Medilwan[encours]

Identité

Nom/Prénom : Medilwan
Âge/Date de naissance : ~500 ans / 518:X
Sexe : Masculin
Race : Elfe
Faction : Anaëh
Alignement : Neutre strict
Liens notables :
- Son mentor, la druidesse Sírdis

Particularité : Medilwan est un sang mêlé ornedhel et taledhel


Métier : Druide
Classe d'arme : Corps à corps / Magie

Possessions & Équipements :
En tant que druide, Medilwan ne possède rien si ce n'est ce qui lui sert de vêtements sommaires et d'outils. Une épaisse fourrure aux motifs étranges repose sur ses épaules et quelques bijoux en os ornent ses cheveux sans jamais sombrer dans l'ostentatoire.

Apparence :
Meldilwan est le parfait exemple d'un demi noss : une peau et des yeux pâles contrastant des cheveux plus sombres, une carrure haute et tout en finesse rehaussée de tatouages tribaux ça et là. Les tatouages sur sa figure sont d'ailleurs étrangement similaires à ceux présent son museau de loup mage.  
Étant donné le peu de moyen dont il dispose, ses tenues vestimentaires ne sont pas les plus distingués qui soient et s'il prête une attention particulière à ses cheveux et à son hygiène de base, il n'est pas le plus élégant des elfes. Certaines de ses manières d'agir ont d'ailleurs l'air toute droit issue de son esprit animal: lorsqu'il est en colère il retrousse les lèvres, il lève le nez en l'air lorsqu'il cherche une odeur, se replie sur lui lorsqu'il à peur etc...

• Taille : 2 m
  
• Couleur des yeux : mauve pâle
  

Personnalité :
Medilwan est un elfe qu'on peut au premier abord qualifier d'impulsif. S'il réfléchit tout de même à ce qu'il entreprend, il aime agir rapidement, guidé par son instinct et par Anaëh. Meldiwan possède un caractère de feu qui le rend parfois irritant voir provocateur. Malgré tout il n'agit jamais dans l’intérêt de faire du mal, sa mission première étant de maintenir l'ordre des choses, telles qu'elles sont et doivent êtres. En temps que bête parmi les bêtes, il applique à la lettre la lois de la nature et de la vie contre la vie. Il s'émoie difficilement du chevreau tué pour nourrir le caengal. Ou que le caengal meurt d'un fanuë défendant sa harde. Ainsi vont les choses et c'est tout. En revanche il se montre bien moins froid lorsque l'équilibre vient à être rompu. Citadin, noss, bête ou drow, Medilwan ne fait pas de différence lorsqu'il s'agit de préserver le cycle de la vie instauré par la Mère en personne.  

Capacités magiques :
air -feu - géomancie

Medilwan est un mage de l'élémentaire. Depuis Toujours Medilwan perçoit la trame tout comme la symphonie.

La magie est une énergie primale, fluctuante mais intarissable. C'est une puissance qui se forge et se modèle. Pour Medilwan il s'agit de canaliser cette énergie, de la façonner à sa guise. C'est une épreuve de force et de volonté. C'est à l'air qu'il se mesura d'abord. Au lieu de créer et altérer, il apprit ainsi dans un premier temps à manipuler. Sa main commença par faire plier et rediriger les courants et les vents. Petit à petit il intéressa par l'air à en chasser ou en créer une source de chaleur. Naturellement c'est au feu qu'il s’intéressa ensuite apprenant à faire de cette chaleur de véritables flammes puis alliant ses deux prédilections il fut finalement capable d'en conjurer la foudre.
Cet exercice en particulier fut complexe pour le mage. Habitué à conjurer et manipuler par la puissance brute et par le quasi réflexe, la foudre lui demanda une précision inédite, qu'il mis du temps à acquérir.

