenaient le jeune humain qu’elle avait rencontré, Kha’linas regarda le pathétique insecte avant de le prendre par le collet pour l’attirer à elle, le fixant de ses vides. « Dos inbal tlus ji s'gos lotha uss. Jhal usstan acratura ulu lassrinn dos, saph jal lil' byrren. Talinth dos ap'zen nindel folkhel zhah taking dosst k'lar. L'amith nindyn stath draeval de' duul'ssom. Dorn doer rath whol dos.» Tu as été brave petite chose. Mais je te l’avais dit que je te briserais, comme tout les autres. Considère toi chanceux que quelqu’un d’autres prennent ta place. Profite de ces quelques ennéades de liberté, car je reviendrais te chercher pour continuer ce que l’on a commencé.
D’un mouvement brusque, elle jeta l’esclave au sol devant elle, retournant son regard vers l’homme qui tentait tant bien que mal de convaincre la prêtresse de lui fausser compagnie. « Prenez-le avant que je ne change d’idée… » Elle fit un rapide signe du bout des doigts aux initiés qui se trouvait derrière elle, qui ne firent que hocher la tête avant de retourner à leurs abris de fortune. Seul, Berg’il ne bougea pas. « Inbau rilbol kr'athin. Udos orn ssrig'luin ulu tanook nindol k'lar rapidly vel'drav f'sarn xunor. Nind orn doer rath xuil mzild rivvilse. Udos inbal natha mission lueth ol zhah lil' ssivah d'lil ul'nusst. » Fais-en sorte que tout soit prêt. On devra quitter rapidement cet endroit lorsque j’aurais terminé. Ils vont revenir avec plus d’humains et nous avons une mission à réaliser. C’est la parole du visage hurlant. Berg’il acquiscat, avant d’attraper Jor par le collet, l’entraînant plus loin alors qu’il regardait les humains faire le même manège. Pendant ce temps, le regard vide observait le grand homme alors que ce dernier quittait la plaine. Il avait beau la traiter de monstre, elle n’en avait que cure. De toute façon plus ils étaient grands et plus il y en avait à tailler. Cela prit quelques minutes avant que les deux opposantes soient finalement seules, mais Gul’Uss ne prit pas la parole tout de suite. Son regard était fixé sur sa proie alors que les voix grondaient en elle. Ce fut qu’au bout de longues secondes que les doigts bardés de fer remontèrent doucement, faisant baisser le voile qui recouvrait la longue crinière blanche. Le bout de tissu rouge, tomba mollement dans son dos, et il en fut de même pour les manches de sa tunique, alors que les bras torturés, brûlées, de l’Obok Yatharil faisait leurs apparitions. D’un mouvement lent, l’ilythiiri détacha doucement les liens qui retenaient son masque de fer, dévoilant son visage à la prêtresse pour la première fois. Mais cette fois un sourire carnassier ouvrait ses lèvres alors que l’excitation semblait montée en elle. Elle la voulait. Elle voulait l’entendre hurler, elle voulait voir si Néera ferait quelques choses pour son pion. « Ta peur est délicieuse… Je peux la sentir, je peux voir tes mains trembler… Mais tu sais ce qui serait encore mieux? » Kha’linas s’arrêta un moment, alors que la lame sertie de rubis remontait doucement vers son visage. Elle la regarda pendant une seconde, caressant doucement du bout des doigts le métal alors que le contact laissa s’échapper un crissement peu attirant. Observant avec attention la réaction de l’humaine, la prêtresse eut un nouveau sourire avant de souffler légèrement du nez, laissant s’échapper une espèce de ricanement, avant qu’elle ne penche la tête sur le côté, les prunelles blanches, toujours fixées sur la prêtresse. « Tes hurlements. C’est dommage tu as attiré mon attention. Je ne peux détacher mon regard de toi… peut-être que je devrais arracher les tiens pour compenser? » Sans attendre l’Obok Yatharil ramena la dague sur sa lèvre, faisant une entaille sur sa lèvre inférieure, là, où, une marque semblait être en permanence. Elle put sentir le sang couler alors qu’elle essuya doucement le liquide rouge du bout de son index d’une façon les plus – disons – sensuelle. Comme si l’envie et le désir la consumaient, comme l’envie qui vous talonne alors que vous êtes sur le point de trouver un nouvel amant. « Mais dis-moi… Toi qui sembles croire en ta déesse… Tu crois qu’elle est là? Tu crois qu’elle va te protéger? » |
| | | Zofia Marger
Humain
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| Sujet: Re: Entre Néera et Kiel [Zofia/Owen] Lun 22 Mar 2021 - 22:20 | |
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Sir Louis jure, mais s’exécute. Un des mercenaires l’aide à monter le jeune homme mal en point sur son cheval et le chevalier remonte en selle, soutenant le blessé. Il lui souffle de tenir bon et qu’il sera bientôt soigné et après un dernier regard en direction de la prêtresse, il serre les talons pour que son cheval s’élance rejoindre les soignants, suivit des mercenaires.
