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| Réjouissances entraînantes [Libre&Terminé] | |
| | Auteur | Message |
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Kelen Sang-mêlé
Nombre de messages : 2674 Âge : 33 Date d'inscription : 28/11/2007
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Réjouissances entraînantes [Libre&Terminé] Lun 14 Avr 2008 - 17:39 | |
| Le demi-drow jeta un coup d’oeil à la foule. Elle était danse, compacte. Abominablement bruyante. Les bêtes beuglaient. Les camelots haranguaient. Les charretiers juraient. C’était une scène banale, plus quotidienne encore que commune. Ici et là des éclats de voies éclosaient, tantôt pour une bourse volé, tantôt pour un pied écrasé. En comparaison, c’était presque timidement que les armures des gardes tintaient dans la rue. Et l’odeur… L’odeur était sans doute ce qu’il y avait de plus affreux dans les grandes villes. Le fumet gras de la nourriture se mêlait à celui de la sueur et des déjections animales. Le mélange des parfums de mille dames savaient saturer l’air pour le rendre irrespirable.
Et la maladie. Ce n’était pas une odeur, encore moins une chose physique. La maladie, elle, se traduisait par une raideur dans la foule. Une gêne que les gens avaient de s’adresser à autrui. Parfois, une personne en poussait violement une autre, subitement. Parfois, un énorme trou se créait dans la foule autour du pauvre bougre qui avait eut le malheur de tousser. La méfiance régnait. Les larrons eux même hésitaient à aller gratter la bourse des gens.
Mais malgré se désordre ambiant qui régnait, Kelen n’avait jamais vue une plèbes si nombreuse aussi calme. C’était effrayant de voir tant d’indifférence. Quand bien même le froid savait calmer la plupart des ardeurs, il n’avait jamais empêché un homme de s’adresser en toute impudeur à une femme. Hors la plupart se contentaient d’ouvrir la bouche pour réclamer leur besoin. Oublié les manières guindées des bourgeoise. Oublié la proximité malsaine du vendeur d’esclave.
Tous ça n’était que détail, mais révélateur du succès ou non des danses de Kelen. Pour l’occasion il avait rejoint une troupe d’humbles musiciens, qui avaient accepté de lui laisser une part de la guette en échange de ses danses. Ils ne jouaient pas spécialement bien, mais ce n’était pas les plus belle mélodie qui égayait la foule. Plutôt que de beaux accords, Kelen préférait les notes chaleureuses d’une ronde que celles, indifférentes, d’une symphonie. L’une comme l’autre était agréable à danser, mais des deux c’était la première qui attirait le plus. Et son désir de plaire était plus fort que celui de danser.
Affichant un sourire de circonstance, il tapa dans ses mains. Derrière lui, la musique s’éleva. D’abord, la flutte. Puis les notes aigue d’un luth. Enfin, le son d’une cymbale, retentissante par dessus le bruit de la foule. Kelen commença à agiter ses bras, remuant son arrière train en rythme, bâtant la mesure de ses pieds. Il sentit la musique résonnée dans son crâne.
Quelques personnes tournèrent la tête. Le Demi-drow les gratifia d’une rapide révérence, l‘improvisant comme un pas de danse. Et puis, d’une chorégraphie répétée, il se sentit emporté par les frasques de la troupe. Il tapa dans ses mains, apostrophant la foule par quelques cris plus ou moins hystériques. Il avait tout l’air d’un fou, à se trémousser sur sa petite estrade, mais un fou qui savait danser. Peu à peu, les gens s’arrêtaient pour regarder cet étrange spectacle. Elle commençait elle aussi à crier, à siffler. Pendant un moment, elle avait même battu la mesure.
Et puis le rythme des cymbales décèlera. Peu à peu les notes du luth se turent. Le son de la flutte désenfla. Kelen, lui, s’arrêta, les yeux fermés. Il y eut un instant de silence.
Et puis il y eut un sifflement. Puis un rire. Pendant un moment, le demi-Drow prit peur : ne leur avait-il pas plut ? L’avait-il prit pour un bouffon ?
Et puis une pièce vola, et les gens commencèrent à applaudir. Sautant des deux caisses qui lui servaient d’estrade, il partagea les pièces avec le reste de la troupe, et glissa le reste dans sa bourse. Cette nuit encore il dormirait dans la paille.