Il fallut attendre la fusion avec le loup-mage pour que le druide décide de se pencher sur une nouvelle branche, celle de la géomancie. Cette nouvelle forme, bien plus primale eut un impact sur la manière de faire de la magie de Medilwan. Elle la rendit plus sauvage et plus intérieure encore qu'elle ne l'était déjà, l'abandon de son ancien focaliseur pour la parure de son totem contribua aussi à ce changement.

Histoire

Medilwan n'est pas né sous les frondaisons des arbres comme l'écrasante majorité de ses congénères mais bien entre les murs de la froide Quatrième-Saison. Sa Mère s'était éprit d'un ornedhel nomade qui l'aima en retour sans jamais pouvoir la rejoindre malgré l'enfant qui résulta de leur union. l'enfant grandit donc sans père et avec pour seules racines une familles d'elfes de pierre qui ne lui sembla jamais vraiment le comprendre. Fugueur, agité, sans cesse ont dû venir le chercher au creux d'une roche du plateau d'Elenwë ou bien perché dans un arbre du sanctuaire de Kÿria. Depuis toujours un malaise grandissait dans sa poitrine que seule l'éloignement des pierres semblait combler.
L'enfant percevait les voix de l’œuvre, c'était certain. On décida alors, lorsqu'il fut en âge d'en supporter la vie agité, de le confier à sa famille paternelle qui l’accueilli avec un mélange de soulagement mais aussi de question vis à vis de ce petit citadin. Avec les idées qu'on lui avait implanté dans la tête, grandirait-il selon leurs coutumes ...?

Peu de temps plus tard,cependant, perchée sur une branche, il y eut une femme. L'air curieux, observant en silence, pour une fois l'enfant ne sembla pas dérangée par cette nouvelle inconnue. Au contraire, il abandonna ses activitées pour grimper à coté d'elle, et en à peine quelques jours, un dialogue s'installa.

--

L'enfant fait balancer ses jambes dans le vide, assit sur une grosse branche, il reste silencieux. Quelque chose se trame dans son esprit d'enfant de quarante ans, l'adulte à ses cotés le vois bien. Elle l'a beaucoup côtoyé ces derniers jours. Ils se sont réconfortés l'un l'autre.

-Tu ne veux pas me dire ce qui ne va pas ?

Sa voix est douce et claire. Medilwan as l'impression d'écouter le son de la rivière lorsqu'elle parle. Il met un temps à répondre, gardant son nez rivé sur le sol.

-Les autres ils disent que tu va t'en aller. J'ai pas envie que tu t'en aille.

-Il le faut bien. Ma place n'est pas ici, Anaëh ne tardera pas à m’appeler ailleurs.

-Moi non plus je veux pas rester. Je veux faire comme toi.

Le regard de la femme se fait perçant, mais elle n'ajoute rien.

--

Jamais il ne revint en arrière lorsqu'enfin Sírdis l'emmena, quelques temps plus tard. Elle qui avait pensé se tromper en suivant son instinct aussi près d'une cité si sourde, avait finalement trouvé ce qu'elle cherchait : un apprenti. Pourquoi lui? Pourquoi un demi-citadin? Jamais elle ne répondit à Medilwan. Avait-elle elle même la réponse ? Probablement pas. Les années passèrent et l'enfant grandit, plus serein dans ce monde sauvage qu'il ne le fut jamais au sein du silence.  Borné, il fut parfois difficile pour lui de réapprendre différemment ce qu'il avait intégré mais la soif d'appartenir à un monde qui lui tendait enfin les bras l’empêchât souvent de renoncer

Sírdis ne l'avait pas mis au monde, mais Medilwan vécu une véritable renaissance à ses cotés. Elle fut la mère qu'il n'avait jamais eut. Elle lui appris à vivre, à entendre et à exister.

--

-Tu la ressens ?