Zofia entend les sons de sabots du cheval s’éloigner, jusqu’à ce qu’elles soient seules et que la prêtresse Néerite relève la tête. Elle toise la créature masquée, ce nouveau défi auquel elle devra faire face, en ravalant difficilement sa salive. La plupart de ses muscles raidis par l’effroi, ses doigts gantés vinrent tout de même frôler la poigne de son épée en un geste subtile et presque instinctif. La Sombre retire son masque, dévoilant en même temps des bras meurtri de brûlures et de cicatrices en tout genre. Zofia serre la mâchoire en plongeant son regard dans les yeux laiteux de cette prêtresse du mal. Elle s’avance telle une araignée prête à habillé sa proie de ses fils. Sa lame brille sous l’éclat du soleil et le crissement que ses longues griffes provoque sur celle-ci horripile Zofia, qui ne peut s’empêcher de frissonner, mais qui ne daigne pas détourner les yeux, affrontant avec une force qu’elle ne se connaissait pas les menaces qu’elle lui susurre. Son aplomb ne s’éteint pas, alors que la voleuse de souffle adopte un comportement indécent à son égard. Zofia arque même un sourcil et un maigre sourire plein d’assurance étire ses lèvres pendant qu’elle daigne prétendre que la Bienveillante ne la protégera point. Elle penche légèrement la tête sur le côté. Ses mains tremblent oui, mais cette peur est saine. C’est ce qui lui permettra d’être prudente :
-Notre DameDieu est là avant tout, lance-t-elle avec un calme inflexible et en posant son poing sur son cœur. Et c’est pourquoi, peu importe où j’irai, elle m’enveloppera de son réconfort. Et puis, crois-tu sincèrement être le premier monstre que je croise et qui me fera peut-être hurler ? Tu ne seras qu’une cicatrice de plus. Et sans doute un cauchemar pour quelque temps…mais sans plus, noirelfe.
Un rire bref et un peu mal assuré s’échappe d’entre ses lèvres :
-Et tu parles comme si tu m’as déjà brisé, mais ce n’est pas le cas. Mon Souffle ne t’appartient pas et ne t’appartiendrai jamais.
Elle place ses pieds en ne la quittant pas des yeux et, profitant de la distance respectable qui les sépare, elle dégaine rapidement son épée. Tenant fermement son épée de ses deux mains et d’un mouvement aussi vite et précis qu’elle le peut, elle tente d’abattre sa lame sur l’épaule de la drow.
*** Sir Louis débarque de son cheval et attrape le jeune homme avant qu’il ne s’effondre au sol. Il le pose doucement par terre, sous le regard inquiet des soignants. Un de ceux-ci demande où se trouve Mère Zofia et ce dernier tente de les rassurer même s’il est lui-même terriblement inquiet. Il se tourne alors vers la jeune Viviane et son grand-père qui comprennent rapidement ce qu’ils ont à faire.
La jeune fille et le vieil homme se penchent sur l’inconnu en piètre état, pendant qu’un autre soignant met une couverture sous la tête du jeune homme. Des herboristes fouillent ensuite dans les besaces, sachant exactement quoi préparer pour les plaies encore saignantes, mais sans danger de mort, du blessé. Le grand-père de Viviane pose une main sur l’épaule de sa petite fille et la couve d’un regard encourageant pour qu’elle se lance. Elle prend une grande respiration et retire son amulette ; les questions quant à ce qu’il s’est passé viendront plus tard. Elle pose le tout et commence avant tout un examen, accompagné par son grand-père et mentor. Le pauvre a subi de nombreuses blessures internes qu’ils devront réparer.
Pendant ce temps, Sir Louis se passe la main dans les cheveux et rôde, tel un lion en cage ; il n’aurait jamais dû laisser la prêtresse seule ! Quel piètre protecteur Néerite fait-il ! Seulement, le jeune est au moins en sécurité. Il regarde la forêt, là où elle se trouve, la main sur le pommeau de son épée qui le démange. Les mercenaires soufflent tout autant de colère que le chevalier. Bon sang de merde !
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| | | Owen de Villiers
Humain
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| Sujet: Re: Entre Néera et Kiel [Zofia/Owen] Dim 28 Mar 2021 - 20:20 | |
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Que se passait-il ? Pourquoi des inconnus venaient lui prendre !? Est-ce qu'elle l'avait vendu à des esclavagistes !? Oh non, tout sauf cela ! Pourtant c'en avait tout l'air d'un échange, cela ne l'étonnerait pas que les échanges soient aussi violent parmi les drows, ces salopards aiment la violence, ils se nourrissent de violence constamment, ils doivent baser leur vie entière autour de la violence et la cruauté, à mépriser les humains. Et peut-être avaient-ils raison ? Après tout, il était trop faible pour résister, même en sentant des mains étrangères l'empoigner pour l'emmener autre part. Jadis, il avait eu l'idée folle de visiter le Puy, une simple pensée qui avait traversé son esprit et qui plus est était absurde, il n'y avait plus repensé jusqu'à une ennéade plus tôt. Il vivra le reste de sa vie en tant qu'esclave, à subir les tortures des sombres. Il ne parlait pas, il ne voulait prononcer pas un seul mot, pas un seul soupir émanait hors de sa bouche. Les yeux rivés au sol ; un nuage de poussière se refléta derrière eux. Un peu plus tard, il n'avait pas compté les minutes, bercé, se bernant lui-même dans son propre monde imaginaire. Il était loin d'ici, dans les bras de sa mère toujours de ce monde, là où les drows n'existaient pas. Il les haïssaient tous autant qu'ils étaient. Mais une chose étrange était parvenu dans sa tête : les gens n'étaient pas des drows. Son cavalier était un humain, c'était seulement lorsqu'il eut le mince courage de lever d'un poil les yeux qu'il l'avait remarqué. Owen détestait le contact de l'homme qui venait de l'aider à mettre pied à terre, les contacts physiques le répugnait, mais il n'avait pas la force de résister ni le courage. Il n'avait plus rien, il était vide. Le fait qu'ils étaient tous humain le déranger. Venaient-ils pour le sauver ? Ou était-ce une autre manière tordu de le torturer tout droit sorti de l'esprit de la noirelfe ? C'était forcément le deuxième choix, Owen fléchit ses jambes faibles, il ne voulait pas avancer, non, non il n'avancera pas ! Il voulait retourner dans le cheval, retourner en arrière et ne pas tomber dans le piège ! Non, il ne tombera pas dans le panneau ! « Laissez moi partir ! »Des larmes coulèrent sur les joues du jeune homme qui venait de prononcer les premiers mots depuis plusieurs jours. Mais il se rappelait qu'il n'avait pas la force de résister, de reculer, il était faible. On l'allongea sur le sol, impuissant et fébrile, il ne bougeait plus. À eux de voir à quel point il était endommagé et ruiné pour le reste de ses jours.
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| | | Kha'linas Do'ath
Ancien
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| Sujet: Re: Entre Néera et Kiel [Zofia/Owen] Dim 4 Avr 2021 - 20:37 | |
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Kha’linas ne put s’empêcher de rire à la réaction de l’humaine. Un rire malsain, qui aurait pu faire frissonner la plus solide des flammes. Il fallait dire que c’était bien la première fois que l’Obok Yatharil exprimait son amusant ainsi, même le géant qu’était le Karliik Glenn aurait probablement grincé des dents devant cette scène. L’Obok Yatharil pencha légèrement son menton vers l’avant, plongeant son regard dans celui de la représentante de la damedieu. C’était si pathétique. Sa fin arriverait, beaucoup plus vite qu’elle le croyait. Une fin cruelle et sanglante, digne du cauchemar que l’ilythiiri avait en tête. Elle avança d’un pas vers l’avant, enjambant l’humain qu’elle avait sacrifié il y a de cela quelques minutes avant de s’arrêter à nouveau alors que la prêtresse reprenait la parole. « Tout le monde est un monstre, rivvil, je serais celui qui hanterait tes rêves pendant un certain temps, puis un autre viendra… » Ce n’était pas faux, quoique la pensée d’être l’objet des cauchemars de l’humaine pour l’éternité lui semblait de plus en plus excitante.
L’ilythiiri ne manqua pas le mouvement de pied de son adversaire, l’attaque arrivait et en effet, la prêtresse l’attaqua rapidement, tentant d’enfoncer sa lame dans son épaule. Kha’linas, dague en main, réussit rapidement à éviter la lame de son adversaire, bloquant habilement le coup avec la dague sacrée. Il fallait dire que contrairement à l’humaine, la prêtresse avait près de quatre siècles de pratique en combat. Disons que si elle voulait la battre de cette façon elle devrait utiliser d’une fouge hors du commun. Kha’linas dégaina à son tour son épée avant de la faire tournoyer, tout cela en tournant autour de la prêtresse tel un monstre autour de sa proie. Contrairement à elle, sa lame était bien loin d’être en garde, un sombre rappel que l’Obok Yatharil n’était pas effrayée. « Joli coup… Mais peut-être devrais-tu te préparer pour ce qui s’en vient. » Ce fut au tour de la Haute-Prêtresse d’attaquer son adversaire, fonçant sur cette dernière les deux instruments des dieux s’échangèrent d’innombrables coups. Des coups qui étaientt facile selon Gul’Uss, mais qui permettraient définitivement de tester l’humaine. Elle la fit retourner au centre de la clairière alors que l’ilythiiri tournait de nouveau autour de cette dernière jusqu’à ce qu’une voix la sorte de sa folie meurtrière.
Arrête. Elle ne me satisfera pas. Pas tout de suite. Pas seule…
Kha’linas s’arrêta, penchant la tête sur le côté alors que son sourire disparu aussi vite qu’il était apparu. Sa main bordée d’acier sembla se crisper alors que les voix rageaient dans sa tête.
Pourquoi? Elle mérite de mourir. C’est comme regarder un miroir des plus ennuyants. Taisez-vous! Qu’elle se prépare! Qu’on la sacrifie à la vue des siens. Fais-la hurler devant la vermine de son genre. Néera ne pourra rien pour elle à ce moment-là et le désespoir les frappera. Mais cela ne l’empêche pas de lui donner un aperçut…
Un silence sembla s’imposer dans la tête de l’Obok Yatharil avant que la voix qui la guidait répondit;
Tu n’as pas tort…
Le sourire carnassier de l’ilythiiri revint alors que ses prunelles vides fixaient la prêtresse. L’Obok Yatharil, se mit à murmurer pendant quelques secondes des paroles incompréhensible. Au même moment, une figure se releva difficilement à la droite des deux êtres. Le corps tuméfié et décomposé de l’homme qu’elle avait torturé un peu plus tôt se releva, fixant la prêtresse de Néera. Si pour le moment, ce dernier ne bougeait pas, Zofia pourrait se douter que cet adversaire supplémentaire foncerait définitivement sur elle aussitôt que l’Obok Yatharil lui ordonnerait. Elle fit tournoyer sa dague ornée d’un rubis avant de reprendre la parole; « Magnifique n’est-ce pas? » lança Kha’linas en se redressant, « Peut-être devrais-je te laisser le temps de prier ta déesse? Ou te sens-tu assez à l’aise pour le faire sans elle. » Inutile d’attendre la réponse, le pantin fonçait déjà sur l’humaine… Ne restait qu’à voir comment elle s’en sortirait face à lui. Partirait-elle en courant? Ou aurait-elle le courage de l’affronter?