Las, il s’éloigna, à la recherche d’une échoppe où il n’aurait pas à dépenser trop en mangeant bien. Il imagina au creux de son crâne une belle assiette d’oreille en sauce, avecquelque feuille de laitue. Déjà les effluves épicés du plat emplissaient ses narines… Les oreilles, tendre sous la dent, répandre leur goût exquis sur son palais. La sauce tout juste tiède rehaussé le goût de la viande. Même l’image de la salade tout juste craquante le faisait fondre… Loin de ces considérations lyriques, son visage sombre se contentait juste d’être émouvant d’ingénuité, pour ne pas dire de stupidité.
De plus, Quelque minute plus tard, ce fut d’une pomme achetée sur un étale qu’il sustenta sa faim.
Dernière édition par Kelen le Mar 3 Juin 2008 - 22:11, édité 2 fois |
| | | Maïwenn
Humain
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| Sujet: Re: Réjouissances entraînantes [Libre&Terminé] Mar 15 Avr 2008 - 15:24 | |
| Maïwenn se baladait, enfin, se trainait plus exactement, marchant derrière un homme de forte corpulence. Il claquait des doigts dès qu'il avait besoin d'elle et la jeune esclave répondait distraitement. Elle marchandait avec le vendeur en usant de ses charmes impitoyables et repartait avec l'objet presque gratos... C'était bien pratique pour Maïwenn, elle avait froid, son vêtement n'était pas des plus chauds mais bon, elle n'avait pas le choix.
Telle une ombre aux couleurs de l'automne, Maïwenn continua de suivre son maître, les gens chuchotaient sur leur passage, la jeune fille savait qu'elle était l'esclave d'un riche propriétaire mais se doutait dans une pointe de vanité qu'on parlait d'elle dans ces murmures. Quelques personnes éttouffaient des rires devant la taille et la corpulence de son maître qui contrastait avec la petite taille et la finesse de Maïwenn.
Son long séjour chez les esclaves n'avaient en rien arrangé sa maigreur, elle ne risquait pas de se replumer avec la maigre nourriture qu'on lui servait une fois par jour chez son maître.
Maï entra dans une foule plus compacte et son nez et sa gorge s'enflammèrent, elle toussa comme une folle jusqu'à avoir les larmes aux yeux. Lorsqu'elle rouvrit ceux ci qui commençaient à être assortis à sa tunique, elle remarqua que son maître avait disparu, youpi, elle allait pouvoir regarder un peu tout ce qu'il ce passait.
Une musique douce parvint à ses oreilles, elle n'aimait pas spécialement mais c'était plutôt agréable d'entendre les doux sons d'un luth. Elle s'approcha et découvrit un jeune homme qui dansait, plutôt mignon d'ailleurs avec ses longs cheveux noirs qui volaient au rythme de la danse.
Elle ferma les yeux et écouta, elle comprit au bout d'un long moment que la musique s'était arrétée, elle chercha des yeux le mystérieux danseur et fini par le voir, à côté d'un étalage. Elle courut à sa rencontre mais à quelques mètres de lui, elle sentit une main qui attrapait son poignet et la stoppait d'un coup sec. Maï s'étala de tout son long.
Elle se releva, le visage quelque peu meurtri, du sang coulait au coin de sa bouche mais ce n'était rien comparé à la lueur de rage qui brillait dans ses yeux, elle se retourna lentement, prête à cracher au visage de cette personne qui le tenait toujours de sa poigne de fer et découvrit son maître.
Elle ne dit rien, mais son regard meurtrier lui suffit à se prendre une claque raisonnante. Pas un cri, pas une larme et son regard n'avait pas changé, elle essaya de se dégager, en vain. |
| | | Kelen Sang-mêlé
Nombre de messages : 2674 Âge : 33 Date d'inscription : 28/11/2007
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| Sujet: Re: Réjouissances entraînantes [Libre&Terminé] Mar 15 Avr 2008 - 16:50 | |
| La pomme était mauvaise. Elle était acide et manquait de croquant. Enfaîte ça ne méritait même pas le nom de pomme, c’était plutôt un citron dont la chair était spongieuse. Si Diantra avait bien des qualités, le goût de sa nourriture n’en faisait pas partie. Ah ce qu’il n’aurait pas donner pour une bonne tranche de lard tailler dans la chaire d’une jeune femme, mijoter avec des carottes et des patates… Mais loin de cet appétit plus ou moins approprié dans pareille foule, il devait se contenter d’une pomme. Non pas même d’un vulgaire morceau de viande, non, juste d’une pomme… Il devrait peut être voler un de ses bambins que traînait les femmes, qui sait, peut-être était-il plus gras que ce qu’ils en avaient l’air ? Personne ne le saurait, personne ne s’inquièterait du vol d’un bébé des bas quartier… Peut-être même que cette pauvre femme en serait heureuse ! Elle n’aurait plus à le changer, à le nourrir, à le changer et lui aurait un repas décent ?