Le petit elfe observe son mentor remuer ses mains dans l'air. Il n'est pas certain de comprendre ce qu'elle cherche à faire. Depuis qu'il la suit partout à travers le forêt, il l'observe souvent soulever le vent et la terre. Il n'a jamais fait ça lui. Ce sont les grandes personnes qui en ont le droit. Comme il ne répond pas la mage réitère et le petit semble se réveiller.

-Le courant d'air ? Répond-t-il en toute innocence, ce qui à le mérite d'arracher un doux rire à la mage.

-Non ! La magie jeune homme. La trame. Ferme les yeux et concentre toi.

Et lorsqu'il obtempéra, elle augmenta l'intensité de son sort et les oreilles du petit elfe se haussèrent. Automatiquement il ouvrit grand ses mires, tout excité.

--

Sírdis l’éduqua à la vie de druide avec une patience qui sembla infinie au jeune garçon fougueux et parfois terriblement têtu. Même lorsque le druide en devenir manquait à ses futurs devoir, elle n'haussa jamais la voix. Un jour cependant, il fallu se séparer. Medilwan était un adulte et son chemin devait désormais continuer seul. Ce fut douloureux, pour l'un autant que pour l'autre mais necessaire.

Coïncidence qu'il n'oublia pas, c'est à l'aube de l'anniversaire de son départ de Quatrième saison qu'il trouva son totem.

--

La créature est étendue sur le flanc. Chaque inspiration semble être la dernière du magnifique prédateur. Medilwan s’agenouille doucement à ses coté et passe une main rassurante dans la fourrure au motifs étranges souillée de sang. Un bois de fanuë à profondément déchiré les chairs tendres du ventre de loup mage et il n’y a plus rien à faire.

Leur regard se croisent et Medilwan sait.

Sa tâche dure quatre jours. Il est seul, fatigué, mais il ne renonce à aucun moment. Et lorsqu’il avale le dernier morceau de la défunte créature, tout est terminé et tout ne fait que commencer.

Il se transforme pour la première fois et hurle. Hurle sa joie, sa douleur, sa peine et sa fierté.

--

Galvanisé par le raz de marée de nouvelles sensations, il laissa la bête prendre le dessus. Pendant 300 ans, le loup mage vécu en super prédateur qu'il était, alternant avec de fréquents mais courts moment avec sa forme elfe. Elfe ou bête, sa vie ne se résuma qu'à suivre ses instincts primaires et assurer que l'Oeuvre continuait de suivre son ordre naturel encore et toujours. 

Il fallut que le Voile tombe sur Miradelphia pour qu'enfin, l'elfe se décide à redevenir un elfe plus de quelques poignées d'heures. Inquiet il assista aux ténèbre, à la faune qui en subissait les conséquences et ,malgré tout, la flore qui elle se mit à prospérer. La symphonie redoubla de puissance et Medilwan ne put y voir qu'un signe: il était temps pour lui aussi de se réveiller.

Il assista mitigé à la chute de quelques unes des cités de pierre et le retour aux source de beaucoup d'entre eux. Etait-ce un bien ? Peut être. Certainement. Medilwan ne considérait pas toute les cités mauvaises, mais celles comme là où il vit le jour étaient excessives et peut être était là l'ultime moyen pour l’œuvre de le leur rappeler. 

Sa vie de loup avait drastiquement affecté sa psyché et pendant longtemps, le druide ne s'approcha plus de ses congénère, par peur par fierté ou par indifférence, il ne sut pas vraiment le déterminer. Il ne participa cependant pas aux guerres du début du cycle, Anaëh ayant décidé de le mener au nord.

Plus tard, au fil de ses errances, il apprit la chute d'autres cités talehdelles. La partie la plus sauvage de son cœur y vit là un retour à l'ordre naturel. Les pierres de ces cités ne feraient plus souffrir ni elfes ni bêtes. Malgré tout, tout au fond de son souffle solitaire, il y avait encore un peu de peine pour les souffles perdus dans la tourmente de la disparition de leurs foyer.

HRP: