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 Barazmakazazharr [Libre]

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Nimir le Rouge
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Nimir le Rouge


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MessageSujet: Barazmakazazharr [Libre]   Barazmakazazharr [Libre] I_icon_minitimeDim 5 Sep 2021 - 7:50

7ème de la 3ème de Karfias, second mois d'été
An 19 du XIe Cycle




Ou le Sermon de l'Arme Rouge.

Un mot compliqué dans une langue l'étant tout autant, mais si le khuzdul n'avait rien de facile, c'était là pour une bonne raison : il n'était accessible qu'à la race élu. Comme tout ce qu'ils entreprenaient, les nains choisissaient toujours la sente la plus difficile, car réussir sur le chemin pavé menant en ligne droite à un but précis n'avait strictement aucun intérêt, totalement dénué d'honneur et de mérite. Alors pour décrire des choses simples, des choses du quotidien ou des choses futiles, les nains n'hésitaient jamais à en rajouter une bonne couche pour être certains qu'ils soient les seuls à en comprendre le sens réel.

En extrapolant cette pensée à l'extrême, il était même probable que cette forme longue, ce mot qui était en réalité une phrase complète, ne soit comprise que d'un certain nombres de barbes. Un cercle d'initié, un groupe partageant les mêmes valeurs et les mêmes croyances pour qui ce sens au combien commun ainsi mis bout à bout, possédait un sens profond, ésotérique, voir mystique. En l'occurrence, la Fraternité du Marteau et l'ensemble de ses membres n'étaient point étranger à ce sens profond ; tous avaient passé ce fameux instant, tous connaissaient ce rituel et tous partageaient un souvenir de cette cérémonie au combien subjective.

L'arrivé à Kirgan au 3ème jours de la 3ème ennéade fut pour tous, un grand choc. Alors qu'ils finissaient leur chevauchée dans la vallée du Kirgion, Nimir c'était assombrit à la vue des hautes cimes et des imposants contreforts. Une route récente menait sans discontinuer à l'ancienne capitale naine ; chaque mètre sur ce sentier pavé alourdissait l'esprit fou du Rouge. A la limite de la conscience, il pouvait entendre les palabres du Père et le Père n'était pas content.  Quand la grande porte fut en vue, elle lui sembla menançante, véritable cadena, dernier verrou, ultime seuil, avant de pénétrer dans un lieu maudit. Car pour Nimir, Kirgan ne méritait plus que ce nom : La Maudite.
L'installation fut tout aussi pénible que la marche à l'ombre des monts. De nombreux regards hostiles se posèrent sur leurs trognes inconnus. Quelques uns d'anciennes connaissances, mais ils ne furent pas nombreux. Sans la présence du Grand-Roi à leur côté, pour sûr que quelques incidents habituels auraient pointés dans leurs sillages. Néanmoins on leur offrit un lieu de résidence correct et un fourrage pour les montures et les chiens.

Les jours passèrent alors lentement et tandis qu'il perdait doucement l'appétit, Nimir se plongea dans une méditation ombrageuse. Combien de temps dura t-elle ? Impossible de le dire pour lui. Mais quand il émergea, frais comme une truite, une idée avait germé dans son esprit malade. Pour contrecarrer le sort, il fallait l'attirer à lui. Ainsi, il avait fait réunir les plus fervents croyants de ses ouailles, une trentaine de nains et de naines qui le suivaient plus par conviction que par appât du gain. A eux, il ordonna d'aller quérir  dénommé Kram. L'éleveur de Gazan'Grom dormait profondément dans le chenil mit à sa disposition, en compagnie de ses canidés compagnons. Une fois en sa possession, ils eurent pour autre consigne que de se diriger dans les souterrains de la cité ou Nimir les attendraient.

Ils durent suivre un chemin tortueux dans les décombres fraichement déblayés. Pour unique guide, le Rouge avait laissé quelques marques runiques flamboyantes qui s'estomperaient une fois l'heure venue afin de limiter le nombre d'intrus pouvant remonter leurs traces. Cette procession dans les souterrains de l'ancien monde nain ne dut pas être du goût de tout le monde, elle dut être pénible, lente et pleine de tension. Ayant fait choisit le chemin le plus long, Nimir avait volontairement augmenté allongé le trajet afin de faire perde une certaine notion du temps. Mais quand ils débouchèrent enfin quelque pars, en cet endroit, le Rouge attendait.

Vêtu de sa bure rougeâtre, marteau et bouclier dans les pognes, l'œillade folle dans laquelle brillait le reflet vivace des braseros qui l'entourait, Nimir avait les bras écartés et siégeait au centre d'une petite place, une route qui était celle qui dans le temps, menait au temple du Père-Créateur. L'Ancien prêtre n'avait plus rien du chef mercenaire et avait au contraire, retrouvé toute sa bigoterie d'antan. D'une voix forte, il s'exclama.