Mais peu importait les folies qu’élucubrait son esprit, c’était toujours une pomme qu’il avait en main, et son régime restait basiquement celui d’un humain banal, à base de légume et quelque fois de viande animale… Que n’aurait-il pas donner pour être un magnifique Drow et pouvoir dévorer les chairs crues. D’être capable de tué un homme de ses bras seuls et pouvoir vivre d’eux, et non pas avec.
Bougonnant, il se dit qu’il devrait retourner vers l’estrade, pour une seconde danse, histoire de trouver de quoi passé une nuit décemment ? Il se retourna croquant un nouveau morceau de sa pomme… Et réalisa l’agitation toute proche. Haussant un sourcil, il observa la jeune fille étalée par terre. Tout autour la foule c’était à la fois reculé et amasser, en bonne curieuse qu’elle faisaient.
Le demi-Drow reporta son attention sur ce qui semblait être une jeune humaine. Il ne put s’empêcher de la trouver trop rachitique pour un bon plat… Peut être en accompagnement, avec un gratin et du fromage...
Et puis une grosse main rougeaude, bien qu’alléchante, vint se déposer sur le bras de l’accompagnement et la releva d’un geste rageur. Enfaîte non, elle ne pourrait même pas servir d’apéritif. Pauvre fille. Il l’observa cracher au visage de l’homme (qui serait sans doute plus attirant en fricassé) et puis se débattre vaillamment.
En d’autre circonstance, il aurait trouver la scène amusante. Après tout, dans pareille position, elle ressemblait à une bête prise par un piège. Il était sensible à ce genre d'humour. Et puis, voyant que l’homme fulminait, il s’approcha. Trop souvant il avait été victime du hasard qui faisait q'un poing rencontrait son nez.
« Puis-je aider mon Seigneur ? » Il s’interposa entre la viande et la salade. «Vous n’êtes pas vraiment au goût de la demoiselle, non ? Vous pourriez être plus… tendre ? Je suis sur qu’il existe d’autre façon de cajôler… Peut être…
Et puis, se retournant vers la jeune femme, décida qu’elle était trop maigre, et lui enfonça sa pomme dans la bouche.(Nah) |
| | | Maïwenn
Humain
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| Sujet: Re: Réjouissances entraînantes [Libre&Terminé] Mar 15 Avr 2008 - 19:11 | |
| Maïwenn jeta un regard noir à l'homme qu'elle admirait quelques minutes plus tôt, il la prenait pour quoi ? Elle s'apprètait à lui lancer une remarque cinglante lorsqu'elle sentit qu'il lui enfonçait une pomme dans la bouche. Plutôt molle la pomme, mais acide comme elle les aimait, cependant, Maï n'aurait rien accepter de cet homme qui venait de sous entendre des choses qu'elle ne voulait pas comprendre.
Elle recrcha donc la pomme en évitant cette fois la figure de son maître. Mais pas sans jeter un coup d'oeil meurtrier sur le danseur. Son maître la dessera un peu, comme s'il gardait un peu de ses forces pour trucider Kelen. Profitant de cet instant, la jeune esclave passe sa fine main à travers celle de son maître et s'éloigna de lui d'un grand pas.
Maï jeta un coup d'oeil à sa main, elle commençait à débleuir. Elle n'allait donc pas se transformer en schtroupf aujourd'hui.
- Maïwenn, ici !
- Tu rêves. T'as vu ma main ?! Je t'approche plus moi !
Maï savait pertinemment que l'avenir d'un esclave jeté était réduit à mourir, de la peste ou d'autre chose de bien plus douloureux.
- Tu viens ici ou je te fais fouetter !
L'esclave ne répondis rien mais si à ce moment là un regard pouvais tuer, le danseur et le maître seraient morts. Son maître s'adressa ensuite au demi-drow.
- Je pense que je n'aurai pas besoin de vos services sauf si elle essaye de s'enfuir et que vous êtes rapide... Pour ce qui est de la cajôler je m'en passerai, c'est une esclave et elle n'a pas besoin d'attentions comme celle là.
Le gros homme connaissait bien Maïwenn, car elle fit exactement ce qu'il attendait, elle courut, elle était plutôt rapide et pouvait se frayer un chemin à travers la foule grâce à sa morphologie plutôt mince... Elle sauta par dessus un étalage et fini par s'arrêter un peu plus loin, essouflée, pensant que son maître l'oublierai. |
| | | Kelen Sang-mêlé
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| Sujet: Re: Réjouissances entraînantes [Libre&Terminé] Mar 15 Avr 2008 - 23:09 | |
| Le demi-Drow entendit sa salade recraché sa pomme. Avec dérision, il se dit que de toute façon l’une n’allait pas avec l’autre. Le sucré et le salé… Parfois c’était plutôt bon, il était agréable de trouver quelque châtaigne dans la soupe quand venait la saison. Elles apportaient une délicate touche sucrée. Mais dans ce cas précis, ou les deux avaient été cuisinés à l’arracher, avec des ingrédients de base, pas même recherché, le goût aurait été infâme. Aussi lorsque l’enfant se dégagea de la prise du gigot, il ne chercha même pas à la retenir.
- Je pense que je n'aurai pas besoin de vos services sauf si elle essaye de s'enfuir et que vous êtes rapide... Pour ce qui est de la cajoler je m'en passerai, c'est une esclave et elle n'a pas besoin d'attentions comme celle là.
Et elle s’enfuit. Sans doute que si le propriétaire n’avait pas énoncé ce fait à haute voie, elle ne l’aurait pas fait. Aussi réfléchit-il un instant. D’un côté, il n’aimait ni le maître, ni l’esclave. Deux raison de ne pas écouter l’un et de ne pas suivre l’autre. De l’autre, poursuivre la fille, sué comme un bouc, la ramener et l’échanger contre quelque modeste rétribution…
Peut être même que le gros le payerait suffisamment pour qu’il passe le restant de la semaine dans une auberge. Jubilant de son coup de géni, et de la semaine qu’il s’apprêtait à passer, il s’élança à la poursuite de l’esclave.
« Bougez pas surtout, je vous la ramène ! »
Et il fendit la foule, sur les traces de sa précieuse salade. Il ne pouvait pas glisser dans la foule aussi rapidement que la jeune fille mais il était tout de même plutôt agile. Aussi était-il bien nourrit et de longues heure à danser avait forger son endurance mieux que celle d’aucun coureur. Il ne doutait pas un instant de rattraper une gamine male nourrie.
Et pourtant… La foule était dense, comme il ‘avait déjà remarqué, et les étales toujours aussi peu ordonné. Il pouvait suivre le cheminement de sa salade d’après les cris outrés qu’on poussait à son passage. Il la repéra s’enfuyant donc sur sa droite… Il courut donc, les passant se révélant beaucoup plus loquace envers un second fauteur de trouble. Il put même enrichir son vocabulaire de quelques injures bien pensées… Les grandes villes, il n’y avait que ça de vrai.
Tout plonger qu’il était dans ses pensées, il n’avisa pas la charrette de bouse qui arrivait, à l’angle, qu’au dernier moment. In extremis, il fit un bon sur le côté…
Et atterris sur un étalage de fromage. (En plus des from’ton dignes de ma région). Il se releva, tentant de faire fit des odeurs nauséabondes, se répandant d’excuses pour l’infortuné marchand et entreprit de prendre la fuite… Il entendit les gardes s’attroupé derrière lui… Finalement ce n’était peut-être pas une bonne idée.
Il tourna à un angle dans une petite ruelle et…
« Oh… Une salade… » Il regarda la jeune femme avec attention… Puis rit. Il s’approcha d’elle, un sourire étirant ses lèvres. « Tu m’as fait courir… Mais il est temps de retourner au bercail. » Il lui fit signe de le suivre et ajouta, plus à lui même qu’à la jeune femme : « Combien pourrais-je tirer de toi ? Suffisamment pour manger à ma faim ? Quoique, tu ne dois pas être si mauvaise que ça… Il faudra juste bien raclé les os… » |
| | | Maïwenn
Humain
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| Sujet: Re: Réjouissances entraînantes [Libre&Terminé] Sam 19 Avr 2008 - 19:48 | |
| Maïwenn ne compris pas tout de suites que ces paroles s'adressaient à elle c'est juste quand elle entendit le mot "courrir" qu'elle releva la tête, oui, c'était bien le danseur qui lui parlait, comme on parlait à un morceau de viande, même s'il la comparait plus avec une salade. Déjà, Maï ne voyait pas trop son point commun avec une salade mais bon, elle ne comptait pas s'étendre plus sur ce sujet.