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| | | Zofia Marger
Humain
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| Sujet: Re: Entre Néera et Kiel [Zofia/Owen] Sam 10 Avr 2021 - 21:19 | |
| Viviane tante désespérément de l’ausculter, mais celui-ci est effrayé et se débat. Elle rouvre les yeux et pose doucement sa main sur son front, tout en lui soufflant d’un ton doux et rassurant que ça ira, qu’il s’en sortira maintenant et qu’elle est là pour le soigner avec son grand-père. Ce dernier commence d’ailleurs à se concentrer pour l’apaiser à l’aide de son don, conscient qu’ils ne pourront pas le soigner s’il est en état de panique. Maintenant, qu’il ne bouge plus, Viviane se met au travail. Du moins, elle fait ce qu’elle peut, mais aidé de son grand-père, elle commence par soigner les blessures internes les plus dangereuses pour sa vie et y parvient. Sa gorge se sert, de plus en plus consciente des traitements horribles qu’on lui a fait subir, et doute qu’elle ait assez de force pour parvenir à s’occuper d’absolument tout. Ce jeune homme aura besoin de repos dans un endroit calme et sécurisé. Angoissée aussi pour Mére Zofia, Viviane commence à avoir du mal à faire son travail et perd subitement de sa concentration. Le souffle court, elle laisse son grand-père finaliser bien malgré elle et se contente de prendre une couverture pour la poser en-dessous de la tête de leur patient.
*** Zofia ne peut réprimer un autre frisson lorsque la Sombre s’esclaffe, mais tel une montagne inébranlable, la prêtresse de la Bienveillante ne tressaille pas, se contentant de garder cette peur qui lui sert les entrailles sous contrôle. Respire, car Néera est avec toi où que tu sois, se dit-elle, tout en entamant une prière pour la DameDieu dans sa tête, histoire de se donner de la force et du courage. Et elle en a besoin puisqu’elle commence le combat avec la noirelfe et tente un premier coup de lame, mais celle-ci est douée, essoufflant de plus en plus la prêtresse déjà fatiguée par le voyage de retour. Elle tournoie autours d’elle tel un rapace en vu de sa proie, faisant tournoyant son épée comme si de rien n’était. Cela aiguise la colère de Zofia, qui ne peut tolérer qu’on se moque d’elle de la sorte. Patience! Toise ton ennemi pour en connaître ses faiblesses, raisonne la voix de son oncle et maître d’arme. Le problème, c’est qu’elle a devant elle une prêtresse sans doute des centaines d’années de plus qu’elle et visiblement entraînée. Et elle...elle n’avait que 30 années de Souffle et une quinzaine à la lame. Et son don? Les deux partagent la même magie. Seulement, la prêtresse sait que ce serait vain. Comment battre un tel monstre?
Son épée en garde, elle écoute la Sombre la prévenir contre une autre menace qu’elle semble lui concocter. Elle frissonne, jusqu’à ce qu’elle perçoit du coin de l’œil quelque chose se mouvoir et se relever à sa droite. Son regard s’écarquille de terreur lorsqu’elle croise les orbes vides du cadavre tuméfiés. Immobile, il attend le signal. Zofia recule vivement, la lame de son épée tremblotante à la vue de ce pantin cauchemardesque, un petit crie tentant vainement de s’échapper de sa gorge serrer de terreur. Elle a peur et murmure une prière pour la Bienveillante, consciente qu’elle ne pourrait peut-être pas gagner ce combat infernal. Les yeux vitreux et écarquillés telle une biche devant un chasseur, elle recule, mais trop tard. Le cadavre s’élance sur elle. Elle ferme les yeux et pousse un crie, sa main libre devant et la nette image de genoux qui explosent se dessine derrière ses paupières. Le cadavre animé s’écroule et elle rouvre les yeux. Elle sent ses joues se mouiller de larmes ou de sueur. Elle ne peut le dire, mais elle voit décidément plus embrouillé.
-Non, souffle-t-elle, plus tremblante, beaucoup moins assurée maintenant qu’elle a utilisé son don de la sorte.
Son cœur bat tellement vite et elle recule encore, pointant son arme sur la Sombre.
-Laisse-moi partir ou je tenterai la même chose sur les tiens!
Une menace futile et elle le sait. Elle sait au plus profond de son être qu’elle est en danger et qu’elle doit partir vite, mais elle se sent tétanisée. Elle perd le contrôle bien malgré elle.
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| | | Kha'linas Do'ath
Ancien
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| Sujet: Re: Entre Néera et Kiel [Zofia/Owen] Mer 14 Avr 2021 - 10:35 | |
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C’était un merveilleux spectacle, celui de voir la vermine atteindre un tel niveau de désespoir et utiliser sa magie pour faire le mal. Le sourire carnassier de l’ilythiiri sembla s’agrandir alors qu’elle voyait les larmes couler sur les joues de la prêtresse. Elle l’a fait. Elle lui a explosé les genoux Mais il rampe toujours Est-ce qu’il souffre? La souffrance est le sens de la vie… Tant de gens à blesser…Kha’linas pencha légèrement le menton vers l’avant, plongeant son regard dans celui de la prêtresse. « Finalement... » murmure-t-elle alors qu’elle sent les battements de son cœur s’accélérer, et c’est à ce moment précis que l’excitation semble s’emparer d’elle. Il y avait tellement de façons de torturer les gens… tellement de façons de leur faire du mal. Parfois la douleur physique était nécessaire, d’autres fois détruire leurs esprits était beaucoup plus amusant. « Tu vois, rivvil, nous sommes pareils… » Le pantin rampa docilement vers l’humaine, s’approchant difficilement de cette dernière aux vues des dommages qu’il avait subi alors que l’Obok Yatharil reprenait la parole; « Deux monstres qui se font face… » Soudainement le pantin s’arrêta, laissant tomber son visage dans la boue, inerte. Kiel Elamshinae, quant à elle, n’avait pas détaché son regard de l’humaine. Son sourire carnassier aux lèvres, elle observait la moindre réaction de son adversaire. Tout cela était si… pathétique. Elle était effrayée, elle pouvait sentir son cœur à tout rompre, pouvait presque sentir sa respiration qu’elle tentait de contrôler. Si faible… … Et pourtant si courageux.« Pars. Va dire à tes paires ce qui les attend… Je suis seule, imagine ce que je pourrais faire avec une armée… » répondit l’Obok Yatharil, pour elle la conversation était terminée. Elle reviendrait. Définitivement. Mais elle reviendrait avec tout l’Orthae Dek'za. Kha’linas remit doucement son masque, ne quittant pas des yeux la prêtresse. Si cette dernière ne prenait pas cette occasion, elle la tuerait définitivement avant de partir pour l’Arduram. |
| | | Zofia Marger
Humain
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| Sujet: Re: Entre Néera et Kiel [Zofia/Owen] Mer 14 Avr 2021 - 15:17 | |
| Zofia secoue la tête ; non ! Elle n’est pas un monstre. Pas comme elle ! Certainement pas comme elle ! Son épée toujours pointée vers la Sombre, elle ne peut s’empêcher de reculer encore, alors que le mort-vivant rampe vers elle et la fixe de son regard laiteux, près à l’attaquer. Seulement, la voleuse de Souffle coupe ses fils maudits et le visage tuméfié s’écroule dans la boue, maintenant inerte. Elle fronce les sourcils et serre les dents, en colère contre elle-même. Il ne suffit que d’un mouvement de la prêtresse néerite pour qu’elle attrape la dague dans sa botte et qu’elle tente de la balancer à son ennemi. Seulement, elle n’y arrive pas, encore secouée par ce qu’elle vient de faire, un blasphème qu’elle ignore encore si elle partagera à son Supérieur.
La noirelfe lui sourit cruellement et, tout en l’avertissant qu’elle ne sera pas seule la prochaine fois, elle remet son masque, alors que la prêtresse de la Bienveillante serre à nouveau les dents ainsi que son poing libre. Elle puise dans les toutes dernières parcelles de courage pour lui lancer un avertissement elle aussi, essuyant ses larmes.
-Moi non plus je ne serai pas seule, voleuse de Souffle. Mes confrères et consœurs péninsulaires te réserveront un bûcher pour toi et tes autres compagnons impies.
Elle recule encore et après quelques secondes d’hésitation, ses jambes se meuvent enfin et elle court rejoindre ses pairs, le cœur toujours aussi battant et sentant sa tête se vider. Elle sait qu’ils doivent trouver refuge quelque part et avertir le prochain seigneur qu’ils croisent, mais Zofia sent qu’elle perd un peu le fil de la réalité et c’est pourquoi lorsqu’elle parvient à rejoindre le groupe d’Hospitaliers, la prêtresse s’enferme dans un mutisme que Sir Louis a du mal à briser. Si elle parle et aide les autres Hospitaliers à hisser le blesser sur le cheval du chevalier Néerite, c’est par automatisme. Sir Louis comprend que c’est à lui de prendre les choses en main pour le reste du voyage...
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| Sujet: Re: Entre Néera et Kiel [Zofia/Owen] | |
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