« Bienvenues mes frères, mes sœurs. Venez, avancez, rapprochez vous des lueurs, en cet instant, le Père veille sur nous et nous souhaitons qu'il tourne son regard sur toi Kram. Car c'est pour toi que nous sommes là Kram. Uniquement pour toi. »


Dernière édition par Nimir le Rouge le Mar 14 Sep 2021 - 5:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Barazmakazazharr [Libre]   Barazmakazazharr [Libre] I_icon_minitimeSam 11 Sep 2021 - 13:06






La Fraternité du Marteau avait prit place en arc de cercle autour de Nimir.

Ils s'étaient agenouillés, frères et sœurs, les deux genoux à terre dans la poussière et la crasse. Sur leurs trognes patibulaire, on ne distinguait par grand chose à la lueur des flammes qui vacillaient dans les souterrains du monde. Une brise légère batifolait autour d'eux, elle n'avait ni début, ni fin et provenez aussi bien de l'extérieur, que de l'intérieur, circulant d'une volonté propre entre les interstices rocheux. Si son odeur était plutôt franche, parfois on pouvait y humer les relents suiffeux venus des abysses.

Le dénommé Kram, quant à lui, se trouvait au pied du petit hôtel improvisé qu'avait mit en place le Rouge. Sur sa face, on pouvait distinguer la surprise et un brin d'incrédulité ; sans point douter qu'il n'apprécia point beaucoup son réveil, surtout pour une chose qu'il n'avait pas demandé. Peut être regrettait-il aujourd'hui d'avoir accepté l'offre de Nimir, peut être pensait-il qu'il aurait été plus confortable que de rester à Külm pour y arnaquer quelques riches humains de passage. Mais il était trop tard maintenant, trop tard pour revenir en arrière, car Kram ce trouvait sous le regard du Père. Et personne ne s'y soustrayait.

Nimir toisa les siens et écarta plus grand les bras, son corps et ses membres lui donnant l'aspect d'une tête de marteau.

« Mes frères. Mes sœurs. Nous sommes réunis ici afin d'accueillir officiellement dans nos rangs, le dénommé Kram du clan Lande-Hurlante. Si par le passé il fut, comme nombreux d'entres nous, un opiniâtre avare, une fieffé canaille ou un collecteur de souverains bien trop zélé, en vérité je vous le dis : ce temps est finis. Car comme vous tous, barbes et tresses, il fit le choix de rejoindre nos rangs. Par ce choix, par cet acte, ses actions passées se voient effacé, sa dette, réglé. Nous tous avons bénéficié de cette même chance, de cette opportunité ne se présentant pas souvent dans une vie, aussi longue fusse-t-elle. Et vous le savez ! Vous qui vous trouvez déjà agenouillé devant moi. Vous qui m'avez suivis à travers les monts et les déserts, vous pourrez témoigner à notre frère à venir de la vérité vrai : Je ne mens pas. Celui qui suis le chemin de la Fraternité du Marteau, renait une seconde fois. Nous l'acceptons alors dans nos rangs, et le considérons comme un frère et plus jamais il ne se retrouvera seul au sein de ce monde. Ou qu'il aille, ou qu'il se trouve. Ensemble nous avançons, ensemble nous vivons, ensemble nous mourrons. Mais toi Kram, qui te trouves devant moi, ne pense pas que ces privilèges soient gratuit. Pour chaque chose, il existe un prix. Et nous sommes aujourd'hui réunis, pour te faire payer ce prix. Moi, Nimir, fils de Trim, de la lignée de Gimir dit « Brame-aux-Vent », me tient devant toi pour te faire payer ce prix. A travers les savoirs anciens qui me furent transmis, a travers les symboles qui me furent remis, a travers la foi qui me guide, sous les yeux du Père-de-Tout, je t'offrirai les droits de rejoindre notre compagnie en t'adoptant dans nos rangs. Aujourd'hui, nous réaliserons le Sermon, aujourd'hui tu recevras l'Arme Rouge. »

Et sur ces derniers mots, il contracta rapidement ses bras, frappant du marteau un endroit précis de son bouclier. Le choc sourd qui en suivit se répercuta dans le boyaux et se perdit dans le tumulte qui s'éleva. Les braseros qui n'étaient alors que flammèche vacillante se transformèrent en d'immenses brasiers d'on les flammes léchaient presque les parois détruite du souterrain. La chaleur augmenta fortement et la lumière devint mordante.
Nimir trônait toujours au centre et un rire guttural s'éleva de sa gorge, un rire de feu.
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MessageSujet: Re: Barazmakazazharr [Libre]   Barazmakazazharr [Libre] I_icon_minitimeMar 14 Sep 2021 - 6:17


La rune simple qu'il avait utilisé pour éclairer et réchauffer l'espace de la pièce n'était qu'un « truc ». Pas réellement un artifice, car il aurait été blasphématoire de parler du savoir runique ainsi, mais tout de même : on était loin d'un sort complexe et lourd en énergie. C'est Hilmar qui lui avait directement appris ce tour et c'était en réalité, le premier mot du patois du vieux Maître qu'il avait acquit.

Nourris toujours la flamme Nimir, ne t'en préserve jamais ; ses utilisations sont diverses : elle réchauffe les paumes, elle éclaire le chemin, elle cuit la viande et nourrit le corps, elle fait bouillir l'eau et infuse les céréales donnant son corps la bière, elle embrasse l'herbe à pipe, elle éloigne les loups et chasse les monstres. Ces petites choses, font toutes partis de nous Nimir, mais il en manque une et c'est sans point douter, la plus importante. La flamme, brûle. Et nous ne devons jamais l'oublier. Nous devons la chérir mais surtout, la craindre, nous nains.

Ce vieux bougre avait malheureusement, souvent raison. A travers sa longue vie, il avait souvent put mettre en pratique ce précepte et contempler sa véracité. Alors, depuis qu'il était en âge de transmettre son énergie dans les mots sacrés, Nimir ne se privait jamais de revenir a ses fondamentaux.

L'effet ne dura pas longtemps. Les braseros revinrent à une constance normal et la chaleur de la pièce diminua fortement, néanmoins le rougeoiement continuait de zébré l'air. Une présence mystique semblait s'être taillé une place dans cette petite alcôve d'un chemin abandonné depuis bien trop longtemps maintenant. Peut être était-ce dut à ce qui se préparer pour la suite ? Sans douter

Car Nimir venait de poser son marteau et son bouclier pour se rapprocher de l'autel improvisé qu'il avait lui même érigé dans les souterrains du monde. Sur son plat on distinguait plusieurs objets  : une bougie de suife rouge, une coupole de granit remplit de silice et deux lingot d'un acier de qualité veiné de noir. Son matériel de gravure se trouvait aussi présent ainsi qu'une large tablette de cire ; un modèle peu commun et peu utilisé en général.

« Père-de-Tout...psalmodia t-il aux ténèbres. Nous sommes devant toi comme nous l'avons toujours été. Soit pour Kram à nouveau un guide et permet moi de lui offrir le feu qui le conduira sur tes sentiers à jamais. »

Alors, Nimir se mit à l'ouvrage. Après avoir disposé les lingots d'acier dans le bol en granit, il réalisa avec une pincée de silice plusieurs figures géométrique concentrique autour du même bol. Puis il se munit de sa tablette et commença à tracer les signes complexes qui recevraient bientôt l'énergie divine de l'ancien savoir chtonien. Cette opération plongea le Rouge dans une quasi transe tant elle se révéla énergivore. Il ne fallait louper aucunes lignes droites, réaliser à la perfection chaque courbe, n'omettre aucuns points et aucunes virgules ou le résultat serait tout simplement catastrophique. Bien que Nimir ne se mit pas en tête de convoquer des forces dépassant l'entendement, il s'apprêtait à réaliser une passe bien plus compliqué que d'ériger un mur de feu. En résumé, un acte bien moins impressionnant, mais bien plus difficile.

Quand il fut prêt, il prit la tablette entre ses mains et convoqua l'énergie.

Elle vint à lui comme un torrent, une tornade ou un brasier. Une force sur-naine qui menaça un instant bref de le submerger avant qu'il ne l'oriente avec tact dans les runes qu'il avait emprisonné dans la cire. Puis, il en prononça les mots et patienta un instant qui parut durer une éternité. Enfin, les runes se mirent à vibrer, rougeoyer jusqu'à que la tablette craquelle et finisse par se fendre en libérant le sortilège.

D'abord, rien ne sembla se passer, puis, lentement, dans la coupole de granit, les deux lingots d'acier se mirent à briller, à luire, à buller et à se teinter de rouge. Une fumée acre s'en éleva et un bruit sifflant monta de l'autel. Puis, ils fondirent et se mirent alors à ondoyer. Le magma d'acier prenait forme, une forme simple mais une forme qui lui avait été dicté par Nimir. Ce phénomène sembla accentuer la dévotion des nains agenouillés car ils se mirent à toucher le sol de leurs fronts, à s'arracher dévotieusement quelques poils de barbes ou de tresses. Tous se souvenaient.

Dans le bol, le magma ressemblait maintenant à un petit marteau, à peine plus de cinq centimètre de haut pour un quart de centimètre de large ; on aurait put le comparer à un vélin, mais c'était bien de l'acier. Et c'est les yeux et la lippes folle, que Nimir s'apprêta à réaliser l'exploit de son tour. Sans manifester la moindre peur, la moindre douleur, il saisit le métal fumant et le tint à bout de doigt. Le profane en aurait perdu la mâchoire, l'initié lui aurait put deviner un complexe sort d'inversion de chaleur destiné à une cible unique et précise. Ainsi fonctionné les runes.

Alors, Nimir se rapprocha d'un pas lent et calculer en direction de Kram. Deux autres membres en avait profité pour lui retirer son pourpoint et sa chemise avant de lui poser chacun, une paluche sur l'épaule.

« Te voici prêt Kram. Reçoit maintenant l'Arme Rouge et que plus aucuns obstacles ne se mettent entre nous à l'avenir, car tu es et seras pour toujours, membre de notre Fraternité. »

A ces mots, tout les dévots présents tirèrent leurs vêtements, leurs chemises et leurs tissus, dévoilant leur poitrine. Nimir ne laissa pas le temps à Kram de toiser le spectacle et d'un geste vif, appliqua l'acier magmatique sur le poitrail du robuste gardien de troupeau.
Il hurla, gesticula et serra les poings alors que sa peau cloquait et brûlait sous la chaleur, mais il ne s'évanouit pas alors que dans l'air, s'élevait les relents de chaires calcinés et les effluves de poils grillés.

Sans point douter que dans les étages, quelqu'un se demandait qui pouvait donc mijoter si bon petit plat.
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MessageSujet: Re: Barazmakazazharr [Libre]   Barazmakazazharr [Libre] I_icon_minitimeMer 15 Sep 2021 - 5:44


Le silence qui s'éleva de l'instant qui suivit fut édifiant ; on aurait put entendre une mouche voler, bien qu'il n'existe point de mouche dans ce coin la du monde. La légère brise qui sifflotait entre les roches c'était elle aussi tût, le boyaux entier semblait retenir son souffle, médusé par l'énergie et le rituel qui venait de s'y dérouler. Une forte odeur planait toujours dans l'air, les fins gourmets auraient facilement put confondre ce fumet avec celui d'une cuisse de gibier maturée et grillé à même les flammes. Pour sûr qu'ils auraient eu fin les coquins, mais aucuns d'entres eux non plus ne se trouvait dans ce coin la du monde.
C'était chose étrange, la face de ceux ayant passé le Sermon. Tous réagissaient de manière différentes, mais un point commun subsistait pourtant : ils baissaient tous du chef à la fin.

Kram ce trouvait la, entouré de ses deux frères, les deux guibolles au sol. Il haletait, la barbe tombante sur son torse, la sueur perlant de sa peau parcheminée aux effluves de vieux bouquetins. La trogne formant un bel angle, il mirait les dalles poussiéreuses du souterrains et respirait à grande lampée, sans dire mot.
Nimir pouvait imaginer sans peine les pensées qui fendaient l'intérieur de sa caboche douloureuse, il les avaient eux lui aussi, fût un temps. En cet instant, le nain doutait. Il doutait du bien fondé de sa démarche, il se questionnait sur la légitimité du rituel, il pensait pourquoi ? Pourquoi avoir fait ça ? La douleur n'était pas un problème, mais le symbole ? Voila maintenant qu'il appartenait à un groupe défendant des valeurs qu'il n'approuvait peut être qu'à moitié. Lui avait-on laissé le choix ? Pourrait-il un jour revenir en arrière ? Retrouver une vie normal ? Élevé des chèvres, des chiens et à l'occasion, trousser une bavette ou une biquette si le cœur lui en disait ?
Tout ce triturage de méninges était inévitable, mais il cesserait avec le temps. Après la tristesse, la colère puis la haine, viendrait l'acceptation. C'était en cela peut être, que résidait la beauté de la Fraternité du Marteau. Tout ses membres partageaient cette même hargne et cela avait pour effet de les liés. Parfois bien plus fortement que les liens du sang.

« Bienvenue, mon frère. Relève toi maintenant. Murmura Nimir aux esgourdes du renaissant. Rhabilliez vous mes bons lurrons ! Le temps de la dévotion est passée, passons maintenant à celui de la liesse ! Percez les barriques, frappez les choppes, nous devons insister sur quelques libations pour clore le Sermon. Il ne sera pas dit que Kram ai eu soif en ce jour ! »

Ces mots résonnèrent comme un signal retentissant. Les dévots se mirent en branle et rallièrent les victuailles qu'ils avaient péniblement transporté jusqu'ici sur leurs dos. Une énorme barrique retint l'attention, elle était frappé du symbole des Tonneau-d'Or de Thanor. Cette simple vue avait de quoi réjouir le cœur de tout nain, car il était synonyme d'une promesse qui serait tenue et honorer à la lettre .

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