L'homme esquissait quelques pas vers elle, pour garder toujours la même distance entre eux ou, au passage, la rallonger de quelques mètres, elle recula, trop fatiguée pour piquer un cent mètre. Tout en reculant, elle fixait Kelen d'un regard meutrier au possible. Cette scène muette duras une minute tout au plus et Maï sentit quelque chose de dur derrière elle : un mur.
Un cul-de-sac, juste quand il ne fallait pas ! Se déplacer en crabe ne servirai pas à grand chose et le mur était trop haut pour qu'on puisse l'escalader tranquillement malgré les belles prises qui parraissaient solides et stables. Maïwenn regarda de tous les côtés, comme un animal traqué et remarqua une personne acculée dans un coin qui toussait réguliérement comme si elle n'arrivait pas à extraire une impurtée de ses poumons.
Maï s'approcha un peu de cette personne oubliant momentanément Kelen et se mit en face d'elle, la femme agitée par une toux essayait de lui parler mais on ne comprenait absolument rien, après être un peu calmée, elle se fit comprendre avec une voix erraillée et étrangement grave.
- Ne m'approchez pas !!
Maï fit un bon de dix mètres en comprenant que cette femme était atteinte de la peste en ses pensées se retournèrent vers Kelen, elle l'avait oublié celui là, c'était pas une bonne idée en général d'oublier ses ennemis, vraiment pas une bonne idée... |
| | | Kelen Sang-mêlé
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| Sujet: Re: Réjouissances entraînantes [Libre&Terminé] Mer 23 Avr 2008 - 16:06 | |
| Et le Demi-drow se trouvait à l’extrémité de ses dix mètres. Il ceintura la salade et la balança sur son épaule sans plus d’état d’âme, continuant à penser à haute voie. -Ce n’ai peut être pas une bonne idée, après tout, si on venait à apprendre que je t’ai croqué, la garde se jetterait à mes trousses… Quoique tu dois pas valoir grand chose… Mais je vais pas pouvoir tiré grand chose de toi alors…
Le Demi-Drow s’engagea dans la rue, regagnant la place où le Gigot devait l’attendre. Les gens jetaient d’étrange regard au Demi-Drow et à son paquet, certain donnant même leur avis sur son état mental. Mais tous s’écartaient de son chemin. A peine megalo, Kelen profitait de la situation, après tout, il adorait être el centre de l’attention.
Et puis quelqu’un posa sa main sur son épaule. -Mon sieur… Cling Le Demi-drow jeta un oeil dédaigneux sur les gardes derrière lui…
-C’est pour quoi ? -Pour du fromage. Vous voyez l’étalage là bas ? Le soldat pointa du doigt l’angle de la rue. Le Demi-Drow chercha le sujet du litige. Il ne trouva qu’un homme le défigurant, tout rouge de rage. L’odeur.
A oui, il était tombé sur l’étal du Monsieur.
- L’homme vous accuse d’avoir sauté sur ses fro…
Le garde ne put finir sa phrase. Une frêle jeune femme lui tombait dessus. Le Demi-Drow, lui, détalait, hurlant à la foule de dégager. Malheureusement, Diantra était une ville de curieux, déjà une épaisse muraille de badauds s’y était formée, infranchissable.
Se retournant, le danseur eut tout juste le temps de voir le poing arrivé. Pong. Il sentit chacune des mailles du gantelet s’imprimé dans sa peau, celle-ci éclatant sous la pressions du coup. Etourdis, il réalisa qu’il était à terre, et qu’on l’avait saisi par le col.
Le garde se donna un air important. -Au nom du roi je vous arrête. Puis le soldat viril qu’il était lâcha : -Maintenant tu vas être gentil et nous suivre… sinon… Il indiqua l’épée à sa ceinture du bout du nez.
Trop désorienter pour répondre quoi que ce soit, il se contenta de remué la tête. Puis il entendit les chaînes tintées. Il comprit qu’on l’attachait.
-Cette jeune femme est avec vous ? Jetant un regard sur le sujet de la conversation, le Demi-Drow réfléchi un instant, puis lâcha un
-Oui
à peine sadique. Après tout, c’était par sa faute qu’il avait dû courir comme un dératé au travers du marché. C’est ainsi que, mieux saucissonner encore qu’un jambon, il fut emporté avec la jeune esclave vers les cahots. |
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